La semaine dernière mon ami et théologien préféré Simon Jodoin a publié une chronique sur les débuts de François Legault sur Twitter et (surtout) sur le mirage d’une « politique autrement » dont on parle beaucoup mais qu’on voit rarement.
Simon mettait le doigt sur ce qu’il considère comme le principal défaut de M. Legault, sur Twitter et présumément ailleurs: son manque de poésie, qui anéantirait tout charisme ou parfum de renouveau politique.
Je suis d’accord avec Simon. François Legault n’est pas poète. Le type est un peu trop carré, direct et technique pour la musique de Verlaine. Il a le pas un peu lourd pour le lyrisme.
Or les carences poétiques du personnage Legault ne l’empêchent pas nécessairement de trouver sa place dans un genre littéraire qui lui convient peut-être mieux : l’épopée.
* * *
Il y a trois ans le général Legault annonçait sa retraite après plus de 10 ans sur le champ de bataille. Pilier de l’armée péquiste, lucide de toujours, l’homme avait fini par accepter que son camp avait frappé un mur.
À 52 ans, le père de famille, entrepreneur et ancien ministre a le regard qui ratisse large. Affligé par le poids des luttes et les années d’opposition stérile, Legault contemple la déchéance tranquille de sa patrie, prisonnière d’un débat sans fin qui l’affaiblit progressivement.
D’un côté les troupes libérales, ses adversaires historiques, une machine d’intérêts particuliers convergents, incrustée dans la somnolente intendance du statu quo, peu intéressée à prendre le risque de proposer les réformes nécessaires à l’essor du Québec.
De l’autre les troupes péquistes, qu’il connaît trop bien, une brigade obnubilée et prisonnière d’enjeux dont on ne veut plus parler, tenue en laisse par les grands syndicats, la bureaucratie et le modèle québécois, impuissante elle aussi à renouveler le monde.
L’impasse accable Legault. Il la trouve intolérable. C’est un homme d’action, qui ne fait pas de la politique pour passer le temps. Il choisit de se replier stratégiquement dans ses terres pour penser la suite.
Horrifié de voir son peuple continuer à s’affaisser lentement sous le poids des vaches sacrées, Legault fait les cent pas, jour et nuit. Il parle à des lieutenants. Il consulte des sages. Il cherche comment briser la fatalité de l’enlisement des siens.
Puis un jour le général Legault décide de replonger dans la bataille, mû par une certitude nouvelle: l’avenir de la nation passe par la constitution d’une force neuve, authentiquement dédiée à la modernisation et à l’avancement du Québec, dont les coudées seront assez franches pour faire les changements nécessaires.
Legault entame alors la construction d’une armée pour cette nouvelle et ultime bataille. Il cible les actions urgentes. L’homme parti de nulle part, qui s’est fait presque tout seul, sait que la tâche sera colossale. Il ne part pas à la guerre pour perdre ou pour se faire un nom. Il a 55 ans. Ses meilleures années sont derrière lui. Il n’a pas besoin de la politique pour vivre. Il sait que la guerre sera dure et que ce sera sa dernière. Il sait qu’il y perdra des amis. Mais il plonge malgré tout, pour son peuple qu’il ne supporte pas de voir mourir à petit feu.
Les obstacles se dressent à chaque étape. Inlassablement, on tente de le faire prisonnier d’un camp ou de l’autre. Droite, gauche, souverainistes et fédéralistes: tous tirent à boulets rouges sur l’homme qui menace l’ordre établi depuis 40 ans. C’est l’homme politique le plus apprécié des Québécois mais la conquête est pénible. Dans les familles où l’on est péquiste ou libéral de père en fils et de mère en fille, chaque appui au général Legault repose sur une conversion personnelle. Elles s’arrachent une à une et demeurent fragiles.
La tâche de Legault est compliquée par ses faiblesses. Ce n’est pas un beau parleur. Il traîne les cicatrices de ses combats passés. Il affronte simultanément, presque seul, ses adversaires de toujours et un parti auquel il ne croit plus. Il se met en danger. Il pense à la jeunesse et s’adresse à elle, mais il n’en fait plus partie. Il ne propose pas de solutions faciles. Son armée ne bénéficie pas des milices qui soutiennent ses adversaires et la dictature du statu quo. Le découragement n’est jamais loin.
Mais il persévère. Chaque jour il essaie, parfois maladroitement, de s’adresser directement aux citoyens qui veulent penser concrètement à l’avenir. Mais la boue et les pacotilles prennent souvent toute la place. Il s’égare parfois, peu habitué aux armes non-conventionnelles et aux plateformes nouvelles. Alors il bat en retraite et revient, convaincu de la justesse et de la nécessité de son combat.
Il sait qu’il peut perdre. Le pas lourd, chargé par les années et le poids d’une responsabilité que peu d’autres pourraient assumer, il aimerait être plus éloquent et avoir les moyens de ses adversaires. Il aimerait voir ses compatriotes embrasser son désir de sortir le Québec du marasme, sans se réfugier dans des options corrompues, immobilistes ou utopiques. Alors il continue sa charge — carré, direct et parfois sans nuance.
Aujourd’hui les présages annoncent la tempête. Les candidats vedettes n’accourent plus. Depuis quelques mois le statu quo a repris ses droits, aidé par une crise qui en a ramené plusieurs au confort des vieilles chicanes, stériles mais connues. Les troupes s’agitent à la veille d’une élection. Les cyniques se félicitent d’avoir prédit que rien ne pouvait changer au Québec. Les vieux partis se réjouissent à l’idée de retrouver leur hégémonie d’antan, et avec elle la promesse que rien ne bougera réellement.
