Il se mène en ce moment un peu partout, à propos du réchauffement climatique, une massive campagne de désinformation visant le grand public.
Pour en bien comprendre la nature et le sens, rappelons d’abord que sur la question du réchauffement climatique, l’immense majorité – en fait la presque totalité – des scientifiques habilités par leur formation à se prononcer sur la question pensent que le phénomène est réel et que l’activité humaine est un facteur causal majeur permettant de l’expliquer. Certes, et comme cela se produit parfois en sciences, une infime minorité de scientifiques ne sont pas convaincus: ils et elles considèrent que le phénomène et/ou sa causalité ne sont pas encore établis de manière indubitable. On trouve enfin une autre minorité de scientifiques qui pensent que le premier groupe sous-estime la gravité de la situation, qui serait pire encore.
Face à eux, on trouve divers climatosceptiques, sincères ou non. Certains le sont par ignorance, d’autres, par aveuglement. Quelques-uns œuvrent pour des think tanks qui emploient les considérables ressources des compagnies qui les financent pour, sinon nier le réchauffement climatique, du moins en minorer l’importance.
L’argumentaire de ces climatosceptiques prend diverses formes, que Robert Henson a joliment résumées dans la formule suivante: «L’atmosphère ne se réchauffe pas; si elle se réchauffe, c’est en raison de variations naturelles; et même s’il ne s’agit pas de variations naturelles, le réchauffement en question n’est pas significatif; et s’il devient significatif, les retombées positives seront plus importantes que les retombées négatives; et si ce n’est pas le cas, la technologie résoudra les problèmes; et même si ce n’est pas le cas, nous ne devrions pas faire de tort à l’économie quand tant de données scientifiques sont incertaines.»
Chacune de ces affirmations est soit fausse, soit peu plausible ou excessivement optimiste.
Les moyens employés pour transmettre ces messages sont nombreux et certains rappellent ceux que déployaient hier les compagnies de tabac pour mettre en doute la nocivité de leur produit, et ceux que déploient aujourd’hui les créationnistes pour mettre en doute la théorie de l’évolution, affirmant que cette dernière serait controversée.
Justement, en ce moment même, le Heartland Institute, un fameux et fort riche think tank libertarien, est parvenu à faire adopter par quelques États, chez nos voisins du sud, des législations qui, sous le couvert de la promotion de la pensée critique, enseigneront aux enfants, à l’école, la supposée controverse relativement au réchauffement climatique. Cette controverse opposerait deux groupes aux thèses également plausibles: des scientifiques qui pensent qu’il existe et que les humains le causent en partie; d’autres, qui ne le croient pas.
On trouve chez nous aussi quelques climatosceptiques. L’un d’entre eux est Jacques Brassard, ancien ministre péquiste (notamment des Ressources naturelles), qui tient une chronique dans Le Journal de Québec.
Cette semaine encore, M. Brassard revenait sur le sujet en s’en prenant au «grand conclave des gourous réchauffistes» afin de «mettre en doute le dogme du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), ce gros machin enfanté par l’ONU pour culpabiliser l’humanité d’être la cause du réchauffement climatique». Le ton est donné.
Cette fois, M. Brassard annonce que le président du GIEC lui-même, M. Pachauri, «a déclaré en Australie que, depuis 17 ans maintenant, le réchauffement s’est arrêté».
Toute une nouvelle! En fait, une nouvelle à ce point extraordinaire que la sagesse nous impose, avant de la tenir pour vraie, d’exiger des preuves qui seront, elles aussi, hors de l’ordinaire.
Si je vous dis que mon stylo, lancé par la fenêtre du cinquième étage, est tombé au sol, ma parole suffira pour que vous me croyiez. Mais si je vous dis qu’il s’est de lui-même envolé, vous serez sage de demander des preuves nombreuses et solides et de ne pas vous contenter de mon témoignage. Or, le directeur du GIEC affirmant que le réchauffement climatique s’est arrêté, c’est un peu comme ce dernier cas de figure: un stylo se serait envolé…
Si on fouille la question, on s’apercevra que les propos de M. Pachauri disant ce qu’il aurait dit ne sont pas cités directement par le journaliste; que le réchauffement de l’air de surface, dont il parlait sans doute, n’est qu’une composante du réchauffement climatique, qui comprend aussi et même surtout le réchauffement des océans qui, lui, augmente considérablement; que des plateaux du réchauffement de l’air de surface comme celui qu’on observe depuis quelques années sont prévus et normaux; et que dans le texte de l’entretien réalisé par un journaliste déjà coupable d’avoir présenté des travaux scientifiques avec un biais climatosceptique, M. Pachauri explique bien que l’augmentation de la température se fait par plateaux et que la stabilisation des moyennes de l’air de surface ne signifie pas que la thèse du réchauffement climatique soit invalidée. On le cite même qui dit: «Le climat change en raison de facteurs naturels et de l’activité humaine.»
Bref: finalement, il n’y a pas eu d’envolée de stylo…
Mais je me demande combien de lecteurs, de lectrices de M. Brassard prendront le temps de faire ces démarches de vérification. Et combien, parmi eux, ont les connaissances linguistiques et scientifiques minimales permettant de comprendre que ce qu’on attribue à M. Pachauri n’a pas de sens.
Peu, je le crains. M. Brassard lui-même possède-t-il ces connaissances scientifiques?
On est en droit de poser la question à un homme qui possède une telle tribune.
Que pensez-vous de Reynald DuBerger en ce qui concerne l’aspect scientifique de ce débat?
Monsieur DuBerger est un scientifique de 3e ordre qui n’a produit que 2-3 communication scientifiques au cours de sa carrière, dont une portait sur le tremblement de terre du Saguenay et l’autre sur les problèmes de communications associés. De plus, son expertise se limite essentiellement à la sismologie.
Juste pour donner une idée de manque de connaissance de monsieur Du Berger sur son blogue il affirme que le gaz carbonique pourrait provenir de volcan sous-marin. Il quelques problèmes avec cette affirmation. Un, on devrait avoir détecter les activités sismiques de ces volcans. Deux, on sait que le rapport C12/C13 augmente avec le temps, ce qui est une indication que le gaz carbonique provient de la combustion de biomasse (genre charbon et pétrole). N’importe quel géophysicien le moindrement compétente sait cela.Trois, la quantité de CO2 qui s’accumulent dans l’atmosphère correspond à la moitié de tout ce qui l’on brule de carburant fossile et cette valeur change peu avec le temps. Ce qui serait bizarre si on avait affaire à des volcans sous-marin. En passant, la moitié qui manque est absorbé dans la biomasse et les océans. D’ailleurs, les cartes de distribution de CO2 montre qu’il est émit au-dessus des continent dans les régions industrialisé et là où il y a des feux de forêts.
Évidemment, toutes ces affirmations ne peuvent être que fausses et le produit d’une grande machination mondiale pour soutirer plus d’argent à la population.
Les « scientifiques » qui contestent les changements climatiques anthropomorphiques sont à mettre sur le même pied que les « scientifiques » (il y en a) qui contestent la tectonique de plaques ou même la relativité.
Le consensus scientifique est quasi total et les quelques dissidents ne font pas le poids. Il y a dissidence sur à peu près tous les sujets scientifiques ce n’est pas une raison pour les prendre aux sérieux. Brassard est un clown.
Jean Émard
Les premiers héliocentristes étaient des dissidents qui ne faisaient pas le poids.
Pour quelle raison traiter M. Brassard de clown? Il a droit à ses opinions, tout comme vous et ce n’est pas de cette façon que vous réussirez à nous enrôler dans votre verte religion
@Jean Émard Jacques Brassard est un ancien Ministre de l’Environnement et ami de René Lévesque. Il n’est pas plus clown que toi un imbécile.
Au Moyen Age il y avait consensus scientifique voulant que la terre soit plate et parmi les dissidents il y avait Galilée. Probablement un clown lui aussi selon Monsieur Émard.
En matière de climat plus de 50% des scientifiques aux Etats-Unis sont désaccord avec la théorie voulant que le CO2 soit responsable des changements climatiques.
Quel tissue d’ignorance. Comparer la situation actuelle à celle du Moye-âge est totalement absurde. Ce qui serait plus pertinent serait de comparer la situation des partisans du géocentrisme vers 1750. Les associations avec Galilée et Copernic sont un des meilleur moyens de détecter une théorie scientifique qui ne fonctionne pas.
En passant, tous les scientifiques aux Moyen-Âge savait que la Terre était ronde. C’était un fait connu depuis l’Antiquité.
« rappelons d’abord que sur la question du réchauffement climatique, l’immense majorité – en fait la presque totalité – des scientifiques habilités par leur formation à se prononcer sur la question pensent que le phénomène est réel et que l’activité humaine est un facteur causal majeur permettant de l’expliquer. »
Excellente chronique, mais ceci n’est pas un argument. La validité scientifique ne s’établit pas par consensus.
La vérité (pas la validité: ce n’est pas la même chose) scientifique n,est pas équivalente au consensus; mais le consensus scientifique , quand il existe et qu’il est établi par de bonnes raisons, est un bon indice de l’endroit où loge la vérité.
« La vérité (pas la validité: ce n’est pas la même chose) scientifique n’est pas équivalente au consensus; mais le consensus scientifique, quand il existe et qu’il est établi par de bonnes raisons, est un bon indice de l’endroit où loge la vérité. » Normand Baillargeon
===
La « preuve blindée » est du domaine des mathématiques (en géométrie par exemple) mais pas du domaine des la science de la nature.
Le consensus des experts bien qualifiées dans le domaine est ce qu’il y a de meilleur pour évaluer les résultats. La climatologie ce n’est pas les mathématiques, la notion de « preuve » n’a pas sa place.
Naomi Oreskes a clairement démontré le consensus scientifique en se basant sur une compilation des résultats de 928 études sur le sujet des changements climatiques.
Source: http://www.sciencemag.org/content/306/5702/1686.full
Jean Émard
Allez jeter un coup d’oeil à ce site http://berkeleyearth.org/
La méthodologie y est expliquée en détail, et les données sont disponibles pour vérifier les calculs. La conclusion de cet ancien climatosceptique est que deux facteurs ont contribué au réchauffement de la planète au cours des 250 dernières année: Les volcans, et l’activité humaine. ;-)
Moi ce que je ne comprends pas c’est pourquoi ce monsieur s’acharne à propager ces faussetés. Quel est son objectif, que cherche-t-il ? Et quand on est rendus où la Banque mondiale, qu’on ne peut soupçonner de velléités révolutionnaires gauchistes et écologistes, affirme qu’il y a urgence face au «cataclysme» des changements climatiques, il me semble que c’est clair (le Forum de Davos de cette année, qui réunit les puissants de ce monde, tenait à peu près le même langage). À propos du rapport de la BM paru fin 2012: http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/19/la-banque-mondiale-redoute-le-cataclysme-d-une-hausse-de-4-c-de-la-temperature_1792492_3244.html
Pensez-vous sérieusement que la Banque Mondiale a contre-vérifié ces informations?
« Excellente chronique, mais ceci n’est pas un argument. La validité scientifique ne s’établit pas par consensus. » David Gendron
===
Dites-nous alors comment s’est établit la validité de la tectonique des plaques si ce n’est pas basé sur le consensus scientifique ?
J’ai comme l’impression que vous confondez le consensus d’expert dans un domaine avec le sophisme du faux appel à l’autorité. Ça n’a rien à voir.
Jean Émard
Le consensus scientifique dit que le profit est nécessaire, donc le profit est nécessaire?
@David Gendron
Répondez donc à ma question plutôt que de faire un écran de fumée.
Jean Émard
@Jean Émard: vous avez raison et c’était justement le sens de mon rappel de la distinction entre vérité et validité: il n’y a qu’en logique et en mathématiques qu’on prove; les propositions étables sont alors valides.
En logique et en maths…. et en physique alors?? En chimie, en biologie, dans toutes les autres sciences? La gravitation universelle n’est-elle pas prouvée? C’est juste un consesus, un dogme, une croyance? La circulation sanguine, croissons les doigts pour que ce soit vrai?
« En logique et en maths…. et en physique alors?? En chimie, en biologie, dans toutes les autres sciences? La gravitation universelle n’est-elle pas prouvée? C’est juste un consesus, un dogme, une croyance? » ED
===
La tectonique des plaques ou gravitation sont considéré comme les modèles scientifiques actuels qui correspondent la mieux aux observations, mais ces modèles ne découlent pas de « preuves », mais du consensus des physiciens.
Jean Émard
« Pensez-vous sérieusement que la Banque Mondiale a contre-vérifié ces informations? » David Gendron
===
Pensez-vous que la Banque Mondiale n’a pas les moyens de commander une telle études auprès d’un institut de recherche crédibles ?
Avez-vous pris la peine de cliquer sur le lien du rapport ? C’est écrit sur la page frontispice du dit rapport:
« A Report for the World Bank by the Potsdam Institute for Climate Impact Research and Climate Analytics »
Avez-vous une source qui conteste la compétence du « Potsdam Institute for Climate Impact Research » sur sujet des changements climatiques ?
Jean Émard
Appel à l’autorité
Désolé je voulais écrire « appel fallacieux (ou injustifié) à l’autorité, » plutôt que « faux appel à l’autorité ».
