Il fallait bien terminer l’année. C’est le temps des bilans et des palmarès. Justement, l’Institut économique de Montréal (IEDM) vient de décerner ses prix pour 2012. Ce think tank du régime minceur de l’État a choisi de récompenser Éric Duhaime «pour sa façon originale de présenter le concept de création de richesse».
Originale… Le mot est bien choisi. J’ai appris à apprivoiser Éric Duhaime au cours des dernières années et, pour tout vous dire, je ne partage pas l’aversion que les gauchistes –même les modérés – entretiennent envers ce personnage médiatique. C’est un type presque sympathique et assez peu menaçant.
Loin de moi l’idée de critiquer ce choix, donc. Que les scouts se donnent des écussons et des décorations entre eux, c’est leur droit le plus strict. Tant mieux pour eux. Laissez-moi cependant saisir au bond l’occasion de réfléchir sur ce fameux débat droite/gauche qui semble avoir été la thématique de cette année houleuse.
Depuis quelques années, Éric Duhaime profite de toutes les tribunes dont il dispose pour clamer haut et fort qu’avant les années 60, nous n’avions aucune dette et que, donc, le modèle québécois issu de la Révolution tranquille est une hérésie économique puisque la dette augmente depuis à une vitesse vertigineuse.
Fort bien. Mais il faudrait préciser un détail, assez gros, qui semble parfois échapper aux néolibertariens dont Duhaime s’est fait le porte-parole. La prospérité de l’État pré-Révolution tranquille avait un corollaire: l’absence quasi totale de services publics. En effet, la vaste majorité des services publics que nous connaissons maintenant, notamment la santé et l’éducation, étaient dispensés par le clergé et ses diverses ramifications. C’étaient en effet les communautés religieuses qui soignaient les malades, éduquaient les enfants et, aussi, encadraient bien des activités telles que la culture et les sports.
Cet encadrement religieux, qui ne coûtait à peu près rien à l’État, avait aussi un corollaire: une certaine manipulation des âmes et des consciences. La charité et la solidarité étaient de bout en bout soutenues par un pari idéologique auquel il fallait adhérer, et les écarts de conduite devaient être confessés.
Coquin de sort! À bien y regarder, on découvre que la primauté de la liberté de conscience privée et individuelle, à laquelle sont sans doute attachés les chantres du libertarianisme, est intrinsèquement – et historiquement – reliée à la Révolution tranquille et au modèle étatique que nous avons collectivement bâti depuis les années 60.
Eh oui! L’émergence d’une pensée libertarienne au Québec, qui permet désormais la remise en question de l’État-providence, est une conséquence directe de la Révolution tranquille. De quoi réhabiliter les baby-boomers dans l’esprit de certains: ils ont tout simplement labouré le terreau social d’où ces idées ont pu émerger. Duhaime et ses comparses devraient vivement les remercier!
On sourit donc un peu en écoutant quelques protagonistes «originaux» de la nouvelle droite regretter l’époque bénie où l’État ne dispensait presque aucun service. Car ce regret s’accompagne nécessairement d’une certaine nostalgie de ce temps où le citoyen était d’abord et avant tout un fidèle paroissien payant aveuglément la dîme et, dans les pires cas où il usait de sa liberté, un pécheur…
Ce qui me fait penser que ce fameux débat droite/gauche qu’on nous présente depuis peu comme une nouvelle panacée décorée d’originalité n’est en fait qu’une reprise contemporaine du débat entre libéraux et conservateurs. Se pourrait-il que, sous le couvert de la «libârté» qui se veut purement et simplement économique, se cache en quelque sorte un conservatisme idéologique qui milite pour un retour aux sources de la Vérité avec un grand V, où la liberté de conscience peut être remise en question au gré de l’idéologie dominante… On pourrait le penser, surtout quand ce sont les mêmes qui vont jusqu’à soupçonner la gauche débridée de créer un climat favorable à l’islamisme radical.
J’ai l’air de plaisanter? Non… Eux!…
Cela dit, la gauche n’est pas dépourvue d’un certain dogmatisme non plus. Faire tomber les institutions religieuses ne tue jamais le religieux lui-même. La foi est une faculté humaine qui trouvera toujours de nouveaux lieux pour planter ses croyances. Se pourrait-il qu’en donnant à l’État-providence le rôle qu’avait naguère le clergé, nous ayons en même temps déplacé notre potentiel croyant vers la politique? On peut le croire, en tout cas, en constatant la dévotion presque fanatique dont font preuve certains groupes lorsqu’il s’agit de remettre en question tel ou tel aspect du modèle québécois. Le vocabulaire religieux est d’ailleurs à ce titre encore en usage, nos acquis sociaux étant, selon certains, purement et simplement «sacrés»… Comme les piquets de grève, d’ailleurs…
C’est peut-être ce qu’il faudrait se souhaiter, pour la suite des choses: la sécularisation du débat public. Pour l’heure, la droite et la gauche semblent se fonder sur une sorte de dogmatisme qui n’a pour but que de dénoncer les dogmes de celui d’en face, les uns accusant les autres de provoquer l’apocalypse, et vice-versa. Peu importe d’où l’on parle, la fin du monde est proche.
Il serait peut-être temps de sortir de ces églises et de passer un peu à table pour les Fêtes.
Un con de gauche est-il moins con qu’un con de droite ?
Sur la gauche et la droite il faut se rappeler le beau texte de Falardeau.