Mais le général Legault persévère. Sans poésie, mais avec la conviction, la gravité et la maladresse occasionnelle des héros tragiques. Il tient debout, ultime rempart contre un déclin annoncé et entretenu par les forces de l’inertie.
Il persévère. Il sait que la guerre sera dure et peut-être fatale. Il sait qu’il faudra du courage pour le suivre, envers et contre tous, et pour attaquer de front les maux qui rongent la patrie.
Il sait qu’il subira des revers. Mais, aussi, que le vent peut encore tourner.
je voyage par tout le Québec, durant l’été. Et j’observe. Rien de mieux que le silence entre les mots des gens des régions pour bien saisir leurs inquiétudes, leurs espoirs aussi. Je questionne, mais indirectement. Marois? Charest? En probation, je dirais. On aime pas mais si y’a rien d’autre… voter par dépit, un désastre en perspective.
Et Legault, que je demande? Là c’est le silence. On ne dira rien à « un gars de Montréal ». On verra, et on change de sujet. On reste sur le plancher des vaches. Legault? En réserve…en réserve de la République? Non, en réserve de la « province », d’un pays plus provincial que jamais avec le PQ et le PLQ …Legault, c’est très « province » en dehors du Canada de moins en moins fédéral…pas très poétique en effet…mais le vent du fleuve, en allant vers Gaspé, et les grandes marées, rien de moins poétique et de moins prévisible…on parade à Montréal, tandis qu’on se met en réserve ailleurs…en réserve de Legault???
Bien, mais on en attend au moins trois autres comme ça.
« Mais le général Legault persévère »
« Puis un jour le général Legault décide »
« L’homme parti de nulle part, qui s’est fait presque tout seul »
Ouf … est-ce qu’il y a un 2e degré caché ? Genre on lit le texte en envers et il y a un message subversif ?
Mais dans le fond avez vous pensez a servir car il y a maintenant un compté de libre pour ceux que ca intéresse ? Et puis il n’y a pas un autre blogueur de voir qui s’est présenté …
Mais je dis ca de même …
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« Il persévère. Il sait que la guerre sera dure et peut-être fatale. Il sait qu’il faudra du courage pour le suivre, envers et contre tous, et pour attaquer de front les maux qui rongent la patrie. »
La question qui va se poser c’est que va faire preux chevalier de sa monture si elle le mene pas ou il veut … car le scénerio NDP apparait bien incertains …
Est-ce que le chevalier, le général que dis je le jedi … qui s’ennuyait tant dans l’opposition … serait pendant 4 ans ou meme 8 ans … chef d’un parti qui est seconde opposition … est-ce que le chevalier voyait a long terme …
Je pense que le chevalier a vu le pouvoir un peu trop vite a porté de main … et puis on voit comment ca refroidit les candidats dans le fond peut être que le volontaire Gerard Deltell va hériter de la patente …
Au fait Charles Sirois on le voit pu tellement ?
Dans la situation actuelle c’est pas évident si même les transfuges vont pas passer a la trappe. Leur seul probleme c’est que je crois pas que la CAQ les récompenses aussi bien que l’aurait fait le PLQ qui sait ouvrir des horizon professionnel
Je milite un peu pour la CAQ, et j’ai participé souvent au blogue du temps de l’OSBL, et votre épopée ressemble beaucoup à la réalité…
Mais comment voulez-vous que ça change dans le portrait politique quand les gens pensent encore qu’il n’existe que deux partis?? Il y a un mois quand je suis allé me faire couper les cheveux, une des coiffeuses disait qu’il n’y a que le PLQ et le PQ comme options… Elle n’a jamais entendu parler de la CAQ, de Québec Solidaire ou de Option Nationale?? Il y a encore des gens qui pensent que Legault est encore au PQ, et d’autres qui ne savent même pas qui est Amir Khadir!
On n’a jamais eu autant d’alternatives aux deux vieux partis et les gens pensent encore qu’il n’existe que le PQ et le PLQ! C’est grave, mais on peut aussi mettre ça sur le dos des grands médias…
Faut pas prendre les gens pour des idiots. Tout le monde connait la CAQ et QS. La question est de savoir si ce sont des partis crédibles. Et la crédibilité, ça se bâtit surtout dans la durée. Tout les nouveaux parti on besoins de prouver qu’ils sont des gens sérieux et fiable. La débâcle de l’ADQ à bien montré que diriger un parti est difficile.
Nonobstant les positions idéologiques, les plans, les promesses et les stratégies de communications, les électeurs veulent également s’assurer que le parti à la capacité de diriger. La CAQ et QS doivent à la fois prouver qu’ils ont la stature de parti au pouvoir, et que leurs idées sont meilleurs.
M. Fontaine,
Désolé, mais non ce n’est pas tout le monde qui connait la CAQ et QS (et encore moins Option Nationale, qui a très peu de visibilité dans les médias, ce que je trouve déplorable malgré que je ne suis pas d’accord avec leurs idées). M. Legault l’a dit à quelques reprises après les partielles qu’il y avait un problème de visibilité (des gens qui pensaient qu’il était encore au PQ, des gens dans Lafontaine qui ne connaissaient pas la CAQ, etc.).
Mais oui, effectivement les « nouveaux » partis (y compris QS) doivent prouver qu’ils peuvent faire une différence, et ils doivent le prouver sans l’aide des médias Gesca et Québécor… Parce que les grands médias semblent vouloir parler du contenant plutôt que du contenu.