Par exemple: « L’appel à l’autorité est un sophisme lorsque l’autorité mentionnée n’en est pas vraiment une. Faire appel à Einstein pour appuyer un argument en médecine serait un appel injustifié à l’autorité. » SdQ
Jean Émard
« Appel à l’autorité » David Gendron
===
Il y a l’appel « fallacieux » à l’autorité et l’appel « légitime » à l’autorité.
Citer un Institut de recherche dans son champ de compétence c’est un appel légitime. Mais cIter par exemple, le « Potsdam Institute for Climate Impact Research » sur le cancer, c’est in appel fallacieux à l’autorité.
Jean Émard
Autre exemple: Si je cite Magnus Carlsen (2e mondial aux échecs) à propos d’une position aux échecs, son autorité dur le sujet est indiscutable et pertinente. Si je cite l’opinion du même Carlsen à propos des changements climatiques, son opinion n’a pas plus de valeur que celle d’un autre quidam.
Jean Émard
« Si on fouille la question, on s’apercevra que les propos de M. Pachauri disant ce qu’il aurait dit ne sont pas cités directement par le journaliste » N.B.
===
C’est pas sans intérêt de noter que le même journal The Australian qui publie cette citation contestée, a du récemment se rétracter pour une fausse affirmation de l’océanographe John Church.
http://www.businessspectator.com.au/article/2013/1/17/science-environment/australian%E2%80%99s-climate-correction
Jean Émard
« Les premiers héliocentristes étaient des dissidents qui ne faisaient pas le poids. » David Gendron
===
Le « premiers héliocentristes » ont eu à se battre contre les autorités religieuses pas contre les scientifiques.
Jean Émard
Prenez l’exemple d’un médecin qui pose un diagnostic, il est aussi dangereux qu’il soit excessivement optimiste que pessimiste. L’approche la plus prudente à mon avis reste le réalisme.
L’Orient s’intéresse aussi à la question. Symposium 2013 : le Vietnam, en collaboration avec l’Allemagne, étudient les effets des changements climatiques sur le delta du Mékong et l’impact sur les populations des pays qui longent ce fleuve : http://www.wisdom.caf.dlr.de/
http://mekong-environmental-symposium-2013.org/frontend/index.php
@Ed: au sens strict, oui. C’est une banalité de le dire. Dans les sciences hypothético-déductives (logique et mathématiques) des propositions sont prouvées et sont ou non valides. Dans les sciences empiriques expérimentales des propositions sont établies ou non par observation et expérimentations et sont (en droit provisoirement) vraies ou fausses.
Les maths démontrent en se basant sur des axiomes choisis, sans avoir besoin de mettre la main sur la réalité. Le théorème de Pythagore est vrai pour tous les triangles rectangles, il est vrai, même si dans la nature il n’existe pas de triangles rectangles. Fort bien.
Les théories scientifiques ne sont alors que des modèles, des approximations de la réalité? Peut être la Terre ne tourne pas vraiment autour su Soleil mais, jusqu’à preuve du contraire, c’est le consensus de la communauté scientifique? La science reste une question d’opinions? Est-ce que ça donne raison au Témoin de Jéhovah qui dit que « l’évolution n’est qu’une théorie »?
@Ed. Je pense qu’on ne se comprend pas. Je ne suis aucunement un relativiste ou quoi que ce soit du genre.on est d’accord sur ce que je sur les sciences formelles,qui est un truisme. Pour les autres, je dis qu’en droit leurs propositions sont, par définition, révisables. La sciençe empirique n’est pas pour autant une question d,opinion.
« Les théories scientifiques ne sont alors que des modèles, des approximations de la réalité? Peut être la Terre ne tourne pas vraiment autour su Soleil mais, jusqu’à preuve du contraire, c’est le consensus de la communauté scientifique? La science reste une question d’opinions? » ED
===
Non pas une question de simple opinion ? Il se trouve des scientifiques « dissidents » sur à peu près toutes les théories scientifiques ça va de l’évolution, à la tectonique des plaques et aux changements climatiques, etc.
La dissidence n’est pas une opinion qui a un poids qu’on peut comparer au consensus.
Quand 99,999% des scientifiques font consensus sur une question (dans leur domaine d’expertise bien entendu), l’opinion des dissidents a un poids qui frise 0. Quand 98% des climatologues font consensus sur les changements climatiques anthropogéniques, le poids de la dissidence est marginal.
Jean Émard
99,999% des scientifiques croyaient que le temps était absolu, jusqu’à ce qu’en 1905 un dissident a remis en question Newton.
Il y a quelque chose de pourri, dans cette histoire de consensus, au XIXè le consensus scientifique était pour l’existance de races humaines…
« Il y a quelque chose de pourri, dans cette histoire de consensus, au XIXè le consensus scientifique était pour l’existance de races humaines… » ED
===
Le consensus scientifique est ce qu’on possède de mieux pour évaluer la pertinence et la « solidité » d’une théorie scientifique.
Encore une fois, les « preuves » c’est du domaine des mathématiques pas des sciences expérimentales.
Jean Émard
ED, votre affirmation est fausse. Déjà dans le temps d’Einstein, il y avait plusieurs autre physicien qui avaient produit des éléments de la théorie de la relativité restreinte. En fait, Newton lui-même avait des doutes sur certaines hypothèses de sa propre théorie. D’autre part, la théorie de la relativité englobe la théorie de Newton. Elle n’invalide donc pas la théorie de Newton, mais restreint simplement son champ d’application. Donc, il n’y a AUCUNE similitude avec la question des changements climatiques.
Il faut faire attention de ne pas confondre consensus et visibilité. Le GIEC, de par la stature de l’ONU, a un accès privilégié aux médias d’informations que d’autres n’ont pas.
En 1633, on a intenté un procès à Gallilée parce que ses théories allaient à l’encontre des consensus scientifiques (philosophiques, religieux, on mélangeait beaucoup de choses à l’époque) de son temps.
Enfin, cette phrase d’Isaac Newton qui a fait s’écrouler beaucoup de consensus: «Ne tenez pour certain que ce qui est démontré.»
« on mélangeait beaucoup de choses à l’époque ». Alors qu’aujourd’hui, n’est-ce pas, ce n’est plus du tout le cas. De nos jours, la science est neutre. De telle sorte que tous les idéologues ont dû se cantonner dans le camp de l’erreur avec l’affreux Jacques Brassard alors que l’adhésion à un consensus de savants garantit d’avance chacun de ses supporteurs contre toute suspicion de manque d’objectivité. Soit dit entre nous, toutes ces querelles entre «climatosceptiques» et «réchauffistes», pour fascinantes qu’elles soient quant aux rapports organiques entre science, idéologie et politique qu’elles illustrent, ne nous apprennent souvent pas grand chose sur les fond des choses… comme si la question n’était pas vraiment là pour les uns ou les autres.
« En 1633, on a intenté un procès à Gallilée parce que ses théories allaient à l’encontre des consensus scientifiques (philosophiques, religieux, on mélangeait beaucoup de choses à l’époque) de son temps. » René St-Onge
===
Oui, mais aujourd’hui on sait faire la différence entre la théologie et la science. À l’époque les arguments contre Gallilée n’étaient pas de nature scientifique mais religieuse.
Jean Émard
Les gens qui font appel à Galilée, Kepler ou Copernic ne font qu’essayer de noyer le poisson. À l’époque ont commençait tout juste à utiliser la méthode scientifique. D’autre part, il s’agissait de la période de la réforme et de la contre-réforme et il ne faisait pas bon de mettre en doute les affirmations des jésuites. C’était d’ailleurs le principal problème de Galilée qui avait ridiculisé un jésuite imminent dans ses livres.
« Ce n’est qu’une théorie »
Comme s’il y avait autre chose que des théories!
Cet article nous ressort les poncifs des réchauffistes: argument d’autorité avec le consensus, méchants GIECosceptiques (climatosceptique ne veut rien dire) financés par les compagnies pétrolières, …
Il oublie que l’argument du consensus ne tient pas la route, car il y a nombre de scientifiques qui ne sont pas d’accord avec la Pensée Unique GIECquienne.
Il oublie que les financements en faveur de ceux qui défendent le dogme du RCA sont pharaoniques…
Il oublie que les mesures Hadcrut (référence du GIEC) et RSS (mesures satellitaires) montrent que Tglobale est stable depuis 1997.
Il oublie que les rapports du GIEC et les modèles numériques ne reposent que sur des hypothèses préconfigurées, jamais prouvées, et réfutées, par exemple, concerna tle présumé rôle moteur du CO2 sur T, par l’absence de point chaud en zone tropicale et par 2 publications de physiciens qui concluent que le modèle radiatif avec rétroaction viole la seconde loi de la thermodynamique.
Il oublie aussi de dire que des travaux récents (Ole Humlum et Murry Salby) montrent que l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique a pour causes essentielles des processus naturels. .
Enfin, il oublie de dire que l’écart entre les mesures de Tglobale et les prévisions des modèles numériques continue à augmenter.
Voici des faits vérifiables, pour peu que l’on se donne la peine de les chercher. Bref, aucun argument convaincant et une rhétorique au ras des pâquerettes.
Cette petite synthèse sur la problématique climatique et les errances du GIEC/IPCC est beaucoup plus documentée et intéressante; http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
Le choix de l’année 1997 n’est pas banal, car en 1998 il y a eu un EL Nino énorme qui à poussé la température vers le haut. EN climatologie, la norme est de prendre une durée de 30 ans comme référence pour moyenner suffisamment le bruit. D’ailleurs, ce genre de «plateau» est totalement consistant avec les modèles et, par conséquent, ne les invalide en rien.
Cet article nous ressort les poncifs des réchauffistes: argument d’autorité avec le consensus, méchants GIECosceptiques (climatosceptique ne veut rien dire) financés par les compagnies pétrolières, …
Il oublie que l’argument du consensus ne tient pas la route, car il y a nombre de scientifiques qui ne sont pas d’accord avec la Pensée Unique GIECquienne.
Il oublie que les financements en faveur de ceux qui défendent le dogme du RCA sont pharaoniques…
Il oublie que les mesures Hadcrut (référence du GIEC) et RSS (mesures satellitaires) montrent que Tglobale est stable depuis 1997.
Il oublie que les rapports du GIEC et les modèles numériques ne reposent que sur des hypothèses préconfigurées, jamais prouvées, et réfutées, par exemple, concerna tle présumé rôle moteur du CO2 sur T, par l’absence de point chaud en zone tropicale et par 2 publications de physiciens qui concluent que le modèle radiatif avec rétroaction viole la seconde loi de la thermodynamique.
Il oublie aussi de dire que des travaux récents (Ole Humlum et Murry Salby) montrent que l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique a pour causes essentielles des processus naturels. .
Enfin, il oublie de dire que l’écart entre les mesures de Tglobale et les prévisions des modèles numériques continue à augmenter.
Voici des faits vérifiables, pour peu que l’on se donne la peine de les chercher.
Bref, aucun argument convaincant et une rhétorique au ras des pâquerettes
« Il oublie que l’argument du consensus ne tient pas la route, car il y a nombre de scientifiques qui ne sont pas d’accord avec la Pensée Unique GIECquienne. » Jean-Pierre Bardinet
===
Ben sûr mais il y a des scientifiques qui contestent l’évolution, la relativité et la tectonique des plaques et maintenant les changements climatiques anthropogéniques.
La faible proportion des chercheurs qui contestent ces faits, montrent que cette dissidence est frivole.
Jean Émard
Cette petite synthèse sur la problématique climatique et les errances du GIEC/IPCC est beaucoup plus documentée et intéressante; http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
Aux USA, le réchauffement climatique est un enjeu « existentiel » (actuel et futur) prioritaire opposant la SCIENCE à la FINANCE.
À date, c’est le 2ème camp qui l’emporte, même si le président Barack Obama s’est déclaré officiellement dans le premier camp.
Mais la bataille est loin d’être terminée, et l’avenir demeure ouvert.
Pour ma part, je parie sans réserve sur le premier camp.
Qui plus est, et pour relancer mon ami et collègue Normand Baillargeon (à l’UQAM), j’avouerai ici que je honnis les rarissimes Québécois du 2ème camp (ignares ou imbéciles ou les deux) tel Jacques Brassard.
Écolosociétalement,
Daniel Clapin-Pépin
Écologiste humaniste altermondialiste coopérativiste postcapitaliste
Professeur
Département des sciences comptables
École des sciences de la gestion
UQAM
« rappelons d’abord que sur la question du réchauffement climatique, l’immense majorité – en fait la presque totalité – des scientifiques habilités par leur formation à se prononcer sur la question pensent que le phénomène est réel et que l’activité humaine est un facteur causal majeur permettant de l’expliquer. »
Copernic faisait également face aux « scientifiques » bornés en son temps. On connaît la suite.
Depuis le « climategate », je suis extrêmement sceptique face aux « certitudes » des scientifiques dont les généreuses subventions dépendent justement de ces « certitudes ».
Pour une fois qu’une personne (ex-ministre se l’environnement en plus!!!) refuse la pensée unique québécoise, je lui ouvre bien grand mes oreilles et ma cervelle.
D’autres devraient faire de même avant de le condamner aux flammes éternelles de l’enfer comme le faisait l’Église au Québec il n’y a pas si longtemps car ne l’oublions pas: pour plusieurs, l’Environnement est devenu une religion et non une science.
« Copernic faisait également face aux « scientifiques » bornés en son temps. On connaît la suite. » François
===
Non, il faisait face aux autorités religieuse.