« Et le corporatisme, qu’il soit de gauche ou de droite, c’est toujours du corporatisme. Le corporatisme des boss, le corporatisme des vieux, le corporatisme des artistes, le corporatisme des syndiqués, le corporatisme des intellectuels, aucune différence, c’est encore du corporatisme. Des pleins de marde de gauche ou des pleins marde de droite, ca reste des pleins de marde.»
La question fondamentale à poser aux gens qui se définissent par les vocables droite ou gauche est : un con de gauche est-il moins con qu’un con droite ? Si vous etes en face d’une personne de droite vous posez la meme question en inversant les termes. Le problème c’est que le vrai gauchiste ou droitiste ne reconnaitra pas les cons de son coté, ni les gens brillants de l’autre bord. C’est Jean-Paul Sartre critiquant de Gaule et louangeant Staline. C’est Francoise David votant NON au Référendum du Parti Québécois. Ce qui est rassurant c’est que le nombre d’imbéciles est également distribué sur l’échiquier politique et dans la société. Ce qui est surprenant c’est de rencontrer des personnes diplomées qui ne reconnaisse pas cet élément de la nature humaine éternelle.
Récompenser Éric Duhaime, ça sent le saupoudrage magique ! Pas étonnant que ça sorte d’un think tank. Il faut vraiment être aveugle pour utiliser l’argument de l’endettement pour faire du Québec bashing. Tous les pays industrialisés se sont endettés depuis les années 60, ça n’a rien d’exclusif au Québec. Si on ne l’avait pas fait, le Québec serait aujourd’hui au rang des pays sous-développés. Il me semble que ce n’est pas difficile à comprendre.
Faut savoir que derrière Duhaime se cache une machine avec de gros sous. On sait comment les machines derrière les dogmes religieux ont pu abuser les populations. C’est pareil pour tous les dogmes, religieux ou idéologiques.
Pour Noam Chomsky, « la version américaine du « libertarisme » est une aberration – personne ne la prend vraiment au sérieux. Tout le monde sait qu’une société qui fonctionnerait selon les principes libertaires américains s’autodétruirait en quelques secondes. La seule raison pour laquelle certains font mine de la prendre au sérieux, c’est qu’ils peuvent s’en servir comme d’une arme. […] C’est une aberration exclusivement américaine qui n’a rien de très sérieux »
Ceci dit, je suis d’accord avec vous sur les chicanes gauche/droite. Dans bien des cas, les gens utilisent ces étiquettes sans trop savoir ce qu’elles désignent (ces étiquettes sont d’ailleurs tellement utilisées qu’elles ne veulent plus rien dire). Et dans bien des cas, les gens répètent bêtement les insultes proférés par leurs gurus radiophoniques, qui ne savent pas plus de quoi il en retourne, tentant de faire figure de jos-connaissant auprès d’un auditoire fidélisé par renforcement des frustrations.
@alain a : vous le faites express ou bien est-ce sarcastique? Vous répétez tous les clichés, l’un après l’autre, comme si vous aviez bien appris la leçon et vous ne faisiez que réciter :
– critiquer c’est faire du Québec bashing.
– Si tout le monde est dans la marde, pourquoi pas nous?
– ‘tite théorie du complot : derrière Duhaime il y a des intérêts occultes, évidement capitalistes.
– Citation hors propos de quelqu’un que vous n’avez pas lu.
– Et évidement, infantilisation des citoyens : ce sont les animateurs radio que lavent le cerveau des citoyens.
C’est presque drôle, sauf que vous n’êtes pas le seul à penser comme ça. Et ça, ça m’angoisse.
M. ED, plutôt que de vous en prendre aux commentateurs sur le ton de l’insulte et du mépris, qui est votre marque de commerce, d’ailleurs, essayez donc d’être à propos et de commenter intelligemment le texte dont il est question.
En résumé :
-Je ne parle pas de critique mais de bashing
-Je n’ai jamais dit qu’on était dans la marde
-Je n’ai jamais parlé de complot
-Vous ne pouvez pas savoir si j’ai lu ou non Noam Chomsky
-Infantilisation de ceux qui s’abreuvent aux mamelles des beaux-parleurs, peut-être. J’en suis désolé
la chronique de M. Jodoin me rappelle trop une chronique de Stephen Laporte qui y allait de voeux de nouvelle année 2011
Citation: Chronique-La Santé est dans la nuance- 8-01-2011
» Alors qu’il est évident que la bonne vision est au milieu. Quand vous allez au cinéma, où vous assoyez-vous? À gauche, à droite ou au centre? Au centre, bien entendu.
Mais se réclamer du centre, c’est poche. Ça manque de caractère. Tout est noir ou blanc. On aime les débats à la 110%. Pour ou contre. Les gens qui nuancent, ça nous énerve. Ça devient complexe et on n’aime pas ça. Les politiciens nuancés, on ne les élit pas. Trop intellectuels. On préfère les gens carrés. Les rigides. »
Saisir la nuance, c’est ce que je nous souhaite pour 2011. » (Laporte, le 8 janvier 2011)
Quand j’ai lu sa chronique , je trouvais cela tres bien ; je le prenais alors pour un sage éclairé; » Enfin on a un guide au dessus de la mêlée! »
Sauf que 9 mois plus tard Laporte écrivait « Sans Nuances » et avec Grossièreté, dans une autre chronique intitulé » Harper veut tuer Montréal! »
» Montréal ne vote jamais Conservateur. Mais ce n’est pas une raison pour tuer Montréal. Et c’est ce que Stephen Harper est en train de faire en n’agissant pas à propos du Pont Champlain…
Harper n’a pas besoin de Montréal pour être le roi du Canada, voilà pourquoi, il nous méprise. Et il nous fait payer, notre non-allégeance. » (27 sept 2011)
Aux armes citoyens il y a un roi-anglais qui veut tuer Montréal!
