Les plus de 200 000 étudiants en grève ne sont plus seuls. Manifestations et appuis publics se multiplient: parents, professeurs, artistes, écrivains et même des écoles secondaires!
On débat aussi d’éducation. De quelles universités veut-on? Veut-on qu’elles répondent de plus en plus aux besoins des entreprises ou qu’elles forment des esprits critiques par le partage des connaissances? Les veut-on accessibles sans égard aux revenus des étudiants ou des parents?
Bref, leur accès est-il un droit ou un privilège? Une question essentielle à l’aube de ce siècle du «savoir», mais qui se dessine de plus en plus comme étant celui de l’«avoir».
Au Québec, l’accès à l’université est un droit. Plus besoin, comme avant les années 60, de se qualifier monétairement ou d’avoir de bons contacts avec une religieuse ou un curé!
Or, les hausses prévues risquent de limiter ce droit. En sauvant les recteurs d’avoir à faire le ménage de leur propre gestion, elles placeront sur les épaules de plusieurs étudiants un fardeau que les prêts et bourses ne combleront que partiellement.
Le tout, pour sortir des poches des étudiants moins de 200 millions de dollars. Une gouttelette dans l’océan des finances publiques.
Mais le gouvernement Charest s’entête. Il jure d’augmenter les frais de 75%. D’ici cinq ans, la hausse sera de 1 625$ par an.
Il décline sa justification en trois arguments. 1) Nos universités sont sous-financées. 2) Les droits doivent se rapprocher de ceux du reste du pays. 3) Les étudiants doivent payer leur «juste part» dans la «révolution culturelle» annoncée en 2010 par le ministre des Finances. Oui, oui. L’expression est de lui…
Comme il le dit, ça veut dire que les Québécois doivent s’attendre, en plus des impôts et taxes, à payer une partie des services publics directement de leurs poches. C’est le principe de l’«utilisateur-payeur».
Pour dorer la pilule, on prétend que cela protégera l’«équité intergénérationnelle». Question de tenter de gagner une opinion publique précieuse en période préélectorale.
Mais qu’en est-il de cette équité dont les gouvernements se gargarisent, paradoxalement, pour justifier leurs politiques les plus inéquitables?
Réponse: elle prend le bord. La grève étudiante est le premier véritable «non» opposé de manière aussi forte à l’érosion de l’équité entre les générations.
Pourquoi? Parce que nos gouvernants provinciaux et fédéraux se préparent à léguer des systèmes d’éducation, de santé et de services sociaux de moins en moins équitables. Ils le font en basant de plus en plus l’accès sur la capacité des gens de payer et non sur leurs besoins.
Ce qu’on appelle la marchandisation de l’éducation et de la santé, c’est ça. La part des dépenses privées monte. Celle du financement public diminue. Au Québec, déjà plus de 30% des dépenses en santé sont de nature privées. En éducation, c’est 20%.
Les gouvernements ouvrent ainsi de nouveaux marchés lucratifs au secteur privé pour dispenser des services dits publics.
Pendant ce temps, pour son déficit zéro, le gouvernement demande aux entreprises une contribution d’à peine 8% de l’effort global. Mais il demande aux particuliers de couvrir le reste. Il le fait en haussant les droits de scolarité et plusieurs tarifs. Dont cette taxe santé honteuse de 200$ pour chacun nonobstant ses revenus. Il le fait aussi en coupant dans des services publics.
Bref, c’est un véritable marché de dupes. Le gouvernement refuse de demander aux entreprises de payer leur «juste part». Incluant les minières et gazières pressées de profiter du Plan Nord.
Dans les mêmes années 60, on parlait de créer une société juste – ouverte quant aux droits et équitable au plan socioéconomique. On appelait ça l’égalité des chances: la clé de la mobilité sociale. Aujourd’hui, les mots n’ont plus de sens. On nous parle de juste part et de révolution alors qu’on nous prépare le contraire.