Jean Émard
Monsieur Brassard n’est pas le seul sceptique:
http://lavitrecassee.com/2013/03/28/lallemagne-et-le-rechauffement/
Extrait: « …et va jusqu’à parler des conclusions de certains scientifiques russes qui croient qu’il est possible que l’activité solaire décroit assez pour que nous retournions à une petite ère glacière. »
Bref, la climatologie est une science très…très inexacte et en faire une religion dogmatique comme certains le font ne fera pas évoluer le débat.
@ François.
Que vous soyez sceptique est en soi une attitude convenable dans le débat public. Il va de soi que l’on ne prenne pas pour l’argent comptant tout ce qui y est dit.
Par contre, lorsque vous nous sortez une référence tirée du blogue de Nathalie Elgrably, cela me fait très fortement douter de vos opinions.
Dès lors, lorsque vous affirmez que « la climatologie est une science très…très inexacte » ou encore « pour plusieurs, l’Environnement est devenu une religion et non une science », j’aimerais bien savoir quelle autorité vous avez pour affirmer pareils jugements. Êtes-vous géologue, biologiste, chimiste?
Avoir une autorité pour parler de manière informée, ce n’est pas seulement avoir un titre. C’est posséder une compétence en la matière, une compétence qui s’appuie sur des connaissances et des méthodes cherchant à découvrir la vérité. Sans autorité en la matière, votre avis ne vaut pas grand chose et n’apporte rien au débat.
Si vous n’avez pas l’autorité nécessaire pour affirmer des jugements péremptoires au sujet de la climatologie ou de l’environnement, je vous invite donc à l’acquérir avant de parler sur ces sujets.
@ Diogène le cynique:
Je me demande franchement combien d’intervenants ici répondent à vos critères…
D’ailleurs, y répondez-vous vous-même pour mettre ainsi en doute ma capacité de critiquer et mon droit à la dissidence?
@ François,
En tout respect, vous ne répondez pas à ma question. Quelle est votre autorité pour critiquer la climatologie et l’environnement?
En tous respect aussi, il ne s’agit pas de « droit à la dissidence » ni de votre « capacité à critiquer ».
D’une part, le droit à la dissidence relève des opinions dans la vie politique: nous parlons ici de science et de faits, point.
D’autre part, je ne mets pas en doute votre « capacité à critiquer »: vous êtes très capable de critiquer d’après ce que j’ai lu dans vos deux courriels. Ce que je mets en doute, c’est votre capacité à critiquer de manière informée. Dans mon cas, avant de juger, je m’informe à diverses sources – j’acquiers ainsi une autorité en la matière. Cela m’évite de me prononcer à tort sur des sujets que je ne connais pas.
Pour cette raison – et si je me trompe à votre sujet, je ferai alors publiquement amende honorable -, je vous demande simplement quelle est votre autorité pour critiquer la climatologie et l’environnement?
@Diogène le cynique
Il suffit d’avoir une solide formation scientifique, de se documenter sur le GIEC, ses rapports, sur les données d’observation provenant des meilleures sources, et d’analyser un certain nombre de publications dont aucun média ne parle pour de mystérieuses raisons que je ne comprends pas … quoique….
On se rend vite compte que les travaux du GIEC, structure politique, et non pas scientifique, ne reposent que sur du sable, à savoir des hypothèses non vaildées par l’observation. Vous trouverez une petite synthèse assez complète ici: http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
Je veux bien vous croire sur parole, M. Bardinet, mais j’ai beaucoup de difficultés avec les théories du complot. C’est visiblement le cas lorsque vous affirmez qu’il suffit d' »analyser un certain nombre de publications dont aucun média ne parle pour de mystérieuses raisons que je ne comprends pas… quoique…. »
Je ne prononce pas sur ce débat, car je ne suis pas biologiste, chimiste ou géologue. Toutefois, j’ai la fâcheuse impression que l’on cherche à me leurrer lorsqu’on emploie des arguments du type « on nous cache tout et on ne nous dit rien ». Cela sonne comme le Secret des Templiers ou le Triangle des Bermudes.
Normand Baillargeon, quelles sont vos raisons SCIENTIFIQUES pour rejeter les conclusions de cet article publié dans « Environmental Research Letters » le mois dernier?
http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/1/014024
Bon, David l’Antagoniste, le grand spécialiste en tout et en rien, vient mettre son grain de sable dans le débat. Je présume qu’il est lui aussi biologiste, chimiste ou géologue.
Intéressant papier, dont la publication met à mal l’idée que les idées qui ne confirment pas les modèles sont immédiatement rejetés. Cependant, comme souvent, il est intéressant de lire le texte plutôt que seulement le résumé. Voici la dernière phrase du texte.
« Such observational constraints indicate that the upper rates of warming simulated by some climate models are less likely than indicated by the CMIP5 ensemble of opportunity »
Bref, la LIMITE SUPÉRIEURE des prédictions de CERTAINS modèles est moins probable que ce que donne l’ensemble de modèle du CMIP5.
Expliquez-moi en quoi cela invalide la théorie?
@Diogène le cynique
Je n’ai pas parlé de complot. Je dis tout simplement que les médias n’ont jamais parlé des publications « GIECquement incorrectes », ni, par exemple, de la théorie de Svensmark et de ses tests au CERN (projet CLOUD). Pour une fois qu’une expérimentation sérieuse est faite, la moindre des choses eût été que les médias en fassent état. C’est bien cela qui n’est pas acceptable, et je n’invente rien : ce sont des faits avérés. Il n’y a que des articles en faveur du GIEC et des projections toujours plus cataclysmiques des modèles numériques, alors que ces projections s’écartent de plus en plus de la réalité des faits. Dans toute autre discipline scientifique, les modèles auraient été remis en question et revus. Leurs hypothèses auraient été modifiées en conséquence. Mais au GIEC, jamais une telle remise en cause ne se fait, et c’est tout à fait anormal.
@Diogène le cynique
En fait, les médias suivent moutonnièrement la « pensée unique », et aucun n’a le courage et l’honnêteté de publier des articles contradictoires. Aucun ne nous dit que Tglobale est stable depuis 1997, ce qui serait la moindre des choses. Tout se passe comme si les mécanismes complexes du climat étaient parfaitement maîtrisés, ce qui est loin d’être le cas. Le présumé rôle moteur du CO2 sur T est toujours une hypothèse non validée, et même réfutée par plusieurs données d’observation, comme l’absence de signature du CO2 en zone tropicale, et par 2 publications de physiciens, qui prouvent que le CO2 n’a qu’une action non mesurable sur T. Mais cela, personne n’en parle: omerta totale…
@ M. Bardinet
Je ne vous suis plus du tout. Vous affirmez que « En fait, les médias suivent moutonnièrement la « pensée unique », et aucun n’a le courage et l’honnêteté de publier des articles contradictoires ». Or, simplement en faisant une recherche sur Google, je trouve 73 800 liens à ce que vous appelez la théorie de Svensmark. Si « aucun n’a le courage et l’honnêteté de publier des articles contradictoires », on ne les retrouverait surement pas en nombre si important sur la Toile.
De plus, ce que je sais d’une théorie scientifique, c’est qu’elle s’appuie sur des observations et des expérimentations qui, répétées constamment et dans les mêmes conditions, donnent les mêmes résultats. Est-ce que ce Svensmark a noté est le produit d’expérimentations menées méthodiquement, expérimentations qui sont répétées constamment et dans les mêmes conditions? Ou a-t-il remarqué des écarts au sujet de certaines variables? Dans le dernier cas, ce n’est pas une théorie, mais un constat portant sur les variables en question.
Est-ce que le constat de Svensmark, si constat il y a, invalide alors la thèse du GIEC? Peut-être, mais le GIEC n’a pas la prétention de présenter sa thèse comme une théorie, seulement comme une tendance. Une tendance n’est pas quelque chose d’inéluctable mais, comme le nom l’indique, elle montre la disposition particulière qui incline dans un sens, l’orientation et la direction de l’évolution de quelque chose.
En fait, ce que j’observe dans le cas du débat sur le réchauffement climatique, c’est qu’il y a une controverse portant sur une question scientifique. N’étant pas géologue, biologiste ou chimiste, je ne suis pas habilité pour dire si telle ou telle thèse est fondée. Toutefois, comme scientifique, je me méfie beaucoup des extrapolations à partir de données éparses recueillies dans des conditions particulières. Je suis encore plus méfiant lorsque l’on affirme que « personne n’en parle: omerta totale… » Un peu de mesure dans tout cette controverse serait plus approprié car j’ai malheureusement la fâcheuse impression que nous quittons le terrain des faits pour sombrer dans le domaine de la croyance.
De toute façon, notre ancien ministre Brassard a raison puisque la Lune entre en capricorne et selon la position de Pluton….Bref, ce qui inquiète, c’est qu’un ancien ministre, tous partis confondus, puisse dire n’importe quoi, n’importe ou et puis se trouver un publique pour avaler goulûment tout ça. C’est normal bien sur, ce sont des politiciens et ils représentent la population. Nos deux ex-ministres des Ressources naturelles, incluant celui qui traitait les »maudits Verts » de »gosseux de poils de grenouilles » l »inénarrable M.Chevrette, ont favorisé la destruction systématique de notre patrimoine forestier. Maintenant, qui va les écouter nous parler le plus sérieusement du monde de changement climatique? La mauvaise foi et l’absence d’esprit critique semblent aller de pair avec la paresse intellectuelle.
Les scientifiques, les intellectuels, les penseurs, les philosophes ont la responsabilite de faire connaitre les informations concernant les changements climatiques.
Ecarter des faits sur l environnement, effleurer le sujet entre deux reportages sur le toilettage canin et le chocolat de Paques fait maison, diviser le debat par exemple entre la science contre la necessite economique, est de la desinformation.
Les resistances se manifestent puisque l enjeu est le changement possible de comportements et la perception d une perte economique, ce qui a mon avis, est aussi de la desinformation. On exagere l un ou l autre des effets pour conserver le statu quo.
Les medias ont la responsabilite de faire s asseoir ensemble tous les acteurs afin de trouver des solutions realisables a court et long terme.
D autres pays ont deja emboite le pas en organisant des symposiums sur les changements climatiques et leurs impacts futurs sur les populations environnantes, par exemple le fleuve du Mekong qui longe le Vietnam, le Las et le Cambodge.
http://www.wisdom.caf.dlr.de/
*Desole pour le clavier sans accent*
Ça prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être une lumière pour devenir ministre ni même « Premier » Premier-ministre d’une province. Nous avons des fonctionnaires pour pallier à l’intelligence de nos élu(e)s…une chance ! Ouf !
Normand Baillargeon, quelles sont vos raisons SCIENTIFIQUES pour rejeter les conclusions de cet autre article publié dans « Earth System Dynamics » en décembre 2012?
http://www.earth-syst-dynam-discuss.net/3/561/2012/esdd-3-561-2012.html
Même si la question s’adresse à Normand Baillargeon, je me permets d’y répondre:
Deux professeurs d’Oxford ont pris la peine (quand même!) de répondre à l’étude en mettant sérieusement en doute l’argumentation, soulignant de nombreux biais. Le tout se retrouve dans cet article très éducatif: http://www.economics.ox.ac.uk/materials/papers/12620/paper643.pdf
–
Commentaire à Normand Baillargeon: merci pour cette chronique, dont les réactions ci-dessus, doublées de la censure fédérale sur la science établissent définitivement l’importance de vulgariser sur le sujet.
Pour ajouter ma pierre à l’édifice, je recommande à tous les intéressés du sujet un livre français très pertinent autour de la science du climat : Le climat à découvert: http://www.cnrseditions.fr/Sciences-de-la-terre/6423-le-climat-a-decouvert-sous-la-direction-de-catherine-jeandel-et-remy-mosseri.html
@ M. Miron. Merci pour l’article des deux profs d’Oxford qui montre bien les six erreurs courantes dans l’argumentation statistique. Toutefois, je crains que, même s’il jette des statistiques à tort et à travers, David l’Antagoniste, dans sa croisade libertarienne et son exégèse des oeuvres complètes d’Ayn Rand, soit au delà du débat rationnel sur cette question.
En plus, David, tu cites malhonnêtement le « discussion paper ». Voir la version finale d’où ils ont retiré notamment la conclusion erronée qui disait « This implies that recent global warming is not statistically significantly related to anthropogenic forcing. »
On en donne un certain nombre ici: http://citizenschallenge.blogspot.com/2013/01/polynomial-cointegration-tests-of.html
Le débat ( notamment statistique) est au- delà de mes compétences.Je sais en gros ce qu’il faudrait faire pour m’y retrouver mais n’ai aucune intention de le faire.
Donc vous n’avez ni les compétences ni la volonté mais vous vous permettez néanmoins de rejeter du revers de la mains toutes les études scientifiques (qui sont très nombreuses) qui sont contraires à votre opinion.
