Face à un mouvement qui refuse de rentrer dans ses terres, le gouvernement Charest a eu la main lourde et le réflexe autoritaire.
Avec sa loi 78, il a choisi de limiter les droits constitutionnels les plus fondamentaux d’entre tous: les libertés d’opinion, d’expression, d’association et de réunion pacifique.
Mais on aura beau la contester devant les tribunaux pour cause d’inconstitutionnalité flagrante, sa date de péremption du 1er juillet 2013 fait qu’elle ne se rendra jamais en Cour suprême où, en instance finale, elle y serait sûrement décapitée.
L’impensable est pourtant bel et bien arrivé. Au Québec, la loi 78 est la première offensive politique ouverte en plus de quarante ans contre les libertés civiles.
Pour se justifier, le gouvernement invoque la peur qu’il alimente lui-même en associant malhonnêtement les étudiants à la violence. Il brandit l’intransigeance de leurs leaders alors qu’ils ont multiplié les propositions concrètes pour contrer la hausse de 82% des frais de scolarité imposée par le gouvernement Charest.
Constat: ce dernier n’a jamais voulu régler ce conflit dans la conciliation. Il l’a nourri à des fins partisanes, électoralistes et idéologiques. 100 jours, près de 250 manifs et 1 000 arrestations plus tard, il pousse l’enveloppe jusqu’à en prendre prétexte pour brimer les libertés les plus fondamentales. Un réflexe autoritaire et bananier.
La loi 78 n’«encadre» pas le droit de s’exprimer et de manifester pacifiquement. Il l’est déjà par les chartes, lois et règlements existants. Elle le restreint. Énorme différence.
Elle accorde aux forces policières de nouveaux pouvoirs de contrôle et de surveillance particuliers pour ceux qui organisent des manifestations pacifiques. Ces pouvoirs sont larges et discrétionnaires. Aux dires de la nouvelle ministre de l’Éducation, la surveillance policière s’étendrait même jusqu’aux réseaux sociaux!
La loi 78 s’en prend aussi au droit d’association de plusieurs manières. Sa cible: associations étudiantes, syndicats et tout groupement contrevenant à un de ses diktats. Les amendes prévues sont écrasantes – de 1 000$ à 250 000$, selon le cas.
Si la manif du 22 mai a montré une loi 78 inapplicable sur une foule aussi immense, l’interdiction de manifester et les amendes salées imposées la veille par la police de Sherbrooke à un petit groupe montrait que la répression de la loi pourra s’appliquer pleinement à la plupart des manifs, par définition, moins grandioses.
Bref, le jour où tous les corps policiers appliqueront cette loi, les Québécois prendront la pleine mesure des droits qu’ils ont perdus. Ce qui décuplera d’autant leur colère. Pas étonnant que la presse internationale s’intéresse autant au «printemps érable».
En attendant les élections
La CLASSE propose la désobéissance civile pendant que le ministre de la Justice l’associe faussement à du «vandalisme». Or, qu’on l’approuve ou non, la vérité est que cette forme de résistance est avant tout un acte politique et pacifique.
La FEUQ et la FECQ optent pour une mobilisation «créative». Quant à la population, elle réclame, avec raison, une résolution négociée. Pour le moment, la demande reste vaine devant un gouvernement sourd et aveugle.
Trop sûr de lui-même, le voilà qui frappe l’os qu’il vient tout juste de jeter lui-même dans la soupe. Sa loi 78, malgré un sondage CROP aussi crédible qu’un millionnaire à une friperie, est appelée à rebuter de plus en plus de gens.
On dit de ce conflit qu’il est intergénérationnel. Un genre de combat extrême entre baby-boomers indélogeables et une nouvelle génération impatiente de prendre sa place. Il y a de ça, c’est certain.
Mais ce conflit en est surtout un de valeurs. Un conflit alimenté par le rejet croissant d’élites de plus en plus conservatrices. Sans compter cette forte impression d’être gouvernés par une idéologie où l’équité et l’éthique prennent carrément le bord. La commission Charbonneau le rappelle par sa seule existence. Le vrai face-à-face, il est entre deux visions antinomiques du bien commun.
Reste que nous assistons à l’arrivée d’une nouvelle génération politisée, conscientisée, mobilisée. Comme l’ont montré les méga manifs des 22 mars, 22 avril et 22 mai, elle marque le pas, mais elle n’est pas seule. Des appuis lui viennent de toutes les générations.
