En faisant mon petit tour sur le site de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), mon radar « cinéphilique » m’a attiré vers une courte nouvelle annonçant que les abonnés de la BAnQ avaient désormais accès à la base de données de Mediafilm.
Bien connue pour ses fameuses cotes de 1 (chef-d’oeuvre) à 7 (minable) que l’on retrouve dans plusieurs journaux et magazines, l’agence Mediafilm a répertorié au-delà de 60 000 oeuvres cinématographiques, accessibles depuis quelques temps sur son site web, à condition de devenir membre. En plus des informations de base (réalisateur, interprètes, année de production, etc.), la grande majorité de ces fiches proposent un synopsis, accompagné d’une appréciation critique.
Bref, si à la lecture de l’annonce susmentionnée on évoque la possibilité de créer des listes, il semble en pratique que ce ne soit malheureusement pas le cas. En effet, après m’être connecté à cette fameuse base de données via la BAnQ, tout porte à croire que cet accès fait plutôt office d’entre-deux avec la version gratuite de Mediafilm.ca et celle de Mediafilm+.
Les différences entre ces deux versions sont plutôt simples. Mediafilm.ca offre aux usagers les cotes et appréciations des plus récentes sorties en salles et DVD, ainsi qu’une sélection de titres diffusés à la télé. Quant à Mediafilm+, il s’agit d’un service par abonnement (il en coûte 60$ annuellement) permettant d’utiliser l’outil de recherche (assez puissant) afin de consulter toutes les fiches de films et stocker les titres qui nous intéressent dans des listes personnalisées. De plus, il devient également possible de commenter, si, par exemple, vous ne partager pas le même avis critique que celui de Mediafilm, ou désirez simplement ajouter votre grain de sel.
Ainsi, dans les faits, mis à part l’accès à la base de données, les autres fonctionnalités ne sont pas disponibles. Mais quand même, entre vous et moi, le simple fait de pouvoir consulter ce vaste et précieux répertoire gratuitement, c’est déjà beaucoup! Une belle initiative qui devrait donc plaire aux abonnés de la BAnQ ayant un vif intérêt pour le 7e art.