Rétrospective 2012
Restos / Bars

Rétrospective 2012

Coups de cœur

Foodlab: L’endroit parfait pour les apéros qui se prolongent. Le duo de chefs Seth Gabrielse et Michelle Marek crée des petits plats inspirés d’un thème qui change aux deux semaines. (1201, boulevard Saint-Laurent, sat.qc.ca/foodlab)

Pastaga: Ce n’est pas un resto de pâtes (le nom signifie «pastis» en argot), mais le repaire du chef Martin Juneau, dont les petits plats créatifs – autant salés que sucrés – réjouissent. Carte de vins naturels. (6389, boulevard Saint-Laurent, 438 381-6389)

Park: Restaurant phare de Westmount. Le maître sushi Antonio Park concocte un éblouissant plat de dégustation de sashimis à partir de poissons qu’il fait venir en importation privée, dont du vivaneau traité à l’acupuncture. (378, avenue Victoria, 514 750-7534)

Helena: Deuxième rejeton dela chef Helena Loureiro (Portus Calle). Chez Helena, rien n’est laissé au hasard, du magnifique décor aux mets traditionnels portugais revisités avec finesse. (438, rue McGill, 514 878-1555)

Hambar: Nouveau resto de l’Hôtel St-Paul. On y retourne pour le décor à la fois élégant et audacieux, l’ambiance et le fabuleux plateau de charcuteries maison. Un must! (355, rue McGill, 514 879-1234)

Le Chasseur: Terrain de jeu de Laurence Frenette et Jean-Philippe Matheussen, deux finalistes à l’émission Les chefs!. On aime: l’ambiance allumée et les petits plats conviviaux à partager. (3882, rue Ontario Est, 514 419-2141)

Café Sardine: Un miniresto où l’on s’entasse… comme des sardines (!), sans regret. Nous y retournerons pour l’ambiance sympathique, mais surtout pour le flan de courge, stupéfiant: moelleux, léger, légèrement sucré, couvert d’une croûte acidulée au citron façon crème brûlée, rehaussé d’échalote et de câpres. (9, avenue Fairmount Est, 514 802-8899)

Mezcla: La cuisine latino prend des airs de jeunesse! À découvrir, les fabuleux tiraditos: des assiettes de poisson cru façon sashimi baignant dans du leche de tigre, du jus de lime aromatisé à la coriandre et renforcé de piment aji. Extra! (1251, rue De Champlain, 514 525-9934)

Hôtel Herman: C’est bruyant, c’est vrai. Mais quelle ambiance! La joyeuse équipe nous amène sur la route d’une nouvelle cuisine locale réfléchie et aiguisée agrémentée d’ingrédients originaux. (5171, boulevard Saint-Laurent, 514 278-7000)

Inferno: Loin des tables classiques italiennes, Inferno propose une cuisine allumée et revigorante, dont d’inoubliables gnocchis de ricotta en sauce tomate décorés de burrata. Une cuisine franche, rustique, à la touche contemporaine séduisante. (6850, rue Saint-Dominique, 514 274-0666)

Bevo: Pour une pizza authentique dans le Vieux-Montréal. L’été, la terrasse est charmante, au cœur de l’activité citadine. En dessert, la pizza au Nutella est un must. (410, rue Saint-Vincent, 514 861-5039)

Galanga: Une des plus belles terrasses d’Outremont permet de déguster une cuisine exotique et savoureuse. On y retourne pour le poulet sauce aux arachides ou l’agneau au cumin. Parfumé. (1231, avenue Lajoie, 438 381-3289)

Coups de gueule

Le sel: Certains chefs ont vraiment la main lourde sur le sel. Vous savez quoi? Il est tellement plus agréable d’avoir une belle fleur de sel à table pour contrôler la finition!

Le bruit: Ne pas s’entendre crier d’un bout à l’autre de la table, c’est tendance? Nous ne savons si nous devons nous en plaindre aux restaurateurs ou aux designers… Et si l’ambiance plus feutrée devenait à la mode en 2013?

Les réservations: Les chefs seraient-ils tannés des clients qui réservent et qui ne se pointent pas le bout du nez? On en profite pour vous le dire, chers lecteurs: quand vous réservez, allez-y. Et si vous changez d’avis, prenez la peine d’appeler. Merci!

Les réservations (2): Au Café Sardine, le serveur prendra votre numéro de téléphone en note et vous appellera (ou vous textera) quand une table sera libre. Cool.

La bouffe de rue: Restaurateurs, n’ayez pas peur. Ce ne sont pas quelques camions qui mettront en péril votre chiffre d’affaires. Laissons-les s’installer partout! La cuisine de rue, pourvu qu’elle soit locale et maison, rendra notre ville encore plus vivante.

Les sushis: Quand ils sont bien faits, nous adorons ça. Mais la cuisine japonaise a bien d’autres choses à nous faire découvrir. Nous réclamons donc plus d’izakayas.

Les légumes: Ils sont où, les légumes? À la Maison publique, ils sont vendus en supplément. Rares sont les restos qui prennent plaisir à les mettre en valeur. Et pourtant, c’est si bon!

Le pulled pork: C’est vrai, nous aimons ça. Mais on peut passer à autre chose?

Les cupcakes et les macarons: Voir «pulled pork».