« Qui veut tuer Montréal » , ce n’est pas rien! Nuances d’une poule en panique!
Si celui qui se dit au centre est en panique lui-même , ca augure pas bien!
Tout ca pour dire que j’ai pas de voeux a offrir en 2012 pour cause de désillusion!
Il reste l’espoir ; inspirons et espérons !
M. Jodoin,
Bien qu’étant un libertarien, j’aime bien lire vos chroniques. Vous avez le mérite d’être une personne réfléchie.
Ceci étant dit, votre réflexion est quelque peu incomplète par rapport à ce que veulent les libertariens comme Éric Duhaime et moi-même. La dernière chose que nous voudrions, c’est retourner au contrôle qu’exerçait l’église catholique avant la révolution tranquille. Ce que nous déplorons est que ce contrôle soit passé à l’état et aux syndicats.
Vous avez raison, avant la révolution tranquille, il y avait peu de services publics. Du moins peu de ces services étaient à la charge de l’état, ce qui ne veut pas dire que ces services n’existaient pas. Mais contrairement à vous, nous ne croyons pas que c’était forcément une mauvaise chose parce que la prise en charge de ces services publics a amené son lot d’effets pervers. Un de ces effets a été un endettement chronique.
Voyez-vous l’état -providence consiste tout simplement à faire avec les biens publics ce que les bonzes de la gauche déplore des biens privés: la surconsommation. Nous déplorons le fait que l’éducation supérieure n’est pas accessible à tous, donc nous voulons que l’état paye pour. L’intention était louable et nous avons certainement rendu ces études plus accessibles, mais par la même occasion, trop de diplômés diminue la valeur des diplômes et ça nous coûte collectivement très cher.
Même chose pour la santé. L’intention était également louable de rendre les oins accessibles à tous. Mais la surconsommation de ce bien a mené à des pénuries et au rationnement. Le résultat est que bienque les soins de santé accaparent près de la moitié du budget de l’état québécois, les soins de santé sont loins d’être accessibles dans la réalité.
C’est bien beau de vouloir que l’état paie pour tout. Seulement, l’état ne crée pas de richesse, il doit donc prendre l’argent de nos poches ou l’emprunter. Mais malheureusement, nous consommons maintenant des biens publics au-delà de la capacité à l’état de payer avec les revenus d’impôts et taxes, ce qui le force à constamment emprunter, au point ou il doit même emprunter pour payer l’intérêt sur ses emprunts. Si un particulier gérait ses finances de cette manière, il aurait tôt fait de faire faillite, mais pour un état, la limite de crédit est élevée. Cependant, elle n’est pas infinie. Il viendra un jour où nous ne pourrons plus emprunter et que nous devrons payer la note. Que ferons nous? Nous ne pouvons pas pelleter ce problème par en avant indéfiniment et malheureusement, ce sont nos enfants qui vont hériter du problème.
Comme vous voyez, s’inquiéter quant à l’avenir est totalement légitime et il y a certainement lieu de se questionner si notre modèle actuel n’a pas atteint ses limites et se demander si nous ne sommes pas dûs pour une nouvelle révolution. Une révolution qui verra les québécois consommer les services publics de façon plus responsable sans endetter les générations futures. Ça voudra malheureusement dire que nous devrons accepter de délaisser certains de nos « acquis » et peut-être accepter que l’état ne peut pas tout faire.
« …trop de diplômés diminue la valeur des diplômes et ça nous coûte collectivement très cher. »
ah? une solution selon toi serait donc de réduire le nombre de diplômés. intéressant. et tu leur ferais faire quoi au juste à ces gens qui selon toi devraient décrocher?
« C’est bien beau de vouloir que l’état paie pour tout. »
personne ne veut que l’état paye pour tout. ça part mal un paragraphe ça philippe.
« Seulement, l’état ne crée pas de richesse,… »
une culture, un patrimoine, une structure sociale égalitaire et hydro-québec, ça vaut combien tout ça philippe?
« Si un particulier gérait ses finances de cette manière, il aurait tôt fait de faire faillite, mais pour un état, la limite de crédit est élevée. »
en fait non, la situation du québec est moins pire que celle de ben ben ben du monde qui font pas faillite. c’est quoi là grosso modo 70 000 de revenu, 200 000 d’actif , pis une hypothèque 250 000? loin d’être catastrophique.
« Il viendra un jour où nous ne pourrons plus emprunter et que nous devrons payer la note. »
t’as raison, c’est pourquoi le parti québécois tente d’équilibrer le budget de l’état, ce qui devrait être fait d’ici quelques années. t’avais pas vu ça dans le journal? en tous cas, tu dois être soulagé maintenant.
« Ça voudra malheureusement dire que nous devrons accepter de délaisser certains de nos « acquis » et peut-être accepter que l’état ne peut pas tout faire. »
pourquoi délaisser des acquis philippe si le budget est équilibré?
Vous m’enlevez les mots du clavier Monsieur David.
On n’a qu’à voir avec quelle difficulté le Parti québécois (qui « flashe » à gauche mais qui tourne à droite, comme un mauvais conducteur!) peine à gérer le Québec pour constater la justesse de vos propos.
