Je ne crois pas vous avoir déjà raconté que j’ai été, dans une autre vie pas si lointaine, amateur de mécanique. Ma blonde et moi avions acheté ce que nous appelions un toaster, un de ces vieux camions Volkswagen Type 2 transformés en sortes de résidences pour campeurs. J’adorais ce camion qui était en soi un hobby, non pas pour se balader, mais bien pour le garder garé derrière la maison et le reconstruire de A à Z. J’exagère à peine.
C’est à cette époque que j’ai appris la signification du mot anglais idle.
Idle… comme dans Idle No More.
En mécanique, donc, l’idle est la vitesse de rotation d’un moteur au moment où il n’est pas couplé à la transmission et se trouve donc ainsi sur le «neutre». Dès que vous êtes arrêté, au feu rouge par exemple, votre moteur est sur l’idle. À l’époque glorieuse où les véhicules étaient munis d’un carburateur, il fallait ajuster l’idle, ce qui relevait presque de l’alchimie. Le moteur devant tourner sur lui-même par sa propre force, avec une alimentation autonome puisque vous n’appuyez pas sur l’accélérateur, il faut bien doser le mélange d’air et d’essence… Pas trop riche, sinon le moteur étouffe, mais pas trop pauvre, sinon il chauffe.
Et surtout, pas trop lentement… Sinon, au moment d’embrayer, ça donne des coups et vous risquez de «staller», comme on dit en latin. N’en doutez pas, l’idle nécessite un ajustement de haute précision.
J’ai l’air très cultivé, comme ça, à vous parler de mécanique, mais je dois aussi vous dire que je ne connais rien à la question amérindienne. Pantoute. J’ai le vague sentiment de ne pas être le seul chroniqueur à être assez fourré devant ce problème complexe. Rares sont ceux qui dépasseront ce constat banal, d’ailleurs: c’est compliqué. Les autres y iront des bons vieux clichés à propos de l’alcool et du tabac, des casinos, des routes barrées, et du type masqué qui regardait le militaire dans les yeux sans bouger.
Et du fric aussi. On leur en donne du fric. On leur en pique aussi.
La Presse en parlait cette semaine d’ailleurs. Du fric. C’est bien beau, être pauvre et rouler sur le neutre, mais punaise de morbleu, ils ne savent pas gérer le fric qu’on leur donne! Imaginez-vous donc. La journaliste Louise Leduc rapportait à ce sujet l’étonnement de Stephen Harper à propos des finances d’Attawapiskat: «Le premier ministre Stephen Harper s’était demandé tout haut comment une telle pauvreté était possible alors que 90 millions de dollars avaient été investis en six ans dans la communauté, soit environ 52 000$ par habitant.»
Attendez, là, un peu… Où allez-vous, monsieur le premier ministre, d’un pas si guilleret avec votre étonnement à la suce-moi-le-gros-orteil? Faisons un calcul simple. 52 000$ par habitant en 6 ans. Ça nous donne 8666$ en moyenne par personne, donc, pour gérer une communauté déjà dans la dèche, loin de tout, plus loin que ça encore en fait, dont certains membres n’ont pas d’eau, pas de chauffage, pas d’éducation, une communauté bourrée de problèmes sociaux.
Vous savez quoi? Donnez donc 8666$ de hot-dogs par sans-abri au père Pops pour Le Bon Dieu dans la rue… Eh bien, je vous garantis que dans 50 ans, il va encore être dans la rue, le bon Dieu. Dans mille ans aussi.
Seriez-vous en train d’essayer de m’enculer avec un spin épais, monsieur le premier ministre? Parce que je sens quelque chose me grouiller dans le derrière quand vous sortez ce genre de chiffres.
Vous voyez, même moi je me suis fait prendre au piège des clichés et du fric. C’est parce que je n’y connais rien. Je vous avais prévenu.
Parce que c’est compliqué, l’idle. C’est un ajustement précis. Le mélange air/pétrole… Toujours le mélange air/pétrole.
Et l’idle, ça ne sert à rien d’autre qu’à faire rouler le moteur en attendant d’embrayer pour aller quelque part. Un moteur qui ne fait que tourner sur lui-même ne sert à rien. Il remplit sa fonction lorsque le véhicule nous permet de nous déplacer.
À ce titre, le nom du mouvement Idle No More est très bien choisi et permet peut-être d’évoquer le problème le plus profond dans toute cette mécanique amérindienne: Où voulons-nous aller? Que voulons-nous transporter? Quels voyages voulons-nous faire ensemble?