Le réchauffement climatique devient de plus en plus une question de foi…
@Diogène le cynique
« Je ne vous suis plus du tout. Vous affirmez que « En fait, les médias suivent moutonnièrement la « pensée unique », et aucun n’a le courage et l’honnêteté de publier des articles contradictoires ». Or, simplement en faisant une recherche sur Google, je trouve 73 800 liens à ce que vous appelez la théorie de Svensmark. Si « aucun n’a le courage et l’honnêteté de publier des articles contradictoires », on ne les retrouverait surement pas en nombre si important sur la Toile. »
Soyons clairs. Nombre de blogs parlent de Svensmark et du projet CLOUD, c’est exact. Nombre d’entre eux sont des blogs ou des sites anglo-saxons. Heureusement que l’on peut trouver ces informations sur le Net, mais ceux qui s’en préoccupent sont très minoritaires. Mais aucun grand média n’en parle en France (je crois que c’est pareil au Canada) : rien dans Le Figaro, rien dans Le Monde, Libé, l’Express, Le Point, Science et Avenir, Science et Vie, le Parisien, Marianne, Ouest France, … et rien sur les chaînes de radio et de télévision (sauf un documentaire TV sur ARTE) ce qui fait que la grande majorité des citoyens ne dispose d’aucune information. J’avais plusieurs fois demandé au Figaro de publier un article sur le projet CLOUD, mais aucune suite n’a été donnée.
En outre, aucun média français ne dit que Tglobale est stable depuis 16 ans. Pire, on nous sort actuellement des articles qui nous expliquent avec des arguments foireux que notre hiver long, froid et neigeux est une conséquence du RC….
Quand aux jeunes lycéens, ils subissent un lavage de cerveau « lyssenkiste » de la part de l’Education Nationale, car on leur apprend que le méchant CO2 anthropique va faire griller la planète si nous persistons à en émettre.
« De plus, ce que je sais d’une théorie scientifique, c’est qu’elle s’appuie sur des observations et des expérimentations qui, répétées constamment et dans les mêmes conditions, donnent les mêmes résultats. Est-ce que ce Svensmark a noté est le produit d’expérimentations menées méthodiquement, expérimentations qui sont répétées constamment et dans les mêmes conditions? Ou a-t-il remarqué des écarts au sujet de certaines variables? Dans le dernier cas, ce n’est pas une théorie, mais un constat portant sur les variables en question.
Est-ce que le constat de Svensmark, si constat il y a, invalide alors la thèse du GIEC? Peut-être, mais le GIEC n’a pas la prétention de présenter sa thèse comme une théorie, seulement comme une tendance. Une tendance n’est pas quelque chose d’inéluctable mais, comme le nom l’indique, elle montre la disposition particulière qui incline dans un sens, l’orientation et la direction de l’évolution de quelque chose. »
Svensmark est un scientifique consciencieux qui connaît parfaitement la méthodologie de l’expérimentation. Il a fait nombre de tests en laboratoire (projet SKY), avec des résultats convergents. Par ailleurs, outre ces tests en labo, 65 scientifiques et 18 universités, instituts et centres de recherche de 9 pays (Danemark, Norvège, USA, Finlande, Russie, UK, Autriche) pratiquent les tests au CERN, dans le cadre du projet CLOUD. CLOUD se déroule sur une longue période de temps (et ce n’est pas fini, mais si d’intéressants résultats ont été publiés dans Nature). Soyez assurés qu’ils ont pris toutes les précautions pour garantir la fiabilité des résultats publiés, car le sujet du climat est « politiquement (et scientifiquement…) explosif ».
Concernant le GIEC, ses rapports sont basés sur 3 hypothèses majeures : le rôle moteur du CO2 sur T, les rétroactions positives et la prépondérance du CO2 anthropique pour l’augmentation du CO2 atmosphérique. Les modèles numériques, même s’ils sont complexes, sont construits à partir de ces hypothèses fondamentales, et donc leurs projections, qui sont des tendances en fonction des divers scénarios d’évolutions du taux de CO2, ne font que fournir en sortie ce que les hypothèses vont engendrer comme conséquences, et que l’on pourrait estimer avec de simples règles de proportionnalité. Donc, tout cet édifice du GIEC est un colosse aux pieds d’argiles, d’autant que plusieurs données d’observation et 2 publications de physiciens réfutent l’hypothèse CO2, que plusieurs publications sont relatives à des rétroactions négatives (ex : effet IRIS) et qu’une publication (Ole Humlum et al) et des travaux (Murry Salby)réfutent l’hypothèse 3.
Donc accorder du crédit aux projections des modèles numériques n’est pas raisonnable, et paniquer les populations en leur faisant croire que nous allons faire « griller la planète » n’est vraiment pas sérieux.
Pour répondre à votre question sur les résultats publiés de CLOUD, voyez le point 8, page 25 de ma synthèse (lien dans un commentaire antérieur)
@ M. Bardinet.
1. Vous me dites que « Svensmark est un scientifique consciencieux qui connaît parfaitement la méthodologie de l’expérimentation. Il a fait nombre de tests en laboratoire (projet SKY), avec des résultats convergents ». Encore ici, je suis prêt à vous croire sur parole. Toutefois, la question du réchauffement climatique se fonde sur des observations empiriques « in situ », soit sur le terrain, et non pas à partir de conditions recréées en laboratoire. Dans le cas des conditions en laboratoire, les variables soumises à l’expérimentation sont nécessairement limitées, ce qui n’est pas le cas sur le terrain où le milieu est beaucoup plus complexe. Je constate aussi que vous ne parlez plus de théorie dans le cas de Svensmark, ce qui est plus sage.
2. Vous avez titillé ma curiosité. Je suis donc allé voir les rapports du GIEC, tout particulièrement les rapports méthodologiques. J’ai constaté que les données du GIEC sont fondées sur la collecte de données in situ et non pas sur leur recréation en laboratoire (voir http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/2006gl/french/pdf/1_Volume1/V1_2_Ch2_DataCollection.pdf ). De plus, le GIEC constitue des inventaires de ces données: les tendances qui sont observées sont le fruit d’une démarche inductive – on accumule les données empiriques pour déterminer une tendance – et non déductive – on élabore un modèle que l’on cherche à valider empiriquement. Les hypothèses soutenant les tendances sont donc tirées de l’observation empirique sur le terrain et non d’une modélisation préalable. Dans ces circonstances, il me semble que vous exagérez beaucoup en invalidant aussi catégoriquement les données du GIEC. Là où je peux vous suivre, c’est dans la détermination de projections pour l’avenir: ces données empiriques n’existent pas encore et toutes les conditions doivent être comprises pour établir une projection juste. Toutefois, si cela ne valide pas les projections du GIEC, cela ne valide pas plus les vôtres ou celles de Svensmark.
3- Enfin, j’espérais « un peu de mesure dans tout cette controverse ». Lorsque vous affirmez que les « jeunes lycéens » ‘subissent un lavage de cerveau « lyssenkiste » de la part de l’Education Nationale », c’est nettement exagéré et cela relève de la caricature. C’est bien dommage.
@ M. Miron: merci de vos suggestions de lecture sur la science du climat. Je vais aller m’informer en les lisant.
@Diogène le cynique
3. L’Education Nationale impose l’enseignement du RCA dans nos établissements sclaires, alors que rien n’est prouvé. C’est pour cela que je parle de lyssenkisme, science d’Etat officielle, qui envoie au goulag (bon, pas au vrai goulag, heureusement…) les contradicteurs, et les traite de « négationnistes », ce qui est inacceptable.
2. Je parle toujours de théorie de Svensmark, qui est soumise aux tests de l’epérimentation, ce qui est une bonne démarche scientifique. Mais vous n’avez rien dit au sujet de CLOUD. Dans ce projet l’atmosphère avec ses diverses composantes (SO2, poussières, acide sulfurique, ammoniaque, aéroslos, …) est reconstituée, et on bombarde la chambre d’expérimentation avec des rayons cosmiques créés dans l’accélérateur, identiques ceux qui arrivent sur notre planète. Avez-vous lu ma petite présentation synthétique des conclusions provisoires de CLOUD?
Si non, les voici:
a) A plusieurs km d’altitude, la présence de vapeur d’eau et d’acide sulfurique permet la création d’agrégats qui vont engendrer la formation de gouttelettes d’eau liquide. Le taux de formation de ces agrégats est augmenté d’un facteur de 2 à 10, voire plus, par les rayons cosmiques (GCR – Galactic Cosmic Rays).
b) En basse troposphère (altitude de l’ordre de 1 km), la présence de vapeurs d’acide sulfurique et d’ammoniaque, même avec un flux GCR ne suffit pas à expliquer la formation des nuages bas. En effet la nucléation observée pour la basse troposphère dans l’enceinte CLOUD se produit à des taux d’un dixième à un millième plus faibles que dans la réalité, même avec un apport GCR.
c) Il existe donc, pour la basse troposphère, des vapeurs nucléantes qui ne sont pas identifiées, et cette identification fera l’objet d’une recherche expérimentale dans la suite du projet CLOUD.
d) Le processus adopté par les modèles numériques pour la nucléation en basse troposphère, qui ne prenait en compte que l’acide sulfurique et l’ammoniaque, est donc erroné.
Il est tout-à-fait anormal qu’aucun média n’ait parlé de la théorie de Svensmark et du projet CLOUD. Au lieu de cela, on nous prévoit les pires calamités, comme la diminution des lézards dans le Midi, la disparition de l’arabica, celle des pandas, l’engloutissement des îles du Pacifique (mais, curieusement, jamais celles de nos îles basses : Ré, les Glénan, Sein, car cela est plus facile à vérifier que loin de nous dans le Pacifique….), la raréfaction des ressources halieutiques (en « oubliant » les effets de la surpêche), la sécheresse, les inondations, les tempêtes, la neige, le vent, le blizzard, …. bref, tout et n’importe quoi…
N’est-ce pas là une démarche parfaitement lyssenkiste?
Quant au GIEC, je cite ses statuts:
« Évaluer sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation ». Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement ET il est anthropique.
Donc, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifier cette solution, avec ses 3 hypothèses majeures, et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme, par exemple, le modèle d’effet de serre d’Arrhénius, qui avait été réfuté par les physiciens de son époque (expérience de Wood), et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau, ou encore d’inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique, sans que cela ne pose problème au GIEC….
Pour finir lisez ma synthèse (je crains que vous ne l’ayez pas fait) vous y trouverez nombre de données d’observation qui contredisent les affirmations péremptoires du GIEC/IPCC, ainsi que des présentations simplifiées de quelques publications « GIECquement très incorrectes », donc frappées d’omerta….
Cordialement
Kenavo (au revoir en breton)
@ M. Bardinet.
Je n’ai pas consulté le projet CLOUD, ni vos travaux. Je le ferai sans doute, mais avec le même oeil sceptique. Je vous le rappelle: je suis un scientifique, mais pas un biologiste, un chimiste ou un géologue. Avant de me prononcer sur la portée de tel ou tel élément, je dois acquérir les éléments qui me permettront de bien saisir les tenants et aboutissants de la question. C’est ce que je ferai: je dois donc vous remercier pour m’inciter à m’informer davantage.
Dans cette controverse, je note des éléments qui m’irritent beaucoup:
1. une tendance à extrapoler et à généraliser à partir de points précis qui ne sont pas nécessairement généralisables – sauf preuve du contraire.
2. une tendance à privilégier telle ou telle variable dans l’argumentation, sans tenir compte de la complexité d’un phénomène qui a lieu dans la nature – et non pas dans un laboratoire.
3. une volonté d’ensevelir le protagoniste sur tel ou tel détail technique, sans explicitation du contexte et des phénomènes étudiés.
4. la référence à telle ou telle étude, sans avoir de regard critique sur ces critiques.
5. les condamnations systématiques et sans nuances de la position de l’adversaire, avec des effets rhétoriques.
6. la référence à la théorie du complot (comme le chantait Jacques Dutronc; « On nous cache tout et on ne nous dit rien »).
Tous ces éléments relèvent du discours religieux fondé sur des croyances et non pas du débat scientifique fondé sur des faits. C’est malheureusement ce que je relève dans vos derniers propos.
1. Svensmark n’a pas fait de théorie au sens scientifique du terme. Il a observé des écarts sur des observations. Ce n’en fait pas une théorie au sens scientifique, comme on parle de la théorie de l’évolution ou de la relativité.
2. vos propos sur le GIEC sont nettement exagérés. Dans les statuts du GIEC auxquels vous référez, je note les mots « sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective », « des risques liés au changement climatique d’origine humaine », « les conséquences possibles de ce changement » et » envisager d’éventuelles stratégies ». Le mandat du GIEC exclut le parti pris; il prône une recherche méthodique, claire et objective; il parle de risques et non de certitudes; il parle aussi de conséquences possibles et d’éventuelles stratégies. Affirmer que l' »on lui impose LA SOLUTION » est erroné, car son mandat porte sur des probabilités.
3. en histoire des sciences, le lyssenkisme n’est pas un terme anodin que l’on jette à la face de l’autre sans conséquence. Le lyssenkisme a provoqué la mort de nombreux scientifiques et a empêché le développement de la biologie pendant plusieurs années en URSS. Parler de lyssenkisme dans le débat scientifique, c’est l’équivalent du point Godwin – soit parler du nazisme – dans le débat politique. Quand vous parlez que le ministère français de l’éducation nationale fait du lyssenkisme ou que la « démarche [est] parfaitement lyssenkiste », cela nuit à votre cause. François Hollande a sans doute pas mal de défauts, mais ce n’est pas le camarade Staline. Encore une fois, j’en appelle à la mesure.
Sur ce, je cesse de polémiquer avec vous. Toutefois, il est plus plaisant de polémiquer avec vous qu’avec bien des mononcles qui sévissent dans les blogues. Au moins, vous me forcez à connaître plus de choses, ce qui est rarement mauvais en soi. Comme je vais à chaque année chez les Inuits du Nord, je constate empiriquement les effets du réchauffement. Je vais donc m’informer davantage sur les causes et le livre suggéré par M. Miron me donnera des pistes à considérer.