Montre-moi tes amis et je te dirai qui tu es. Si François Legault pouvait enrôler 5-6 candidats solides qui ont des réalisations et des succès à leur cv, alors là…tout se pourrait effectivement.
Il faudrait définir ce que est un « candidat solide » 🙂 Personnellement, j’aime mieux avoir des gens de « terrain » (enseignants, gens en affaires, etc.) que d’avoir plus la moitié des candidats qui sont des avocats. Quelqu’un comme Mario Asselin (candidat CAQ dans Taschereau) est quelqu’un qui correspond à ma définition de « candidat solide »: expérience en éducation et en affaires.
Le bonheur est dans le pré.
Ce que tout le monde semble avoir compris sauf les chroniqueurs des médias commencent à en irriter plus d’un.
Charest a distribué 1,4 milliard avant les élections, selon la CAQ
M. Charest et ses ministres se déplacent dans leurs voitures et avions de fonction, payés par les fonds publics, pour distribuer des chèques. Une fois la campagne électorale déclenchée, les partis devront payer eux-mêmes leurs dépenses, qui sont notamment limitées par la loi électorale.
http://www.lapresse.ca/actualites/q…
Sans vouloir défendre M. Charest, mais ce que vous décrivez comme comportement pré-électoral arrive èa chaque élection, peut importe le parti au pouvoir. Vous vous souvenez pas du cabinet monstre nommé par Bernard Landry peu de temps avant qu’il ne déclenche des élections, c’était le plus gros cabinet de l’histoire du Québec, et pourquoi pensez-vous ? Parce qu’il croyait que le prestige d’être ministre les rendaient plus aptes à se faire élire. Plus ça change plus c’est pareil.
La fin justifie les moyens ou tout le monde le fait, fait le donc!
Si c’est bon pour un, c’est bon pour l’autre.
Est-ce cela la nouvelle manière de faire de la politique?
non, ce n’est pas la NOUVELLE façon, c’est l’ancienne façon et de toute évidence ça continue , quand Charest partira son successeur continuera etc etc. Ne pensez-vous pas que Obama ne se sert pas du prestige présidentiel pour faire campagne contre Romney, que Sarkozy ne s’est pas servi des mêmes avantages que d’être au pouvoir lui confère? Tant qu’une campagne électorale n’est pas officiellement lancée, celui au pouvoir a un avantage, et ce sera toujours le cas dans toutes les démocraties. Ça n’a jamais empêché un gouvernement impopulaire d’être défait, faut pas s’en scandaliser.
Comme disait Churchill, la démocratie est le pire des systèmes politiques, sauf pour tous les autres.
Si la CAQ décidait le gros docteur Barrette et Duchesneau, M. Net, à se présenter candidats…Bingo pour la CAQ !
Mais, les sondages ne sont plus bons pour la CAQ, fait que, ces vedettes vont rester bien tranquilles à faire leurs affaires pendant que la CAQ risque la disparition comme l’ON de M. Aussant. Seul, Québec solidaire, qui héberge le Parti communiste, va continuer d’exister pour faire élire un ou deux candidats en persévérant, défaites après défaites, pour le seul plaisir des masochistes de gauche, qui aiment bien perdre des élections afin de mieux s’en plaindre.
M. Lussier tente de nous endormir avec son plaidoyer favorable envers Legault et les quelques « restants « de l’ADQ, parti politique mort faute de compétence et de cohérence. Monsieur Legault semble compulser sur le financement de son parti de la même façon que le Parrain Libéral le fait depuis plus de 9 ans en jouant au retour d’ ascenseur avec ses petits amis affairistes et en cela un gouvernement Caquiste ne serait que la « copie « francophone du PLQ . M. Lussier voudrait nous faire croire que la CAQ représente la nouveauté alors qu’ il n’ est qu’ une coalition d’opportunistes de tout les horizons politique du Québec qui croyaient que ce parti voguerait vers une victoire facile . Bien sûr, avant de jouer sur la vraie patinoire Legault et sa coalition brillait et attirait les carriéristes qui ne pensent qu’au pouvoir peu importe avec QUI !
La nouveauté la CAQ ? Avec des Legault , Rebello , Deltell , Charrette , Roy , Bonnardel et le reste de « nobody « qui compose cette équipe digne des petits soldats de l’ancienne ADQ de Mario Dumont ?
De la nouveauté la CAQ ?
Legault en arrache pour recruter des gens compétents et crédibles justement a cause de la nature même de ce parti ni a gauche , ni a droite , ni souverainistes , ni fédéraliste mais OPPORTUNISTE a l’extrême !
M. Asselin, avez-vous au moins été dans des activités de la CAQ? Moi aussi j’avais des doutes. J’ai commencé par aller deux fois aux rencontres du temps de la OSBL (celle à Charlemagne et celle à Mtl). Je suis devenu membre du parti une semaine après sa fondation. Je me suis impliqué dans le groupe des 40 de moins de 40, je suis allé au congrès, et je peux vous dire: c’est vraiment un heureux mélange d’anciens adéquistes, de péquistes et de libéraux!
Ma crainte au congrès était que ça soit rempli d’anciens d’adéquistes qui sont à droite, mais non ce n’était pas le cas.
Et vous mentionnez les députés existants de la CAQ, mais vous oubliez de mentionner que la grande majorité des autres candidats sont des gens d’expérience dans leur domaine mais qui sont à leur première expérience en tant que candidat. Moi même, c’est la première fois que je m’implique dans un parti politique (en tant que bénévole, je ne suis pas un candidat).