Et les solutions? Il y en a plusieurs. Dont le retour à une fiscalité plus progressive où les entreprises, lesquelles profitent des largesses de l’État de moult manières, auraient aussi à payer, comme elles le faisaient avant les années 80-90, une part plus importante de l’assiette fiscale globale.
Or, le problème est que nos gouvernants sont d’une autre «école». Celle de l’élargissement du rôle du privé.
Pas étonnant alors qu’en plus des manifs étudiantes, le 22 avril prochain, des Québécois marcheront aussi à Montréal pour défendre le «bien commun». Celui qui nous échappe de plus en plus.
Le toute-puissance du Veau d’Or, dieu de la faune capitaliste, malgré ses ressources gigantesques et ses préceptes de la division pour mieux régner, n’arrivera jamais à promulguer irrémédiablement la Loi de la jungle au Québec.
Les invertébrés et batraciens de la droite, les adeptes du Veau d’Or formant sa base militante, qui heureusement ne constituent qu’une faible minorité de citoyens au Québec, ne se feront pas prier sur ce blogue pour venir dénigrer une fois de plus le sens citoyen du bien commun et la volonté d’une majorité de Québécois d’une toujours plus grande justice sociale au Québec et claironner la démolition de l’État québécois, d’un bien commun accumulé durement et chèrement acquis par les générations antérieures.
JOHN JAMES HARPER, BASTA !!!
Ce que l’on vise, sans en parler, c’est l’éducation, le savoir, limités aux membres du clan. On croit qu’un membre du clan ne crachera pas dans la soupe, ne secouera pas la cage, ne fera pas la révolution, cela irait contre ses intérêts immédiats.
Aux USA, l’accès aux grandes universités est limité aux riches et très riches : membres du clan, ipso facto.
Accueillir dans le sain des sains des étrangers risque de causer des remous : il n’est pas des nôtres, comme disent les anglais. (one of us, one of the boys)
Il est bon de rappeler que les traîtres qui ont fait le plus de mal à l’Angleterre et à sa classe dirigeante, lors de la guerre froide, époque bénie, étaient des One of us, One of the boys. :-)
Donc, en plus d’être répugnante, cette politique d’exclusion des << mauvais éléments << n'est pas sûre, loin de là.
Les gens plus évolués, plus instruits, comme nous sur ce forum, savent que plus il y a de gens instruits, mieux une société se porte. Les mariages consanguins n'aportent rien de bon, l'histoire l'a prouvé. On ne peut tout de même pas se marier hors de sa caste, nest-ce pas.
Entre temps, les petits, les obscurs, les sans-grade souffrent et paient le prix.
Toute une révolution!
Madame Legaul
En épluchant mes patates pour mon paté chinois hier,(steack haché, blé dinde patate) ais-je bien entendu M.Bachand parler d’ajustements de redevance minière en faisant un lien avec l’île d’Anticosti? Si oui, ça nous fait une belle jambe, Hydro-Québec a cédé notre trésor à l’entreprise privé.
J’espère que l’enquête Charbonneau va se pencher la-dessus.
Anticosti: Hydro-Québec aurait cédé un trésor
Les droits de prospection pétrolière vendus au privé pourraient représenter des milliards de dollars
Alexandre Shields 14 février 2011 Actualités sur l’environnement
Le sous-sol d’Anticosti pourrait bien contenir «le potentiel pétrolier terrestre le plus élevé au Québec», selon ce que conclut le président de Pétrolia à la lumière des résultats des derniers travaux d’exploration réalisés par l’entreprise l’été dernier. C’est Hydro-Québec, qui avait elle-même commencé à explorer l’île, qui lui a cédé ses permis il y a à peine trois ans. Mais la Société d’État refuse aujourd’hui de dire ce qu’elle a obtenu en échange de droits qui pourraient valoir des milliards de dollars.