Si ce n’était de l’extrême générosité de nos frères Canadiens, et plus particulièrement des Albertains, qui nous subventionnent grassement via la péréquation, le Québec aurait depuis longtemps rejoint le répertoire honteux des pays en presque faillite.
Depuis les années soixante, l’État québécois s’est imposé lourdement malgré nous dans presque tous les domaines de nos vies (du berceau à la tombe!) entraînant avec lui son lot de corruption, de gaspillage, de mauvaise gestion et tutti quanti et tout ça, au détriment des Québécois eux-mêmes qui pourraient obtenir de bien meilleurs services et souvent à moindre coût dans le privé (SAQ, SAAQ, etc…).
Le problème n’est pas le menu des services mais le fait que ces services soient devenus un monopole étatique coûteux et à la merci des syndicats et des groupes de pression de gauche.
Un sérieux coup de barre s’impose au Québec « progressiste » sinon les mesures correctives et punitives viendront de nos créditeurs comme c’est le cas aujourd’hui avec la Grèce, l’Espagne, le Portugal et autres.
@ Le calinours bienveillant
« ah? une solution selon toi serait donc de réduire le nombre de diplômés. intéressant. et tu leur ferais faire quoi au juste à ces gens qui selon toi devraient décrocher? »
On a déjà le plus haut taux de décrochage universitaire au Canada malgré les frais les plus bas. Ça en dit long déjà. Ce n’est pas tout le monde qui est fait pour les études supérieures. Mais déjà que le coût de ces études reflètent le coût réel de la formation reçue serait un bon départ.
« personne ne veut que l’état paye pour tout. ça part mal un paragraphe ça philippe. »
Vous m’en direz tant! Voyons voir… On veut que l’état paye pour l’éducation de la maternelle à l’université, pour les garderies, pour les congés parentaux, pour les assistés sociaux, pour les accidentés du travail, pour les soins de santé, pour les routes et les infrastructures, pour les soins aux ainés, pour les médicaments, pour administrer la justice. Nous voulons qu’il subventionne les entreprises qui démarrent et celles qui en arrachent (sous prétexte de sauver des jobs). Nous voulons que l’état subventionne la culture, même si c’est pour produire des navets et nous voulons que l’état nous paye une retraite pour nos vieux jours.
Nous ne voulons pas que l’état paie pour tout? Vraiment??? Vous vivez sur quelle planète?
« une culture, un patrimoine, une structure sociale égalitaire et hydro-québec, ça vaut combien tout ça philippe? »
La culture ne vaut rien pour celui qui a faim. Une structure sociale égalitaire, si vous parlez d’égalité des résultats, ne fait qu’appauvrir tout le monde. Quant à Hydro-Québec, c’est un dinosaure qui gaspille la richesse plus qu’il n’en crée.
« en fait non, la situation du québec est moins pire que celle de ben ben ben du monde qui font pas faillite. c’est quoi là grosso modo 70 000 de revenu, 200 000 d’actif, pis une hypothèque 250 000? loin d’être catastrophique. »
Des actifs que ne peuvent être liquidés pour la plupart? Le Québec est la province la plus endettée au Canada et si nous étions un pays, nous serions le 5e pays le plus endetté de l’OCDE. En deux mots, dans la même classe que la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie.
« t’as raison, c’est pourquoi le parti québécois tente d’équilibrer le budget de l’état, ce qui devrait être fait d’ici quelques années. t’avais pas vu ça dans le journal? en tous cas, tu dois être soulagé maintenant. »
Merci d’admettre que l’endettement a ses limites. Mais vous vautrez dans des illusions. Pendant des années avant que le Québec commence à faire des déficits en 2010, nous avions un budget supposément « équilibré » et la dette continuait d’augmenter. Elle continue toujours d’augmenter parce qu’on se contente simplement de freiner la croissance des dépenses et non de couper dans le gras. L’équilibre budgétaire c’est une leurre.
« pourquoi délaisser des acquis philippe si le budget est équilibré? »
Parce que l’état n’est simplement pas capable de payer pour tout ce qu’on veut se payer sans le mettre sur le dos des générations futures. Quand une famille vit au dessus de ses moyens, il n’y a que deux actions possibles: augmenter les revenus et/ou réduire dans les dépenses. Dans notre cas, nous sommes rendus à la limite de la taxation et même passé le point où augmenter les impôts et taxes augmente le revenu (Faites un petit Google de la courbe de Laffer pour plus d’infos.) Malgré ses prétentions, Nicolas Marceau va vite se rendre compte que son estimation des revenus est probablement très optimiste et qu’il y aura un trou dans son budget. Car voyez-vous, il y a une grosse différence entre un budget et des états financiers. Donc, il ne nous reste qu’à couper dans les dépenses et cet exercice consiste généralement à faire des choix et retourner à l’essentiel. C’est cet exercice que nous évitons de faire. Et plus nous attendons, plus il sera douloureux.
@phillippe david
« On a déjà le plus haut taux de décrochage universitaire au Canada malgré les frais les plus bas. Ça en dit long déjà. »
effectivement, ça veut dire que les étudiants hésitent moins qu’ailleurs avant de changer de programme, pour finalement trouver un champ d’étude qui leur convient et ainsi devenir plus performants et plus heureux. selon moi cette statistique, si elle est véridique, prouve qu’il est important de maintenir les frais de scolarité à leur niveau actuel, voire de les diminuer.