Bien sûr, rien n’est parfait! Mais est-ce qu’il existe un parti politique parfait? La réponse est non.
Monsieur Victor Beauchesne nous cache un peu son admiration pour John James Charest a cause de l’ odeur suspect que le PM traine avec lui depuis des années ! Par contre M. Beauchesne reprensente quand même le type de québécois francophone qui se bouchera le nez pour remettre la corruption au pouvoir !
Un autre procès d’intentions. Pas fort comme argument, sachez que je n’ai JAMAIS voté pour le PLQ de ma sainte vie.
@Pascal Robert
Le PQ est un parti souverainiste de centre-gauche , Québec Solidaire est un parti souverainiste de gauche , le PLQ est un parti fédéraliste de centre-droit , l’ON est un parti souverainiste de centre-gauche !
La CAQ est un parti de quoi au juste ? Ni a gauche , ni a droite , ni souverainiste , ni fédéraliste . La CAQ pue l’opportunisme a un degré jamais observé depuis des lustres au Québec ! Le parti idéal pour les mêlés , les indécis , les moitié -moitié et SURTOUT pour le Québec Inc , le privé et le monde affaires ! Lucien Bouchard est le Gourou et le maître a penser de monsieur Legault et moi les Lucien Bouchard de ce monde je me méfie de ça comme la peste !
haha! pas pire.
le gars a prouvé vla quelques années avec son budget de l’an un que le québec gagnerait des piasses si l’on se séparait politiquement du canada. et là tout d’un coup six ans plus tard ah non ah non il faut faire le ménage avant finalement? kessé ça? ou bien il nous niaisait dans le temps ou bien il nous niaise maintenant. dans les deux cas on voit qu’il a une propension à niaiser le monde.
un héros épique? haha! tu as de l’imagination jérome.
L’élection qui s’en vient sera un référendum sur les hausses des frais de scolarité, que la majorité des Québécois endossent. Charest, qui normalement mériterait de se faire sortir, va probablement gagner car il a complètement déjoué les carrés rouges. Mme Marois avec son carré rouge et ses casseroles a perdu toute crédibilité.
Les quelques 4 ou 5% qui endossent le manifeste tout azimuts de la CLASSE voteront QS, comme d’habitude.
t’es-tu trompé de blog, victor? parce que t’es hors-sujet d’aplomb…
Le Calinours bienveillant et ici, malveillant envers M. Beauchesne.
M. Legault est le plus populaire parce qu’il n’a pas encore eu l’occasion de se faire haïr. C’était pareil pour Mario Dumont, pour Jack Layton…etc. Facile de se faire aimer avec des belles paroles. La population pense qu’un homme seul peut virer le pays sur un dix cents. On cherche des sauveurs et des super-héros. Et s’il arrivait que notre super-héros prenne le pouvoir, si il ne fait pas de miracle (et ils n’en font jamais), on le classerait dans la même catégorie que les autres.
M. Legault est monté, avec la CAQ, trop vite et il est descendu…trop tard…dans les sondages. La faute au gros docteur Barrette qui a trop hésité à se présenter candidat pour ce parti et aux électeurs Libéraux qui sont restés collés au PLQ Charest, de peur de voir M. Legault retourner à son idée séparatiste, plus vite que prévu..
Descendre le plus tard possible dans les sondages, n’est-ce pas le souhait de tous les partis politiques ?
Avec le Dr Barrette, la CAQ risque de grimper solidement, le 4 septembre prochain
Cyberpresse annonce, ce matin 28 juillet, la candidature de sa grosse vedette, le Dr Barrette dans le comté de Terrebonne, ce qui devrait faire mal, principalement au PQ mais aussi au PLQ.
Il ne manquerait que la candidature de M. Duchesneau, M. Net, comme candidat à la CAQ, ce qui ajouterait encore plus de poids à ce parti, pour qu’il risque d’écraser le 4 septembre prochain, ses 2 principaux adversaires, le PLQ et le PQ qui devraient alors, tous 2, se chercher, chacun de leur côté, un nouveau chef, ce qui ferait plaisir à plusieurs ici qui ne peuvent pas voir Mme Marois dans leurs soupes mais, avec un parti écrasé, que pourrait faire un nouveau chef d’ici 4 ou 5 ans ?
Tout ça pourrait bien sonner le glas du PQ et à la séparation du Québec « la simple souveraineté sans association canadienne », option qui a déjà du plomb dans l’aile.
Faudrait bien nous rabattre sur une véritable confédération canadienne d’États souverains. La chicane est déjà prise dans le Conseil de la fédération, ce qui devrait favoriser de nouvelles solutions constitutionnelles.
C’est étonnant de voir, comment en deux jours vos opinions changent.
La venue du docteur Barrette ne changerait rien au choix de mon vote. Deux positions de la CAQ m’ont fait renoncer à considérer sérieusement ce parti. D’abord, la proposition d’augmenter le salaire des enseignants s’Ils acceptaient de subir une évaluation. J’en connais des enseignants et enseignantes qui travaillent fort pour leurs élèves ; ils en ont plein les bras de ceux qui éprouvent des difficultés de comportement et /ou d’apprentissage. Ils demandent donc davantage de ressources pour ces enfants. Ils voudraient que des sommes additionnelles soient dirigées vers l’aide aux élèves.
Mais la position la plus déterminante qui m’a fait dire non à ce parti c’est lorsqu’il a approuvé la loi 78. Je peux dire que là, son chien était bel et bien mort. Il a émis cette opinion parce qu’il croyait la population entière d’accord avec cette loi . Bien non. Il y en a quelques-uns qui refusent cette attaque des droits fondamentaux.