Est-ce qu’on embraye un peu? Au début des années 1990, c’était Davis Inlet. Vous vous souvenez de Davis Inlet? Moi non plus. C’est nulle part, Davis Inlet. C’est plus loin que le Laos et je vous gage drette là que plus de Canadiens ont visité Luang Prabang que Davis Inlet. Davis Inlet, comme tous les lieux où vivent les Amérindiens, même quand c’est à côté, c’est toujours plus loin que le Laos. C’est toujours un peu nulle part, si bien qu’on n’y va jamais. On se contente des cartes postales d’enfants morts d’avoir sniffé de l’essence. Ça nous fait des souvenirs à oublier.
Idle No More… Ce n’est pas le slogan d’une cause amérindienne. Ça veut dire: «Pèse su’l gaz, le gros, parce que c’est encore loin…»
Autochtones – Ce n’est pas aux francophones qu’il faut faire des reproches
9 janvier 2013 | Onil Perrier – Saint-Denis-sur-Richelieu
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/367899/ce-n-est-pas-aux-francophones-qu-il-faut-faire-des-reproches
Par la Loi des Indiens vers 1870, on les a réduits à une dépendance totale : pas le droit de posséder une maison, d’ouvrir un compte de banque, etc. Ils sont devenus des peuples « entretenus », juste assez pour ne pas mourir de faim… et encore.
C’est Ottawa qu’il faut montrer du doigt : c’est lui qui refuse d’appliquer le rapport Dussault-Erasmus ; c’est lui qui a refusé de signer la Déclaration de l’ONU sur les droits des autochtones et c’est la majorité anglo-saxonne qui refuse de changer la maudite Loi des Indiens qui infantilise ces gens. Au Québec, René Lévesque dès 1962, Bourassa en 1975, le gouvernement du Québec en 1984, Bernard Landry par la Paix des Braves ont « reconnu » comme égales ces nations.
Attawapiskat n’est pas situé au Québec !!!!!
C’est pratique encore une fois d’accuser, en se prélassant dans le chauvinisme, les anglos sans discernement. Lorsque je vous aurai démontré les tractations juridiques de Lucien Bouchard qui a invoqué la doctrine, aujourd’hui reconnu internationalement comme raciste, de la Terra Nulli, je suppose que vous voudrez de ma part un peu plus de discernement. Vous demanderez qu’on ne mette pas tous les francophones dans le même bateau. Tiens donc.
Effectivement, avant de prendre la parole pour dire des niaiseries comme ces M. Perrier qui sortent bien souvent des environs du Richelieu, faudrait d’abord se dire que modifier le statut des indigènes ne se fait pas en criant ciseau. En fait, l’abolition de la loi sur les Indiens est à la fois prescrites par les mêmes racistes anglos et francos qui ont toujours voulu que les indigènes soit assimilés et éliminés, tout comme elle est prescrite par certains défenseurs angéliques de la cause amérindienne avec une totale naïveté.
@ Evo – Ce ne sont pas les anglophones qui sont en cause… ni les francophones, c’est la Couronne britannique et la Couronne canado-britannique. C’est le fait que cette Couronne est tutrice des Premières nations et a réduit ses membres à l’état de pupilles de la Couronne. Les membres des Premières nations ne sont dont pas des citoyen,nes, et ça, c’est la Couronne britannique et ceux qui la contrôlaient à Londres qui ont fait des Premières nations et de ses membres des pupilles de la Couronne n’ayant pas plus de droits que des mineurs sous tutelle parentale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pupille_de_l%27%C3%89tat
Or, il semble que d’aucun,es ne veulent pas ne plus être des pupilles de la Couronne canado-britannique et veuillent perpétuer ce statut colonial… il ne serait question que d’obtenir de la tutrice de meilleures conditions…
Personnellement, je ne comprends pas trop… sauf que… une chose est sûre, c’est que pour l’heure, c’est la Couronne canado-britannique contrôlée par le Parlement d’Ottawa qui est responsable de ce qui est infligé aux Premières nations. L’État du Québec, lui-même subordonné à la Couronne canado-britannique en tant que composante provinciale de l’État monarchique du Canada, n’a aucune prise ni sur la Couronne canado-britannique, ni sur le Parlement d’Ottawa qui la contrôle.
Ce pourquoi du reste la cheffe Spence refuse de se rendre à une rencontre avec le premier ministre sans que ne soit présent le représentant de la Couronne, à savoir, le Gouverneur général du Canada. Elle a bien compris où se trouve le centre de décision et elle veut changer la donne quant au statut de tutelle des Premières nations en disant, Jamais plus l’inaction !
