Bien des Québécois ont la boussole électorale détraquée. De deux choses l’une. Ou l’électorat n’est plus qu’une girouette décervelée défiant toute analyse rationnelle. Ou ses humeurs changeantes s’expliquent.
Et elles s’expliquent. En fait, elles sont le reflet de ce que les «grands» partis politiques lui offrent. Eux-mêmes de plus en plus changeants. Des partis dont les repères ont foutu le camp.
Prenons le PLQ. Il n’a plus de «libéral» que le nom. Sous Jean Charest, un pur produit du sérail Mulroney, il a pris des airs résolument conservateurs. Sur tous les tableaux. Dérives éthiques comprises.
Le PQ? Depuis le référendum, on peine à le reconnaître. C’est que Lucien Bouchard, un autre poulain de l’écurie Mulroney, lui aura infligé de multiples virages. À droite avec des compressions sauvages en santé et en éducation. Sur la souveraineté, en la balayant sous le tapis comme un vulgaire mouton de poussière.
Même ses trois successeurs l’ont vue comme un boulet électoral. Un sujet tout juste bon à divertir les réunions partisanes.
Au point où le PQ mijoterait même une campagne de publicité sans la moindre référence à son option. La boucle post-référendaire semble bel et bien bouclée.
Comme quoi, un parti se faisant aussi discret sur sa raison d’être n’a pas à se surprendre de voir ses appuis diminuer au gré des élections.
Devant ces deux grands partis vidés de leurs repères, l’électorat devient volatil. À l’extrême. Et la personnalité des chefs, de plus en plus déterminante.
En 2007, face à un Jean Charest et un André Boisclair aussi impopulaires l’un que l’autre, Mario Dumont n’avait eu qu’à faire quelques bruits sur les accommodements raisonnables pour ravir l’opposition officielle au PQ.
Ce printemps, le tsunami orange marquait le rejet du Bloc qui, sans référendum à l’horizon, perdait déjà, lui aussi, ses repères.
Aujourd’hui, la nature ayant horreur du vide, c’est au tour de François Legault et Charles Sirois de se dire l’incarnation du «changement».
Et ce, même si leurs idées goûtent le soufflé libéral accompagné d’un léger coulis adéquiste. Même si, comme M. Charest, ils sont les dignes représentants d’un milieu des affaires convaincu que l’État et la question nationale prennent toujours trop de place.
Donc, oublions la théorie voulant qu’un «vrai» débat gauche-droite ait supplanté le débat sur la question nationale. Que ce soit en 2007 avec l’ADQ. En 2011 avec le NPD. Ou en 2012, peut-être avec Legault & Sirois.
Car pour qu’il y ait «débat», encore faudrait-il qu’il y ait ici une gauche et un centre gauche aussi organisés et jouissant d’autant de tribunes que la droite et le centre droit…
Oublions aussi la théorie sur la chute du PQ attribuée à son option «dépassée». De toute manière, depuis 1996, il ne s’engage plus à la réaliser. Est-ce donc l’option qui bat de l’aile? Ou est-ce son parti qui, à force de tergiverser, n’est plus perçu comme son véritable véhicule?
Et voilà même qu’émerge un concours de popularité entre Pauline Marois et Gilles Duceppe. Selon un sondage, la première fait croupir le PQ à 18% alors que le second plante Legault-Sirois avec 37%.
Pourtant, l’électorat n’est pas fou. Il magasine. Il le fait parce que les deux grands partis ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont été.
Le danger est que si aucun ne réussit à trouver ou retrouver ses repères – une vision et, pourquoi pas, même un rêve – des vendeurs de miroirs aux alouettes recyclés prendront vite leur place.
C’est ce qui arrive lorsque les repères disparaissent. Reprend alors la chasse aux sauveurs qui, de toute manière, finissent toujours ici par se sauver!