Ce qu’on n’avait pas vu venir, par contre, est ce gouvernement dépassé au point de se voter une loi pour brimer les droits des Québécois.
Le gâchis est tel qu’on entend dire que seule une élection pourra nettoyer les écuries. J’ai plutôt l’intuition que l’opération sera de bien plus longue haleine.
La reprise publique de parole par de nombreux Québécois en est un sacré bon début. D’où l’importance de dénoncer, sur toutes les tribunes, une loi honteuse dont le but ultime est d’en limiter l’exercice.
ADDENDUM à la chronique:
– Sur le sujet de la désobéissance civile, ce dossier de la revue Relations est fort éclairant:
http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=1357
– Pour ceux qui douteraient encore du caractère revanchard de la décision d’opter pour une loi «spéciale», lire ceci:
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/22/01-4527670-loi-dexception-la-premiere-version-etait-plus-draconienne.php
– «L’Association canadienne des libertés civiles dénonce les vastes et graves atteintes aux droits constitutionnels fondamentaux inhérentes à la Loi 78 du Québec», voir le communiqué ici:
http://ccla.org/2012/05/22/lassociation-canadienne-des-libertes-civiles-denonce-les-vastes-et-graves-atteintes-aux-droits-constitutionnels-fondamentaux-inherentes-a-la-loi-78-du-quebec/?lang=fr
– On apprend aussi que, dans les suites de la loi 78, le chef de la police de Montréal « n’exclut pas que des amendes soient signifiées à la CLASSE et son leader Gabriel Nadeau-Dubois à la suite de la manifestation d’hier après-midi»:
http://www.journaldemontreal.com/2012/05/23/la-classe-mise-a-lamende
C’est avec grand amusement que j’ai lu votre article le plus récent sur le projet de loi 78 et de votre étiquetage comme «la premiere offensive politique ouverte en plus de quarante ans contres les libertes civiles» et qui limite «les droits consitutionels les plus fondamentaux d’entre tous: les libertes d’opinion, d’expression, d’association et de reunion pacifique.» Je dis d’amusement, parce que vous êtes l’auteur même qui très récemment applaudi Pierre Curzi dans les termes les plus élogieux pour sa désir à durcir la Charte de la langue française – qui inclus l’application de la loi 101 au cégep – une loi qui n’est pas seulement une serieuse violation de la Constitution et qui exige l’invocation de la «clause nonobstant» tous les 5 ans pour maintenir un semblant de légalité, mais celui qui a été considérée comme discriminatoire par les Nations Unies. Je suppose que la violation flagrante des droits civils fondamentaux des anglophones ne signifie pas grand chose quand la cause est l’une que l’écrivain – et le mouvement nationaliste – approuve.
Merci Madame Legault…:~)
« Pour se justifier, le gouvernement invoque la peur qu’il alimente lui-même en associant malhonnêtement les étudiants à la violence…. »
Très vrai et j’appuie avec cette citation :
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« Il y a trois sortes de violence.
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Helder Pessoa Câmara, archevêque brésilien :
– nominé au prix Nobel de la paix
– Prix de la paix alternatif 1974
– Prix Pacem in Terris 1975
– Prix Thomas Merton 1976
– Prix Niwano de la paix 1983
—————–
L’agenda caché de John James Charest
« ce guignol de l’ingouvernance »
Vos chroniques « Dommages collatéraux » et « Une loi honteuse et bananière » témoignent madame Legault d’une capacité exceptionnelle à décoder tout en nuances les tenants et aboutissants de l’ingouvernance apparemment étriquée de ce chauffard qui mène tout droit le Québec dans la gueule de l’armée de sa Majesté Élisabeth II.
En fait, l’agenda caché du timonier Charest est maintenant clair comme de l’eau de roche :
1. Il refuse de négocier avec les acteurs de la crise depuis le début des 100 jours.
2. Vers le70e jour, il demande aux scribes juridiques du gouvernement de préparer une loi matraque qui rogne les droits démocratiques de l’ensemble des Québécois et bafoue de toute évidence les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés (il s’agit donc d’une loi illégale!).