« Mais déjà que le coût de ces études reflètent le coût réel de la formation reçue serait un bon départ. »
c’est-à-dire? que les études en médecine coûtent plus cher que les études en lettres? et ainsi que le revenu familial devienne un critère d’admission? mon gars ça c’est vraiment une mauvaise idée.
« Nous voulons que l’état subventionne la culture, même si c’est pour produire des navets… »
ah non, je suis contre les navets moi aussi philippe. par contre j’accepte que tous les projets ne puissent devenir des blockbusters.
« Nous ne voulons pas que l’état paie pour tout? Vraiment??? Vous vivez sur quelle planète? »
ceci n’est pas un argument. tu as fait une liste de plusieurs domaines dans lesquels l’état s’implique. c’est tout. l’état « paie pour tout » dans un régime communiste. évidemment, ici, ben c’est pas l’union soviétique. alors quand tu démarres un paragraphe en écrivant que les gens veulent vivre comme les gens vivaient en cccp, ben ça fait sourire. et j’imagine que tu aimerais plutôt faire réfléchir. alors prends ça comme un conseil pour le futur: les superlatifs ridicules, ben avec moi et mes amis ça prend pas.
« La culture ne vaut rien pour celui qui a faim »
la culture rend heureux. il faut nourrir l’esprit aussi philippe. n’es-tu pas d’accord?
« Une structure sociale égalitaire, si vous parlez d’égalité des résultats, ne fait qu’appauvrir tout le monde. »
ben voyons philippe. je « parle » d’égalité des chances évidemment. non mais fallait-tu vraiment que je précise?!?
« Quant à Hydro-Québec, c’est un dinosaure qui gaspille la richesse plus qu’il n’en crée. »
et les profits de plusieurs milliards par année, c’est quoi?!? tu nous contes des menteries, là, philippe.
« Des actifs que ne peuvent être liquidés pour la plupart? »
et pourquoi je vous prie?
« Le Québec est la province la plus endettée au Canada et si nous étions un pays, nous serions le 5e pays le plus endetté de l’OCDE. »
je crois que dans ton calcul tu inclus une portion de la dette canadienne, sans inclure la même proportion des actifs canadiens. est-ce que je me trompe?
« Dans notre cas, nous sommes rendus à la limite de la taxation et même passé le point où augmenter les impôts et taxes augmente le revenu (Faites un petit Google de la courbe de Laffer pour plus d’infos.) »
j’ai fait la recherche que tu proposes mais je n’ai pas trouvé celui où il est prouvé que le québec avait dépassé le point de taxation optimal. peux-tu m’aider?
« Nicolas Marceau va vite se rendre compte que son estimation des revenus est probablement très optimiste et qu’il y aura un trou dans son budget. Car voyez-vous, il y a une grosse différence entre un budget et des états financiers. Donc, il ne nous reste qu’à couper dans les dépenses… »
attends un peu…. tu veux qu’il coupe (encore plus) avant même de savoir s’il a été trop optimiste ou pas?!? voyons philippe d’habitude tu es plus rigoureux que ça.
p.s. j’ai été voir ton site web. pas fort.
@ Le calinours bienveillant
« effectivement, ça veut dire que les étudiants hésitent moins qu’ailleurs avant de changer de programme, pour finalement trouver un champ d’étude qui leur convient et ainsi devenir plus performants et plus heureux. selon moi cette statistique, si elle est véridique, prouve qu’il est important de maintenir les frais de scolarité à leur niveau actuel, voire de les diminuer. »
Euh, « taux de décrochage » veut généralement dire quitter l’université sans diplôme, pas juste changer de concentration. Autrement dit, nombre d’inscriptions – nombre de diplômés / 100. Par ailleurs, la plupart des étudiants dans d’autres provinces ou d’autres pays n’ont pas autant de difficulté à « se brancher » que les étudiants d’ici. Ce que ça me dit est qu’on a moins tendance à « user » son fond de culotte à l’école quand on en assume les coûts. Quant à être plus « performants », la performance éconimique du Québec par rappaort aux autres provinces est tellement enviable que nous sommes récipiendaires du programme de péréquation fédérale depuis son inception il y a 50 ans…
« ceci n’est pas un argument. tu as fait une liste de plusieurs domaines dans lesquels l’état s’implique. c’est tout. l’état « paie pour tout » dans un régime communiste. évidemment, ici, ben c’est pas l’union soviétique. alors quand tu démarres un paragraphe en écrivant que les gens veulent vivre comme les gens vivaient en cccp, ben ça fait sourire. et j’imagine que tu aimerais plutôt faire réfléchir. alors prends ça comme un conseil pour le futur: les superlatifs ridicules, ben avec moi et mes amis ça prend pas. »
Dans les faits, nous sommes pas loins de 1/2 URSS et beaucoup de gens revendiquent pour l’autre moitié, alors dites-moi encore comment les gens ne veulent pas que l’état paie pour tout? Mais nous savons de l’expérience de l’URSS justement, que l’état est incapable de payer pour tout, n’est-ce-pas?
« la culture rend heureux. il faut nourrir l’esprit aussi philippe. n’es-tu pas d’accord? »
Du pain et des jeux pour faire oublier au peuple qu’il croule sous les dettes, c’est ça?
« ben voyons philippe. je « parle » d’égalité des chances évidemment. non mais fallait-tu vraiment que je précise?!? »
Oui, justement. Parce que dans la pratique, ce que les grands défenseurs de l’état font est de défendre l’égalité des résultats. C’est sur ce concept que repose toute l’idée de redistribution de richesse. Donc j’imagine que vous êtes contre cette notion?