Pour moi, François Legault est un amalgame de girouette opportuniste.
Je voulais ajouter que je ne peux faire confiance au docteur Barrette parce que la santé ne semble pas être un aspect important de sa vie. Et ce n’est pas une question de bien paraître, mais une question vitale. J’espère que je m’exprime de façon la plus diplomate possible pour éviter une accusation de discrimination. Je ne m’attends pas à ce que tout le monde ait une taille de guêpe, loin de moi cette idée. Mais il y a comme une ligne à ne pas dépasser pour être crédible lorsqu’on est médecin. Et là, il y a un gros problème, c’est le moins qu’on puisse dire…
M. Sauvageau, je n’ai pas changé d »opinion, je me contente d’analyser, aussi froidement que possible, ce qui arrive, même si, changer d’opinion n’est pas un crime au Canada ni au Québec.
Le docteur Barrette est une grosse prise, dans tous les sens, ce qui devrait normalement « booster » la CAQ, qu’on y soit favorable ou pas. Je peux me tromper, ce que nous allons voir au prochain sondage.
Pour ce qui est d’un improbable mais possible candidature de M. Duchesneau, qui ne peut pas se présenter pour le PLQ qu’il dénonce, ni le PQ qui l’a rabroué, il ne lui reste que la CAQ parce que les autres partis sont trop faibles pour espérer s’y faire .élire. ..me semble.
Il n’y a qu’un seul parti où je vois monsieur Duchesneau : le PQ. Ce parti qui l’a un peu rabroué ne signifie pas l’absence d’affinités. Il faut dire également que le PQ est reconnu pour son franc parler , ce qui leur cause quelques problèmes . Par ailleurs, on ne sait pas quelle communication s’en est suivie entre monsieur Duchesneau et madame Marois . Même si une communication positive avait eu lieu, j’imagine mal monsieur Duchesneau entrer en politique. Remarquez que j’apprécierais voir cet homme faire de la politique active. Ce serait toute un bonne nouvelle…
« Mais oui, effectivement les « nouveaux » partis (y compris QS) doivent prouver qu’ils peuvent faire une différence, et ils doivent le prouver sans l’aide des médias Gesca et Québécor… »
C’est vrai pour Québec Solidaire qui a très peu de visibilité (sauf quand elle peut être négative), malgré ses 6,5 ans d’existence, deux élections générales (chaque fois avec des candidats à la grandeur du Québec), de nombreuses partielles et un député élu.
C’est aussi vrai avec ON qui n’a même pas un an d’existence.
Mais pour la CAQ… Quand il y a moins de 2 ans, Charles Sirois et François Legault ont annoncé qu’ils pensaient à, peut-être, un jour, fonder un mouvement politique pour « proposer des solutions », mouvement qui pourrait éventuellement, peut-être un jour, « on verra » devenir un parti politique, on a pu voir le lendemain, en ere page du JdM une p^hoto de la tête de Legault, en gros plan, avec le titre triomphal « Le Sauveur!!
Depuis Québécor n’a cessé de faire la promotion active et agressive de Legault et, quand elle est apparue (d’abord comme OSBL puis comme parti il y a 8 mois), de la CAQ. Cela inclut aussi les sondages Québécor-Léger marketing bien ciblés.
Sans cette couverture, Legault serait passé à la trappe de l’histoire avant même d’avoir fondé son mouvement.
M. Lagassé, il ne faut pas voir des complots de journaux partout, ce n’est pas eux, les journaux, qui ont fait la différence entre 2 partis fondés, à peu près en même temps, la CAQ qui va chercher 25 % dans les sondages et l’ON, moins de 2 %, c’est le fait que M. Legault ait été ministre, ce qui l’a fait connaître positivement et que M. Aussant ne l’a pas encore été. Il s’est fait chef sans expérience valable gouvernementale.
À cause de ce qui précède, normalement, M. Aussant devrait manger des croûte assez longtemps.
Monsieur Bousquet continue de faire la promotion de la CAQ tout en étant membre du PQ . Faut-le faire !
Monsieur Bousquet , assumez votre allégeance autonomiste de droite une fois pour toute SVP !
Le PQ recrute les candidats les plus importantes depuis quelques semaines et monsieur Bousquet vient nous parlez du » giguantesque » docteur Barette comme ci celui-ci serait une grande vedette au Québec alors que plus de la moitié des citoyens ne savent même pas qui il est . Ce n’ est pas le docteur Barette qui fera augmenter les appuis a la CAQ mais plutôt Charest dont beaucoup de québécois francophones veulent se débarasser tout en étant des éternels frileux a l’ endroit des partis souverainistes . Nos bons citoyens qui veulent se » venger » des carrés rouges qui auront OSÉS les déranger dans leur sommeil et leur indifférence face a la chose politique et sociale et qui ne voudront pas de Charest et du PLQ iront tous se » parker » chez le parti de Leagault .
Legault attira les moitié-moitié , les mêlés , les autonomistes-fédéralistes et certains libéraux ayant un peu de conscience sociale et qui ne voudront pas se boucher le nez encore une fois pour remettre le Parrain au pouvoir . Voila la seule compétence de la CAQ , être une alternative temporaire aux indécis et aux frileux qui ne veulent rien changer tout en ayant l’impression de le faire .