Au Gala de l’ADISQ, Fred Pellerin citait Gilles Vigneault en ces mots: «L’idéal, quand il est porté par une seule personne, il se rend jamais ben loin. Il faut que l’idéal devienne collectif pour avoir de l’avenir.»
Or, pour qu’un idéal soit partagé et ait des chances de se réaliser, on ne s’en sort pas. Il arrive un moment où quelque part, un parti politique doit aussi s’en faire le porteur…
C’est mercredi aujourd’hui et on jase. Que se passerait-il si Duceppe disait à Marois :
*****
–«Écoute Pauline, j’ai bien pensé à mon affaire et je ne me présenterai pas comme chef du PQ. Je te laisse la job.»
–«Je suis bien contente mon Gilles. Tu es sans doute fatigué. Je comprends ça. Continu tes vacances, Gilles. Ta femme va être contente.»
–«Justement, ça fait une couple de fois qu’on en parle au déjeuner et Yollande me disait que ça serait suicidaire de m’embarquer avec le PQ.»
–«Elle n’a pas tort ta Yollande. Tu le sais qu’il est dur à vivre le PQ. Tient, il y en a encore qui pense à partir.»
–«Pis ce matin, j’ai pris ma décision.»
–«Good ! Mais quand même mon Gilles, penses-tu que je vais pouvoir compter sur toi pour une couple de petits discours si nécessaire. On t’avertira assez d’avance comme ça ne nuira pas trop à ta retraite …»
–«T’as pas compris Pauline. Ce que je veux te dire c’est que je vais fonder mon propre parti. Tu viens de le dire Pauline ton parti politique il n’est pas gérable. Faudrait être maso pour embarquer la dedans. Vois-tu, Pauline, avec tous ceux qui sont partis et tous ceux qui veulent partir, tu viens de me le dire, avec mon nouveau parti, moi je ramasse tout ça, pis d’autres ailleurs. J’ai même parlé à Amir et Françoise pis on devrait être capable de s’entendre. Je pense que si Legault s’y prend comme il faut, il devrait être capable de ramasser tous les libéraux écœurés de la corruption mais qui sont encore trop pognés pour laisser tomber le Canada.
Ça fait que je fonde mon parti, les citoyens sont sur mon bord, on prend le pouvoir, le CAQ à Legault va être l’opposition et on fait l’enquête sur Charest et sa gang de mafieux …»
–«Pis nous autres Gilles on fait quoi ? Pis moi la dedans, tu penses à moi !»
–«Écoute Pauline, tu vas pouvoir te reposer avec ton Claude. Tu pourras toujours te faire inviter des fois de temps en temps à « V ». Je suis certain que Mario va pouvoir t’arranger ça.»
– …….
****
Mais revenons sur terre.
Quoique …. ;-)
«Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.»
[Mark Twain
M.Drouin, j’aime bien ce scénario , en espérant qu’il devienne » prophétie. »
Bonjour
La Terre est bel et bien ronde.
L’auteur : le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier.
En quelques semaines seulement, le parti conservateur de Stephen Harper a braqué l’Assemblée nationale au grand complet avec sa politique de la loi et l’ordre sur les jeunes contrevenants, l’octroi de 30 milliards de contrat à l’extérieur du Québec pour la construction de frégates et d’entretien maritime et l’abolition du régistre des armes à feu. La politique étrangère canadienne est toute aussi déprimante et régressive mais ne semble s’en préoccuper outre mesure.
Invité à 24 heures en 60 minutes par Anne-Marie Dussault, trois anciens journallistes devenus députés sont venus raconter leurs états d’âme.
Gérald Deltell a eu cette réflexion qui en dit long sur le climat politique au Québec.
» Si vous faites une erreur; après trois jours, la population a oublié. »
La Commission d’enquête Charbonneau, ça vous dit quelque chose?
« La terre est plate » ou la brève histoire d’une « vérité »
On croit souvent que les hommes ont d’abord affirmé que la Terre était plate. On croit aussi que Galilée ou Christophe Colomb ont découvert cette vérité qu’elle est ronde. Parfois, on fait mourir Galilée pour cette raison sur le bûcher.