« et les profits de plusieurs milliards par année, c’est quoi?!? tu nous contes des menteries, là, philippe. »
On voit que vous n’avez jamais consulté les états financiers d’Hydro-Québec. Leurs profits sont plutôt artificiels et dépendent du fait qu’ils obtiennent de l’électricité à un prix dérisoire de Churchill Falls au Labrador. Mais ça ne durera pas indéfiniment. Dans le reste de ses opérations, Hydro-Québec vend son électricité à un prix bien moindre que les coûts de production.
« et pourquoi je vous prie? »
« Avez-vous déjà essayé de vendre une route ou un pont? Mais le problème est bien pire parce que depuis des décennies, nous empruntons pour payer l’épicerie…
j’ai fait la recherche que tu proposes mais je n’ai pas trouvé celui où il est prouvé que le québec avait dépassé le point de taxation optimal. peux-tu m’aider? »
Allez voir les chiffres de revenus des budgets précédents et les recettes réelles dans les états financiers. Je parie que vous saisirez pourquoi chaque fois qu’un parti prend le pouvoir, ils se plaignent invariablement que l’autre parti a laissé les finances publiques dans un état lamentable. Parce que les nouvelles taxes ne rapportent jamais autant que prévu.
« attends un peu…. tu veux qu’il coupe (encore plus) avant même de savoir s’il a été trop optimiste ou pas?!? voyons philippe d’habitude tu es plus rigoureux que ça. »
Et comment savez-vous comment je suis? Bien sûr, au moins je ne me cache pas derrière un pseudonyme et j’ai le courage de mes opinions. Mais pour répondre à votre question, Les prévisions de tous les ministres des finances avant Marceau ont été bidon et la dette a toujours cru malgré les « budgets équilibrés ». Qu’est-ce qui peut vous faire croire que les prévisions de Nicolas Marceau sont meilleures que les autres quand tous les actes de sont gouvernement ont jusqu’ici été d’un amateurisme consommé.
« p.s. j’ai été voir ton site web. pas fort. »
p.s. Si vous saviez comment ça m’indiffère.
« Euh, « taux de décrochage » veut généralement dire quitter l’université sans diplôme, pas juste changer de concentration. »
bon ok, alors ça va prendre ta source pour qu’on voit si le taux auquel tu te réfères inclut ceux qui ne finissent pas un programme pour en commencer un autre ou pas.
« Ce que ça me dit est qu’on a moins tendance à « user » son fond de culotte à l’école quand on en assume les coûts. »
exact pis on se ramasse à faire un métier qu’on aime pas parce qu’on ne pouvait pas se permettre de changer de programme. mauvaise idée. mais en passant, l’école coûte déjà cher philippe. ça dépend juste à qui on se compare tu sais.
« Quant à être plus « performants », la performance éconimique du Québec par rappaort aux autres provinces est tellement enviable que nous sommes récipiendaires du programme de péréquation fédérale… »
ben justement mon homme, la dernière chose que tu veux, c’est que nos jeunes diplômés soient moins performant. une bonne façon d’optimiser leur « rendement » est de s’assurer qu’ils apprennent un métier qu’ils aiment. et faciliter les ajustements en cours de route, entre autres par des frais de scolarité relativement bas, est une bonne mesure pour y arriver. qu’en penses-tu philippe. prends le temps d’y penser plus que trente secondes stp.
« nous sommes pas loins de 1/2 URSS et beaucoup de gens revendiquent pour l’autre moitié, alors dites-moi encore comment les gens ne veulent pas que l’état paie pour tout? »
euh… non désolé je n’ai encore rencontré personne au québec qui veut que l’état paye pour tout. pas rencontré personne qui rêve de l’urss. dans quel coin t’habites?
« Du pain et des jeux pour faire oublier au peuple qu’il croule sous les dettes, c’est ça? »
non c’est pas ça. c’est à la culture que je faisais allusion. allons un petit effort philippe.
« ce que les grands défenseurs de l’état font est de défendre l’égalité des résultats. »
je ne te suis pas. peux-tu me donner quelques exemples de grands défenseurs de l’état qui défendent l’égalité des résultats?
« Donc j’imagine que vous êtes contre cette notion? »
je vais attendre tes exemples avant de me prononcer.
« Leurs profits sont plutôt artificiels et dépendent du fait qu’ils obtiennent de l’électricité à un prix dérisoire de Churchill Falls au Labrador. Mais ça ne durera pas indéfiniment. »
ça va durer jusqu’à quand?
« Hydro-Québec vend son électricité à un prix bien moindre que les coûts de production. »
ah oui? ben c’est correct ça, non? un rabais direct au consommateur plutôt que des profits gérés par l’état. il est ou le problème philippe?
« Avez-vous déjà essayé de vendre une route ou un pont? »
non, mais je ne crois pas que ça soit très difficile. il y a plein d’autoroutes et de ponts privés de par le monde.
« ils se plaignent invariablement que l’autre parti a laissé les finances publiques dans un état lamentable. Parce que les nouvelles taxes ne rapportent jamais autant que prévu. »
ah tu crois? c’est drôle j’aurais cru qu’un fin analyste comme toi aurait saisi depuis longtemps qu’il s’agit là que de rhétorique électoraliste. le parti sortant tente de peinturer son bilan en rose, et le parti qui accède au pouvoir se plaint de l’état des finances pour se dégager une marge de manœuvre. c’est pourtant vieux comme le monde ça philippe.
« Et comment savez-vous comment je suis? »
t’as raison, je te connais peu. peut-être n’es-tu jamais rigoureux finalement.