M. Asselin, si le PQ avait recruté le gros docteur Barrette, ce serait aussi important. Ce gros docteur pèse lourd, de plusieurs des façons mais principalement…en santé, sujet controversé et sensible chez les Québécois âgés.
Vous avez tout compris de la CAQ dans votre conclusion : « Une alternative temporaire ». Ce sont justement les mots de M. Legault.
Pour ce qui est de la souveraineté pure du Québec « la séparation du Canada », ni Mme Marois, ni M. Legault ni personne ne pourra la faire aussi longtemps que les Québécois vont être fédéralistes en majorité, ce qui ne se produira pas vu que ça ne se produit même pas avec M. Harper au gouvernement central d’Ottawa.
Ça prend une alternative canadienne du genre : Une véritable confédération d’États souverains…canadiens. Les constitutionnalistes québécois, à vos ordinateurs pour chercher et trouver une solution viable, gagnante-gagnante pour tous.
Plus que Mme Marois parle du pays du Québec, plus qu’elle perd des votes sans gagner les 12,5 % de véritables séparatistes qui se ramassent au PI ou au PN ou, ceux de la gauche, à Québec solidaire ou qui demeurent à la maison, sans voter, les jours d’élection, prétextant que tous les partis sont pourris, principalement le PQ qui ne serait pas assez séparatiste à leur goût…misère.
M. Asselin, si les Québécois devenaient solidement souverainistes, le PQ, la CAQ, Québec solidaire, l’ON, le PI et, peut-être même le PLQ seraient d’accord pour y arriver rapidement.
Monsieur Bousquet ! Vous jouez a un drôle de jeux depuis quelques mois sur différents blogues . Vous avez défendu bec et ongle Pauline Marois pendant que celle-ci essayait de se sortir du pétrin ou elle s’ était mise les pieds . Vous avez pratiquement traité de traître les souverainistes qui OSAIENT critiquer la chef péquistes . Maintenant que la tempête s’ est calmée et que le déclanchement des élections est assuré vous voila a faire des courbettes devant la » grosse » pointure du docteur Barette alors que VOTRE parti a fait de très bon coups avec les Pierre Duchesne , Léo Bureau Blouin , J F Lisée et autres . Evidemment vous préférez des gens de droite comme le bon docteur Barette aux Léo Bureau Blouin et JF Lisée . Alors que votre chef portait le carré rouges vous aviez le carré vert tatoué sur le coeur .
Alors SVP lâchez -nous avec la souveraineté pur , vos sondages bidons et votre discours incohérent du gars qui ne milite pas dans le bon parti .
En passant votre bon docteur Barette subira un procès au mois de septembre étant accusé d’ avoir fait du lobbyisme illégale auprès du gouvernement avec le résultat qu’ aujourd’ hui les radiologistes détiennent le monopole des cliniques privés d’ imagerie médicale au Québec .
Un futur ministre de la santé le bon docteur Barette ? Wow ! PLQ et CAQ même combat !
Comme membre du PQ vous devriez dénoncer le docteur Barette au lieu de l’admirer Monsieur Bousquet ! Et vous devriez être fier des nominations du PQ au lieu de faire la promotion de celles de la CAQ !
M. Asselin, écrire que le docteur Barrette est bien perçu dans la population du Québec comme c’est le cas de M. Duchesneau, ne m’en fait pas un modèle.
Ce docteur Barrette préconise de nouvelles solutions en santé, bonnes ou mauvaises mais, différentes. Est-ce que ça sera bien reçu des Québécois ? Il y a des chances que OUI.
Je continue à penser que Mme Marois serait une bonne alternative à M. Charest pour entrer l’éthique et la fierté francophone au provincial. M. Legault me semble aussi préférable à M. Charest pour ceux que la constitution fatigue et qui aimeraient voir disparaître les commissions scolaires et les régies de la santé et la réduction du nombre d’employés, cadres ou non, à l’Hydro-Québec.
Fait que, pour la fierté et le français, ça serait le PQ et pour mieux balancer les finances, la CAQ…plus ou moins.
M. Asselin, est-ce que vous voyez tous les bons côtés d’un seul côté comme tous ces partisans aveuglés ? Faut donner à César ce qui appartient à César. Même M. Harper a le bon côté de tenter solidement de replacer les finances du fédéral du côté positif, à travers ses défauts de pollueur et de guerrier primaire à la W. Bush.
Que pensez-vous de cette caquetterie racoleuse qu’est le slogan de votre héros épique Legaut ? Faut que ça change ! Assez, c’est assez !
Il faut changer la volonté du Québec et de son peuple de prendre pleinement toute la place qui revient normalement à une nation adulte, celle d’assumer pleinement toutes les responsabilités de son existence. Oui! Changer pour revenir à l’époque d’avant la Révolution tranquille, à l’époque où il fallait laisser les vraies affaires de l’État québécois à Ottawa, à l’époque où la fonction publique coloniale provinchiale du Kwibek attendait l’assentiment d’Ottawa avant de poser tout geste relevant des responsabilités d’intendance coloniale provinchieuse, à l’époque où les politiciens provinchiots ne juraient que par la maison-mère de leur parti à Ottawa, à l’époque où le gouvernement central du Rocanada gérait tous nos impôts et taxes et prenait, en tout, toutes les décisions. P’tite CAQ racoleuse va !!! P’tite vie coloniale va !!!