Evo, je ne sais pas si tu es sur le bord du Richelieu, mais au moins monsieur Perrier n’a pas peur de s’identifier!
La loi des indiens d’Ottawa n’est non seulement raciste, mais aussi sexiste !
La crise d’Oka a été créé pour bifurquer l’attention des Québécois suite au rejet de l’accord du Lac Meech !
La crise d’Oka aurait pu durer moins longtemps si le fédéral avait fait preuve de plus d’ouverture, affirme aujourd’hui l’ancien ministre libéral des Affaires autochtones du Québec John Ciaccia.
VOIR : « OKA: DERNIER ALIBI DU CANADA-ANGLAIS »
ROBIN PHILPOT, 2000 , V.L.B. ISBN :
9782890057555 (2890057550)
http://lesintouchables.com/afficherlivre.php?id=538&demandeCouvs=%5Btype+Function%5D&toutAfficher=%5Btype+Function%5D&greffeOmbre=%5Btype+Function%5D&greffeCurseur=%5Btype+Function%5D&decortiquerListe=%5Btype+Function%5D&toutReduireAuFormat=%5Btype+Funct
Je me permets de vous souligner certains des titres se rapportant à ces sujets dans le livre de Philpot mentionné ci-haut :
• Revenu moyen : « Les Indiens connaissent un meilleur sort au Québec. ».
• Moins de ménages Indiens vivant sous le seuil de pauvreté au Québec.
• Les Amérindiens conservent davantage leur langue au Québec qu’en Ontario.
• Billy Diamond : « Le conseil scolaire Cri possède plus de pouvoirs qu’aucune autre commission scolaire… »
• Conditions d’habitations dans les réserves, par rapport au chauffage central.
• « Le plus haut taux de suicide au monde! » Au Canada oui, mais pas au Québec.
• Conventions et négociations de nation à nation au Québec.
@ M. Desbois: J’ai probablement quelques livres d’avance sur vous sur la question, et je vous inviterais très humblement à varier vos sources d’information. Quelqu’un qui veut comprendre quelque chose au contexte d’une autre nation doit faire l’effort de laisser ses lunettes de Québécois-blanc-francophone-nationaliste au moins un petit moment. L’ouvrage le plus éclairant sur la crise d’Oka (et de loin!) s’appelle One Nation Under the Gun de Rick Hornung. Au printemps et à l’été 1990, c’est tout le monde mohawk (Ganienke, Akwesasne, Kahnesatake) qui était menacé par les juridictions non-autochtones. Philpot, franchement, son idée est plus que réductrice. Ottawa n’a pas « créé » la crise d’Oka. Si le fédéral en a bénéficié par la bande, c’est peut-être discutable, mais le mouvement nationaliste mohawk existe bel et bien, et il a sa propre dynamique. Merci de ne pas la leur enlever.
Aussi, si les Autochtones du Québec conservent davantage leurs langues, c’est beaucoup parce que les groupes les plus nombreux (Cris, Inuits, Innus de la Côte-Nord) ont eu un contact plus tardif et limité avec les Blancs.
Dernier point, les négociations de nation à nation, c’est effectivement un pas dans la bonne direction, mais de là à se péter les bretelles…. Si le Québec a fait le premier traité « moderne » avec la Convention de la Baie-James, c’est 1. À reculons, de peur de faire foirer le développement hydroélectrique du Nord et 2. Non sans avoir nié pendant deux bons siècles toute prétention des Autochtones à la possession du sol, contrairement aux Britanniques et aux autres gouvernements canadiens. Il ne faut pas avoir la mémoire trop sélective non plus.
Critique de Harper et de Charest
Il me semble qu’avec un minimum d’honnêteté intellectuelle on reconnait que le ‘’Printemps érable’’ était avant tout une critique de la personnalité et les valeurs du Premier Ministre Jean Charest. Toutes les occasions étaient bonnes pour manifester : Suroit, gaz de schiste, grève étudiante, compteurs intelligents, écoles juives, etc.
N’en va-t-il pas de meme avec la personnalité de Steven Harper. Ceux qui ne l’aiment pas manifestent. Le cas le plus récent : les demandes des indiens.
PS : quelle est la traduction francaise de »Idle no more » ?