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/316778/anticosti-hydro-quebec-aurait-cede-un-tresor
«« Une question essentielle à l’aube de ce siècle du «savoir», mais qui se dessine de plus en plus comme étant celui de l’«avoir». »»
Ouf …. ;-(
Une chance que c’est long un siècle, surtout que la folie comptable ne voit pas plus loin que le bout de son prochain nez tas financier. Quand le « TGV zaffaires » aura heurté le mur de plein fouet, les étudiants de 2012 s’en feront des tandems. Une autre révolution tranquille pour échapper à une autre grande noirceur.
Mais peut-être que … « nous nous serons morts mon frère ».
.
Je pense que Lyne aurait avantage à agir en comportement adulte afin d’établir un dialogue avec les étudiants. J’ai l’impression qu’elle est incinfortable dans la gérance de ce dossier. Elle semble oublier que les étudiants sont l’avenir de demain.
Un petit vidéo de 4:23 qui explique pourquoi l’impôts aux entreprises est une mauvaise idée: http://www.youtube.com/watch?v=fj10f7v1xaU&feature=player_embedded
Bonjour. Puisque votre exemple est de source américaine, voici un tout autre point de vue analytique:
http://www.nytimes.com/2011/07/04/opinion/04krugman.html
– Les étudiants en grève ont déjà dépassé les 300,000 et les appuis ne cessent de se multiplier. Les derniers en date:
– Dans Le Devoir de ce matin, les étudiants recevaient un autre appui de taille en la personne de Jacques-Yvan Morin, ex-ministre de l’Éducation sous René Lévesque
http://www.ledevoir.com/societe/education/345591/libre-opinion-une-hausse-qui-freinera-le-developpement-du-quebec
Monsieur Morin est également un des intellectuels les plus respectés, ici et à l’étranger. Notes biographiques: http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/morin-jacques-yvan-4563/biographie.html
– Également, une première, disons, historique: l’appui de la Confédération des associations de droit civil du Canada:
http://www.ledevoir.com/societe/education/345612/hausse-des-droits-de-scolarite-les-etudiants-en-droit-contre-la-hausse
– Sans oublier la Commission scolaire de Montréal:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201203/22/01-4508081-la-csdm-appuie-la-contestation-etudiante.php
Puis-je simplement dire, voire même souligner, qu’il ne s’agit pas ici d’une «grève» mais plutôt d’un «boycott»?
Que ledit mouvement étudiant n’est pas aussi massivement le fait de tous les étudiants, que plusieurs ne partagent aucunement la position estudiantine «officielle» et sont brimés par de l’intimidation des plus militants. Ces plus militants pas nécessairement intéressés au fond de la question, mais davantage pas l’occasion d’y aller d’une action d’éclat – peu importe son résultat?
C’est un peu la «fête», à ce que je perçois. Beaucoup de manque côté «maturité»
Personne, c’est sûr, n’apprécie devoir payer plus pour quoi que ce soit.
En cela, les étudiants contestaires font preuve de bon sens.
Mais, alors, le reste de société qui finance déjà à 87% la note universitaire devrait-elle trouver acceptable de continuer à financer- sans un petit allégement ramenant d’ici 5 ans le total à encore 83% du coût – à ce niveau la note? En particulier cette «classe moyenne» déjà étranglée par des coûts venant de tous côtés?
La question en est avant tout une de décence.
Mais la décence, la véritable décence, est une notion qui paraît s’être égarée par les temps qui courent…
Ce n’est pas la première fois que j’interviens ici, n’est-ce pas?
Et souvent au grand déplaisir de certains. Mais, ça, je n’y peux rien.
Ce billet, et toute son argumentation, et malgré toute la symphatie que j’ai à l’égard de Mme Legault, de son sens aigü relativement à ce qui pourra échapper à plusieurs, eh bien ce que dit ce billet ne rejoint pas cette perception de la réalité que j’ai.
Les diverses allusions concernant une «société juste», les «droits de scolarité», ou le décrié «privé» me paraissent davantage proches de l’opinion personnellement perçue que du réalisme.