Bien à vous. Diogène le cynique
Visiblement vous n’avez pas lu, ni les articles de Svenmark, ni l’article de Cloud. On étudie la relation entre le climat et le Soleil depuis 200 ans. Il y a un lien mais il est faible et n’a rien à voir avec la situation actuelle. De plus, le signal va dans le mauvais sens depuis 50 ans. Les prétentions de Svenmark ont été contredites par d’autres données. Pour ce qui est de CLOUD, les noyaux de nucléation se forment à une altitude trop élevée et en nombre insuffisant pour avoir un impact significatif. D’ailleurs, si c’était le cas, cela ferait longtemps que le phénomène aurait été détecté par les nombreux études portant sur l’effet du soleil sur le climat.
Marc-André Miron
pourquoi selon vous ce rebuttal, n’a pas été publié dans un journal scientifique soumi au peer-review? Parce qu’il a été rejeté en raison de ses failles logique ? Je pose la question :-)
@ David. As-tu lu la note de recherche en question? Comment peux-tu prétendre qu’il y a des failles logiques? Comment peux-tu prétendre que cette note a été soumise ou non à une revue scientifique avec évaluation par les pairs? Quelle est ton autorité – à part la lecture du Hayek for Dummies et de l’Évangile selon Ayn Rand – pour juger de la qualité de la note de recherche?
Comme à ton habitude, le recours aux sophismes te permet de détourner le débat. Next!
David, la réplique est publiée dans la même revue que l’article original et le titre déjà dit tout: « Some fallacies in econometric modelling of climate change »
http://www.earth-syst-dynam-discuss.net/4/219/2013/esdd-4-219-2013.html
Une autre étude, publiée en 2013 dans « Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology » qui contredit les modèle climatique du GIEC.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0031018212006517
Les exemples sont partout, pour ceux qui veulent savoir au lieu de croire.
En matière de croyance, nous avons visiblement un virtuose en la matière avec notre David.
Les scientifiques, penseurs, philosophes, etc. ont la responsabilite d informer le public des etudes sur les changements climatiques. Et oui, il y a desinformation lorsque les medias font s opposer la necessite economique aux changements probables de comportements individuels et corporatifs.
Que les changements climatiques soient le resultat de l action humaine et/ou d un cycle de temperature importe peu; nous ne pouvons pas nous permettre le luxe ni le risque de faire du deni a propos de telles modifications, ne serait-ce que pour les generations futures.
Les medias ont le devoir de faire s asseoir entre eux les acteurs economiques, scientifiques, politiques et sociaux et les forcer a TROUVER des solutions creatives, realisables. On a reussi a reunir des scientifiques pour le projet Manhatan; on pourrait faire de meme mais avec la motivation de trouver des solutions a la pollution et l adaptation des populations aux changements climatiques ?
Presentement, les partis politiques achetent des votes en disant a la population : tant pis pour l environnement, continuons a creuser comme avant. La population tombe dans le panneau et la paresse prend le dessus sur la prudence. Pendant ce temps, c est le statu quo.
Ecriver aux medias et demander une mobilisation pour trouver des solutions…vous verrez la resistance. Mais c est notre responsabilite.
Non, le nombre de voitures et le nombre de routes sur notre planète n’a rien à voir avec une quelconque activité humaine, pas plus que le nombre de dépotoirs ou que le nombre de déversements pétroliers. Tous ces phénomènes sont parfaitement naturels et fluctuent en raison des cycles solaires et de mon cycle menstruel. Et n’essayez même pas de me contredire! Non, mais….MDR
Il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques sur la question du réchauffement climatique. Et même s’il y en avait un, la science n’avance pas à coups de consensus. Je ne suis pas un scientifique du climat, je suis géophysicien et la science climatique est une partie de la géophysique. Je suis géophysicien de la Terre solide (sismologue) mais je m’intéresse à la question climatique depuis presque 10 ans et j’ai été membre de l’AGU qui publie les 3/4 de la recherche climatologique. Les modèles de circulation globale sur lesquels le GIEC appuie ses recommandations de réduction d’émissions de GES échouent la double épreuve de la calibration et de la validation. Pour calibrer adéquatement ces modèles, il faudrait disposer de données thermométriques antérieures en nombre et qualité suffisants (71% de la surface sont des océans, pour lesquels on n’a que des mesures éparses très imprécises et strictement restreintes aux routes des bateaux). Pour valider, il faudrait que ces modèles rendent compte des températures récentes actuellement observées et ils échouent cette double épreuve, puisque les températures stagnent depuis 16 ans, en dépit d’une augmentation du CO2 atmosphérique constante et monotone. Encore 20 ans de ce régime de stagnation des températures et l’hypothèse (car cela reste une hypothèse) du réchauffement anthropique devra définitivement être enterrée. Rappelons-nous que pendant plus de 50 ans, un formidable « consensus » de géoscientifiques a persisté et refusé la dérive des continent de Wegener, qui est enfin devenue la tectonique des plaques quand on a trouvé le mécanisme qui faisait bouger ces plaques.
« Rappelons-nous que pendant plus de 50 ans, un formidable « consensus » de géoscientifiques a persisté et refusé la dérive des continent de Wegener, qui est enfin devenue la tectonique des plaques quand on a trouvé le mécanisme qui faisait bouger ces plaques » du berger
===
Le mécanisme reconnu aujourd’hui reflète justement le consensus scientifique. Un consensus basé sur des observations et des faits scientifiques, pas sur des opinions de bozos du web.
Jean Émard
Monsieur Du Berger, merci de nous monter que vous n’y connaissez absolument rien. Du part, les modèles sont testé sur un grand nombre de paramètres et non seulement la température moyenne de la planète. D’autre part, les modèles ne sont pas calibrés comme vous dites. Ce sont des modèles physiques. D’autre part, affirmer que le «plateau» de 20 ans prouve quoi que ce soit montre que vous ne connaissez absolument rien aux statistiques les plus élémentaires! D’autant plus que les modèles prédisent effectivement ce genre de plateaux.
À chaque fois qu’ils évoquent le « consensus » de ces congrès de réchauffistes (un voyage-récompense toutes dépenses payées par d’autres), c’est comme si on parlait d’un consensus de cardinaux réunis en conclave à Rome: Ensemble, ils ont la foi… ensemble ils font des cérémonies.
Je présume que tu es sans doute un expert dans le domaine pour nous affliger de tels propos intelligents. Quelle est ton autorité pour parler de consensus et de conclaves? À part de fréquenter l’église tous les dimanches, bien sûr.
@ Diogène le cynique:
Mais peut-on ici donner son opinion éclairée et soutenue par des théories toutes aussi solides que la vôtre sans être un soit disant expert soi-même dans quelque domaine que ce soit?
Doit-on absolument être un ingénieur en aéraunautique pour savoir qu’un avion…ça vole?
Peut-on « oser » mettre en doute les certitudes des pseudo-experts auto-proclamé qui hantent ce site et qui ergotent dans un domaine plus qu’ambigu, incertain et instable comme l’ont fait dans leur temps les Einstein, Gallilée, Copernic et tutti quanti?
Êtes-vous à ce point à court d’arguments intelligents que vous deviez nous rebâcher éternellement votre parade stupide du « manque d’expertise » de vos détracteurs? Comme si les opposants à votre théorie abstraite et vaporeuse ne savaient pas se renseigner adéquatement là où il la faut?
La science n’avance pas à coups de concensus mais plutôt avec des discussions et des argumentations où la dissidence est de mise.
Votre attitude intransigeante me fait penser à celle des inquisiteurs du moyen-âge qui patrouillaient l’Europe emmitouflés qu’ils étaient dans leur certitude à la noix et qui étaient à la recherche des rebelles pour les « convertir » à leur « cause ».
@ François.
Visiblement, vous ne comprenez rien à rien.
Si vous êtes atteint par une maladie infectieuse provoquée par la transmission d’un micro-organisme – bacille, bactérie, microbe ou virus – et que votre guérisseur vous répond que ce sont les miasmes, l’ouverture de vos chakras ou l’intervention du Saint-Esprit qui vous rendent malade, ne seriez-vous pas en droit de demander quelles compétences votre guérisseur possède-t-il?
Et, si, après votre question au sujet de ses compétences, il vous disait qu’il exerce son droit de dissidence? Le prendriez-vous au sérieux?
Ne venez pas me dire que ce n’est pas pareil. C’est tout à fait la même chose. En science, ce sont les questions de faits qui prévalent, pas les opinions. C’est pour cela que je vous ai répliqué que le droit à la dissidence n’existe pas ici: ce ne sont pas des opinions politiques qui doivent prévaloir dans le débat scientifique, mais les seuls faits. En matière de faits, il importe d’en avoir une autorité et cette autorité repose sur la connaissance et la méthode que l’on acquiert, pas sur la reconnaissance d’un groupe de petits amis ou par le titre de grand mamamouchi.
Même si je suis critique des positions de M. Bardinet, il n’en demeure pas moins qu’il m’a montré qu’il possède des connaissances en la matière et une certaine méthode: il est donc possible de discuter avec lui. Dans votre cas, vous avez seulement invoqué votre scepticisme au sujet des certitudes des scientifiques et de leurs subventions pour condamner les thèses sur le réchauffement climatique. C’est tout à fait normal que je vous demande quelle est votre autorité en la matière. Si vous êtes incapable de me répondre à cette simple question, c’est que vous n’êtes pas qualifié et donc votre opinion ne pèse pas lourd. Ce n’est pas une question de « théorie », mais de simple bon sens.
Sur ce, je ne perds plus mon temps à discuter avec des gérants d’estrade incompétents. Quand vous serez capable de réfléchir en scientifique, il sera possible de parler avec vous sur ces sujets. Entre-temps, je peux vous parler d’un sujet qui est plus dans vos cordes: Canadien va-t-il faire les séries?
La foi en la science, qui passe pour antireligieuse, est l’un des plus grands mensonges que nous ayons hérité des Lumières. Et Normand Baillargeon est l’un de ses éminents défenseurs, à l’image de son mentor, Bertrand Russell.
« La foi en la science, qui passe pour antireligieuse, est l’un des plus grands mensonges que nous ayons hérité des Lumières ».
Wow, c’est fin et c’est songé. Quand on jette un jugement sans preuve comme celui-ci dans un débat, tout s’arrête.
Attendez, je vais énoncer une affirmation comme Jean Laberge:
« L’autorité de la philosophie, qui passe pour rationnelle, est l’une des plus grandes gaudrioles que nous ayons héritée de Jean Laberge ».
Maintenant, je peux prétendre être un puits de savoir et de discernement.
Monsieur Laberge, pourriez-vous avoir la générosité de nous expliquer en quoi avoir confiance en la capacité de la science à expliquer le fonctionnement de la nature est un mensonge? Il serait tellement agréable de vous voir enfin justifier rationnellement l’une de vos affirmations. Une fois n’est pas coutume!
@ Diogène le cynique:
Votre réponse est ridicule.
La « science » environnementale, au contraire de la médecine, est une « science » très récente et n’a pas de base solide. Elle ne fait que des constats et essaie de les relier entre eux au gré des croyances des « scientifiques » qui se préoccupent plus de leurs généreuses subventions que de la vérité (voir le sordide Climategate!).
Il est prouvé que la température terrestre a déjà été beaucoup plus chaude qu’elle ne l’est aujourd’hui (on a même cultivé des vignes il y a plusieurs siècles au Groënland…est-ce à cause des Hummers???) et on commence tout juste à comprendre une petite parcelle de l’influence du soleil sur les variations de la température sur Terre.
On fait des découvertes en climatologie à tous les jours (la Terre a cessé de se réchauffer il y a 10 à 15 ans!) et plusieurs d’entre-elles font voler en éclat les certitudes d’hier, alors, pour ce qui est de l’exactitude, on repassera. D’ailleurs, plusieurs « scientifiques » du climat ont modifié leur vocabulaire et parlent maintenant de « changements » climatiques et non plus de « réchauffement »… Z’avez une idée de la raison? Moi oui!
Les gens de votre espèce nous ont tellement lavé le cerveau sur l’influence négative de l’homme sur la Terre que l’on accepte sans rechigner d’être accusés d’avoir provoqué n’importe quel écart de la norme généralement acceptée. Une tempête majeure se dessine et provoque des dégâts? Allez…hop…c’est la faute de l’influence de l’homme sur Terre dont la présence est responsable de cet écart. Comme des tempêtes et des ouragans majeurs n’avaient jamais existé avant l’avènement de cette pseudo-science.
Cessez de discuter…ça fera avancer la science!
@ReynaldDuBerger
A mon avis, c est le genre d intervention comme la votre dont nous avons besoin.
Ai-je mentionne que le Vietnam, en collaboration avec l Allemagne, a organise un important symposium sur les effets des changements climatiques sur le fleuve du Mekong et les modifications que cela apportent aux populations environnantes, du Laos, Cambodge et Vietnam ? Parmi les membres, des specialistes en imagerie satellites.
Lien : http://www.mekong-environmental-symposium-2013.org/frontend/index.php#.UVqW6je-isU
« La « science » environnementale, au contraire de la médecine, est une « science » très récente et n’a pas de base solide. Elle ne fait que des constats et essaie de les relier entre eux au gré des croyances des « scientifiques » » François
===
Les faits ne sont pas des croyances.