« je ne me cache pas derrière un pseudonyme et j’ai le courage de mes opinions. »
le calinours bienveillant c’est mon vrai nom.
« Les prévisions de tous les ministres des finances avant Marceau ont été bidon et la dette a toujours cru malgré les « budgets équilibrés ». »
ça c’est pas fort. ouh la la. tu condamnes le gars d’avance parce que les ministres des finances du parti libéral étaient pas bon. est où la caméra? j’ai comme l’impression de me faire niaiser.
« Qu’est-ce qui peut vous faire croire que les prévisions de Nicolas Marceau sont meilleures que les autres quand tous les actes de sont gouvernement ont jusqu’ici été d’un amateurisme consommé… »
tous les actes?!? je t’ai averti l’autre fois à propos des superlatifs. ça fait ti-clin pas capable de nuance quand tu fais ça philippe.
@ Philippe David:
Votre argumentaire face au « calinours bienveillant » est d’une logique et d’une solidité exemplaires et convaincraient la majorité des gens sensés, raisonnables et intelligents mais vous ferraillez ici avec un autre genre d’animal et ne comptez surtout pas sur cet adversaire irrationel pour utiliser ce même genre d’équilibre et cette même justesse dans son argumentation.
Je me suis frotté à quelques occasions à lui et je peux vous affirmer que son fanatisme l’aveugle au point de lui faire perdre toute logique et toute lucidité. Discutailler avec lui devient vite stérile et improductif. Bref, vous semez en terre inculte.
Il ferait partie des 45% des Québécois qui ne paient aucun impôt au Québec et qui osent trouver que les 4% de Québécois qui paient plus de 40% de tous les impôts ne paient pas leur « juste part », mais qui vampirisent joyeusement les services étatiques fournis par ses concitoyens que je ne serais pas du tout surpris, mais pas du tout.
Je vous encourage toutefois à continuer à nous faire part de votre philosophie car certains lecteurs moins intraitables et mieux informés que le « calinours » en question profitent très certainement de vos interventions.
« tous les actes?!? je t’ai averti l’autre fois à propos des superlatifs. ça fait ti-clin pas capable de nuance quand tu fais ça philippe ». L’ours
Wow… Quand tu t’arrêtes à pointer des superlatifs, on peut vraiment dire que tu picosses sec maintenant…
Félicitations, Calin, tu remportes le titre officiel de « Troll du Voir ».
c’est que jean quand la prémisse est invalide la conclusion l’est tout autant.
alors démarrer un argument par « tous les actes de sont (sic) gouvernement… » ou « c’est bien beau de vouloir que l’état paie pour tout… » ben ça mène nulle part. je crois que philippe david devrait me remercier. n’es-tu pas d’accord jean?
@françois
« Discutailler avec lui devient vite stérile et improductif. »
si tu veux participer françois je te suggère de répondre aux questions. ainsi tu risquerais moins de te retrouver en contradiction avec tes propres propos.
« Il ferait partie des 45% (…) que je ne serais pas du tout surpris, mais pas du tout. »
blablabla. ad hominem hypothétique. argument pourri par excellence.
« Je vous encourage toutefois à continuer à nous faire part de votre philosophie car certains lecteurs moins intraitables et mieux informés que le « calinours » en question profitent très certainement de vos interventions. »
au contraire françois. puisque je crois sincèrement que philippe raconte un paquet de niaiseries, je crois que je suis le public-cible parfait pour lui. à moins que tu ne juges plus pertinent, pour un curé comme philippe, de sur-évangéliser son troupeau?
@ le calinours bienveillant:
« le calinours bienveillant c’est mon vrai nom. » (sic)
Fin de la discussion!
C’est étrange, le Calinours aimerait qu’on ne paye pas pour grand-chose, il trouverait parfait qu’Hydroquebec perde le l’argent chaque année, car ça signifie un rabais direct au consommateur; il est pour des frais scolaires très bas mais il aimerait nous faire payer pour utiliser les ponts ou les autoroutes.
Sa méthode consiste à sortir de son contexte une phrase, à l’isoler et à force de sarcasme mais pas d’arguments, à donner l’impression qu’il remporte la discussion. Mais, très bizarrement, dans 95% des occasions il s’attaque aux lecteurs, pas aux auteurs des chroniques. Il serait très facile de déterminer quels sont les manques et les complexes de Calinours, mais, qu’est-ce qu’en s’en fout, n’est-ce pas?
@ED
« il trouverait parfait qu’Hydroquebec perde le l’argent chaque année, car ça signifie un rabais direct au consommateur;… »
non non, c’est pas ça. c’est juste que je voulais souligner la contradiction dans le discours de philippe. c’est-à-dire qu’il veut un plus petit budget gouvernemental, mais quand une société d’état distribue directement aux citoyens par le biais de tarifs préférentiels, il est pas plus heureux. tu comprends mon point, maintenant?
« …mais il aimerait nous faire payer pour utiliser les ponts ou les autoroutes. »
non non c’est pas ça. là je faisais juste remarquer à philippe david que pour évaluer la situation financière du québec il fallait considérer les actifs. c’est lui qui a affirmé qu’il est difficile de privatiser une autoroute, ce qui est faux. j’ai jamais dévoilé mon opinion sur la valeur de cette idée, malgré l’impression que je t’ai laissée.
@françois
ah! bravo françois! je suis content qu’au moins à propos de mon identité ou pas on soit sur la même longueur d’onde, c’est-à-dire que la discussion est close, l’argument de philippe david à ce propos étant nul et non avenu. mais surtout nul.