3. Entre-temps, son inertie coupable continue à favoriser le pourrissement de la situation.
4. Le 95e jour, en guise d’enzyme de putréfaction, il adopte donc sous bâillon sa loi injuste et illégale (!).
5. Au 100e jour, une troisième manifestation colossale, contre sa Loi 78 cette fois, se tient au cœur de Montréal où les policiers, qui ont plus d’humanité et de jugeote que le Premier ministre, refusent de perpétrer un massacre dans cette foule d’étudiants, de parents, d’enfants, de bébés et de personnes âgées; tout en ayant l’obligation fallacieuse de déclarer illégale cette manif.
6. Le lendemain matin, aux questions de l’animateur de radio Paul Arcand, le ministre de l’Insécurité publique, monsieur Dutil, ne fournit que des demi-réponses biaisées avec sa langue de bois exemplaire.
7. Entre-temps, en lavette obéissante et servile, la potiche qui fait office de ministre de l’Éducation et des basses besognes, madame Courchesne, se dit dans l’impossibilité de contacter les leaders étudiants. Alors que Paul Arcand rejoint en à peine quatre minutes un représentant de la CLASSE; prouvant ainsi la mauvaise foi et l’hypocrisie de la ministre Courchesne.
8. Entre temps, dès le début, monsieur Charest a pris entente avec le gouvernement Harper pour que l’armée canadienne intervienne au Québec, à sa discrétion, quand elle le jugera nécessaire.
9. De leur côté, les services de renseignements du Fédéral doivent mettre les bouchées doubles pour établir la liste des intellectuels, des scribes et agitateurs séparatistes-maxistes-léninistes-communistes que Bachand a pointé du doigt et qu’on devra rafler aux premiers jours de l’occupation militaire (comme en octobre 70!).
Quand on met en lumière cet agenda caché, il est très facile, même pour le jeune Garnotte, de comprendre que le pompier Charest ne fait que mettre de l’huile à chauffage sur le feu. L’éditorialiste-caricaturiste du Devoir a parfaitement pointé du doigt l’anarchiste, le terroriste et le saboteur en chef du climat social.
La manifestation du 22 mai a prouvé, elle, que le timonier qui semble tenir la barre à Québec est le pantin manipulé par des intérêts étrangers à ceux de la nation québécoise : ceux d’une caste néolibérale en fait aussi vieille que le monde et détentrice du « capital boule de neige » qui pille la planète.
Quand tous les acteurs et les victimes de la crise seront mort et enterrés, le tribunal de l’histoire pourrait juger sévèrement le timonier Charest; ou au contraire des juges de Stockholm oseront peut-être lui décerner, à titre posthume un prix Nobel de la paix. C’est fou ce que l’Histoire pourrait écrire sur ce Premier Ministre qui a tant détesté la nation québécoise. « Shame on you John James Charest ».
Damien Tremblay
Pamphlétaire insoumis
M.Tremblay, votre français est magnifique à lire. « enzyme de putréfaction » est particuliairement délicieux. mes respects.
Toujours des analyses profondes et justes. Qu’ajouter de plus ?
Vous êtes incontestablement la meilleure analyste politique que compte présentement le Québec.
Merci! Vraiment.
L’attitude du gouvernement libéral par sa loi spéciale 78 semble démontrer qu’il n’a jamais voulu vraiment négocier et s’entendre avec les étudiants. Le gouvernement libéral savait très bien que cette hausse des frais de scolarité provoquerait une contestation étudiante. On n’a qu’à regarder les contestations étudiantes dans le passé. Les intérêts des libéraux dans ce conflit avec les étudiants sont ailleurs. Ses intérêts sont aux niveaux idéologique et politique.
Au niveau idéologique, c’est la pensée conservatrice qui veut imposer son idéologie du néolibéralisme, avec l’État qu’on veut dégraisser et qui n’est utile que pour s’occuper de la Loi et de L’ordre afin de servir et protéger les entreprises privées dans leur course au profit. Un des arguments du gouvernement libéral qui a justifié la loi spéciale est que les manifestations étudiantes étaient en train de nuire à l’économie de Montréal et du Québec et qu’il fallait donc que ça cesse pour protéger les intérêts économiques privés. La loi spéciale 78 s’inscrit dans la logique de la pensée conservatrice.