Au fait, quelles sont vos « bases solides » en science pour contester les « bases » de la climatologie ?
Jean Émard
@ M. Émard.
Bon courage car je ne pense pas que François ne comprenne un mot de votre simple question.
Sur le site de la NASA, (http://climate.nasa.gov/scientific-consensus), citant trois articles à l’appuid e cette affirmation (W. R. L. Anderegg, “Expert Credibility in Climate Change,” Proceedings of the National Academy of Sciences Vol. 107 No. 27, 12107-12109 (21 June 2010); DOI: 10.1073/pnas.1003187107; P. T. Doran & M. K. Zimmerman, « Examining the Scientific Consensus on Climate Change, » Eos Transactions American Geophysical Union Vol. 90 Issue 3 (2009), 22; DOI: 10.1029/2009EO030002; N. Oreskes, “Beyond the Ivory Tower: The Scientific Consensus on Climate Change,” Science Vol. 306 no. 5702, p. 1686 (3 December 2004); DOI: 10.1126/science.1103618), on lit: Ninety-seven percent of climate scientists agree that climate-warming trends over the past century are very likely due to human activities,1and most of the leading scientific organizations worldwide have issued public statements endorsing this position.
Une analyse de 2009.
Son ambition:The objective of our study presented here is to assess the scientific consensus on climate change through an unbiased survey of a large and broad group of Earth scientists.
Sa conclusion: It seems that the debate on the authenticity of global warming and the role played by human activity is largely nonexistent among those who understand the nuances
and scientific basis of long-term climate processes. The challenge, rather, appears to be how to effectively communicate this fact to policy makers and to a public that continues to mistakenly perceive debate among scientists.
Référence: —peter t. Doran and maGGie kenDaLL zimmerman,«Examining the Scientific Consensus on Climate Change», Eos, Vol. 90, No. 3, 20 January 2009, pp. 22-23.
Un article qui date d’il y a plus d’un an, mais qui pourrait intéresser les sceptiques… http://blogues.lapresse.ca/sciences/2011/10/21/un-climatosceptique-de-moins-et-non-le-moindre/
Le problème en Europe et notamment en France est que ce dogme du RCA engendre une nuée de normes, de règlements contraignants, une bourse d’échange carbone, source de nombreuses malversations, des plans régionaux énergie-climat, qui ne servent à rien si ce n’est à augmenter les dépenses publiques, et un développement inconsidéré des EnR, avec pour conséquence une augmentation du prix de l’énergie, et donc une diminution du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité de nos entreprises.
Voici une petite présentation de la transition énergétique dans divers pays européens: http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE
Faire plus absurde me semble difficile….
Faut clarifier une fois pour toute.
Le consensus scientifique c’est pas une question d’opinions, mais d’accumulation de faits scientifiques falsifiables dont la pertinence est partagées par la grande majorité des experts du domaine.
Jean Émard
Certaines personnes ont besoin de se faire expliquer comment on peut se fier à l’avis des experts.
Un non spécialiste ne peut pas vérifier par lui-même si ce que disent les climatologues est vrai, de la même façon qu’on ne sait pas si le diagnostic de notre médecin est exact. On peut quand même décider de s’en remettre au jugement d’une majorité de climatologues (surtout lorsqu’elle atteint 97 % !) de la même façon qu’on peut décider de faire confiance à son médecin. Si la quasi-totalité des études scientifiques réalisées sur la question du réchauffement climatique s’entendent pour conclure qu’il est d’origine humaine, alors il semble rationnel de croire nous aussi à cette conclusion. Pourquoi? Parce qu’il s’agit de l’avis d’un consensus d’experts. Mais avant d’accepter un avis d’expert, des conditions doivent être respectées :
1. L’expert doit être reconnu comme tel par ses pairs.
2. L’expert doit donner un avis dans son propre champ d’expertise.
3. L’expert doit être impartial et il ne doit pas y avoir apparence de conflit d’intérêts.
4. L’avis de l’expert ne doit pas contredire l’avis de la majorité des autres experts du même domaine.
5. Il faut s’assurer que celui qui cite un avis d’expert le cite correctement. Les gens persuadés d’avoir raison lisent souvent avec un gros marqueur noir pour cacher ce qui pourrait améliorer leurs opinions.
Je laisse à mes lecteurs le soin de juger par eux-mêmes si l’avis de Jacques Brassard ou d’Éric Duhaime sur le réchauffement climatique respecte ces critères… À défaut de pouvoir répéter par eux-mêmes les études des climatologues, il est raisonnable d’accepter la thèse de l’origine humaine des bouleversements climatiques. C’est même la seule chose raisonnable à faire. Et se n’est pas un acte de foi aveugle, contrairement à ce que pense mon très érudit collègue Jean Laberge.
Les choses commencent à bouger dans le bon sens, à savoir la réfutation du GIEC et de ses conclusions.
1) En Allemagne, Fritz Varenholt, l’un des fondateurs de Verts (les « Grüne ») a publié un ouvrage, « die kalte Sonne » dans lequel il démonte les conclusions du GIEC/IPCC. Cet ouvrage a fait beaucoup de bruit outre-Rhin, mais cela n’a pas traversé la frontiière pour venir en France…. ce qui ne m’étonne pas, compte tenu du dogmatisme primaire de nos médias.
2) Plus récemment, un collectif dirigé par le chimiste belge Istvan Marko a publié un ouvrage: « Climat: 15 vérités qui dérangent ». Vous trouverez un article citant ces 15 vérités ici: http://www.contrepoints.org/2013/06/11/127512-climat-15-verites-qui-derangent-un-ouvrage-climato-realiste
@François Doyon
Si l’on analyse le mode de fonctionnement du GIEC (voir l’ouvrage de Donna Laframboise et l’audit très sévère de l’IAC) on constate que les « experts » du GIEC ne respectent guère votre charte.
J’ajoute que votre point 4: » L’avis de l’expert ne doit pas contredire l’avis de la majorité des autres experts du même domaine » est inquiétant, car il conduit à la pensée unique. C’est ce que nous avons vu avec les experts du secteur économique, qui n’ont rien vu venir, et la crise n’a pu être anticipée à temps.
Que peut-on faire d’autre lorsqu’on est pas soi-même spécialiste du domaine en question? Préférer croire ceux qui s’opposent au consensus? Cela ne m’apparaît pas très raisonnable. Cela dit, il est possible que le 3% ait raison, mais en tant que non-spécialiste, pourquoi devrais-je leur accorder ma confiance?
@ François Doyon
Toute personne qui a une culture scientifique (je suis moi-même ingénieur) est capable de comprendre les rapports du GIEC et de pointer les erreurs de physique, les approximations, et d’analyser les données d’observation fournies par les sources les plus fiables.Quant au 3% dont vous parlez, c’est une chimère. la plupart des contributeurs du GIEC, travaillant pour le WG2 et le WG3, ne sont pas des scientifiques. Les scientifiques du GIEC ne sont que quelques dizaines, ce qui est marginal par rapport aux millions de scientifiques dans le monde, dont une bonne partie n’est pas d’accord avec le GIEC (mais, tant qu’ils sont en activité, ils ne peuvent s’exprimer dans les médias, car leur carrière serait compromise – dès que leur carrière est finie, ils font part de leurs désaccords).
De toute manière, cette notion de consensus, qui est une notion politique, n’a pas cours dans le monde scientifique,
Je vous mets les 25 vérités qui dérangent.
(A) Sur la nature réelle du GIEC
1. Le GIEC n’est pas un organisme scientifique mais un organisme politique.
2. Le GIEC entretient constamment une habile confusion des registres entre science et politique, clamant publiquement sa neutralité mais œuvrant activement pour l’adoption de mesures politiques idéologiquement orientées.
3. Le GIEC est au cœur d’une puissante coalition d’intérêts particuliers.
4. Le GIEC refuse le débat scientifique argumenté avec les scientifiques opposés à ses thèses.
5. Le GIEC dénigre, calomnie et entrave la liberté d’expression de ceux qui ne partagent pas ses thèses.
(B) Sur les rapports scientifiques du GIEC
6. Les concentrations atmosphériques mondiales de dioxyde de carbone n’ont pas fortement augmenté en conséquence des émissions de dioxyde de carbone liées à l’utilisation des combustibles fossiles depuis 1750.
7. L’élévation de la température moyenne globale du demi-siècle passé n’est pas atypique par rapport aux 1300 dernières années.
8. Le CO2 provenant des combustibles fossiles ne contribue pas, en tout cas pas significativement, à la hausse de température depuis le milieu du 20ème siècle.
9. La théorie du « changement climatique dû à l’homme » se base sur des modèles ou simulations numériques avec tous les aléas, hypothèses et approximations que de tels modèles comportent. Les modèles sont une aide à l’analyse mais ils ne constituent en aucun cas une preuve scientifique.
10. Les observations mettent en évidence d’autres facteurs majeurs (soleil, volcans, courants océaniques, nuages, etc.) dans l’évolution du climat, dont le GIEC ne tient pas ou pas suffisamment compte.
(C) Sur le traitement médiatico-politique des rapports du GIEC
11. Les thèses du GIEC ne font pas l’objet d’un consensus scientifique.
12. La presse ne traite pas de la problématique du réchauffement climatique avec tout le recul critique, l’objectivité et l’impartialité qu’on est en droit d’attendre.
13. La communication gouvernementale autour des rapports du GIEC en augmente encore les biais
14. En raison de la popularité des thèses du GIEC résultant de leur diffusion médiatique complaisante, les partis politiques avalisent les thèses du GIEC et ne contestent pas, sur le principe, la nécessité de réduire les émissions de CO2.
15. Les milieux économiques et financiers ont été contraints de s’adapter aux politiques de lutte contre le changement climatique qui affectent durement leur productivité et leur compétitivité alors que d’aucuns ont réussi à se ménager des rentes de situation au détriment de leurs concurrents et des contribuables.
Oups: les 15 vérités qui dérangent…
http://blogues.lapresse.ca/sciences/2013/06/14/note-de-service-a-jacques-brassard/
» Je vous mets les 25 vérités qui dérangent. »
===
MDR. Beau copié-collé mais ça demeure le même ramassis d’arguments bidons qui circulent depuis des années sur les sites de négationnistes des changements climatiques.
Même si, je dis bien même SI, vous oubliez le GIEC, le consensus des climatologues est béton, le réchauffement de la planète se poursuit et il est de nature anthropogénique. Ça prend des coucous pour nier ça.
Jean Émard
Vos prétendus « vérités » sont réfutées dans ce document de Jean-Pascal van Ypersele, Docteur en Physique, Professeur de climatologie à l’UCL et Vice-président du GIEC
http://sites.uclouvain.be/teclim-conferences/Climat/documents/Reponses-JPvY-Climat-Mai2013.pdf
Jean Émard
JP Van Yperesle est vice-président du GIEC. Il défend donc cette structure éminement politique et, en prime, les grasses subventions que son Département reçoit.
Il est connu pour avoir fait interdire une conférence de deux professeurs internationaux à a Fondation Universitaire belge et pour avoir monté une pétition contre un professeur de sa propre université, sous prétexte que ses idées n’étaient pas en accord avec le dogme du RCA. Il a aussi oeuvré pour des conférenciers devant intervenir à l’Académie Royale de Belgique se désistent, après avoir fait l’objet de pressions et de menaces d’intimidation.
Il a participé à une conférence contradictoire avec le chimiste Istvan Marko, mais, comme le public avait complètement changé d’avis et s’était rangé aux arguments de son contradicteur, il refuse désormais d’être confronté à un ou des scientifiques ne partageant pas les conclusions du GIEC.
C’est donc un triste personnage, et tout ce qu’il dit n’a aucune valeur, en particulier sa critique de l’ouvrage cité. Il fait honte au monde scientifique. Et vous lui faites confiance ? Pôvre de vous!….
jipebe29 17h48
===
Bref ses arguments sont bétons et c’est pourquoi vous en êtes réduit à des ad hominem. MDR
Jean Émard
Le même auteur aborde les autres idées fausses qui circulent sur le web à propros du GIEC et des changements climatiques.
http://sites.uclouvain.be/teclim-conferences/Climat/Introduction.html
Jean Émard
Depuis quand le fait qu’une majorité pense d’une telle façon devient un argument scientifique. Si M. Brassard est un clown, vous aussi M. Baillargeon.
Je n’ai jamais soutenu que le fait qu’une majorité pense que X rend X vrai: c’est là un sophisme bien connu.
Mais je soutiens que quand des autorités légitimes et reconnues (ici des scientifiques), presque unanimement, soutiennent X, pour de bonnes raisons, cela pèse d’un poids important. Plus lourd, par exemple, que l’opinion non informée du premier quidam venu.
Je vous trouve donc bien arrogante de me lancer cette insulte de clown, d’autant que non seulement vous n’avez manifestement pas compris ce que j’avance mais aussi pas lu avec assez de soin ce blogue pour vous rendre compte que ce n’est pas moi qui ai traité M. Brasssrd de clown. Misère…
« Depuis quand le fait qu’une majorité pense d’une telle façon devient un argument scientifique » Amy Lebleu
===
Vous ne pigez pas.
Le consensus scientifique c’est pas argument scientifique. Le consensus scientifique c’est l’évaluation par des experts du poids des arguments scientifiques sur un sujet dans leur champ d’expertise . Le poids et la pertinence que ces experts donnent aux études, publications sur le sujet.