Une objection était possible. Si la Terre repose sur l’eau, sur quoi l’eau repose-t-elle ? Anaximandre, le disciple de Thalès, proposa alors une autre représentation de la Terre, celle d’un cylindre – la courbure apparaît – au milieu d’un univers infini de sorte qu’il n’y ait aucune raison pour que la Terre se dirige d’un côté plutôt que de l’autre. Pourtant, malgré sa connaissance de la courbure, Anaximandre ne conçut pas la sphéricité de la Terre.
C’est vraisemblablement au Ve siècle que la Terre devint ronde, peut-être chez Parménide, certainement chez le pythagoricien Philolaos. Au IVe siècle Platon l’affirme pour des raisons de symétrie. Cette figure de la Terre lui paraît plus rationnelle que toute autre, d’autant plus qu’il la conçoit au centre de l’univers.
C’est Aristote qui apporte les premières preuves qui nous sont connues. La première est que l’élément terre se dirige vers le centre de l’univers qu’Aristote conçoit fini. Donc, la sphère est la figure qui en résulte. Cet argument, reposant sur la physique d’Aristote qui est dépassée, n’est plus valable.
La seconde preuve, toujours valable de nos jours, est que chaque fois qu’il y a une éclipse de Lune, la forme réfléchie est toujours courbe.
Enfin, la troisième preuve, elle aussi valable aujourd’hui, repose sur l’observation selon laquelle l’ombre n’est pas la même lorsqu’on se déplace du nord au sud : la différence s’explique si la Terre est sphérique.
http://philo.pourtous.free.fr/Articles/Patrice/terreplate.htm
Voici la version d’une question « bonus » de chimie posée à l’université de Nanterre.
La réponse d’un étudiant a été si loufoque que le professeur l’a partagée avec ses
collègues, via Internet, et c’est pourquoi vous avez le plaisir de la lire ….
Question Bonus: « l’enfer est-il exothermique1 ou endothermique2 »
(1 : évacue la chaleur, 2 : absorbe la chaleur)
La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz
se dilate il se refroidit et inversement) ou ses variantes.
Cependant, un étudiant eut la réponse suivante:
Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l’enfer avec le
temps. Nous avons besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l’enfer.
Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu’une fois entrées en enfer, les âmes
n’en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort.
De même pour le calcul du nombre d’entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le
fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd’hui.
La plupart de ces religions affirment que si vous n’êtes pas membre de leur religion, vous
irez en enfer. Comme il existe plus d’une religion exprimant cette règle, et comme les gens
n’appartiennent pas à plus d’une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont
en enfer…
Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l’enfer parce que la Loi de
Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer,
le volume de l’enfer doit se dilater proportionnellement à l’entrée des âmes ». Par
conséquent cela donne deux possibilités:
1) si l’enfer se dilate à une moindre vitesse que l’entrée des âmes en enfer, alors la
température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu’à ce que l’enfer
éclate.
2) si l’enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d’entrée des âmes en enfer, alors
la température diminuera jusqu’à ce que l’enfer gèle.
Laquelle choisir ?
Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m’ayant affirmé durant
ma première année d’étudiant « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en
tenant compte du fait que j’ai couché avec elle la nuit dernière, alors l’hypothèse doit être
vraie. Ainsi, je suis sûr que l’enfer est exothermique et a déjà gelé … Le corollaire de cette
théorie c’est que comme l’enfer a déjà gelé, il s’ensuit qu’il n’accepte plus aucune âme et
du coup qu’il n’existe plus… Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l’existence d’un
Etre divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n’arrêtait pas de crier « Oh….
mon Dieu !…. »
(Cet étudiant est le seul ayant reçu la note 20/20)
Votre truc concernant l’enfer est infernalement épatant, Monsieur Goyette!
Quel rapport cette brûlante anecdote pourrait avoir avec ce que nous serions sensés discuter ici est vraiment sans objet…
Un bon moment que vous nous avez fait partager là, cher rigolo…
Pourtant, on continue à croire que la Terre est ronde et non pas plate, alors qu’elle n’est ni l’une ni l’autre.
Le PQ n’est pas si mal en point que ça. Le sondage de Léger marketing, publié le 30 octobre dernier, montre qu’avec M. Duceppe comme chef, le PQ irait chercher 37 % des intentions de votes plus 4 % à Québec solidaire pour un total de 41 % de votes, dits-souverainistes. La CAQ serait deuxième avec 25 % ou 29 % s’il fusionne l’ADQ pendant que le PLQ gèle à 21 %, principalement de votes anglophones.
Ça devrait donner un gouvernement majoritaire au PQ mais pas un référendum majoritaire pour séparer le Québec du Canada..
Ça rappelle l’Écosse, le parti souverainiste d’Écosse a gagné récemment le pouvoir majoritaire avec 45 % des votes mais il n’y a que 25 % de solides souverainistes en Écosse. Ce parti souverainiste d’Écosse semble pris, par les Écossais, comme un genre d’assurance d’autonomie écossaise à la place d’un parti pour séparer l’Écosse de son vieux conquérant, comme au Québec. Mais nous, nous n’avons pas encore été anglicisés comme eux.
Bonjour. Une petite précision: la table ronde des trois ex-journalistes a eu lieu jeudi dernier à l’Assemblée nationale dans le cadre du Colloque sur la démocratie, les députés et les médias.
Sur la commission Charbonneau, le sujet reviendra. Inévitable. Autant pour le PM, la population que pour la juge elle-même…
Bien mal partie, cette commission… qui ressemble drôlement aussi à un boomerang politique pour le gouvernement.
Merci Mne Legault
J’écris dans les blogues après mon retour de travail entre une brassée de lavage, le souper à préparer,, la vaisselle, ect… Ce qui explique mes nombreuses » erreurs de frappe » et parfois de lieux ou de dates.
Les deux autres ex-journalistes étaient Bernard Drainville et Christine St-Pierre.
Cela étant dit, la table ronce était en effet intéressante.
Pour ceux et celles qui voudraient la voir: http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/audiovideo-37903.html
Voix publique
Correction: on devait lire, bien sûr, la «table ronde»….
Vrai, le Parti Libéral est une sorte de Parti Conservateur à la Mulroney mélangé avec une dose de Duplessisme dont les travaux publics servent de buffet. C’est pas si loin d’un Parti Libéral de Bourassa encore que le parti de Bourassa a tenté de procurer au moins une ombre d’autonomie pour le Québec.
Vrai, le PQ s’est procuré un goût d’Union Nationale pendant le règne de Lucien mon homonyme. Vrai pour la pédagogie absente de la souveraineté, entre 1996 et 2007. Et si au chantage de la partition dans ces années là, le PQ a réagi avec l’idée d’une île Montréal: une ville ça s’est traduit par une politique d’improvisation qui s’est révélé un désastre électoral péquiste et un désastre cumulatif par la défusion libérale clientéliste.
Vrai que la question nationale est balayé par le PLQ, l’ADQ et le CAQ, pas question même de fédéralisme renouvelé. Vrai le PQ sous Marois pratique une autonomie dans l’aspiration d’un État nation à travers un leadership faible et erratique.
Par contre, selon l’auteur de cette page, un parti souverainiste qui pourrait être encore le PQ ou peut être l’Option nationale? Un parti souverainiste est t’il voué à faire une pédagogie de la souveraineté en tant que tiers parti? La voie du grand soir étant ce qu’elle est difficile, ne faut t’il pas aussi un gouvernement qui protège la langue française dans l’urgence tout en en défendant la voie d’un pays québécois?
Il est certain que la politique de pure opposition du PQ Marois, sa mollesse en termes d’envergure. De laisser les médias et le gouvernement libéral décider de l’agenda péquiste sous Marois manque de perspective et ressemble à de l’électoralisme. Il est certain que la politique de passivité, de gestion de boutique des Legault et Charest ne mène et ne mènera le Québec nulle part.
Première option: un changement de chef au PQ, la seconde avec probablement Duceppe une capacité de déterminer des enjeux sur la langue et la vision du pays naturel qu’est le Québec tout en travaillant sur les questions de gestion de la province puisqu’on ne peut l’éviter. Entre 1994 et 1995, J.Parizeau a aussi gouverné une province, le référendum n’a pu retenir l’exclusive attention. Duceppe ou Drainville ou M.St Arnaud, le nouveau chef ne pourra là préparer de référendum prochain et cela nous le savons tous. J.Parizeau en est aussi conscient.
Autrement, l’option du CAQ s’imposera avec Québécor dans le décor si ce n’est peut déjà trop tard. Duceppe est la principale option, la guérilla de plusieurs chroniqueurs contre lui en fournit la preuve.
Une M.F.Bazzo devenue une furie anti souverainiste, anti péquiste, anti Duceppe qui projette celui ci dans la gériatrie donne une idée de certains intellectuels entre guillemets qui ont su se vendre pour les plats de lentilles des médias privés tel Cogeco.
En référant à des intervenants ici, le PQ envisagé de J.C.Pomerleau pourrait avoir une meilleure allure avec un autre chef. Mme Marois a été surévaluée et n’en déplaise à Mme Bertrand qui n’est pas spécialiste de la politique. Un mot pour donner mon accord à la remarque de M.Baribeau ailleurs dans V.Publique, Mme Bazzo est conforme au bon standard de toutes les conformités hurlées!
»Car pour qu’il y ait «débat», encore faudrait-il qu’il y ait ici une gauche et un centre gauche aussi organisés et jouissant d’autant de tribunes que la droite et le centre droit… »
Parce qu’apart quelques chroniqueurs au Journal de Montréal et Mario Dumont la droite est tellement présente au Québec. Même l’ADQ commence à ne plus être trop sur où elle se penche et Legault l’a dit lui-même qu’il est de gauche efficace. Quelles tribunes?!
Wow!
8e paragraphe à partir de la fin du texte, je me suis presque étouffé.
« Car pour qu’il y ait «débat», encore faudrait-il qu’il y ait ici une gauche et un centre gauche aussi organisés et jouissant d’autant de tribunes que la droite et le centre droit… »
Ça fait ma journée! ;)
Ayoye! MAis sur quelle planète vivez-vous??? Les gens rejetent le PQ non pas parce qu`ils ne parlent plus de souveraineté, mais justement parce qu`ils représente celle-ci !! On est rendue ailleurs, ca n`intéresse plus personne. Et pour le débat gauche-droite??? Comment ca pas de gauche??? On vit dans une province ultra-gauche-communo-socialiste ou la droite commence à peine à se faire entendre ( il est à peu près temps) . Comme la majorité des gens autours de moi, collègues, amis etc…, je suis tannés de faire vivre un système parasitaire qui vient m`enlever l`argent des poches pour le donner à n`importe lequelle pelleteux de nuages, en plus de se comporter avec moi comme une mère de famille controlante ,ASSEZ!
Vous nous dites ce que vous ne voulez pas. Fort bien. Mais cela serait également intéressant que vous nous disiez ce que vous voulez. Soyez un peu plus précis.
Benoit Carré
Laval
42 % de PNB du Québec se trouve dans le secteur public. Les présidents de syndicats siègent à toutes les institutions importantes. Le taux de syndicalisation au Québec est de beaucoup plus élevé qu’au Canada.
Le droite commence à peine à se faire entendre et voilà que les commentateurs de gauche, et il y en a des tonnes, se plaignent qu’ils n’ont plus de tribune alors qu’ils ont seulement perdu leur monopole de l’opinion publique qu’ils ont détenu depuis 35-40 ans. Demandez pas à Mme Legault , militante souverainiste-gauchiste par excellence d’être impartiale dans son analyse. D’ailleurs le phénomène n’est pas unique au Québec, la gauche bat de l’aile dans presque tous les pays occidentaux en partie parce que le rêve de la sociale-démocratie a enfin abouti à un endettement chronique qui n’est plus soutenable.
Victor Beauchesne
La droite n’a pas d’espace médiatique ? Mais elle a presque toute la place médiatique !
De pratiquement tout les journalistes et chroniqueurs de Quebecor et de l’empire Desmarais. De la radio parlée des plus populistes comme le 98.5 FM avec les Dumont, Duhaime, Arcand, Maréchale et Cie.
En plus votre lecture de la grande popularité de la droite au Québec est pour le moins ahurissante après le résultat de 2 mai dernier alors que les québécois ont sorti Harper du Québec et qu’un dernier sondage donnant une avance confortable a Duceppe dans les intentions de vote aux élections provinciales , Duceppe un homme de gauche et pro-syndical ! Être a la place de vos amis du Réseau Libaâââârté Québec et de son porte-parole Eric Duhaime je ferais de l’urticaire actuellement !
Avez-vous lu La Presse et le Soleil dans les dernières années? À La Presse il y a UN chroniqueur de droite et il se nomme Mario Roy. Tout le reste c’est très à gauche. Et encore là, Québécor a du monde comme Réjean Tremblay, Guy Fournier, Christopher Hall, Isabelle Maréchal, Jean-Jacques Samson et Bernard Landry qui écrivent pour eux, qui sont à gauche. Ha et Gilles Parent à Québec qui est à gauche, je connais pas le reste des chroniqueurs de QC donc je ne peux me prononcer.
Phillipe Hamel !
Vous mêlé la gauche avec les nationalistes !
Réjean Tremblay est un souverainiste tout ce qu’il y’a de plus a droite !
Isabelle maréchale et ses deux amis Erci Duhaime et Mathieu Bock Côté sont tout ce qu’il y’a de plus a droite ! Mathieu Bock Côté étant un souverainiste de droite et Duhaime un conservateur dans l’ âme et très républicain dans le coeur !
Guy Fournier , Jean Jacques Samson , Chistopher Hall et cie n’ont rien a voir avec Québec Solidaire et deux d’entre-eux ne sont que des chroniqueurs sans grandes importances !
A la Presse je ne vois que Foglia comme étant un homme de gauche !
Franchement ! Avez-vous des problèmes avec votre gauche et votre droite M.Hamel ?
Pendant qu’on se crêpe le chignon gauche/droite, on a Charest et ses bandits en cravate qui continuent à sévir.
On a perdu des milliards de dollars en les mettant dans les poches de bandits ayant leurs entrées politiques au gouvernement.
Et ici on discute du sexe des anges….!
«L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place.»
[Jean-François Revel]
Monsieur Drouin !
Quand certains québécois finiront par démêler la gauche et la droite nous aurons fait un pas de plus vers un électorat plus informé .
La corruption qui entoure le gouvernement Charest présentement origine beaucoup plus des petits amis du privé et de droite que des gens proche de Québec Solidaire ou de Gilles Duceppe le favori des citoyens au PQ !
Soyez logique, quelles faveurs peut-on espérer obtenir d’un parti d’opposition, encore moins d’un parti marginal comme QS. La corruption tourne toujours alentours des partis au pouvoir, et ce dans tous les pays. C’est un peu naïf d’absoudre Khadir ou Duceppe, eux qui n’ont jamais eu le pouvoir. La Gaspésia fut fait par les syndicats et le PQ, pas la droite, par exemple.
M. Beauchesne a raison ici, l’occasion fait souvent le larron. Celui qui a résisté totalement malgré les multiples occasions qui pouvaient se présenter est M. René Lévesque, champion de l’éthique. La nationalisation de l’électricité pouvait l’occasion rêvée pour se faire acheter par les riches compagnies d’électricité. Pas avec M. Lévesque.
Monsieur Beauchesne !
En ce qui me concerne Khadir n’est pas a la veille de prendre le pouvoir tandis que Duceppe est selon moi beaucoup moins enclin a se faire acheter par les petits amis du privé qu’un Charest ou un Legault qui lui aussi semble avoir des amis semblables aux libéraux et très intéressés par les richesses naturelles du Québec !
A voir le documentaire Trou-Story de Desjardins dont tout les individus de l’industrie et des gouvernements concernés tentent de discréditer tellement ils ont peur de la réaction du publique !
en ce qui vous concerne ,,, belle généralisation, et oui vos héros sont blancs comme neige et vos ennemis sont évidemment corrompus… la vraie vie n’est pas comme ça. Quand votre héros Duceppe ou encore Khadir seront au pouvoir depuis 5 ans on s’en parlera, d’ici là votre opinion n’ezt qu’une opinion parmi tant d’autres.
J’aimerais un gouvernement balancé qui gouverne pour tous ses citoyens,mais ça n’existe pas.Je ne veux plus du PQ avec ou sans M.Duceppe je n’ai jamais voté libéral et c’est pas aujourd’hui que je vais commencé,donc qui reste-t-il,je nne sais pas encore je vais écouter voir et essayer de me faire une opinion constructive après je verrai,jusque là j’écoute.
M. Beauchesne,
Vos propos sont empreints d’une malhonnêteté indécrottable.
Puis-je vous faire remarquer que vous faites des procès d’intention à Khadir et Duceppe. Vous partez du principe que si le PLQ et Charest sont corrompus alors il est nécessaire que Qs et Duceppe le seront un jour ou l’autre. Quelle imbécilité.
Toutefois je ne suis pas surpris de lire cet ineffable Gilles Bousquet vous appuyer sur cette grossière erreur de jugement et malhonnêteté intellectuelle. Mais nous sommes habituées aux ridicules pirouettes de notre cher Bousquet. Il va encore nous dire que ce n’est pas ça qu’il voulait dire et Bla Bla Bla!
«Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.»
[Confucius]
Bien intéressant cette idée de mettre un peu de perspective dans l’analyse des tendances actuelles.Le goût du pouvoir et les égos sont plus forts que tout.Les personnalités supplantent les programmes.
Vrai que les références que nous avions afin de départager la gauche de la droite et à quelle étiquette elle appartenait sont disparus.Vrai que le PQ a perdu sa référence ainsi que le feu qui l’animait.Il ne reste que le goût du pouvoir.C’est l’image à tout le moins que cela donne.
C’est aussi vrai que les marchands de rêve sont de retour.Il y a de place pour ça.Faut-il croire que la dimension du rêve va se limiter à savoir où il faut couper? Peut-on encore rêver à la place que nous occupons dans ce beau grand pays? Le nationalisme s’exprime comment lorsque l’idée du pays doit être mis de côté?Égalité ou indépandance? Le rapport Allaire? Le beau risque? La souverainté culturelle de Robert Bourassa? Ou rien? Ou dans le fond,se redéfinir comme un peuple qui n’appartient à rien d’autre qu’ à la recherche du bien matériel.
Nous, Québécois francophones, laissons aller, oublions, nos vieilles traditions, incluant la religion. Il nous reste la langue française mais le reste ? Nous pouvons commencer à faire revivre quelques-unes de nos us et coutumes, les plus intéressantes, ce qui nous a déjà caractérisés comme Canadiens-français.
Voici une démonstration de traditions grecque, dans une rue d’Ottawa, à l’occasion d’une fête grecque…canadienne où nous voyons la force d’une tradition musicale et de danse populaire où se joignent de nombreux canadiens. Mouvant et émouvant à souhait, à l’adresse Internet suivante :
http://www.youtube.com/embed/UhDgpXWkFHE
Copie d’un commentaire qui s’en va déjà aux archives ou presque qu’importe en autant qu’une vingtaine ou une cinquantaine de personnes en prennent connaissance dans les prochains jours dont Josée Legault. Par coïncidence ce texte rédigé pour ailleurs est en plein dans le sujet de la page en prenant prétexte de l’élection dans Bonaventure.
– Souhaiter une victoire libérale dans Bonaventure tout à fait.
Mme Marois a voulu se mettre la famille Péladeau de son côté en devant savoir pourtant que le propriétaire de Sun Media ne se jettera jamais dans les bras du PQ. C’est dont un manque de flair d’autant que le poulain de PKP c’est Legault ça se voit de jour en jour dans l’empire de Québécor et faire un sondage Léger sur G.Duceppe consiste fin octobre à déterminer qui serait capable de faire de l’ombrage à ce cher François. Rien d’autre.
Les analyses-interprétations sur les limites du modèle québécois dans le Journal de la part des Facal et Martineau, Elgraby en dit très long sur les limites supposées du nationalisme québécois de PKP. Le dit modèle interventionniste provincial de 1960-2003 sans être parfait dénoncé par la droite aveugle repose pourtant sur la défense d’une nation minoritaire de 6 millions et demi de francophones. Seule profondément la droite d’ici peut être à ce point sourde pour ne pas constater la précarité linguistique de la nation québécoise qui pourrait rentrer au complet dans la ville de Paris!
Nous ne sommes pas 60 millions de francos comme en France mais au plus 7 millions! Suffisant pour constituer un pays comme la Suède ou Israël (moins les armes et la guerre). Pas suffisamment nombreux pour orienter les politiques du Canada pour notre profit.
Pour revenir à Bonaventure, une victoire péquiste dans le compté ne voudrait rien dire. Tout simplement parce que Legault n’aura pas déniché de candidat malgré que le CAQ soit enregistré au DGÉ depuis le début novembre! Une victoire du PQ Marois serait artificielle parce que le favori des sondages n’aura pas envoyé un candidat pour qu’il soit élu. D’autant plus important alors pour que les électeurs souverainistes de Bonaventure restent à la maison le 5 décembre malgré la honte que représente l’élection du candidat libéral. Parce que c’est l’élection générale qui importe et seul un autre chef péquiste Duceppe probablement pourra redonner un moteur au PQ devant l’alternative entre deux partis fédéralistes.
Ps: que les souverainistes de Bonaventure s’abstiennent aussi de favoriser la candidate du NPD ou pardon de Québec Solidaire qui comme on le sait joue sur deux tableaux ce qui est d’un pathétisme misérable. Que souhaite A.Khadir, transformer QS en NPD-Québec provincial!! Le nom d’ailleurs de NPD-Québec a été acheté par le NPD-Canada auprès du DGÉ du Québec-.
Il y a 2 grouipes de médias, ceklui de M.Desmarais et celui de M. Péladeau. Celui
Il y a 2 grouipes de médias, celui de M.Desmarais et celui de M. Péladeau. Celui de M. Péladeau est assez neutre au point de vue constitutionnel et celui de M. Desmarais est très fédéraliste. En aidant M. Péladeau, on aide à combattre M. Desmarais…me semble.
Passer un sondage qui indique que M. Duceppe serait plus fort que M. Legault n’indique pas que ce journal est en faveur de la CAQ de M. Legault…au contraire.
Et Le Devoir existe-t-il dans votre univers ?
«J’espère un jour ne plus être à la mode pour devenir un classique.»[Pedro Almodovar]
Le Devoir est bien intéressant mais, à distribution très limité, ne rejoint pas tellement de Québécois.
Après s’être séparés du PQ, les séparatistes demandent une coalition de séparatistes. Peine perdue, vous n’avez qu’à revenir au bercail ou tenter de promouvoir les tellement bonnes idées qui vous ont fait débarquer du PQ.