Que ce réalisme soit plaisant ou déplaisant.
«de l’opinion personnellement perçue»?
Ayant étudié de fond en comble toute cette période dans ma formation universitaire… en tout respect, non, alors là, je ne crois pas que ce soit une «opinion personnellement perçue»….
Merci d’avoir donné une «réponse» à mon commentaire de votre billet.
C’est sincèrement apprécié.
(Que nos appréciations divergent, c’est une chose. Mais que nous puissions en débattre sereinement, voilà ce qui comptera toujours pour moi. Et vous avez toute mon estime à cet égard. Bonne journée!)
Monsieur Perrier !
Ce que je vois présentement c’ est un mer d’ étudiants manifester dans les rues de Montréal et en ce sens votre perception semble de moins en moins crédible concernant le peu d’appuis des étudiants a cette manifestation .
Personnellement je me réjouis de voir cette mer de citoyens du Québec affronter de plein fouet ce gouvernement de la Honte ! Le PLQ traine dansl es sondages et cette action citoyenne risque de lui faire mal encore plus !
Vous avez absolument raison, cher Monsieur Asselin, de relever le fait qu’il y a actuellement une mer d’étudiants dans les rues.
Tous le constatent.
Mais, et cela est là où je place un bémol, ces étudiants sont-ils vraiment là pour ce que les porte-parole «auto-proclamés» de ce mouvement prétendent?
Ayant déjà été plus jeune, et plus impulsif que raisonné à cette époque, j’ai moi-même embarqué dans des causes pour le «plaisir» de participer, de faire partie du groupe. Eh oui, même moi…
Sachant – ou supposant, mettons… – que plusieurs manifestent d’abord pour participer, ou pour ne pas se faire «mal voir» d’autres plus militants, je n’accorde pas beaucoup de crédibilité aux manfestations.
Et cela en n’élaborant pas, une nouvelle fois, sur le bien-fondé lui-même de ce qui motive «officiellement» les plus militants.
L’ensemble de la société contribue déjà à hauteur de 87% des frais universitaires. Même après 5 ans de la hausse projetée, la contribution de la société sera encore de 83% de ce qu’il en coûte. Et, à ce que j’ai lu ici et là, le citoyen de la classe moyenne ne tient pas tellement à payer davantage que ce déjà faramineux 83%.
Le faut-il absolument cet ipod nouveau, ou cet abonnement pour texter n’importe quoi à n’importe qui n’importe quand?
Aux frais des travailleurs de la classe moyenne?
Certes, il pourrait y avoir d’autres avenues que la hausse annoncée et maintenue dans le dernier budget du gouvernement. Mais pas sur le dos de l’ensemble de la société, déjà suffisamment taxée.
(Vous comprenez, bien sûr, que je ne suis pas en train de fomenter une chicane entre nous, ici. Je ne fais que tenter de jeter un peu d’éclairage sur la situation, d’en présenter mon appréciation.)
Monsieur Perrier !
L’argument des gens qui sont contre toutes formes de grèves ou de manifestations est toujours le même . Les manifestants sont pour la plupart des inconscients qui vont là pour « awoire » du fun ! Par contre si la manifestation n’ aurait attirée qu’ une petite poignée d’ étudiants vous auriez été le premier a nous dire que la majorité des étudiants qui n’ auraient pas participés a cette manifestation étaient des jeunes intelligents , conscients et responsables ! Comme quoi la perception des uns n’ est pas celle des autres dépendant de nos convictions .
En ce qui a trait aux I-Pod et aux cellulaires , nous sommes dans la génération des bidules électroniques et posséder un I-Pod et un cellulaire n’ est plus un signe de luxe . En plus , ce que vous nous dites c’ est que les jeunes étudiants ne devraient pas avoir de cellulaires , de I-Pod , d’ argent de poche pour sortir entre eux les fins de semaines , manger de Macaroni Kraft , se mettent a quatre dans un 2 et demi et se fermer la trappe quand un gouvernement qui dilapide l’argent des contribuabbles depuis trois mandats leur impose une augmentation de 75 % !