Quand 98% des climatologues disent que les études sur les changements climatiques confirment le fait que l’activité humaine est un des principaux facteurs et surtout que c’est un facteur sur lequel on est ne mesure d’agir, c’est aussi béton que quand 98% des cancérologues font consensus sur le lien entre le tabac et le cancer. On pourrait aussi parler du consensus sur l’évolution, la relativité, etc..
Jean Émard
Jean Émard
« Si M. Brassard est un clown, vous aussi M. Baillargeon » Amy Lebleu
===
Je corrige votre affirmation:
« Si M. Brassard est un clown, vous aussi M. Émard » :)
Elle est fausse mais je la corrige quand même.
Jean Émard
« Mais je soutiens que quand des autorités légitimes et reconnues (ici des scientifiques), presque unanimement, soutiennent X, pour de bonnes raisons, cela pèse d’un poids important. Plus lourd, par exemple, que l’opinion non informée du premier quidam venu. » N. Baillargeon
===
Surtout que les « bonnes raisons » se basent sur des faits et études évaluées par des pairs et sont loin d’être de simples « opinions ».
Jean Émard
@Jean Emard
Comme Tglobale est stable depuis 17 ans, malgré le fait que le taux de CO2 ait continué à augmenter (et 2 études démontrent que cette augmentation est due essentiellement aux échanges naturels) nous avons 2 possibilités:
(a) Soit le modèle radiatif avec rétroaction est faux et le CO2 n’a qu’une action non mesurable sur Tglobale
(b) Soit il existe des processus naturels qui masquent le présumé rôle moteur du CO2, et ils ne sont pas connus des modèles numériques.
Personnellement, je pense que (a) est l’hypothèse la plus probable.
Mais dans les 2 cas, les modèles sont faux et leurs projections ne sont pas crédibles, et le delirium carbonum ambiant n’a pas de raison d’être… tout comvos commentaires acides…
@ Jean Aymard
Non monsieur, je ne fais pas d’attaques ad hominem. Je cite des faits et en tire les conclusions qui en découlent.
Par contre, quand je relis vos commentaires, je trouve que vous êtes un expert du dénigrement et des attaques ad hominem.
« Non monsieur, je ne fais pas d’attaques ad hominem. » jipebe29
===
« un triste personnage, » jipebe29
« ce qu’il dit n’a aucune valeur, » jipebe29
« Il fait honte au monde scientifique. » jipebe29
Jean Émard
« Personnellement, je pense que (a) est l’hypothèse la plus probable. » jipebe29
===
Une opinion personnelle n’a aucune valeur face aux travaux scientifiques des climatologues et à leur consensus.
Jean Émard
@Jean Emard
Ce prétendu consensus, qui n’a aucune valeur dans le monde scientifique, est une chimère. Ce n’est pas parce qu’ils sont relativement nombreux à avoir tort qu’ils ont raison….
@Jean Emard
Je vous cite : « Brassard est un clown » – « Les « scientifiques » qui contestent les changements climatiques anthropomorphiques sont à mettre sur le même pied que les « scientifiques » (il y en a) qui contestent la tectonique de plaques ou même la relativité ».
« Ben sûr mais il y a des scientifiques qui contestent l’évolution, la relativité et la tectonique des plaques et maintenant les changements climatiques anthropogéniques ». « Un consensus basé sur des observations et des faits scientifiques, pas sur des opinions de bozos du web ». « ça demeure le même ramassis d’arguments bidons qui circulent depuis des années sur les sites de négationnistes des changements climatiques ».
Ce qui nous différencie, c’est que vous lances des insultes gratuites sans vous appuyer sur des faits, et vous traitez de « négationnistes » ceux qui ne pensent pas comme vous. Ce que j’ai écrit à propos de JP Van Ypersele s’appuie sur des faits avérés, et non pas sur une opinion subjective, qui ne repose que sur du sable.
@Jean Emard
Reconnaissez-vous le fait que Tglobale est stable depuis 1997 (ce n’est pas moi qui l’invente, ce sont les conséquences des observations du Hadcrut, référence du GIEC, et celles de RRS – mesures satellitaires)?
Reconnaissez-vous le fait que les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations ?
Reconnaissez-vous que le présumé rôle moteur du CO2 sur Tglobale est une hypothèse du GIEC qui n’a jamais été prouvée?
Et que l’augmentation du CO2 atmosphérique à cause de nos émissions est aussi une hypothèse non prouvée?
J’attends vos réponses, mais avec des arguments sérieux, pas avec des anathèmes et le recours à ce consensus chimérique?
Quand un homme dit sur son blog que le co2 est pas plus dangereux que autre chose. Il se pend lui-même. Le maximum fixé par la réglementation américaine à 1000 ppm maximum dans un bâtiment est surement juste pour faire beau. Inconscience majeure!
« Ce qui nous différencie, c’est que vous lances des insultes gratuites sans vous appuyer sur des faits, et vous traitez de « négationnistes » ceux qui ne pensent pas comme vous. » jipebe29
===
Npn je traite les négationnistes du climat sur le même pied que ceux qui nient la tectoniques des plaques ou l’évolution. Je persiste ;a dire que ce sont de clowns sans aucune crédibilité.
Jean Émard
@Jean Emard
« Npn je traite les négationnistes du climat sur le même pied que ceux qui nient la tectoniques des plaques ou l’évolution. Je persiste ;a dire que ce sont de clowns sans aucune crédibilité »
1) Négationniste du climat? Cela ne veut rien dire, car qui pourrait nier l’existence du climat? Votre propos est totalement ridicule.
2) Par contre, le terme de « GIECosceptique » est approprié
3) Des clowns? c’est tout ce que vous trouvez à dire? Une infâme attaque ad hominem, ce qui prouve la pauvreté de vos arguments? Ne pouvez-vous pas faire mieux que ces propos inconsistants et sans aucune valeur?
« J’attends vos réponses, mais avec des arguments sérieux, pas avec des anathèmes et le recours à ce consensus chimérique? » jipebe29
===
Le consensus scientifique des climatologues vous dérange et vous préférez vous fier a l’opinion de quelques dissidents.
C’est votre choix, mais ça démontre la faiblesse de votre position.
Jean Émard
« @Jean Emard
Reconnaissez-vous le fait que Tglobale est stable depuis 1997 » jipebe29
===
On sait tout ça. Les interactions sont complexes mais le phénomène se poursuit.
» The first is that the brief halt in global warming doesn’t necessarily mean there’s a problem with climate science: known factors can account for it. And the second is that the reprieve may be only temporary. »
http://www.newscientist.com/blogs/shortsharpscience/2011/07/why-global-temperatures-held-s.html
» Reconnaissez-vous le fait que Tglobale est stable depuis 1997 » jipebe29
===
Vous faites comme si vous n’aviez pas lu le message d’Yvan Dutil à
08h15
Jean Émard
@Jean Emard
J’ai vu le commentaire d’Yvan Dutil.
Donc, selon vous, quand il y a un RC sur la période 1980-1997 (qui sert de référence au GIEC, car c’est la seule connue avec covariation CO2-T) c’est significatif, et quand il y a un plateau de 1997 à 2013 (donc de même durée), cela ne veut rien dire et ne remet pas en cause les modèles numériques? Mais, cher petit ami, vous êtes totalement incohérent.
Du reste, le GIEC est bien embêté par ce plateau, et il cherche diverses explications, mais aucune n’est convaincante ni confirmée par les observations. Des responsables du GIEC, par exemple Lennart Bengtsson et Hans Von Storch, s’en sont inquiété dans la presse allemande, et ils considèrent que l’hystérie climatique est complètement à côté de la plaque. Ils sont aussi très embêtés par l’absence de signature du CO2 en zone tropicale, et ils se demandent s’il ne serait pas temps de revoir les hypothèses qui sont les socles des modèles.
Donc, les experts en climatologie se posent des questions de fond, mais pas vous, à ce que je constate… Curieux, vraiment… Seriez-vous une pauvre victime du redoutable virus delirium carbonum? Je m’interroge….
Consensus chimérique? C’est quoi ce délire?
Elémentaire, mon cher Watson. Le nombre de climatologues du GIEC est faible, environ une douzaine. Un sondage aux USA montre que plus de 70% des météorologues ne croient pas au dogme du RCA. Sans compter les très nombreux scientifiques de différentes disciplines (physique, chimie, géophysique, climatologie, océanographie, géologie, …), ou les anciens scientifiques et astronautes de la NASA, mais l’omerta médiatique bloque leurs voix.
Donc un consensus minoritaire n’est pas un consensus, et, de tout manière, la science ne fonctionne jamais par consensus, qui est une notion du domaine de la démocratie.
« 1) Négationniste du climat? Cela ne veut rien dire, car qui pourrait nier l’existence du climat? Votre propos est totalement ridicule. » jipebe29
===
Ça ne voudrait rien dire si on ne parlait pas depuis plusieurs messages des changements climatiques. Puisque c’est ce dont on parle vous devriez avoir la capacité de comprendre même si j’ai fais ce raccourci.
La prochaine fois j’ajouterai un petit dessin pour vous faciliter la tache. MDR
—
« Des clowns? c’est tout ce que vous trouvez à dire? »
===
Oui a une gens qui mettent sur le même pied un consensus de 98% des climatologues vis-à-vis quelques dissidents, c’est le qualificatif approprié.
Jean Émard
1) Faites un effort à l’avenir, et veuillez utiliser les termes appropriés. Cela vous évitera de vous faire massacrer.
2) Voir ma réponse à François Doyon
3) Donc, Démocrite, Galilée, Einstein, Pasteur, Wegener et bien d’autres étaient, selon vous, des clowns, sous le fallacieux prétexte qu’ils bousculaient les idées reçues?
4) Savez-vous que vos propos diffamatoires sont passibles des tribunaux?
» l’hystérie climatique est complètement à côté de la plaque. » jipebe29
===
Allez causer de ça aux Inuits du Grand Nord.
« The Arctic is extremely vulnerable to observed and projected climate change and its impacts. The Arctic is now experiencing some of the most rapid and severe climate change on earth. » Inuit Circumpolar Conference (ICC),
Jean Émard
@ Jean Emard
Oui c’est comme les îles du Pacifiques menacées d’engloutissement à cause du méchant CO2 des méchants humains… Même s’il existe des phénomènes locaux, les imputer à un RC inexistant n’a pas de sens.
Curieusement, aucune hystérie d’engloutissement de nos îles basses françaises (Ré, Sein, les Glénan, ..), et aucune demande d’indemnisation, ni aucun plan d’évacuation des habitants.
De toutes manière, comme Tglobale est stable depuis 17 ans (même le Pdt de GIEC en convient, et vous ne voudriez quand même pas le contredire?), aucun événement climatique ne peut lui être imputé.
Prenons l’exemple du Bengladesh: on nous dit qu’il est progressivement englouti par la montée des eaux océaniques. Or, c’est faux: c’est le sol qui s’enfonce dans le manteau (phénomène de subsidence, bien connu des géophysiciens, mais pas des médias).
Bref, faire du cherry picking et en déduire que c’est à cause d’un RC global est une démarche anti-scientifique. Mais là, vous êtes un grand expert… Car comment expliquez-vous que la banquise antarctique atteint depuis près de 10 ans des records de superficie, que ce soit en hiver ou en fin de fonte estivale? Que c’est aussi une preuve du RC? Donc que, quand cela se refroidit, c’est qu’il fait plus chaud? Revoyez votre thermodynamique!…
« Oui c’est comme les îles du Pacifiques menacées d’engloutissement à cause du méchant CO2 des méchants humains… Même s’il existe des phénomènes locaux, les imputer à un RC inexistant n’a pas de sens. » jipebe29
===
Ce qui n’a pas de sens c’est de nier que le pergélisol fond et que les infrastructures des Inuits se dégradent à grande vitesse.
Que vous continuiez à nier les faits est quasiment comique. Je vous ai vu aller sur quelques blogues québécois et vous êtes un « cas ». MDR
Jean Émard
« Au Nunavik, le dégel du pergélisol influence l’intégrité de certaines routes et pistes d’atterrissage »
« De 20 à 25 % du territoire mondial est constitué de pergélisol, et celui-ci recouvre près du tiers de la superficie du Québec.
« De façon générale, le réchauffement climatique enregistré au Nunavik au cours du 20e siècle a été 3 fois plus rapide que le réchauffement global moyen (selon Consortium Ouranos). Toutefois, la fluctuation récente du climat depuis la fin des années 1980 a été encore plus rapide, et le Nunavik a enregistré une hausse de l’ordre de 3,5 oC de 1990 à 2007, soit une augmentation de 5 à 7 fois plus rapide que la hausse moyenne globale durant ces mêmes années (selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Également, cette modification du contexte climatique dans l’Arctique engendre des hivers plus doux et plus courts ainsi que des étés plus longs et plus chauds. Tous ces facteurs, en plus de la captation de la chaleur dans le sol en hiver, qui est causée par le facteur isolant de la neige, mènent au réchauffement du pergélisol et, conséquemment, à son dégel. »
http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ministere/environnement/changements_climatiques/adapter_transports_impacts_changements_climatiques/degel_pergelisol
Jean Émard
Une mise au point est nécessaire:
http://vitamimpenderevero.wordpress.com/2013/06/11/petite-lecon-de-logique-a-lusage-des-climatosceptiques/
« Bref, faire du cherry picking et en déduire que c’est à cause d’un RC global est une démarche anti-scientifique » jipebe29
===
Je parle du pergélisol qui couvre le tiers du territoire québécois (soit un territoire grand comme la France), est vous qualifiez ça de « cherry-picking » ?