Je n’en connais pas beaucoup sur la mécanique automobile… mais je sais qu’un moteur au neutre se dit en anglais « idle… ». Quand le moteur est au neutre et qu’on appuie pas sur le frein, si on est sur le plat, le véhicule n’avance pas… Si on est dans une côte, le véhicule avance ou recule… de par la force d’inertie gravitationnelle qu’on ne contrôle pas…
Jamais plus l’inaction ! Ça veut dire qu’il faut cesser de se fier à l’inertie pour avancer. Il faut que le moteur cesse de tourner dans le vide, il faut poser un geste… il faut passer à l’action… mettre le pied sur l’accélérateur et presser, tout en relâchant la pédale de frein et le frein à main…
@Archambault
Oui, la méchante couronne britannique. Ah ben, moi qui pensait que les parlementaire canadien devait porter un peu de cette responsabilité. Qu’est-ce que tu comprends pas? Parce que t’as l’air d’avoir tout compris. C’est simple pour toi, c’est la couronne, point final.
Qu’avez-vous tous à ne pas être capable de comprendre? Fuck! La loi sur les indiens et les réserves, c’est fait pour les éliminer. L’objectif à terme de cette loi, c’est sa propre abrogation. Donc quand les indigènes seront pratiquement assimilés, y’aura juste à éliminer la loi pour les forcer à devenir des citoyens comme tous le monde, des vrais hommes civilisés comme nous. Criss, qu’est-ce que vous comprenez pas là dedans?
Y’a pas un ostie de gouvernement national et nationaliste du Canada ou du Québec qui a voulu ou qui voudra réparer l’injustice historique et redonner aux descendants de ces peuples les moyens de leur émancipation. Y vont tous se péter les bretelles d’avoir voulu et d’avoir éliminer une loi qui était programmée pour disparaître, tout en mettant ça sur le dos de la monarchie. C’est les parlementaires qui vont donner le coup de grâce. Fis toé su moé.
L’utilisation du masculin, c’est pour rire des hommes.
@pseudo EVO, Premières Nations – Marois veut discuter de nation à nation avec les autochtones
Caroline Montpetit 4 décembre 2012
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365509/marois-veut-discuter-de-nation-a-nation-avec-les-autochtones
Pauline Marois a l’intention d’honorer « l’héritage de René Lévesque » en établissant des relations « de nation à nation » avec les autochtones du Québec, dans le dossier du développement des ressources et de la gestion du territoire. Et cette ouverture du gouvernement a semblé plaire au chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
M. Marois a aussi indiqué souhaiter travailler plus « en amont » avec les autochtones, dans les dossiers de la cogestion, de la conservation, de la consultation et des accommodements, et du partage équitables des redevances. Ces quatre enjeux avaient été soulevés, plus tôt dans la journée, par la quarantaine de chefs de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Voilà qui devrait emmener un peu de piquant dans la conversation et remettre les choses en perspective:
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201301/09/01-4609846-la-fable-autochtone.php
Extraits:
“Ainsi, lorsqu’il est rapporté que Mme Spence et son conjoint se sont octroyé une rémunération annuelle de 250 000$ pour gérer un village de 1600 personnes, il faut comprendre une rémunération équivalente à 550 000$ pour une personne qui paie des impôts et des taxes.”
ET
“Pourtant, la présence autochtone au Québec à l’arrivée de Cartier en 1534 et de Champlain en 1608 était insignifiante. Elle se composait d’au plus 1000 individus, essentiellement des Mohawks installés dans la partie sud de la Montérégie. Aucune des 11 nations actuellement reconnues par le gouvernement du Québec n’était présente de manière significative, continue et organisée sur le territoire du Québec il y a 400 ans.”
Je sais…je sais…le lien vous fera cheminer vers un journal « fédéraliste » mais il n’en demeure pas moins que l’auteur a agi comme négociateur dans le dossier de la Paix des Braves.
Pour une critique intéressante du travail insidieux de l’auteur du texte que vous citez (La fable autochtone), il faut lire ceci:
http://amerika.revues.org/3331
Bien sûr, prouver ses dire par le simple fait que l’on a travaillé avec le gouvernement responsable du livre blanc de Jean Chrétiens et sur l’entente de Baie James et des Cris (qui ont abandonné leur droit indigène sur le territoire en la signant), offre tout les sources historiques et anthropologique nécessaires à bien comprendre et traiter la question de la présence autochtone au Québec avant l’arrivé de Jacques Cartier… Merci de démontrer comment le peuple Québécois peut être ignorant au point tel que certaines personnes acceptent de mettre de côté plus de 400 ans d’histoire écrites par les Européens, Canadiens et Québécois eux-mêmes et qui plus est soutenu par le travail des historiens, archéologues et anthropologues, en majorité non-autochtones, depuis plus de 150 ans.