Hummm… Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit, il me semble, et certainement pas ce que je prétends.
L’accent que je mets va plutôt du côté d’une «justice sociale». Si difficile à décortiquer puisse-t-elle être actuellement alors que plein poussent les hauts cris.
Deux choses m’interpellent principalement en ce qui concerne la présente agitation étudiante.
D’abord, à mon époque – années 1970 universitaires – les coûts étaient beaucoup plus élevés compte tenu de la valeur du pouvoir d’achat à ce moment, et des revenus de travail. Le coût des études était supérieur à ce qu’il en est aujourd’hui, toutes proportions considérées.
Et puis, même si je comprends pleinement toute la difficulté qu’il peut y avoir à joindre les deux bouts alors qu’on est étudiant, qu’à mon époque nous en avons nous-mêmes bavé, la situation actuelle – sans être rose – s’avère du moins plutôt «roseâtre» (le mot n’existe pas…) par rapport à la situation qui prévalait au moment où plusieurs de nous vieilles savates avons dû nous débrouiller.
De la sorte, un petit tour de vis aux frais des études ne me paraît nullement excessif. C’est évidemment déplaisant, et cela oblige à faire des choix dans ses priorités. Ce que nous-mêmes, les vieilles savates avons dû faire. En maugréant.
Enfin, est-il préférable de refiler davantage que 83% de la facture à tous les autres?
(Et puis, cette opinion exprimée n’applaudit pas du tout le gouvernement. Cela n’est qu’un point de vue que j’estime raisonnable, pour être moi-même déjà passé par des frais de scolarité beaucoup plus exigeants que ce qui pourra résulter à l’automne prochain, et après 5 ans. Même que cette hausse devrait être de 500$ par année, avec comme mesure compensatoire des critères plus accessibles du côté des prêts et bourses pour les moins capables de financer leurs études. Ainsi, les plus à l’aise se taperaient le gros de l’augmentation, tandis que les autres n’en seraient que fort peu affectés. Mais ça, c’est un tout autre débat…)
Je reviens de couvrir la grande manifestation étudiante à Montréal. Une mer de monde de toutes les générations, toutes les origines et toutes les régions – étudiants d’universités et de cégeps, parents, profs, syndicats, artistes, amis, citoyens -, tous et toutes d’un calme et d’une résolution peu communs.
Ce constat s’ajoute à la remarque que j’ai la plus entendue autour de moi sur le sujet des hausses. Soit que les leaders étudiants, tous et toutes, impressionnent par leur détermination, leur calme, leur intelligence et la clarté avec laquelle ils et elles argumentent contre cette même hausse.
Je suis encouragé de voir les étudiants manifester. Même si on veut créer la futur générations de robots sociaux pour solidifier la classe dominante il ya espoir de voir ces jeunes se questionner et contester.Cher Mons Bachand, Mme la Ministre avec un petit m…. Mme Beauchamp vos arguments vous méritent une note de D car vous manquez d’originalité dans vos propos quand vous cherchez à mettre en confrontation les frais de scolarité et la capacité de payer des gens.que c’est facile à vous où vous allez et je reste poli! machiavel vous avez déjà lu. Mons Charest oui! je suis travailleur et je l’ai déjà écrit précédemment tout est une question de choix,ressources naturelles,garderies à 7$ pour les gens qui gagnent 200 000$,taxe santé sans corrélation avec les revenus. Quand j,entends des gens ou journalistes dire qu’il ne faut pas être cynique envers la classe politiquen c’est une insulte à l’intelligence des gens car pour dire cela il faut être cynique. J’ai 46 ans,travailleur,sain d’esprit et qui met au défi Mons Bachand,Mme Beauchamp,à argumenter avec respect sans avoir toujours les mêmes phrases prévisibles de politiciens…….vous êtes décevants… Étudiants continuez! Vous méritez le respect! Serge Paquette
Les manifestations ètudiantes ne sont que le reflet de plus profonds malaises qui minent notre société de l’intérieur. La peur de l’avenir de notre société que nous avons bati souvent à coups de peines et misère. Une société plus juste grace à des programmes sociaux-économiques (soins de santé,éducation…) et qui est en train de faire brader par un gouvernment bien plus préoccupé par l’avenir des compagnies et la protection des privilèges mafieux.Le gouvernement de Charest se fout de l’avenir du peuple et n’a pas intéret à ce que le »peuple » soit trop instruit car »un peuple instruit est plus difficile à gouverner ». Nous sommes en train de perdre tranquillement ce qui fait qu’on est bien au Québec. Ce qui fait notre originalité en tant que peuple. Les étudiants fouettent notre confort et notre indifférence et nous rappellent que rien n’est acquis définitivement. Qu’il faut se battre pour continuer à etre ce que nous sommes et évoluer vers autres choses que la marchandisation de l’Etat. Pourquoi vouloir ressembler à tout prix aux autres?