Au niveau politique, le pouvoir a besoin de gagner l’opinion publique et la fin justifie les moyens. Lorsque la fin justifie les moyens, c’est qu’on a perdu le sens des valeurs morales. Le gouvernement libéral fait tout, par exemple, pour nier sa part de responsabilité dans une situation qu’on provoque. Il réussit quand même à convaincre une partie de la population. Les opinions sont de plus en plus opposées et fermes. Il ne faut pas oublier qu’il suffit d’avoir le vote d’une minorité de la population pour être en mesure d’obtenir un gouvernement majoritaire dans le contexte où plusieurs partis politiques luttent pour le pouvoir. La division des opinions est utile.
Le gouvernement libéral a utilisé de nombreuses tactiques de manipulation pour gagner l’opinion publique. Ce genre d’attitude ne peut pas tromper une partie de la population qui n’est pas dupe. On peut comprendre le sentiment de frustration d’une partie de la population et des étudiants. La relation de confiance est définitivement brisée.
Personnellement, je pense qu’il est temps d’arrêter de jouer le jeu de Jean Charest et j’arrêterais les manifestations. Il faut changer de stratégie et trouver d’autres actions pacifiques qui permettent de gagner l’opinion publique. Les opposants politiques devraient mettre leurs énergies sur la prochaine élection.
Non, effectivement, le gouvernement n’a jamais voulu vraiment négocier, car il était d’avis que les hausses n’étaient pas négociables.
Votre petite « révolution » pseudo-bolchévique (menchévique en réalité) s’essouflera assez rapidement, du moins je l’espère.
Je suis parfaitement d’accord avec P. Lagassé.
J’ajouterai seulement que M. Gilles Duceppe est (à part de vous-même) la seule personne qui comprend bien ce qu’il faut pour régler l’affaire selon les principes démocratiques et serait capable de négocier en bonne foi avec tout le monde. Ses commentaires à la RadioOne aujourd’hui indiquent la sagesse et le bon sens nécessaires.
Je pense qu’il serait utile de circuler vos commentaires dans des milieux anglophones,. Je sais que votre anglais est meilleur que mon francais mais je ne vois pas ce texte autrepart. Etant anglophone d’une certaine âge ainsi que traductrice de métier, j’ai osée traduire votre chronique précédent vers l’anglais. S’il vous intéressera, contactez-moi ete je vous enverrai mon texte.
En tout cas, ce qui est certain est que le gouvernement de Charest ne réussit pas à transformer le Québec en bananier sans résistance. Entre les jeunes dans les rues et les plus vieux qui se souvient de la Grande Noirceur, la moitié de la population est contre l’abolition du « modèle Québecois » et même les indécis ont maintenant de quoi réfléchir.
Bonjour Mme Mermelstein,
Où pourrais-je trouver votre traduction anglaise de la chronique de Mme Legault ? J’aimerais la faire parvenir à des amis Européens anglophones.
Merci beaucoup pour votre réponse.
Lynda
Dites-moi: est-ce possible que les anglophones votent pour un autre parti que le PLQ lors des prochaines élections et si oui lequel?
Merci de votre générosité de temps Mme Mermelstein. Je ne commande pas habituellement de traduction de mes textes. Lorsque j’en ai besoin, je les fais moi-même. Mais si, encore une fois, vous avez l’extrême générosité de l’offrir gracieusement sur ce blogue, vous pouvez bien évidemment le faire. Il servira à le faire circuler encore plus, c’est certain.
Une question malgré tout: est-ce que ce gouvernement ne pourrait pas être jugé quand même, après coup? S’il a violé nos droits constitutionnels, cela ne peut rester sans conséquences, ou bien?
Mme Bourdages. Un petit mot pour confirmer que j’ai répondu à votre question sur twitter.
La manifestation d’hier a sûrement ébranlé le Parrain malgré son arrogance et son orgueil démesuré. Même si nos « journaux « anti carré-rouge ont essayé ce matin de « réduire « la participation d’une centaine de millier de personnes nous parlant de 150 000 plutôt que les 250.000 et plus, Charest LUI le sait !
Madame Courchesne a reçu un commande de son patron ce matin celle d’entrer en contact avec les leaders étudiants pour ouvrir une discussion. Et cette fois-ci, contrairement a la dernière pièce de Vaudeville ou la ministre n avait fait qu’une présence devant les étudiants pendant que son patron avait la loi 78 dans sa poche arrière, il semble que des discussions sérieuses pourraient être envisagées.