Hum ED…
T’as pas lu mon commentaire plus haut !
« Sa méthode consiste à sortir de son contexte une phrase »
J’ai l’impression que tu fais de la projection mon cher.
« il s’attaque aux lecteurs »
Encore de la projection, ED
@ ED:
Effectivement, cet énergumène (le calinours bienveillant) a tout de l’écervelé et de la triple buse.
Au final, ses raisonnements (résonnements?) sont tellement absurdes et incohérents qu’il sert la cause de ses adversaires mais chut! ne lui dites surtout pas…il est trop borné pour s’en endre compte.
salut françois. peux-tu m’expliquer comment selon toi l’insulte te devient-elle utile dans le présent contexte?
évidemment on s’éloigne du sujet, mais vraiment je trouve ça singulier que tu te laches lousse comme ça sur la chronique de simon en espérant que ça puisse être pertinent. tu dois avoir pensé à tout ça. veux-tu partager?
François, tu t’es fait un ami…attention à toi :
l’insulte c’est l’argument des faibles.
Encore une fois, Simon, tu te mets au-dessus, pour ne pas prendre part au débat. La manière dont tu noies le poisson est une façon de t’en laver les mains.
Noyer le poisson ? Depuis quand « noie-t-on le poisson » en soulevant des questions, en invitant à un débat non dogmatique ? Moi je dis bravo à Simon Jodoin pour savoir poser des questions aptes à rassembler tout le monde dans une discussion ouverte — et non pas fermée d’avance par des dogmes, des anathèmes et des attaques ad hominem !
Je préconise ni la droite ni la gauche, je préfère le milieu. Faire partie du milieu rien de mieux !
Le « à droite ». le « à gauche » c’est autant de petites boites, on s’enferme et on étouffe, et bien plus, on ne voit plus clair. On voit ni à droite, ni à gauche, encore moins l’angle mort.
Parlons-nous, entendons-nous, et je ne crois pas que se coller ces étiquettes sur la bouche va nous aider.
Droite et gauche sont les 2 facetttes de la réalité. Il faut regardre les deux aspects.
et annoncer ses préférences.
Mon cher monsieur Jodoin, je ne sais pas trop l’âge que vous avez, mais le contenu de votre texte vous fait paraître plus vieux que vous n’êtes. Et ce n’est pas un compliment que je vous fais.
Pas beaucoup de réflexion dans votre texte, qu’un charabia de mot à la mode qui vous permet de tourner en rond. L’histoire cache beaucoup de poussière sous le tapis et vous semblez genre à ne pas trop vouloir la soulever. Votre boussole ne marque pas le nord.
@ alain a 18 décembre 2012 · 09h34:
Je ne fais ici qu’un constat.
Lorsque je lis les commentaires de ce « calinours », une phrase me vient tout de suite à l’esprit, phrase écrite par Ayn Rand:
« Reason is not automatic. Those who deny it cannot be conquered by it. Do not count on them. Leave them alone. »
Je vous crois suffisamment éveillé pour en faire la traduction vous-même.
Merci François,
Ne crois-tu pas que c’est trop facile d’accuser ceux qui n’adhèrent pas à nos points de vue de ne pas utiliser leur raison. Ayn Rand a une vision très radicale, même si elle a et elle vend encore beaucoup de livres aux États-Unis, son idéologie demeure très contestée par beaucoup de penseurs.
Quand on ne réussit pas à convaincre les autres de notre point de vue, ils nous apparaissent alors fermés et obtus. Mais qui l’est vraiment entre les deux ?
@ alain a 19 décembre 2012 · 09h08:
« Quand on ne réussit pas à convaincre les autres de notre point de vue, ils nous apparaissent alors fermés et obtus. Mais qui l’est vraiment entre les deux ? » (sic)
Lages écrits qui s’adaptent à la perfection au genre de commentaires que le « calinours » nous envoie régulièrement.
Je vous invite à lire les interventions de Monsieur Philippe David, leur contenu, la pensée articulée et logique qui s’en dégagent l’effort qui y a été fait et ensuite, lisez les commentaires du « calinours » en question, et plus particulièrement celui du 17 décembre 2012 · 17h24: « l’argument de philippe david à ce propos étant nul et non avenu. mais surtout nul. » (sic) et revenez me dire que ce dernier est compréhensif et qu’il n’est pas une cause perdue pour la perspicacité de l’humanité…
mon gars tu es mourant!
parmi tous les arguments poches de philippe david, tu choisis comme exemple le plus mauvais, soit que mon anonymat changerait la signification des mots que j’écris. ce qui est absurde.
non seulement c’est un argument du dernier recours désespéré, mais en plus, si tu le juges pertinent, tu confirmes dans la foulée ton propre manque de crédibilité, anonyme que tu es.
rarement vu quelqu’un se tirer dans le pied de même. hahaha!
François
On peut très bien avoir un texte articulé et logique et se tromper, c’était d’ailleurs l’objectif des sophistes. Moi je trouve que calinours est excellent pour débusquer les incohérences et les jugements non-fondés.
Personne ne peut avoir la vérité sur tout. Il n’y a plus d’absolu, fort heureusement.
Malgré ce que j’ai écrit plus haut, il reste que Simon Jodoin est quand même honnête de ne pas s’être mouiller dans son texte. Il y en a tellement d’autres qui se mouilleraient en faisant semblant de croire en ce qu’ils écrivent.