Je vais remettre quelques choses sur le placher qui n’est vraiment pas populaire. il y avait 200000 étudiants en manisfestations jeudi dernier. Mais ou est t’ils tous au dernière élections provincial. Même pas la moitié de ces étudiants on été votés. Le taux de participation était de plus ou moins 45% et sur ce 45%, 63% était les personnes agées de plus de 50 ans. Si les étudiants voulait vraiment avoir du changement, pourquoi ne l’on t’il pas exprimé durant les élection provinciales. C’était le meilleur moments pour démontrer leur solidarité contre le gouvernement Charest. C’est pas comme s’il n’Avait pas une motivation pour ne pas vouloir réélire Charest vu qu’il on fait les mêmes gestes durant il y a une couples d’Année.
Donc, venez pas me dire que les étudiants font pitiés après cela, par ils ont eu la chance de changer les choses et pour la moitiés d’entres eux, ils ont décidés de faire le party aux lieux de faire valoir leur droit et se s’exprimer. Vous avez décidez de laisser, la minorité silencieux décidé pour vous, maintenant vous devez vivre avec les conséquences de vos gestes.
Depuis quand, l’accès à l’université au Québec est-il un droit?, comme cela est mentionné dans votre quatrième paragraphe. Est-ce inscrit dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne? (le mot éducation dans son sens « instruction » n’y est même pas mentionné une fois).
L’état a un rôle de donner des services essentielles à sa population. L’éducation en est un. L’état assure en théorie un accès égalitaire à tous ses jeunes à une formation « gratuite » et obligatoire jusqu’à la fin du secondaire. L’accès au CÉGEP reste accessible encore pour la majorité des bourses. Par la suite l’accès aux études supérieures reste avant tout un choix personnel. Personne n’oblige un étudiant à faire des études universitaires. Mais les études montrent en effet que ce choix est bénéfique pour l’ensemble de la société et particulièrement avant tout pour celui qui les effectue. Par choix, la société peut ou pas participer à favoriser un accès égalitaire pour ceux qui veulent poursuivre en demandant à tout ces membres de participer à cet effort collectif (citoyens, entreprises, étudiants, etc…) par les biais des impôts et un système de prêts et/ou bourses.
Alors j’en ai un peut marre d’entendre ce discours altruiste de nos pauvres étudiants universitaires selon lequel leur formation serait presque une faveur rendue à la société… à croire que les autres acteurs de cette société n’apporte rien d’équivalent.