La propagande médiatique comme celle de La Presse et du Journal de Montréal ainsi que tout les commentateurs et animateurs de la radio et de la télévision qui aiment bien s’ en prendre aux « terroristes « ne réussissent pas a démobiliser les jeunes et les supporteurs des carrés-rouge . Je dirais même qu’elle alimente de plus en plus une mobilisation citoyenne qui doit sûrement faire réfléchir le Parrain de la famille Libéral !
Faut pas lâchez !
Et votre mobilisation générale ira où? Vous allez faire quoi? Vous aller commercer par vous en prendre à quoi, à qui? Qu’est-ce que vous allez casser en premier? Quel sueil allez-vous franchir avant de vous rendre compte que vous trempez doucement dans le terrorisme?
Merci madame Legault de faire votre juste part(…) en apportant ce qui manque bien trop souvent chez certains de vos collègues, à savoir une analyse des faits…
Votre apport est précieux.
———————————-
Permettez-moi une question madame Legault, tandis que j’apprenais que mademoiselle Jeanne Reynolds recevait la fin de semaine dernière, des mains du lieutenant-gouverneur du Québec, un prix soulignant son engagement communautaire.
lien vers l’article en question:
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/23/01-4527968-le-representant-de-la-reine-au-quebec-recompense-jeanne-reynolds.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1
J’en profite pour vous demander votre avis sur la destitution possible du premier-ministre Charest et le déclenchement d’élections par le représentant de la reine au sein de la province de Québec; en accord avec le principe de la double-légitimité propre au système parlementaire britannique et comme ce fut fait en Australie en 1975.
Si l’un des pays membres du Commonwealth britannique l’a fait pourquoi pas nous?
Encore merci et au plaisir de vous lire…
Objecteur Conscient, je retiens ceci: « La médaille du lieutenant-gouverneur est remise aux élèves qui se démarquent par leurs résultats scolaires et leur engagement communautaire. Leur dossier est soumis au cabinet du lieutenant-gouverneur, à la recommandation de la direction générale du collège. »
La contestation étudiante, si on ne l’avait pas déjà remarqué, est menée par nos plus brillants éléments. Pas étonnant qu’elle suscite autant de sympathie populaire.
On sait, aujourd’hui, que ces jeunes surpassent le gouvernement, pour ne pas dire que la CLASSE l’a déclassé!
Merci pour vos bons mots.
Quant à votre question sur les événements de 1975 en Australie, vous comprendrez que n’étant pas experte en droit constitutionnel australien, ce que je peux vous en dire se limite à ceci.
Oui, le système parlementaire australien est de type britannique comme le nôtre, mais il en diffère aussi sous certains aspects.
Cela étant dit, sous toutes réserves, la révocation du premier ministre australien en 1975 et la nomination du chef de l’opposition comme son remplaçant par le gouverneur général (puisqu’on parle ici du gouvernement central et d’un système bicaméral – à deux chambres, Parlement & Sénat -, était surtout le fruit de la pire crise constitutionnelle de l’histoire australienne avec un blocage systématique de la loi par le Sénat de la loi sur les dépenses gouvernementales.
C’est face à ce blocage systématique qui menaçait de rendre le parlement ingouvernable que le GG destitua le PM.
Ce geste fut exceptionnel et extrêmement controversé.
Bref, ce sont deux situations très, très différentes et sous divers aspects.
Il n’y a pas de crise constitutionnelle en ce moment au Québec. Il y a une crise, si l’on peut dire, politique et sociale. Ce qui n’est pas du domaine du lieutenant-gouverneur…
Tant et aussi longtemps qu’un gouvernement conserve la confiance de la majorité de la Chambre et que le chef du parti au pouvoir conserve celle de son parti, il reste en poste. Nul ne peut le destituer.
J’espère que cela répond, quoique de manière imparfaite, à votre question.
J’en profite pour vous demander votre avis sur la destitution possible du premier-ministre Charest et le déclenchement d’élections par le représentant de la reine au sein de la province de Québec; en accord avec le principe de la double-légitimité propre au système parlementaire britannique et comme ce fut fait en Australie en 1975.
Si l’un des pays membres du Commonwealth britannique l’a fait pourquoi pas nous?
Oups… Dans ma réponse, désolée pour le rappel à la fin de votre propre question. Je me l’avais mis pour mon propre rappel avant de pouvoir vous répondre ;-)
@ Réjean Asselin
J’avais l’intention de prendre un « brake » et de laisser couler l’eau sous les ponts en allant à la pêche dans mes moments libres cet été.