Dois-je être le premier à vous apprendre, M. François 1, que Jacques Cartier lui-même a reconnu avoir visité plusieurs communautés différentes lors de son arrivé sur le fleuve Saint-Laurent et que les premiers à avoir appris les langues autochtones du Canada, dont Sagard, personnage que vous connaissez sûrement vu votre immense connaissance des peuples autochtones, on témoigné voilà déjà 375 ans que la langue parlé dans le village de Stadaconé lors de la visite de Cartier était le Wendat, langue qu’il avait lui-même mit par écris.
Sans parler des Inuits, qui ont une présence de plus de 1000 ans au Québec et cela prouvé par des données archéologique, M. François, ses peuples sont aussi autochtones. Merci de ne pas croire à propagande assimilationniste et dépassées depuis les années 70s. Tiawenk
Les gains du jeune de madame Spencer.
Les Indiens doivent combattre l’obésité pour vaincre de nombreux problèmes de santé comme le diabète.
Madame Spencer est un exemple à donner à tous les Indiens du Canada qui souffrent, plus que la population générale, de graves problèmes de santé. Le jeune de nourriture et d’alcool aide à perdre du poids et à diminuer les risques associés à l’obésité, comme le diabète, la tuberculose, etc.
Comme le disait Gilles Vigneault, ca prend combien d’années pour devenir autochtones ? A quelle langue autochtone appartient le mot autochtone ?
@ Margot:
Et qie dites-vous de ceci?:
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201301/14/01-4611182-theresa-spence-nous-fait-honte.php
Ça commence à faire beaucoup de monde qui questionne ce non-évènement non?
@ François 1
« Je ne peux pas parler pour les autochtones du Canada. Non plus pour les membres de ma réserve, ni ceux de ma famille. »
C’est ce que votre article dit au tout début.
Encore une fois, vous sortez des « preuves » et vous les distordez dans le sens de ce que vous pensez.
Pas fort sur le plan éthique.
@ Patrick:
« La paix des braves »…c’était pas du gouvernement péquiste de Bernard Landry ça???
Réjean Morissette y était pourtant l’un des principaux négociateurs…
@ François 1:
Est-ce que Réjean Morissette a une quelconque prise de décision dans la Paix des Braves? À ma connaissance, ce sont les élus qui décident. Les négociateurs ont des mandats pour négocier, pas pour décider.
Dans votre cas, vous jouez encore avec les mots pour appuyer votre opinion. Encore une fois, ce n’est pas fort sur le plan éthique.
Bonjour M.Jodoin,
Davis Inlet se situe sur la Côte de Labrador entre Goose Bay et le village de Nain.En 1974 je travaillais pour la Garde-Cotière et j’ai eu l’occasion d’y faire un arrêt pour prendre du cargo.A cette époque les problèmes existaient déja,lorsque nous allions a terre nous nous faisions demander des cigarettes par des enfants et avons été témoins que ceux-ci »Sniffaient de L’essence »dans des sacs,je ne parle pas d’ados.mais des enfants de 6,7 et 8 ans et plus, lorsque ceux-ci ont fait la manchette en 93 ou 94 j’en avais fait la remarque a ma conjointe,ça n’était pas d’hier et je ne l’ai jamais oublié.
Richard Côté
Il est bon de se rappeler ces propos de Pierre Bourgault (Le Devoir 18 octobre 1994):
« Au Québec, on compte à peu près 60 000 Amérindiens, soit 1/117e de la population québécoise. Voilà la réalité. Le discours nous parle abondamment des ancêtres. Soit. Mais nous cherchons des solutions pour les vivants, pas pour les morts. Or, quand on parle des vivants, on s’aperçoit que personne n’est ici depuis 10 000 ans et que personne d’entre nous n’y sera dans 100 ans. Voilà la réalité.
Le discours nous parle du mode de vie ancestral des Amérindiens, fondé essentiellement sur la chasse et la pêche. En réalité, c’est là le mode de vie ancestral de tous les êtres humains. Et puis après? La seule vraie question qu’il faut se poser est la suivante: est-ce que ce mode de vie, en l’an 2000, est propre à assurer la vie, le développement et l’épanouissement des peuples? »
Bravo Francois pour nous rappeler cette citation de Bourgeault. Il semble qu’au Pays du Je me souviens, peu de gens citent les anciens…
@ Diogène le cynique:
Réjean Morissette a tét l’un des principaux négociateurs pour Bernard Landry; il a donc manifestement eu une part de responsabilité dans les décisions.