Ce discours me rappele celui qui affirme qu’en rendant les riches plus riches ça aide les plus pauvres de la société. C’est beau le don de soi…
Mais ça me rappelle aussi le numéro d’un humoriste qui se demandait quel organe du corps humain était le plus important du corps humain. Après les beaux discours du cerveau, du coeur et de tous les autres, le trou de cul décida de se mettre en grève… ça a congestionné tous les autres. Une analogie facile à faire sans jeu de mots ;-)
De formation universitaire, je peux facilement voir ce que cela m’apporte de plus dans la vie maintenant que je n’aurai peut-être pas vu plus jeune et je serai prêt en en payer le prix car je sais maintenant ce que cela vaut. J’en ai eu mes dettes universitaires (autour de $20 000), mais c’est le meilleur investissement que j’ai fait dans ma vie, bien avant ma maison et tout ce qui s’en suit… Travailleur autonome, j’ai suivi une formation qui m’a permis de pouvoir exercer le métier que je voulais et d’atteindre l’indépendance que je souhaitais. Ça n’a pas de prix et ça demande des sacrifices.
Et pour nos futurs diplômés, juste un petit détour sur le site des emplois offerts au gouvernement (un de nos plus gros employeurs) juste pour se donner une idée, allez voir comment la valeur de votre diplôme vous donne accès à des échelles salariales inaccessibles aux moins éduqués. Le petit $5000 de plus qu’on vous demande maintenant paraîtra dérisoire dans le futur…
Il serait temps qu’on discute un peu de la valeur des choses dans cette province… de ce que ça coûte à la société, à l’étudiant autant à ce que cela rapporte à chacun. Un peu de vision globale à long terme, dans ce monde un peu trop tourné sur l’instant présent.
Déclaration universelle des droits de l’homme, ONU
Article 26:
» … l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. »
Je ne crois pas que cette augmentation va dans ce sens. On s’enligne vers un écrémage selon les moyens et non plus le talent.
Dans le déluge d’information qu’on reçoit depuis le début de cette grève, une a retenue mon attention plus que les autres.
Après que l’Ontario eut augmenté fortement ses frais universitaires, les étudiants en médecine étaient représentés comme suit:
60% venant de familles gagnant plus de $80K contre 40% de familles gagnants moins de $80K annuellement.
Avant c’était 50/50.
Je vois là une terrible injustice, des personnes qui prennent la place d’autres plus talentueuses.
Contrairement à vous, je n’ai pas fait d’études universitaires mais je considère qu’elles devraient être accessibles à tous ceux qui ont le talent pour les réussir. C’est ma vision à long terme pour notre société.
Avec tout le gaspillage que l’on fait de notre argent, je trouve odieux de vouloir en faire payer une part à cette partie de la population qui est au début de sa vie.
Tannés de vous faire saigner, faites comme moi, sortez, prenez exemple sur nos jeunes!
Madame Legeault
Merci de parlé de ce sujet, j’ai fais un site web que j’ai transmis a plusieurs leaders d’opinions pour que vous puissiez bien informé le publique de la situation,
Merci de transmettre mon message Mon site : http://lahausse.info/Analyse.html
Je ne suis pas contre une hausse qui suit l’inflation mais une mais hausse de 75% en 5 ans est déraisonnable. Ceci constitue un préjudice pour les 14 ans et moins, ceux qui seront le plus affecté par la hausse. C’est une inéquité intergénérationnelle. Le gouvernement ne veut pas toucher au ticket modérateur en santé en le laissant a 0$ car ceci affectera une portion importante de la population qui vote massivement. Il est plus facile d’imposé la facture a ceux qui sont né après 1998 et qui n’ont pas de droit de vote aujourd’hui.
Je voudrais vous inviter a consulter le site internet que j’ai fais concernant la hausse : http://lahausse.info/Analyse.html Vous pouvez voir l’avantage financier des générations passé sur les générations futures en dollar constant et ajusté en fonction de l’inflation.
J’ai 33 ans et je suis économiste. J’ai obtenu ma formation en raison des frais de scolarité accessible au début des années 2000.
Mathieu Racine
à lire la chronique de Michel Girard de la section-Affaires, du quotidien La Presse.
Girard s’adresse à Raymond Bachand .