J’en suis arrivé aux mêmes conclusions que vous, peut importe l’immense succès de la marche en faveur des étudiants contre la loi 78, les médias ont fait la UNE avec des faits divers ce matin.
Alors qu’hier matin dans la portion que j’accorde aux radios-poubelles dans ma voiture en me rendant à mon travail après avoir écouté l’animateur infantilisant de Radio-Canada terminer la lecture de l’éditorial d’André Pratte: celui de Radio X comparait les artistes qui ont arboré le carré rouge et les chefs étudiants à des moins que rien, je vous épargne le vocabulaire des » moé.toé, hostie de marde, ect… »
Le jeu est inégal, Charest – Courchesne continuent comme si rien ne s’était passé.
Hier à Sherbrooke, une trentaine de mainfastants ont écopé des premières amendes entre 1000 et 5,000$ et la police de Montréal s’apprête à sévir contre les organisateurs de la manifestation réussie sur toute la ligne hier.
Comme le disait Parizeau, on peut pas demender à un peuple d’être tendu comme les cordes d’un violon éternellement. Les cours sont terminés, l’été arrive, souhaitons que l’automne prochain la population n’aura pas oublié l’arrogance détestable des libéraux et de leurs perroquets Martineau.
Même s’il a été victime de menaces et d’insultes sur Twitter et qu’il craint un boycott du Festival Juste pour rire, Gilbert Rozon refuse de se taire et continue de défendre la Loi 78, les hausses de frais de scolarité et la classe politique.
Ce qui semblait au départ, un sain échange d’opinions a viré à la folie furieuse sur Twitter pour Gilbert Rozon, alors qu’il prenait depuis deux jours position en faveur de la Loi 78 et la hausse des frais de scolarité. En tentant d’expliquer son point de vue, il s’est fait traiter de tous les noms et accusé de malhonnêteté.
Bonjour M. Goyette.
Sur le cas de M. Rozon, il est bien évident qu’il a, comme tout le monde, le droit le plus absolu à son point de vue et à l’exprimer.
Reste toutefois que s’il a reçu des insultes personnelles – jamais la bonne manière d’échanger – il en a aussi distribué lui-même. J’en sais personnellement quelque chose…
Bref, lorsqu’on vit dans une maison de verre…
Je sais que même chez les souverainistes « apparants » parmi les producteurs de spectacle, la coutume veut que lorsqu’ils reçoivent des subventions, ils en retournent une partie à la caisse libérale…
M.Rozon est tout sauf neutre et semble agir sous influence.
Merci.
Les hausses de tarifs des services gouvernementaux depuis 2009 et celle la plus brutale de 75% des droits de scolarité n’ont jamais été dévoilées en campagne électorale lors des dernières élections de 2008. Puis la Loi 78. De ces agissements nous ne sommes plus de facto en régime démocratique.
John James alias Bashar s’est carrément fait oublier dans notre lutte contre l’éventualité d’un gouvernement Harper majoritaire à Ottawa. Cet infâme personnage, comme le psychopathe furieux, croit pouvoir accomplir impunément son dessein diabolique sans représailles de la part du peuple. Sa folie sévit sur tous et toutes, autant que nous sommes; elle a assez duré. BASTA !!!
Et moi, Madame Legault, j’ose aussi ajouter une question à celles, nombreuses, que vos lecteurs vous ont adressées: que pensez-vous du règlement anti-masque? Est-il de la même eau, à un degré moindre évidemment, que la loi 78?
Pour ma part, je le crois anticonstitutionnel. On m’a dit que la Cour suprême des États-Unis avait jugé ainsi un règlement similaire, mais je n’arrive pas à mettre la main sur des références à ce propos.
En auriez-vous?
Excusez-nous d’être ainsi pendus à vos basques, mais la situation exceptionnelle que nous vivons fait en sorte que nous nous posons toutes sortes de questions…
Mme Grogières,
1) Mon point de vue sur le règlement antimasque est plus de nature politique et historique que juridique. La port du masque pour manifester pacifiquement contre un pouvoir établi ou une de ses décisions est une tradition qui remonte à plusieurs siècles dans l’histoire mondiale. Et j’insiste sur PACIFIQUEMENT. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si dans le mouvement OCCUPY, s’est répandu le port du fameux masque dit de Guy Fawkes – une histoire fascinante en soit et datant d’un événement marquant de l’histoire irlandaise ayant eu lieu en 1605.
