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Osheaga 2014 : de l’importance de «limiter les haters au strict minimum»

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Sûrement «ze» nouvelle culturelle du jour : le dévoilement de la programmation de l’édition 2014 d’Osheaga

Encore une fois, difficile de cerner une mouvance musicale précise. On ratisse évidemment large dans les différents spectrums musicaux, mais on note la présence de plusieurs «artistes majeurs» (les retour inespérés d’Outkast et The Replacements, la participation de Jack White et de Nick Cave & The Bad Seeds et j’en passe) que de «sensations du moment» (Lorde, etc.)

Le mandat, lui, semble un peu plus clair : «faire plaisir à un peu tout le monde», voire «limiter les haters au strict minimum».

Personnellement, je suis ravi d’y retrouver…

  • Modest Mouse (ça faisait un bail, disons),
  • Childish Gambino (bien que Donald Glover, le rappeur, me laisse un peu de glace sur disque, le bonhomme est rudement efficace sur scène ainsi que sur un plateau de tournage; j’ai hâte de voir ce qu’il peut livrer devant un public de mélomanes… aussi à noter : il est également en concert le 26 mars au Métropolis.
  • Gogol Bordello : Bien que l’actualité montre que la bande de joyeux fêtards n’est pas si joyeuse que ça, le bordel musical donne tout de même des concerts incroyablement endiablés.
  • Against Me! : Un peu déçu de retrouver le groupe ici… seulement parce que j’ai parié des bières avec des amis qu’il serait au RockFest. Cet été va me coûter fichtrement cher.
  • Basia Bulat : Son plus récent disque est une réussite et je me demande ce que ça peut donner dans un contexte de festival extérieur.
  • Mac DeMarco : Ce bonhomme-là est une énigme sous une casquette. J’apprécie son œuvre, mais toute l’effervescence autour m’échappe (et je pourrais dire la même chose de Half Moon Run, mais je me garderai une ‘tite gêne). Je me demande ce que ça peut donner dans un tel contexte.
  • Matt Mays : Ce qui est particulier avec un festival comme Osheaga — qui offre une expérience musicale plus touristique que distinctive (les Francos font dans le francophone, le FIJM fait dans le jazz, Woodstock en Beauce fait dans le… le quoi, en fait?) —, c’est que la programmation peut presque tenir de liste d’écoute iTunes : quelques artistes qu’on apprécie pour leur discographie, d’autres pour quelques pièces. J’espère donc attraper la prestation de Matt Mays le temps d’entendre Idio, une pièce que j’adore pour une raison qui m’échappe toujours… http://www.youtube.com/watch?v=SB6LS5ViyIM&feature=kp
  • Jimmy Hunt : Je suis curieux de voir ce que son nouvel album — assez intimiste et glauque, merci — peut donner sur une scène extérieure idéalement ensoleillée. J’anticipe aussi le malaise des mélomanes qui s’initieront «live» à l’œuvre du ténébreux. «Attends. Est-ce qu’il chante une chanson CUTE sur le stalking!? Tweeting it!»
  • July Talk : Parce que c’est de la bombe sur scène.

Et vous? Vous y serez? Vous voulez y voir qui?