C’est aujourd’hui le Buy A Newspaper Day, une initiative lancée sur Facebook voilà trois semaines. Plus de 20 000 personnes ont rejoint le mouvement et devraient, aujourd’hui, acheter un quotidien.
Ce qui ne devrait pas faire un pli sur la différence. Les journaux partout en Amérique du Nord périclitent et cette journée n’y changera rien.
Mais c’est l’intention qui compte.
L’instigateur de cette journée Chris Freiberg, tenait à souligner le « miracle quotidien » que représente le journal. « Chaque jour dans les salles de rédaction à travers le pays, écrit-il, un groupe de personnes joignent leurs efforts, récoltent les dernières nouvelles de leur communauté, et rassemblent tout ceci dans un produit informatif pour des milliers de gens. »
Il rappelle aussi qu’actuellement, plusieurs villes qui pouvaient autrefois compter au moins deux quotidiens n’ont maintenant plus accès qu’à un seul. C’est le cas, par exemple, pour Seattle. Depuis quelques semaines, le 2e quotidien de la ville de Nirvana est en très, très mauvaise posture. Il est à vendre, et si un acheteur ne se manifeste pas bientôt, il fermera ses portes.
Cela dit, est-ce la fin du monde?
Non. Je le dis et le redis: le déclin des journaux ne représente pas le déclin de l’information.
Si ça vous chante, vous pouvez acheter un quotidien aujourd’hui. Mais ça ne changera strictement rien.
Est-ce qu’on doit acheter une copie du Journal de Montréal aussi?
Il ya quand même des limites à payer pour se faire vendre de la pub! Quand je vois une page qui a été vendue $10,000 à une compagnie de chars et que seulement un entrefilet en haut de la page donne une information traduite de je ne sais où, peut-on vraiment parler d’information? C’est ce qu’on appelle « l’auto-pelure-de-bananisation »
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