Le port du masque dans le cadre d’une manifestation pacifique lance des messages différents au pouvoir dépendant du masque lui-même.
Lorsqu’on l’interdit par voie de règlement, c’est habituellement sous prétexte d’empêcher des casseurs ou des extrémistes masqués de se livrer à des actes criminels. L’objectif visé est certes fondé, mais la question devient: est-ce vraiment la manière la plus efficace d’empêcher des gestes de méfait dans une manif où la vaste majorité des participants sont pacifiques?
2) Pour ce qui est des États-Unis, la question du port du masque (avant les mouvements Occupy) se posait surtout en lien avec l’organisation raciste Klu Klux Klan qui, devant les cours, ont tenté de plaider la liberté d’expression pour conserver le «droit» de masquer leur visage (en fait, leur tête au complet), alors que cette organisation est connue pour ces actes racistes et antisémites violents commis par ses membres masqués. Ce que j’en sais – sous toutes réserves – est que les cours ont eu tendance à ne pas considérer que le port du masque contrevenait à l’exercice de la libre expression telle que prévue par la Constitution américaine. Encore une fois, sous toutes réserves. Bref, de la liberté d’expression et d’association ne découlerait pas directement le droit de masquer son visage lors de manifestations publiques.
Notez, par contre, que l’économie générale de la constitution américaine et de la Charte canadienne des droits (1982) diffère sur la question de la liberté d’expression.
Pour ceux et celles que cette question intéresse, je crois que la lecture de cette missive récente du Bâtonnier du Québec exprimant de sérieuses inquiétudes quant au respect des libertés d’expression et de réunion pacifique que le règlement municipal de Montréal risque fort de restreindre. (Notez en la lisant, hormis la question spécifique du port du masque, certaines des similitudes du règlement municipal avec certaines des sections les plus contentieuses de la Loi 78 du gouvernement Charest).
http://www.barreau.qc.ca/export/sites/newsite/pdf/medias/positions/2012/20120516-masques.pdf
Bref, je suis de ceux qu considèrent qu’ici, un règlement anti-masque est une mesure qui limite exagérément les libertés d’expression et de réunion pacifique et n’atteint aucunement son but prétendu d’empêcher la «casse».
Merci, Madame Legault, cela m’éclaire grandement.
bananière ?? ça veut dire quoi? il faut faire attention
Ouvrez un dictionnaire…
incroyable la diversité d’opinions qu’on trouve ici dans votre blogue. C’est voulu ou totalement imprévisible???
C’est quand même une grande qualité, pour un blogue, d’avoir une diversité d’opinions! Cela vous choque ou vous réjouit?
@Jean Claude Bourbonnais
Le 3/4 de mes commentaires sont rejetés et ne sont pas publiés sur Canoë ( Martineau ) et parfois sur Cyberpresse !
Les votres , même quand ils donnent dans l’hystérie sont publiés ici sur Voir !
@Mario Goyette
J’ai la même inquétude que vous concernant le somnifère que représente la pause des vacances pour les québécois ! En espérant qu’ au retour en septembre les gens mobilisés contre la corruption au pouvoir auront encore cette fierté que j’ai vu dans les yeux des manifestants ce mardi !
Concernant Rozon , tout comme Martineau il récolte ce qu’ il sème !
En passan Hi-Ha Tremblay le grand humoriste bas de gamme du Québec a engagé Martineau pour son niveau de réflexion et ses qualités de chroniqueur ! Pas de farce !
J’ espère que l’ équipe du Bye-Bye metteront celle-là en réserve !
Garde à vous !
Ce n’est pas parce que vous vous indignez
Que vous avez une idée claire et distincte de ce que c’est que la dignité
Non, je ne vous le dirais pas, tant que vous ne saurez pas ce que c’est
Tant que je vous jugerai indignes d’être initiés
Non, ce n’est pas facile, c’est plutôt habile
De secouer votre petit orgueil mal placé
Qui a parlé de Révolution?
Ne m’en parlez surtout pas!