Faut que ça change ! Assez c’est assez ! François Legault a raison, mais ce ne sera pas avec lui que ça va arriver dans le sens que beaucoup de Québécois le désirent. Pourquoi substituer Le PLQ pour la CAQ ? Je n’aime pas la corruption et je n’aime pas non plus les girouettes. En plus, j’ignorais que monsieur Barette subira un procès au mois de septembre étant accusé d’ avoir fait du lobbyisme illégale auprès du gouvernement avec le résultat qu’ aujourd’ hui les radiologistes détiennent le monopole des cliniques privés d’ imagerie médicale au Québec. Je ne l’appréciais déjà pas tellement, alors maintenant c’est le bouquet. À part ça , comparer la popularité de Barrette et de Duchesneau est difficilement acceptable. Y a-t-il eu un sondage pour confirmer cela ?
Faut que ça change, mais ce sera le PQ , fier de son expérience et de ses expertises nouvelles qui fera ce changement.
Nous attendons maintenant le slogan de campagne du PQ qui devrait bien être connu la semaine prochaine.
J’ai un slogan pour notre PQ:
« Avancez en arrière! »
Pour monsieur Bousquet le bon docteur Barette est un fier québécois qui veut améliorer le système de santé ! Faut être naïf ou être du même côté que nos lucides qui veulent privatiser tout ce qui bouge pour en faire profiter les petits amis et eux mêmes .
Pauvre Monsieur Bousquet ! Votre jupon de la petite droite libertarienne dépasse tellement que votre carte de membre du PQ doit avoir changé de couleur . Eric Duhaime et Mario Dumont vous adorent sûrement .
» Faut être naïf ou être du même côté que nos lucides qui veulent privatiser tout ce qui bouge pour en faire profiter les petits amis et eux mêmes. »
Bel exemple de pensée unidimensionnelle teinté de corporatisme syndical. Dans 10 ans, si rien de majeur n’est fait à notre beau système de santé soviéto-québécois, il s’accaparera de plus de 50 % du budget . Mais dès que quelqu’un remet en question , ne serait-ce qu’une toute petite partie du système, on le diabolise d’être à la solde du grand Satan Paul Desmarais. On aime mieux le statu quo car le système emploie des centaines de milliers de travailleurs syndiqués, qui eux, contrairement aux méchants néolibéraux, n’ont que l’intérêt du public comme valeur et motivation.
Mme Turcotte écrit : «À part ça, comparer la popularité de Barrette et de Duchesneau est difficilement acceptable. Y a-t-il eu un sondage pour confirmer cela ? »
^Pas de sondage mais, vous n’aurez qu’à regarder la face réjouie « probablement épanouie » de M.Legault, quand il va annoncer, cette semaine, M. Barrette comme candidat de la CAQ,, pour vous en convaincre.
M. Asselin, notre système de santé est déjà partiellement privatisé « quand ça coûte, ça va plus vite ». Le fédéral, pour le reste veille aux grains, il ne permettra pas que la droite québécoise privatise encore plus le système de santé…canadien, même si c’est actuellement M. Harper qui est au pouvoir qui risque d’être remplacé par le NPD de M. Mulcair, ce qui ne serait pas de nature à favoriser la séparation du Québec du Canada mais pourrait favoriser une meilleure entente Québec-Ottawa, même si le NPD, appuyé par Québec solidaire, est un parti reconnu…centralisateur, pour le bien du travailleur ?
@ Gilles Bousquet
Je ne doute pas que la candidature du docteur Barrette puisse faire plaisir à certains. Mais, ii y en a d’autres que ça laisse complètement froid. Cependant, le député actuel péquiste de Terrebonne, Mathieu Traversy, n’a pas la notoriété de monsieur Barrette; comme monsieur Traversy est actif dans sa circonscription, connu des citoyens, il est difficile de se prononcer. De plus, je lis souvent que le vote ne doit pas être divisé ; alors quel sera le choix des électeurs le 4 septembre ? Si je demeurais à Terrebonne, la question ne se poserait même pas. 🙂
Ma vision de Legault est beaucoup moins chevaleresque. À mes yeux, sa seule ambition – disons « était », compte tenu du cours actuel des choses – de devenir premier ministre. Il avait voulu tenter sa chance avec le PQ mais s’était cassée la gueule. Les déboires de Pauline Marois, la stagnation du PQ dans les sondages, l’enracinement résolu du PLQ dans sa corruption, lui on fait croire qu’il y arriverait avec son propre parti. Et l’opinion confortait ses espoirs, mais depuis que la CAQ s’est mise à caquetter dans la basse-cour comme véritable parti, est vite apparu l’immense vide derrière la carrure du preux chevaliers Legault, petit coq sans poule et sans cocorico.
Paul Doyon
Montréal
Monsieur Beauchesne souhaite probablement un système de santé comme nos bons amis-ricains !!!! Ne vous en faites pas Monsieur Beauchesne , si jamais la CAQ ou les Libéraux prennent le pouvoir a la prochaine élection les compagnies d’ assurances privés , les spécialistes du bon docteur Barette et les clinique privés seront aux anges .
L’ anti-syndicalisme notoire n’ est certainement pas la solution a la corruption et a la bonne marche des finances publiques . Comme si faire la guerre aux syndicats serait le remède miracle . Voila la pensée libertarienne toute sa spendeur ! Le nouveau modèle québécois pour nos libertariens c’ est le modèle Couche-Tard , des profits énormes pour les patrons et les actionnaires et des salaires de crève faim et des conditions de travail minimales pour les employés !
Il y’ avait le modèle Toyota et nos visionnaires de la petite droite du Québec carburent maintenant sur le modèle Couche-Tard . Un beau projet de société que celui-là !
M. Doyon, attention, M.Legault devrait nous présenter, cette semaine, son gros coq, futur ministre de la santé, si la CAQ prenait le pouvoir, et que le coq était élu, il va sans dire.
Est-ce que les poules du Québec vont suivre avec leurs votes pour permettre son élection Dur à dire à ce moment-ici, dirait M. Chrétien ou c’est tivident, dirait Mme Chose.
Il y a aussi le modèle communiste : Pas de différence entre les riches et les pauvres : Tout le monde pauvre !
Ce modèle communiste a été amélioré en Russie et en Chine, il est maintenant : En principe, communiste de coeur mais capitaliste de poche…à la Yvon Deschamps.
»Monsieur Beauchesne souhaite probablement un système de santé comme nos bons amis-ricains !!!! » Réjean Asselin
Bien sur que oui M. Asselin, tous ceux qui questionnent le régime québécois de santé quant à son efficacité, son coût et sa pertinence ne souhaitent qu’une chose : de copier les pires régimes du monde ! Et pourquoi pour mettre plus d’argent dans les poches de Paul Desmarais, va falloir en revenir un jour de ce genre de phobie,
Voilà pour votre éternel procès d’intentions. Difficile d’avoir un débat intelligent quant votre interlocuteur est assis sur la certitude qu’il a raison sur toute la ligne et que ceux qui osent questionner ou remettre en question les fondements sont toujours mal intentionnés.
Faut que ça se résume par de l’anti-syndicalisme primaire sinon vous auriez à nous proposer une alternative crédible, mais non, c’est plus facile de diaboliser au lieu de répondre. En plus les zamis corporatistes ne seraient pas content de perdre des membres cotisants.
Faudrait suivre le modèle CSN pour qui travailler dans un dépanneur, une jobbine temporaire pour étudiants d’abord dans à peu près tous les pays du monde, devienne ici au Québec une carrière gratifiante avec tous les avantages , incluant une pleine retraite à 55 ans , comme à la SAQ, notre modèle soviétique par excellence. Si c’est votre idée de la société modèle, dites le ouvertement au lieu de dire que ceux qui respirent l’air frais sont des voleurs.
Si vous voulez savoir si un système de santé est efficace, vous regardez l’espérance de vie et le taux de mortalité infantile du pays. Or, les États-Unis ont non seulement le système de santé le plus coûteux au monde, mais il est aussi un des moins efficace des pays de l’OCDE. Son taux d’espérance de vie était de 78,7 en 2010 ( 27è rang), et son taux de mortalité infantile était de 6,1 (31è rang).
de l’ironie, vous connaissez ? Je sais pertinemment bien que le modèle américain n’est pas intéressant, surtout pour les raisons que vous évoquez. Mais entre le diable et la mer bleue il y a une assez grande distance. Le modèle français est intéressant et il fait beaucoup recours au privé, fournit des soins de haute qualité et coûte bien moins cher que le nôtre. Mais pour empêcher toute discussion sur le rôle potentiel du privé, on invoque le modèle américain comme la seule issu possible. Fin de la discussion.
Ça me fait penser à la réaction de la FTQ face aux PPP. »Ca va être la guerre nucléaire » dixit son président. Pourtant le pont de l’autoroute 25 fut le seul projet d’infrastructure réalisé à l’intérieur des budgets et échéanciers. Ça on en parle jamais puisque les tenants du modèle soviético-québécois n’en veulent pas entendre parler.
Quel parti va promettre et serait déterminé à ‘améliorer les choses : En santé; en éducation; en éthique gouvernementale; en finances « éliminer les déficits et commencer à payer la dette »; en français mal enseigné et en anglais mal connu de trop de Québécois francophones dans un monde anglophone et angiophile; en environnement; en efficacité de nos fonctionnaires; en démocratie « élections à dates fixes, meilleure distribution des députés, selon les votes obtenus et plus limitation des dépenses électorales pour limiter les enveloppes brunes et les promesses de retour » ?
Le parti est important mais le candidat local aussi. Celui qui a plus de chances, dans les derniers sondages locaux avant l’élection générale, de défaire celui du PLQ, à la morale élastique pour en faire partie. Qu’il soit PQ, CAQ, Québec solidaire, Vert ou ON, s’il est potable…il devrait elle ou lui, le choix stratégique.
Monsieur Beauchesne qui voudrait un débat « intelligent « alors que lui-même n’intervient que sur les commentaires des « autres « qui ne font pas son affaire. Alors qu’il passe son temps a dénigrer les gens qui ne pensent pas comme lui et qu’ il n’ ose jamais faire un commentaire sur le sujet principal préférant attendre de « piquer « de son venin celui ou celle qui déroge de sa pensée unique de la petite droite lucide et superficielle !
Il serait intéressant de connaître votre opinion sur les sujets donnés plutôt que de ne lire que vos frustrations !
Les maux de la patrie se résume simplement à l’influence néfaste des affairistes sur le pouvoir. Legault est il crédible pour guérir ce maux. Non il en fait partie. :
La trahison de Francois Legault
Retour sur le désastre financier à la Caisse de dépôt
http://www.vigile.net/La-trahison-de-Francois-Legault
Le PQ offre t il des garanties pour guérir de ce maux ? La réponse st dans le texte.
…..
Nous sommes en 1959. Et le PQ nous propose une deuxième révolution tranquille, avec Daniel Breton : Maitre chez nous phase 2.
Sans doute trop concret pour les idéalistes qui vont préférer diviser le vote et devenir des alliés objectif des affairistes : Ça aussi c’est un des maux de la patrie.