Abbas Fahdel et Jean-François Lesage reçoivent les grands honneurs aux RIDM
Cinéma

Abbas Fahdel et Jean-François Lesage reçoivent les grands honneurs aux RIDM

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) se sont achevées ce weekend par la remise de prix qui a notamment couronné les films Un amour d’été et Homeland (Ira year zero). 

Présenté par TV5, le grand prix de la compétition nationale a été remis à Un amour d’été de Jean-François Lesage. Les membres du jury l’ont qualifié comme étant « une ode à la coexistence et à la joie de vivre qui suspend le temps. Une déclaration subtilement politique qui célèbre le bonheur d’être ensemble. Une pause nocturne remplie de sensualité servie par un remarquable travail sur l’image».

Le jury a décerné une mention spéciale à Pinocchio d’André-Line Beauparlant.

Présenté par Bell Média, le grand prix de la compétition internationale a été décerné à Homeland (Iraq Year Zero) de Abbas Fahdel « pour un film réfléchi et sensible tout en restant exhaustif qui offre un point de vue intime et singulier sur l’expérience de la guerre et de l’occupation d’une famille et d’une nation ».  Ce film a aussi été lauréat du Prix du public.

Présenté par Post-Moderne, le prix meilleur espoir Québec/Canada est remis au meilleur premier film de la compétition nationale longs métrages. Il a été décerné à Bienvenue à F.L. de Geneviève Dulude-De Celles, pour « un film visuellement soigné et maîtrisé, structurellement mûr, ayant un regard qui donne tout son charme à l’âge de tous les possibles ».

Le prix Magnus-Isacsson est présenté par l’ACIC/ONF, l’ARRQ, Cinema Politica et Doc Québec. Créé en 2012 en l’honneur du bien-aimé documentariste montréalais Magnus Isacsson, le prix Magnus-Isacsson est attribué à un réalisateur canadien émergent, pour une œuvre témoignant d’une conscience sociale. Le prix a été remis à Retour aux sources de Jean-Sébastien Francoeur et Andrew Marchand-Boddy.

Une mention spéciale a été accordée au documentaire Manoir de Martin Fournier et Pier-Luc  Latulippe.

Le prix montage a été remis à Saskia Berthod et Chantal Piquet pour le montage du film Je suis le peuple d’Anna Roussillon, « une chronique élégante et magnifiquement structurée d’une révolution qui secoue le local et l’international, vue et vécue à travers une famille inoubliable qui habite dans une province éloignée de la place Tahrir ».

Le prix image a été décerné à Diego Romero Suarez-Llanos pour la direction photo du film The Other Side de Roberto Minervini « pour sa maîtrise de la caméra subjective et sa chorégraphie intuitive ».

Présenté par Super Channel, le prix du meilleur court métrage international a été décerné à Among us de Guido Hendrikx. « Among Us atteint une intimité surprenante à travers une observation honnête et sincère de la sexualité, distinguant l’amour et la libido de manière provocante ».

Le jury a également remis une mention spéciale au film elle pis son char de Loïc Darses.

Présenté par Super Channel, le prix du meilleur moyen métrage international a été remis à Field Niggas de Khalik Allah  « pour son immersion approfondie dans une culture marginalisée, pour son approche propre au sujet et sa rencontre directe avec celui-ci et pour sa contribution énigmatique au discours historique sur la race en Amérique ».

Une mention spéciale a été adressée au film Business Club de Chloé Mahieu et Lila Pinell.

Présenté par la CSN et Téléfilm Canada, en collaboration avec la STM, le prix des étudiants est décerné au documentaire favori du Jury des étudiants parmi les films de la compétition nationale.  Ils ont choisi cette année P.S. Jerusalem de Danae Elon.

Composé de cinq femmes de l’Établissement de détention Joliette (Johanne, Krystal, Madeleine, Marie-Josée et Yanie), le jury des détenues a choisi un gagnant parmi neuf films de la Compétition officielle et de Panorama qui leur ont été présentés. Leur choix s’est arrêté sur le film Retour aux sources de Jean-Sébastien Francoeur et Andrew Marchand-Boddy.

Le prix des détenues est présenté en collaboration avec Téléfilm Canada, la Société Élizabeth Fry du Québec et l’Entente sur le développement culturel de Montréal. Le projet est soutenu par le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal.