Do you speak English? Do you REALLY speak English? I mean, do you speak it well enough to study at the prestigious Hautes études commerciales?
La question se pose puisqu’en septembre, l’école des HEC affiliée à l’Université de Montréal offrira une maîtrise entièrement en anglais.
Selon Kathleen Grant, directrice des communications, «ça risque d’attirer plus d’étudiants étrangers. Il y a beaucoup de demandes venant de Chine et d’Inde».
Et le français? C’est zéro pouvoir d’attraction selon les HEC?
Mais n’ayez crainte. Mme Grant d’ajouter que les étudiants étrangers iront «à la cafétéria manger du « pâté chinois » et non du « Chinese pâté »». Ça ne s’invente pas.
Beau programme pour une grande école francophone de gestion: venez goûter à la langue de Molière avec un bon pâté chinois. Pourquoi pas leur apprendre aussi à pousser un non moins pédagogique «steak, blé d’Inde, patates!» comme on le fait dans La Petite vie? C’est n’importe quoi.
Surprenant, tout ça? Malheureusement, non.
Les HEC comptent déjà un MBA in English only et autres programmes bilingues ou trilingues. Ces choix participent de l’image multilingue projetée par les HEC au Canada et à l’étranger. Dixit son propre site Internet: «le bilinguisme est une richesse»; «plusieurs programmes sont offerts dans plus qu’une langue».
Les étudiants étrangers – 32% de sa clientèle – s’y font aussi expliquer l’environnement des HEC. «Pour comprendre la mosaïque linguistique de HEC Montréal, y lit-on, il faut la voir dans son contexte canadien, québécois et montréalais.»
Le Canada leur est donc présenté comme un «pays bilingue»; le Québec, «une des dix provinces de la fédération canadienne»; le français, «la seule langue officielle»; et Montréal, «une ville internationale et bilingue». Dans la version anglaise, elle devient même une «multilingual city». On dirait presque un catalogue d’Air Canada.
Les étudiants étrangers sont invités à étudier et à vivre dans un «environnement multilingue». Bref, on y parle de «mondialisation» et d’«ouverture sur le monde».
Or, ce genre de discours à la mode où l’on confond ouverture sur le monde et anglicisation, alimente un contexte où le français recule à Montréal – dans les milieux de travail, l’affichage et les commerces.
Même Lysiane Gagnon de La Presse le notait: «C’est une chose de vouloir que les Québécois apprennent l’anglais. C’en est une autre que d’angliciser nos institutions.»
Pour les Québécois, le message est tout aussi clair: l’anglais est en voie de redevenir ici la langue des affaires, de la réussite, de l’argent. Bref, la langue de la mobilité sociale. For French, press 2.
Les plus jeunes l’ignorent peut-être, mais avant l’adoption de la loi 101 en 1977, 85% des enfants allophones allaient à l’école anglaise – primaire et secondaire. Je répète: 85%. Pourquoi?
Essentiellement parce que leurs parents immigrants désiraient la réussite de leurs enfants. Normal. Et ils comprenaient vite que l’anglais serait la clé de leur mobilité sociale. Point.
Depuis, la loi 101 oblige les enfants des nouveaux arrivants à fréquenter l’école française, primaire et secondaire. Hormis, bien sûr, cette aberration d’écoles «passerelles» où des parents peuvent acheter à leur enfant le droit à l’école anglaise subventionnée en leur payant un bref séjour dans une école anglaise privée non subventionnée. Il reste que ces passerelles portent le même message: l’anglais, ça se paie et ça paie. Plus que le français.
Le gouvernement tente aussi d’imposer l’anglais intensif en 6e année dans les écoles françaises. Et ce, sans la moindre prise en compte de la réalité montréalaise où le français et l’anglais s’y concurrencent encore comme langue d’intégration auprès d’une clientèle dont la majorité n’a pas le français comme première langue.
Le danger est qu’avec le temps, à part pour ceux dont il est la langue maternelle nonobstant leurs origines, le français finisse comme une espèce de troisième langue glorifiée. Une langue utilitaire, apprise pour s’en servir lorsque nécessaire, mais non pas une langue nationale, de culture, de vie et de travail. Comme une lente dépanneurisation du français – une langue pouvant toujours servir à dépanner au dépanneur…
Ou même assez bonne pour se taper un bon pâté chinois dans la cafétéria d’une grande école francophone de gestion où l’on peut étudier en anglais seulement.
Come on. You can do it. Repeat after me: «steak, blé d’Inde, patates». There you go. I knew you could do it. Now, have some more pâté chinois. It’s so good…
Le pire, c’est que même les vrais Chinois attirés aux HEC passeront vraisemblablement leur tour à la vue de ce pâté chinois…
Voilà toute la bêtise d’élites soi-disant bien-pensantes prosternées devant le Veau d’Or, la mondialisation.
Des idiots, confinant petit à petit leur propre identité, leur langue nationale et leur culture, à des espaces « d’aisance », aux cafétérias et aux bécosses publiques, se tirent dans les pieds; prêchant l’ouverture sur le monde dans le reniement de ce qu’ils sont. Plus fermé que ça tu meurs !!!
Pour aller se commander des egg-rolls dans le Chinatown?
C’est évident que le message qu’on envoie c’est que rendu à un certain niveau, l’éducation c’est en anglais que ça devrait se faire. Comment alors blâmer ceux et celles qui réclament l’accès à l’école anglaise à tous les niveaux.
Mais en réalité, il n’est pas nécessaire qu’il en aille ainsi. Premièrement, c’est faux de penser qu’il y a juste l’anglais qui puisse transmettre les connaissances. Ceux qui le croient font preuve d’une paresse intellectuelle réductrice et navrante.
Deuxièmement, je pense qu’il existe des alternatives très intéressantes qui n’ont pas été explorées. En effet, nous pouvons penser que chez les étrangers qui souhaitent venir étudier à Montréal, une proportion très importante fait ce choix pour justement le caractère francophone de Montréal. Peut-être qu’à la place de cours en anglais, les HEC devraient leur offrir d’excellents cours de français langue seconde spécifiquement adaptés au contexte d’apprentissage de Montréal et des HEC. Une telle approche serait plus harmonieuse à la volonté de résister à l’assimilation.
Si on souhaite que les étudiants québécois deviennent plus bilingues, pourquoi ne pas leur offrir un programme d’échange des étudiants vers les USA, l’Angleterre, voire même la Chine, la Russie, etc. Là on ouvrirait le monde à nos jeunes étudiants désireux de s’internationaliser.
Encore une fois, nos colonisés qui sont au pouvoir à Québec depuis plusieurs années, ont un impact négatif et destructeur sur la société québécoise. Mais eux ça ne leur fait ni chaud ni froid; ils sont déjà perdus.
Merci Mme Legault pour cet article qui correspond encore à la vision de plusieurs.
J’ose espérer que ce train d’anglicisation des institutions est arrêtable…ou du moins « ralentissable »
Si j’étais quelqu’un qui voulait étudier en anglais je m’inscrirait dans une université anglophone, « The real deal » comme on dit peut-être à Shanghai.
C’est une autre étape du processus de perversion des colonisés qui dirigent les universités québécoise. Au lieu d’investir dans la qualité de l’enseignement, on préfère bâtir des campus à droite et à gauche, partir des programmes où on subventionne l’anglicisation des étrangers, et tout le reste.
Pas étonnant que 70 000 étudiants soient aujourd’hui en grève. Ils ont raison.
Vous écrivez : « l’anglais est en voie de redevenir ici la langue des affaires, de la réussite, de l’argent.» C’est déjà ça, en grande partie, ici et ailleurs.
Le Canada, incluant le Québec, comme la France, est anglophile au sujet de tout ce qui concerne les affaires. Pas difficile à constater.
Pourquoi les allophones optaient pour l’anglais à 85 %, avant la loi 101, selon vous ?
L’anglais est trop mal enseigné dans nos écoles et le français itou. S’agit seulement d’entendre parler Mesdames Marois et Arel en anglais, pour en être totalement convaincu.
M. Claude Boucher, est-ce que vous êtes aussi, à la suite de «M. Khadir, en faveur que nos étudiants bloquent les ponts pour écœurer le peuple québécois ?
Est-ce que vous croyez que la France est colonisée vu que la même chose se passe dans ce pays, notre mère-patrie?
Attifez-vous des perruques de «Taraise» et continuez à écrire de cette façon et on vous prendra pour le scénariste de la «Petite vie».
Franchement, une chance que le ridule ne tue pas !
M. Bousquet
Vous avez le droit d’avoir une opinion sur tout, mais c’est à mon tour de vous poser des questions.
Est-ce que vous croyez que les directions d’université ont réussi leur virage immobilier des années 2000? Est-ce que vous croyez qu’il soit normal que la présence d’un prof (adjoint ou titulaire) devant une classe au bacc soit l’exception plutôt que la règle? Est-ce que vous pensez sérieusement que la multiplication des campus comme ceux de l’UQAR à Lévis, de l’Université de Sherbrooke à Longueuil, etc., améliore la qualité générale de l’université québécoise?
Quant à l’autre sujet, il me semble clair que si je voulais suivre un programme d’enseignement en anglais, je ferais davantage confiance à des universités dont c’est la langue d’enseignement historique. Soyons sérieux: Paris n’est pas en haut de la liste pour la qualité de ses programmes post-secondaires en anglais. Par ailleurs, craignez-vous sérieusement qu’il existe une pénurie d’établissements offrant un enseignement de qualité dans cette langue?
Le Québec devrait faire comme en Catalogne : TOUS les élèves vont à l’école en catalan (lire français), mais tous sortent avec un niveau de castillan (lire anglais) égal aux élèves qui sortent des autres écoles espagnoles car cette langue est étudiée très intensivement.
Il y a, à Fontainebleau, à distance de train de banlieue de Paris, une école des hautes études commerciales qui enseigne en anglais, et qui exige de ses « étudiants » qu’ils soient trilingue. 75 000$ l’an. Je ne sais pas de quel coté ça penche dans la balance.
Cela s’appelle aussi faire des affaires.
Mais la situation en France est fort différente de la nôtre. Primo: le français n’y est aucunement précarisé.
Secundo: il n’a pas à concurrencer l’anglais comme langue d’intégration. Le français est la seule langue officielle et nationale.
Tertio: le système d’éducation fonctionne en français. Que des «programmes» se donnent ici ou là dans une autre langue n’y change. Tandis qu’ici, pour des raisons historiques, sociologiques et constitutionnelles, le Québec comprend deux systèmes d’éducation parallèles, de la maternelle à l’université Un de langue française et un de langue anglaise. Le tout, se déclinant ensuite en écoles publiques subventionnées à 100%; en écoles privées subventionnées à 60%; et en écoles privées non subventionnées… Ouf.
Correction:
Tertio: le système d’éducation fonctionne en français. Que des «programmes» se donnent ici ou là dans une autre langue n’y change absolument rien.
M.Boucher, si j’ai une opinion sur tout, vous avez une opinion sur quoi, au juste ?
Disons que les directions d’université francophones n’ont pas réussi leur virage immobilier des années 2000, ça dénoterait simplement que les directions ne savent pas s’administrer. Est-ce qu’il faudrait demander de l’aide administrative à nos universités anglophones ou si on charge moins cher à nos étudiants, ces directions vont administrer mieux…automatiquement ?
Non, mais demander aux étudiants et à leurs familles de payer plus cher, ne fera que les encourager à gaspiller encore plus.
C’est un peu comme si on nous flanquait une « taxe » construction de 500$ fixe sur le rapport d’impôt pour financer les travaux de constructions et le plan Nord. Est-ce que payeriez sans rechigner en vous disant qu’il est juste de « faire votre part » et que de toutes façons payer moins cher les contrats de construction en garantirait pas qu’il y aurait moins de corruption, de gaspillage et de magouillage ?
Je ne comprend pas cette décision-là? Nous n’avons pas encore assez d’écoles,de collèges et d’universités anglophones en particulier dans la région de Montréal. C’est encore une fois une réaction de colonisés. Ça envoie le message que le français c’est juste bon pour l’utilitaire et non pour ce qui est vraiment important comme l’économie(voir Caisse de dépots et placements).Le français c’est ‘ringard »,c’est la langue du »petit peuple ».De toute manière ce n’est meme pas nécessaire de la parler pour vivre dans la région de Montréal.(voir:dirigeant de la Caisse de dépots et placement,le Canadien de Montréal etc..) Tout ça c’est une question d’argent et l’argent parle anglais partout dans le monde. Comment s e battre contre ça?Quand on est juste une province francophone perdue dans une mer d’anglophones,C’est comme vouloir faire comme Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent . Meme nos »cousins français » ne semblent meme plus intéressés à vouloir défendre leur propre langue. Et ça ne date pas d’hier! Donc c’est un pas de plus vers notre lente mais sure assimilation vers l’anglais financer par notre Ministère de l’Education et le Gouvernement du Québec.(voir loi 101 émasculé).Tout ça, c’est très inquiétant et meme décourageant. Peut-etre que la solution la plus simple serait de se laisser aller comme on est parti là et devenir une espèce d’ethnie comme les autres assimilé à l’anglais. Faire parti du »melting pot » nord-américain?
J’ai entendu tantôt Michel Patry, directeur des HEC à Première Chaîne.
Discours hallucinant partant dans toutes les directions et totalement déconnecté de la réalité.
Entre autres arguments: Le programme en anglais visent à « l’inclusion » en accueillant des étudiants étrangers. Qui seraient ainsi mis en contact avec la culture québécoise parce qu’ils passeront un trimestre aux HEC à étudier…en anglais.
On croit rêver ! Quand on sait que des Canadiens de souche peuvent vivre toute leur vie à Montréal sans connaître un traître mot de français et ignore tout de la culture québécoise (comme bien des Québécois ignorent tout de la culture canadienne, on ne parle pas des deux solitudes pour rien), comment imaginer un instant qu’un étudiant étranger, venu parfaire son anglais à Montréal, va, en un seul trimestre, « entrer en contact avec la culture québécoise » ? Surtout quand on sait le temps que des études universitaires peuvent exiger.
Et de prétendre que « toute l’administration » au HEC est en français. Me semble qu’accueillir des gens qui parlent anglais, mais pas français, ne va pas « obligé » l’administration à traiter avec eux en anglais.
De donner l’exemple des HEC qui, à sa fondation en 1908, donnait des cours en anglais. 1908: Quand tous les patrons parlaient uniquement en anglais, de même que les contre-maîtres, et qu’un francophones, même bilingues, n’avait pratiquement pas de chance de promotions dans les hautes sphères de la gestion.
Pas fort comme exemple.
Et même de prétendre qu’offrir des cours en anglais uniquement va « aider le fait français » au Québec.
Et le reste est du même acabit
La référence de F. Legault a été longtemps le cirque du soleil pour aussi pour plusieurs québécois comme l’exemple de réussite internationale. Pourquoi pas ! Pour faire plaisir au HEC le mime bien entendu disponible dans sa version Québécois…C’est plus drôle …
Ou, dit autrement….
Voir cet éditorial de Camil Bouchard à Bazzo.TV
http://video.telequebec.tv/video/9734/bazzo-in-english-why-not
Camil Bouchard a complètement raison.
Nous devons résister à toutes ces mesures qui feront perdre l’âme d’une société, d’un peuple. On se bat contre l’extinction des variétés animales et végétales par crainte de voir disparaître des caractéristiques qui pourraient servir valablement le reste de la planète. Je trouve complètement abérant et stupide de mettre en place des mesures qui viennent concrètement et directement affaiblir notre ADN sociale.
Nos dirigeants qui laissent de telle pratique s’installer sont ou complètement inconscients ou complètement inféodés aux organisations qui ont des intérêts financiers concrets à ce que de telles politiques et mesures soient mises en place. Ou les deux.
Quelqu’un ici a déjà entendu parler d’un certain docteur Lejzer Ludwik Zamenhof (1859-1917)? Bon, un indice: il s’agit d’un Polonais.
Aucun tilt?
Le Dr. Zamenhof est celui qui a créé l’espéranto.
Quoi? L’espéranto ne vous dit pas grand-chose non plus? L’espéranto est une langue se voulant internationale, comptant actuellement de un à deux millions de locuteurs dans le monde.
Mais, si internationale que le Dr. Zamenhof aura pu espérer que devienne véritablement sa création linguistique, l’espéranto s’avère encore et toujours largement supplanté par la langue anglaise de par le vaste monde. Eh oui…
Possiblement une des raisons ayant fait en sorte que les HEC optent plutôt pour l’anglais.
Je n’ai pas fait d’études approfondies sur les causes de la faillite de l’esperanto. Mais je note en premier lieu que les identités locales sont en croissance et que les grands ensembles comme l’ancienne URSS par exemple ne résistent pas à cette volonté identitaire. L’Union européenne a été possible essentiellement parce que tous ses éléments gardaient leur pleine souveraineté, tant pour leur adhésion que pour leur sortie du groupe. Même à ça beaucoup d’observateurs qualifiés se demandent encore si l’UE résistera encore longtemps aux assauts financiers qui la secouent.
Les peuples ne veulent pas perdre leurs langues. Les individus qui les composent qui souhaitent entrer en contacts avec d’autres à l’extérieur, vont choisir la langue qui peut leur permettre d’établir les contacts souhaités. Hier, cette langue fut la langue française, considérée à l’époque la langue de la diplomatie. Aujourd’hui c’est l’anglais, la langue des affaires. Demain ? Les chances sont que ce soit le mandarin, le poids du nombre l’emportant.
Alors, et l’esperanto ? C’est beau en théorie. Mais en pratique on n’en a pas de besoin. Et même je dirais que si nous regardons un peu plus vers l’avenir proche, dix ou vingt ans par exemple, je ne serais pas surpris de voir apparaître, à cause de l’accroissement continue et rapide de la puissance des outils informatiques et des progrès continules de la reconnaissance vocale, une nouvelle génération d’outil de traduction en temps réel permettant à un Chinois et à un … Danois par exemple de converser entre eux et de se comprendre, chacun étant branché sur son téléphone intelligent qui se chargera d’assurer la traduction simultanée des deux interlocuteurs.
Je ne serais donc pas surpris de voir baisser rapidement l’intérêt pour l’anglais. Je pense que nous faisons une puissante erreur en adoptant des politiques et des règles de fonctionnement qui nous ferons perdre notre originalité linguistique, notre génie propre. Même l’esperanto s’y est cassé les dents.
Oui M. Perrier, l’espéranto a perdu son espéré pouvoir mondial de communication au profit de…la langue anglaise où elle est répandue en Inde et en Chine, es 2 pays les plus peuples au monde et dans les pays les plus riches itou. Faut être aveugle pour ne pas constater la chose. Les autres langues deviennent, de plus en plus, des langues…culturelles.
Madame Legault,
Veuillez lire l’explication ci-jointe de l’accord grammatical de HEC Montréal:
http://www.hec.ca/normes/marque_hec/index.html
Cordialement.
Oh… Je suis d’une génération où l’on se permet encore d’écrire sans avoir à suivre nécessairement les règles édictées par une «marque»… aussi «prestigieuse» soit-elle…
« L’anglais est trop mal enseigné dans nos écoles et le français itou. S’agit seulement d’entendre parler Mesdames Marois et Arel en anglais, pour en être totalement convaincu. »
Donc il faut ecouter des gens qui ont suivi des cours il y a 50 ans pour se rendre compte de la qualite des cours maintenant …
Est-ce que c’est juste moi qui trouve cela farfelu ?
Des fois je me demande si les internautes font expres pour essayer de manipuler les autres avec des arguments grossiers. Je dois avouer que c’est l’aspect le plus insupportable a la lecture des commentaires.
Des fois c’est a se demander si les blogueurs ou les autres internautes lisent les commentaires des autres ou meme si les gens relisent leur propre commentaire.
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« Si on souhaite que les étudiants québécois deviennent plus bilingues, pourquoi ne pas leur offrir un programme d’échange des étudiants
vers les USA, l’Angleterre, voire même la Chine, la Russie, etc. Là on ouvrirait le monde à nos jeunes étudiants désireux de s’internationaliser. »
Les etudiants universitaires ont deja l’opportunite de faire 6 mois ou meme un an d’etudes dans une autre region du monde au niveau du baccalaureat et de faire des sejours de recherches au niveau des etudes graduees.
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Dans le fond mon commentaire … est-ce que les gens connaissent bien les programes offerts, le contenu des cours actuellement … certains semblent commenter en regard des cours d’il y a 50 ans …
Peut etre que dans le fond c’est ca le probleme ….
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Ensuite je pense que certains surrestime les aquis d’une langue seconde ou meme de plusieurs langues … pour ma part suivre des cours de langue (ce que j’ai fait) est un plus, mais il y a bien d’autres domaines de la connaissance bien plus important …
Ca veut dire quoi etre bilingue mais etre illetre ou handicape au niveau des mathematiques …
et puis dans le fond ca veut dire quoi se dire bilingue quand on est depasse intellectuellement par un bouquin de 900 en philosophie des sciences dans notre langue maternelle …
Ca veut dire quoi etre bilingue si on a peu de vocabulaire dans sa langue maternelle ( remarque que moins on a de vocabulaire plus les exigences du bilinguisme sont facile a realiser ) .
M. Vieuxfou fini croit que le mandarin va finir par dépasser l’anglais. Nous lui conseillons donc de commencer l’étude de cette langue si…attirante dans le futur, même pour l’Inde. Le français était utile en diplomatie et l’anglais l’est maintenant pour le commerce, l’industrie, les communicatons internationales…pour les affaires. Le mandarin a des croutes à manger avant de s’imposer.
Dans un pays francophone, le Québec, où la langue officielle est le français, toute la scolarité devrait être imposée en français pour tous, incluant les anglophones. On est un pays francophone ou on ne l’est pas, un point c’est tout.Et l’éducation dvrairt être gratuite à partir du primaire jusqu’à la fin de l’université, ce qui n’est pas le cas actuellement même pour les enfants de première année.
La Chine est la remorque des autres pays capitalistes. Ils sont nombreux mais les esclaves sont souvent plus nombreux que leurs maîtres, vous devez être au courant. Les esclaves prennent la langue de leurs maîtres, pas souvent, le contraire.
À titre d’information, reçu ce lien sur twitter:
http://www.anglaisintensif.org
Curieusement, je ne suis pas bouleversé par cette décision d’offrir à des étrangers de suivre un cours en anglais à HEC. Je dois avouer que je ne comprends pas l’utilité d’un cours de quatre mois pour l’obtention d’un diplôme. Trois ou quatre ans, je comprendrais. Mais un trimestre? :-(
Tant que la HEC offre le cours en français itou, je ne m’émeuvrai pas qu’on l’offre aussi en trois ou quatre autres langues. La disparition du cours en français serait sérieux, mais ce n’est pas le cas.
De plus, permettre à des étrangers de se familiariser avec le Québec, d’y tisser des liens, des relations qui pourront devenir utiles à l’avenir avec des Québécois me semble intelligent, visionnaire.
Je ne perçois pas cette ouverture comme une menace. Je nous crois forts.
Le problème, ici, est que ce sont des programmes unilingues anglais visant essentiellement à attirer aux HEC une «clientèle» encore plus large auprès d’étudiants venant de pays dont on semble croire, on ne sait trop pourquoi, que d’apprendre en français constituerait un traumatisme quelconque…
Dans un tel contexte, difficile de croire que cela ouvrira qui que ce soit à la réalité et la culture du Québec.
M. Vieuxfou fini, un temps, les Américains se faisaient servir par les noirs, maintenant, par les jaunes qui leur fabriquent toutes sortes d’affaires qui font leur affaire à…très bas prix. Ils sont devenus des nègres jaunes de l’Angleterre, de la France, du Canada et des États-Unis.
D’autres pays capitalistes courent après la Chine pour les mêmes raisons. La Chine fabrique à très bas pris comme les nègres ne chargeaient ^pas cher dans les plantations de coton. Libre à vous de penser que la Chine a le gros bout du bâton avec son mandarin à dessins pas trop compatible avec Internet.
Suite : «Et ils n’ont même pas besoin de les loger comme ils le faisaient avec leurs esclaves noirs.»
Cher Josée,
Y’a rien de surprenant la dedans. Avec les clowns professionnels qui nous gouvernent (Harper et Charest) au féderal et provincial faut pas s’attendre a autres choses. Il est clair comme de l’eau de roche que les hautes instance gouvernementale on dans leur agendas de faire disparaitre le Français de la carte nord américaine, dans les plus bref delais. Au train ou vont les choses a Montréal, ca va etre mal vu de parlé en Français.
Avec l’attraction pour l’Anglais et que l’on fait rien contre parce que c’est « cool » de parler en Anglais, on va vite se retrouvé comme en Louisianne, et plus vite qu’on le pensent.
En plus ce n’est pas avec les cours d’histoires qui se donne présentement au secondaire, cours ou tout les faits historique qui pourrais choqué, on été occulté, ce n’est pas avec ca que les jeunes vont connaitre l’importance de la survie de notre belle langue. Quand les jeunes pensent que Jean Talon, Papineau, Beaubien et autres ne sont que des noms de station de métro, ca ne va pas bien. Si on n’enseigne pas au jeunes tout les combats qui on été mené par les Francophone pour venir a bout de survivre dans cet océan Anglophone, qui va le faire?
Si on occulte le déportation Acadienne et que l’on appelle cela plutot le « grand dérangement » comment voulez vous que les jeunes comprenne l’importance du Français dans notre quotidien?
Bonjour Madame Legault
J’ai lu votre article avec grand intérêt. Je trouve que nous abandonnons de plus en plus notre culture au pouvoir de l’argent. J’en suis vraiment indignée. On voit ce type d’exemple se multiplier. Dans des blogues comme le votre, on peut exprimer notre opinion, mais elle n’a pas une grande portée (à mon avis). Serait-il possible à l’avenir que vous ajoutiez à vos articles, une façon concrète de s’indigner. C’est la mobilisation du nombre qui va faire un changement. Présentement, on ne fait que regarder la parade. Guy A. Lapage avait déclaré qu’il portait plainte à l’Office de la langue française chaque fois que l’on s’adressait spontannément à lui en anglais dans un magasin. D’une personne aussi populaire que lui, ça peut avoir un impact et entraîner les gens à faire la même chose. Je pense que si on ne se respecte pas, que l’on ne fait pas valoir nos droits qui sont toujours fragiles, on s’en rend compte, plus personne ne nous respectera. Je pense qu’il faut réagir, mais que la plupart d’entre nous ne savent pas comment s’y prendre. Il faut se lever de nos lauriers et agir.
Bonjour. Je comprends bien votre questionnement. Pour s’indigner, comme vous le dites, il faut avant toute chose s’informer et tenter de mieux comprendre. Comme vous le faites.
Or, c’est cela, mon travail. Celui d’analyser et de tenter de jeter un éclairage qui ne s’arrête pas à l’immédiateté de l’actualité du jour, voire de l’heure…
Pour ce qui est des actions que les citoyens peuvent poser, en tant que chroniqueure et politologue, cela n’est pas tout à fait de mon domaine.
Tout ce que je peux vous dire est que la connaissance mène à la conscientisation et que celle-ci mène à son tour à faire ses choix quant à la manière de l’exprimer plus concrètement.
Refuser de ne pas être «servi» en français est certes un geste fondamental que plusieurs d’entre nous, à Montréal et dans l’Outaouais, devons malheureusement poser de plus en plus souvent. Or, le problème transcende nettement les expériences personnelles. Il demeure irrévocablement politique. D’où cette recherche, ce questionnement, que vous partagez avec de nombreux citoyens inquiets. Des citoyens qui, contrairement à ce que l’on tente de faire croire, sont parfaitement capables de distinguer le choix individuel d’apprendre une seconde langue – toujours une bonne chose en soi – de la «bilinguisation» des institutions, de l’Administration publique, du marché du travail, de l’affichage, etc., etc., etc. Une «bilinguisation» qui, en situation de concurrence ouverte avec l’anglais comme langue d’intégration, place inévitablement le français en situation de plus en plus précaire.
N’était-ce pas là, le premier objectif de la Loi 101 originelle: donner des moyens majeurs et concrets à la langue française pour concurrencer l’anglais avec beaucoup plus d’efficacité?…
Pas étonnant alors qu’elle ait été attaquée à de multiples reprises devant les tribunaux.
Plus incompréhensible, par contre, fut l’inaction pathétique depuis de la plupart des gouvernements du Québec dès que vient le temps de protéger cette loi pourtant essentielle.
Bravo Mme Legault,
Comment voulez-vous que la Loi 101 soit respectée lorsque l’exemple vient de haut.
Lorsque la Cour Suprême du Canada (dont certains de ses juges sont unilingues anglais)
s’est permis, depuis les 30 dernières années, plus de 200 attaques contre la Charte de la Langue française.
Et lorsque le gouvernement Charest s’écrase, sans invoquer la clause nonobstant et tolère tous les manquements contre la Loi 101 de la part des commerçants et même des Institutions québécoise.
Alors comment se surprendre que plusieurs immigrants anglophones exigent :
«Speak to me in English, because we are in Canada here !»
En effet, M. Lemoine.
Et, en passant, je suis celle qui, en 1996, avait répertorié la première les plus de 200 modifications qui avaient déjà été apportées à la Loi 101 à l’époque.
Un programme bilingue ou trilingue pourrait être très intéressant pour l`étudiant qui souhaite parfaire son anglais ou son espagnol sans pour autant négliger le français et se préparer ainsi à une carrière internationale. Mais, un programme unilingue anglais aux HEC? N`est-ce pas un peu redondant, compte tenu du fait qu`il y a déjà à Montréal deux universités anglophones d`excellente réputation? Les dirigeants de cette vénérable institution auraient-ils oublié pourquoi les HEC ont été fondées en 1910? Serait-ce que les francophones qu`ils sont sensés servir en priorité représenteraient maintenant
un « marché » moins intéressant que la très fortunée clientèle des étudiants étrangers
Il est vrai qu`en 2012, on ne demande plus aux étudiants de s`instruire, de parfaire leurs connaissances ou de servir la collectivité. On leur propose d`INVESTIR dans leur avenir en s`endettant davantage comme s`il s`agissait d`acheter des actions à la bourse! Et dorénavant, les dirigeants des HEC, plutôt que d`offrir des programme d`études, verront à mettre sur le marché international un « PRODUIT COMPÉTITIF »! Business is business and money talks!
P.S. Tant qu`à proposer du pâté chinois aux étudiants étrangers de passage, pourquoi ne pas leur faire découvrir un peu la gastronomie française et québécoise? Après tout, il y a d`excellents restaurants à Montréal!
Réglons une fois pour toutes la question linguistique au Québec.
Je propose que la Loi 101 soit amendée pour inclure l’obligation d’une connaissance fonctionnelle de l’anglais dans un délai d’un an chez les 8 millions d’habitants du Québec. Que des peines, des amendes, l’emprisonnement et en cas de récidive la déportation en Louisiane soient prévus pour les réfractaires, ceux et celles qui feraient preuve de fermeture d’esprit dans leur refus d’enfermer à jamais le Québec dans le carcan impérialiste rocanadian.
Bref, que l’ouverture sur le monde en français soit à jamais interdite au Québec par le Rocanda.
Autre solution pour M. Gascon : Nous arranger, nous francophones, pour être tous unilingues. Ne rien savoir en anglais ou être très poche dans cette langue comme Mme Arel ou comme un Français moyen de France, anglophile mais à l’accent français en anglais, ouiiiiiiiiiiiii.
Si les touristes ne parlent pas français, qu’ils s’en retournent chez-eux. Ils reviendront quand ils le parleront. Même chose pour les multinationales anglophones et les programmes de télé américains anglais etc.
Un autre problème de réglé.
Tout me monde debout en français unilingue au Québec !