Expositions et activités du temps des fêtes : Entre les murs
Profitons des journées enneigées et des congés des fêtes pour découvrir les multiples expositions et activités que nous propose le milieu des arts visuels montréalais. De la TOHU en passant par le Centre canadien d’architecture, la métropole se met au diapason visuel.
À la TOHU, Alison McCreesh, illustratrice, dessinatrice et artiste textile établie au Territoire du Nord-Ouest depuis cinq ans, explore avec humour les mythes et réalités qu’on associe au Grand Nord canadien dans l’exposition Feutré; Clichés de deux nords. Tous les jours de 9h à 17h.
Au Centre canadien d’architecture, l’exposition How architects, experts, politicians, international agencies and citizens negotiate modern planning: Casablanca Chandigarh est en cours depuis la fin novembre et invite à découvrir une nouvelle histoire de l’urbanisme moderne, basé sur deux expérimentations majeures dans l’hémisphère Sud lors de la vague de décolonisation des années 1950. Le CCA invite aussi les familles à braver le froid pour y passer l’après-midi du 15 décembre (12h à 17h), en relevant des défis de design que posent les environnements extrêmes du monde entier.
Petit détour par la Maison des arts de Laval pour l’exposition Et si les robots mangeaient des pommes?, où le travail de Daniel Corbeil, Louis-Philippe Côté, Jessica Field, Erin Gee, Anne-Marie Ouellet, Zaven Paré, Morgan Rauscher, Yann Farley et Samuel St-Aubin est mis de l’avant par la commissaire Ariane De Blois. Rendue par différents médiums, la dizaine d’œuvres actuelles qui constitue l’exposition met en lumière, de manière poétique ou conceptuelle, comment la robotisation de notre univers porte à réfléchir sur le propre de l’homme et sur sa grande vulnérabilité.
Au Musée McCord, c’est la photographe montréalaise Claire Beaugrand-Champagne qui est célébrée dans l’exposition Claire Beaugrand-Champagne. Émouvante vérité. Photographies de 1970 à 2013. Près de 200 photographies, en noir et blanc pour la plupart, feront découvrir une œuvre incontournable dans les annales de la photographie documentaire au Canada, celle de la première femme photographe de presse au Québec qui a su capter l’émotion des visages de la société québécoise avec brio, pendant plus de 40 ans.
Au Centre des sciences, l’exposition-événement Vérité ou mensonge tente de distinguer le vrai du faux en se penchant sur divers phénomènes ou objets soi-disant réels: une roche miraculeuse, un tour de magie spectaculaire, les ovnis, la communication avec les esprits, etc. Entre supercheries et science, il y a un pas que le Centre des sciences tente de franchir pour démêler, à l’aide d’activités ludiques, réalités et faussetés qui nous entourent.
À la Galerie Division, Understories est présenté jusqu’au 11 janvier 2014. Offrant les photomontages d’Isabelle Hayeur, l’exposition reconsidère la tradition de la photographie de paysage et explore divers environnements aquatiques de l’Amérique du Nord pour examiner les effets de la pollution sur les cours d’eau.
En rappel
Les éditions de La Pastèque célèbrent 15 ans de travail acharné avec leurs collaborateurs, inspirés par les œuvres du Musée des beaux-arts de Montréal. BD et beaux-arts font absolument bon ménage. Toujours au MBAM, l’exposition Splendore a Venezia – Art et Musique de la Renaissance au Baroque dans la Sérénissime réunit art et musique de la Renaissance au Baroque à Venise. Inspirant Titien, Bassano, Strozzi, le Tintoret, les Tiepolo, Guardi, Longhi et Canaletto, le constant mariage de ces arts a laissé germer des chefs-d’œuvre de la peinture. Jusqu’au 19 janvier 2014.
Au Musée d’art contemporain, l’exposition Beat Nation: art, hip-hop et culture autochtone représente une génération d’artistes qui juxtaposent la culture urbaine et l’identité autochtone en vue de produire des œuvres novatrices, inusitées, qui reflètent les réalités actuelles des peuples autochtones. Jusqu’au 5 janvier 2014.