Vous êtes de plus en plus drôle.
Jean Émard
« Même s’il existe des phénomènes locaux, les imputer à un RC inexistant n’a pas de sens. » jipebe29
===
Le pergélisol qui couvre 20-25% de la planète (25 millions de km^2) serait dont un phénomène « local ». MDR
Jean Émard
« Le pergélisol qui couvre 20-25% de la planète (25 millions de km^2) serait dont un phénomène local »
Je ne comprends pas bien votre propos.
Peut-être voulez-vous me faire croire que tout le pergélisol fond et que cela dégage des volumes pharamineux de CH4? Mais, mon cher ami, les courbes données par le GIEC (SOD AR5 2013) montrent que le taux de CH4 est passé de 1700 à 1750 ppb depuis 1990, et depuis 2000, la courbe est quasiment horizontale, bien en-dessous des projections de modèles (une fois de plus!….).
Donc, votre commentaire est nul et non avenu.
« Je ne comprends pas bien votre propos. » jipebe29
===
Vous comprenez ce que vous voulez comprendre. Tous les exemples qu’on vous cites, comme ceux des infrastructures des Inuits, ça devient du « cherry-picking ».
Vous êtes disqualifié comme interlocuteur crédible.
Je répète:
« « De façon générale, le réchauffement climatique enregistré au Nunavik au cours du 20e siècle a été 3 fois plus rapide que le réchauffement global moyen (selon Consortium Ouranos). Toutefois, la fluctuation récente du climat depuis la fin des années 1980 a été encore plus rapide, et le Nunavik a enregistré une hausse de l’ordre de 3,5 oC de 1990 à 2007, soit une augmentation de 5 à 7 fois plus rapide que la hausse moyenne globale durant ces mêmes années (selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Également, cette modification du contexte climatique dans l’Arctique engendre des hivers plus doux et plus courts ainsi que des étés plus longs et plus chauds. Tous ces facteurs, en plus de la captation de la chaleur dans le sol en hiver, qui est causée par le facteur isolant de la neige, mènent au réchauffement du pergélisol et, conséquemment, à son dégel. » »
Jean Émard
Soyez un peu logique. Il est avéré que Tglobale est stable depuis 1997 (mesures Hadcrut, référence du GIEC). Bien évidemment, cela n’empêche pas que, compte tenu de la dynamique des échanges d’air et d’énergie, certaines régions se réchauffent alors que d’autres se refroidissent. Donc, prendre une région qui se réchauffe, même si sa surface est significative, ne veut en aucun cas dire que toute la planète se réchauffe. Est-ce si difficile à comprendre?
Autres exemples des chagement climatiques sur le permafrost.
Vulnerability of Permafrost Carbon to Climate Change: Implications for the Global Carbon Cycle
EDWARD A. G. SCHUUR, JAMES BOCKHEIM, …
« Thawing permafrost and the resulting microbial decomposition of previously frozen organic carbon (C) is one of the most significant potential feedbacks from terrestrial ecosystems to the atmosphere in a changing climate. In this article we present an overview of the global permafrost C pool and of the processes that might transfer this C into the atmosphere, as well as the associated ecosystem changes that occur with thawing. We show that accounting for C stored deep in the permafrost more than doubles previous high-latitude inventory estimates, with this new estimate equivalent to twice the atmospheric C pool. The thawing of permafrost with warming occurs both gradually and catastrophically, exposing organic »
« Humans alter the global cycle of carbon (C) by burning fossil fuels and modifying the land surface. The addition of billions of tons of C greenhouse gases to the atmosphere is changing its heat-trapping capacity »
http://energybc.ca/cache/climatechange/www.aibs.org/bioscience-press-releases/resources/Schuur.pdf
Jean Émard
Les organismes suivants ont publié clairement leur position sur le réchauffement anthropique de la planète. Allez jipebe29 dites-mous qu’elles sont toutes dans le champ ? MDR
American Statistical Association
Federal Climate Change Science Program (US)
The Institution of Engineers Australia
American Chemical Society
American Physical Society
American Institute of Physics
American Astronomical Society
American Geophysical Union
Geological Society of America
Canadian Federation of Earth Sciences
European Geosciences Union
International Union of Geological Sciences
International Union of Geodesy and Geophysics
Stratigraphy Commission of the Geological Society of London
American Quaternary Association
International Union for Quaternary Research
Canadian Foundation for Climate and Atmospheric Sciences
Canadian Meteorological and Oceanographic Society
Australian Meteorological and Oceanographic Society
Royal Meteorological Society (UK)
American Meteorological Society
World Meteorological Organization
Federation of American Scientists
American Association for the Advancement of Science
European Science Foundation
International Council for Science
National Research Council (US)
Network of African Science Academies
European Academy of Sciences and Arts
International Council of Academies of Engineering and Technological Sciences.
Jean Émard
Je peux aussi faire une grand liste de tous les scientifiques qui ne sont pas d’accord avec les thèses du GIEC…
Et puis, le rapport Wegman, élaboré dans le cadre de l’Académie des Sciences US, a montré que la courbe en crosse de hockey de Mann était fausse, pour des raisons de traitement statistique erroné et de proxies inappropriés.
Enfin, votre liste ne veut toujours rien dire par rapport aux observations, qui ont plus de poids que toutes les institutions du monde. Argument d’autorité? Bullshit!
Faut être déconnecté rare, pour croire que de démontrer les effets des changements climatiques sur le pergélisol de l’Arctique c’est faire du « cherry-picking ».
« The Arctic is critical to understanding global climate, » says Miller. « Climate change is already happening in the Arctic, faster than its ecosystems can adapt. Looking at the Arctic is like looking at the canary in the coal mine for the entire Earth system. »
http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2013/24jun_permafrost/
Jean Émard
Allons au bout de votre logique. Vous savez que la banquise australe atteint des records de superficie depuis nombre d’années, que ce soit en fin de fonte estivale ou en hiver. Pourquoi ne parler que de la zone arctique en « oubliant » l’Antarctique, qui ne se comporte pas comme le dogme du RCA le prévoit?
Vous faites donc preuve d’une totale incohérence, en choisissant ce qui vous arrange et en oubliant soigneusement ce qui vous dérange. Du delirium carbonum dans toute son horreur!
« says Miller »
===
Alaska’s North Slope research scientist Charles Miller of NASA’s Jet Propulsion Laboratory
Les climatosceptiques sont les nazis du 21 siècle. J’exagère ? Réchauffement climatique : 100 millions de morts d’ici 2030.
Non, vous n’exagérez pas: vous délirez, car votre affirmation péremptoire ne repose que sur votre dogmatisme primaire.
« Si l’on analyse le mode de fonctionnement du GIEC (voir l’ouvrage de Donna Laframboise » jipebe29
===
Voyons voir qui est votre experte en climatologie:
« Donna Laframboise is a Canadian feminist, journalist, writer, and photographer. She holds a degree in women’s studies, and her writing has often supported organizations such as fathers’ rights groups »
On voit qu’elle a toute l’expertise pour se prononcer sur les travaux des climatologues. MDR
Jean Émard
Là encore, vous mélangez tout. L’ouvrage de Donna Laframboise, qui est en fait un audit, est centré sur le mode de fonctionnement du GIEC, et non sur les aspects scientifiques. Il s’appuie largement sur l’audit de l’IAC, qui a relevé nombre de graves dysfonctionnements du GIEC.
Donc oui, Donna Laframboise n’est pas climatologue, mais cela n’a aucune incidence sur son travail.
« Donc, prendre une région qui se réchauffe, même si sa surface est significative, » jipebe29
===
Bon il y a quelques jours le pergélisol c’était du « cherry-picking » maintenant c’est devenu « significatif ».
Vous dites n’importe quoi.
Jean Émard
Cette fois, vous faites du cherry picking sur ma prose. Voilà ce que j’ai écrit.
« prendre une région qui se réchauffe, même si sa surface est significative, ne veut en aucun cas dire que toute la planète se réchauffe »
En fait, vous n’acceptez pas le plateau de Tglobale depuis 1997, et vous essayez de le réfuter par des arguments incohérents, voire absurdes.
« Ninety percent of warming goes into heating, not the land or the atmosphere, but the ocean; two recent papers, in 2012 and earlier this year, showed that approximately 30 percent of recent ocean warming has been taken up by waters below depths of 700 meters (about 2,300 feet), where few measurements had previously taken place. That was reinforced by a European study, published earlier this week, which, according to Reuters, found “that the oceans took up more warmth from the air around 2000. That would help explain the slowdown in surface warming but would also suggest that the pause may be only temporary and brief … Lead author Virginie Guemas of the Catalan Institute of Climate Sciences in Barcelona said the hidden heat may return to the atmosphere in the next decade, stoking warming again.” »
Traduction :
90% du réchauffement sert à hausser la température des océans plutôt que l’air ou les continents. Le bilan total est que la planète se réchauffe.
http://news.discovery.com/earth/oceans/ocean-holds-answer-reduced-warming-130411.htm
Jean Émard
Cette étude me ravit par sa naïveté et sa méconnaissance des processus de transfert de chaleur.
En effet, comme les 3300 sondes ocaniques ARGO ont mesuré une léger refroidissement des océans jusqu’à une profondeur de 700m, il faut bien évidemment que la chaleur perdue soit en-dessous de -700 m, sinon ce ne serait pas crédible.
Mais, comme aucune mesure ne prouve que de la chaleur est stockée sous -700 m, les conclusions de cette étude restent très conjoncturelles. D’autant que l’on ne voit pas par quel miracle physique un transfert de chaleur, non détecté par les sondes ARGO, aurait pu ce produire. Le plus logique est d’admetttre que les modèles sont faux, et qu’il n’y a pas de mystérieuse chaleur perdue stockée dans les profondeurs océaniques. Mais cela, les défenseurs du dogme du RCA ne veulent pas l’admettre… pour le moment…
« Donc oui, Donna Laframboise n’est pas climatologue, mais cela n’a aucune incidence sur son travail. » jipebe29
===
Dites-nous alors quelle sont ses compétences par rapport à ce travail ? Photographe ? Études féministes ?
Jean Émard
Encore des propos ridicules et méprisants, qui montrent bien le niveau de votre dogmatisme primaire.
DL est journaliste d’investigation.
Au fait, quelles sont vos compétences, à part votre prose vitriolée et vos arguments foireux?
« Cette fois, vous faites du cherry picking sur ma prose. Voilà ce que j’ai écrit.
« prendre une région qui se réchauffe, même si sa surface est significative, ne veut en aucun cas dire que toute la planète se réchauffe » » jipebe29
===
Et à partir de quelle superficie de la planète serez vous convaincu ?
Si on ajoute les océans ça vous suffit-il ?
Jean Émard
« Allons au bout de votre logique. Vous savez que la banquise australe atteint des records de superficie depuis nombre d’années, que ce soit en fin de fonte estivale ou en hiver. Pourquoi ne parler que de la zone arctique en « oubliant » l’Antarctique, qui ne se comporte pas comme le dogme du RCA le prévoit?
Vous faites donc preuve d’une totale incohérence, en choisissant ce qui vous arrange et en oubliant soigneusement ce qui vous dérange.
===
Ça ne dérange que les ignorants. Ce phénomèǹe est bien expliqué et vous faites semblant de ne pas le connaître.
« La calotte du pôle Sud fond, mais la glace de mer s’étend. Si cela peut paraître paradoxal dans le contexte actuel de réchauffement climatique, c’est pourtant cohérent. L’année dernière, l’équipe menée par le chercheur Paul Holland expliquait cette expansion par des changements des conditions atmosphériques. Dans certaines zones de l’inlandsis, les vents se sont intensifiés, favorisant ainsi l’exportation de la glace au loin de l’Antarctique. Mais aujourd’hui, une équipe du Royal Netherlands Meteorological Institute va plus loin dans les explications : si les vents ont aidé, la composante majeure est semble-t-il la fonte de la calotte elle-même. »
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-antarctique-fonte-glaces-explique-expansion-banquise-45626/
Jean Émard
« Je peux aussi faire une grand liste de tous les scientifiques qui ne sont pas d’accord avec les thèses du GIEC… » jipebe29
===
Je ne parle pas d’individus mais d’Associations de scientifiques et d’Académies de Sciences.
Faites-nous une liste des Académies des Sciences et Organismes de Scientifiques qui contentent les changements climatiques causés par l’homme.
J’attends votre liste avec impatience.
Jean Émard
« Encore des propos ridicules et méprisants, qui montrent bien le niveau de votre dogmatisme primaire.
DL est journaliste d’investigation. » jipebe29
===
Quelles sont ses « compétences » pour investiguer les travaux des climatologues ? MDR
Jean Émard
jipebe29 résumons ce que vous avez pour appuyer vos dires :
Une diplomée en études féministe
Quelques scientifiques dissidents
Une multitude de clowns du web…
Mais AUCUNE association ou académie des sciences qui appuie votre position, alors que je peux vous fournir une soixantaine de ces associations qui confirment les changements climatiques causés par l’homme.
J’attend votre liste d’associations « crédible » qui appuie votre position.
Jean Émard