J’aimerais bien que quelqu’un d’informée comme vous, Madame Legault, crtique la solution économique préconisée dans ce documentaire : http://www.youtube.com/watch?v=_9wYu1SR1Wk&feature=related
Cette solution m’apparaît similaire à celle que proposait Réal Caouette, à l’époque. Qui sait, peut-être avait-il raison…
Madame Legault,
Je lis votre billet pour la xième fois en me disant que c’est un des beaux éditoriaux écrits sur le sujet ( frais de scolarité) et en me répétant :
» reste calme. pcq -, à ton âge, tu t’excites un peu trop… »
Ben, c’est ça, je me laisse aller:
votre texte devrait être publié comme lettre ouverte dans tous les quotidiens et hebdos du Québec.
Comme disait – avec couleur- un ancien voisin :
‘ monsieur, ya du stock là-dedans ! «
Cette manisfestation étudiante touche toutes les générations.
Et ce n’est pas le party .
Quand je vois les parents , grands-parents , professeurs , artistes appuyer cette cause, ça me fait réfléchir.
Ce n’est pas avec la hausse des frais de scolarité que le gouvernement va baisser sa dette, que non.
Si ce gouvernement avait donné l’exemple dans sa gestion administrative , il ne quêterait pas auprès des étudiants, ni auprès des parents étouffés par un budget très limité. La classe moyenne n’existe plus .
L’instruction est un droit mais si la tendance se maintient deviendra un privilège.
Je ne pense pas que Jean Charest changera d’idée, il sait que son mandat est terminé.
Premierement, c’est sur que cette manisfestation touche toutes les générations, c’est grace a la générations de nos parents et professeurs que le système est dans la merde. En plus les étudiants devrait ce battre pour changer le système et non le garder comme il est présentement. Le gros problème dans tout cela est que, les associations étudiantes disant vouloir faire cela pour les générations futurs, mais s’il se battre pour garder le système comme il est présentement, tous va être à recommencer dans quatre ans.
Deuxièmement, penser vous vraiment que Jean Charest va changer d’idée? Non, il ne bougera pas car personne ne lui à donné de raison valide pour changer d’idée. Sa popularité à monter depuis la manisfestation du 22 mars. En plus, il est certains qu’au moins 50% des 200000 personnes qui ce sont présentés iront même pas voté au prochaines élection. L’histoire le demontre bien que les québecois,québecoises aiment bien manisfesté mais trouve qu’aller voté est une perte de temps donc c’est pour cela que le système au Québec ne change jamais.
Donc pour conclure, je crois vraiment qu’il serait temps de prévoir une consultation spéciale entre les deux partis pour pouvoir discuter des conpromis que les deux partis pourrait faire pour régler le problème. Il est le temps pour les associations étudiantes et le gouvernement d’agir comme des adultes et de s’asseoir ensemble pour régler le conflit parce que en ce moment, les étudiants sont en train de tomber dans le piege que leur à créer le gouvernement et sa marche car une bonne parti du peuples québecois les voit d’un yeux négatif.
P.S.: J’aimerais félicité l’université de Laval pour avoir voté pour le retour en classe aujourd’hui.
Solidarité intergénérationelle? c’est une blague!!! Comme le montre très clairement Julien Cardinal sur son bligue (http://jtedis.blogspot.ca/2012/03/frais-de-scolarite-comment-trouver-une.html), les frais de scolarité n’ont cessé de baisser entre 1968 et 1989 (en dollars constants). C’est dire que la génération précédente n’a jamais payé sa « juste part » (si on la définit comme étant l’équivalent des frais de scolarité de 1968, ajustés selon l’inflation).
En fait, j’ai calculé que les générations précédentes qui ont étudié à l’université doivent 11,4 MILLIARDS de dollars au système universitaire (http://fredericgouin.blogspot.ca/2012/04/le-manque-gagner-des-universites-ou-la.html) au titre de la « juste part »!!!
Avant d’aller chercher 1 milliard dans les poches des étudiants d’aujourd’hui, pourquoi ne pas réclamer ces 11 milliards aux étudiants d’hier?