Voilà le type même de culture qui vous fait défaut
La culture de la Révolution
Non, pas la peine de puiser dans l’histoire
On n’est plus en 1789 mais en 2012…
La question de savoir comment faire bouger les choses, je le reconnais, ne date pas d’hier… mais il s’agit de tout à fait autre chose aujourd’hui… d’un monde qui bouge déjà… mais sans savoir où il va… destination inconnue… destin obscur…
Non, ce n’est pas une vue de l’esprit ni un tour de magie…
La Révolution n’est pas une solution conçue ou voulue par les extrêmes…
C’est la seule façon de poser ou reposer le vrai problème :
Pourquoi plus ça va et moins ça va?… c’est tout de même surprenant : plus ça va et moins ça va et ça ne surprend quasiment personne.
Et pourtant… ça décline… ça dégouline…. et nos politiques de gauche comme de droite, entérinent…
changent de manteau, au lieu de changer les fondamentaux… d’objets au lieu de changer d’objectifs.
Révisez vos fondamentaux…
Non, je ne vous demande pas de me les restituer… mais de les destituer.
Au feu! Il faut que ça crame, messieurs dames.
Non… ce n’est pas la réalité que vous avez sous les yeux mais une réalisation.
Devenez auteur et acteur de votre propre représentation…
C’est cela la culture de la Révolution
La révolution culturelle à laquelle tous les hommes vont être bientôt conviés.
Non, je ne suis pas humaniste, ni utopiste… mais je suis sensible à la fraternité…
Une valeur qui vaut et à laquelle rien n’équivaut.
Pour vous en rendre compte, sachez que nous ne naissons ni frères, ni sœurs mais que nous le devenons au fur et à mesure… Révolution permanente…
Je lève les yeux et je vous regarde…
et votre regard m’indique :
Qu’il y a plusieurs voies pour survivre; mais pour vivre il n’y a qu’une voie à suivre : celle qui consiste à faire le chemin ensemble.
http://www.lejournaldepersonne.com/2012/05/morose/
M. Rozon a droit à ses opinions. Son Festival juste pour rire laisse insulter tous les politiciens, principalement, M. Charest, sans les censurer. M. Rozon reste mesuré et poli dans ses interventions, ce qui n’est pas souvent le cas de ses critiques déchaînés.
M. Martineau est souvent insultant, ce qui sert son métier de chroniqueur…pas M. Rozon, un homme d’affaires international « nous n’en avons pas beaucoup » que nous devons respecter dans ses opinions, même quand elles sont contraires aux nôtres..
il faut respecter quelqu’un qui approuve les lois liberticides d’un gouvernement corrompu?
ah ben.
Hum…tout le monde à droit à ses opinions, et ce, sans se faire insulter.
Je ne vois pas beaucoup de gens prôner la liberté d’expression ici même voir dans les les blogues que je lis, dès qu’on à le moindre désagrément contre les manifs et la casse qui s’est perpétré, on se fait démolir et on branle bien haut LA LIBERTÉ, ouf!. Rozon, est au moins, poli envers les autres et ne se masque pas derrière des alias. Il est bien facile aujourd’hui d’insulter les gens lorsqu’on se cache derrière un clavier.
Combien d’arrestations pour tout le Québec depuis le début du conflit? Combien de blessés?
450 arrestations à Montréal la nuit dernière. Plus de 100 à Québec.
Les médias ne s’entendent pas sur le nombre total d’arrestations depuis le début de la crise étudiante.
Je pense que pour l’ensemble du Québec on a facilement entre 2000 et 3000 arrestations depuis le début du conflit. C’est une honte et la faute du gouvernement Charest.
Je pense que les étudiants ont besoin de l’appui de tous les syndicats et de toute la population.
Écoutez ça, ça vaut la peine, il dit les vraies choses : http://www.youtube.com/watch?v=OXx7-eUP84I
Au moment de mettre sous presse, les arrestations dépassaient en effet le 1 000. Aujourd’hui, avec les arrestations massives récentes, on frôlerait,comme vous le dites, les 3 000…
Je pleure mes enfants matraqués, poivrés, arrêtés, harcelés, suivis, etc… pour leurs idées. Délit d’opinion. C’est terrible, ce qui arrive à nos enfants, au Québec, un pays si pacifique! Ils ont tellement de courage, nos enfants! Plus que nous, qui sommes là à taper sur nos ordis, bien à l’abri!
M. Bellefeuille a raison de souligner le grand nombre de d’arrestations plus les blessés. Faut ajouter les casiers judiciaires et les amendes salées plus leurs pertes de revenus cet été et la difficulté de condenser la session avortée, en août et septembre prochain, pendant que LA chose a profité grandement aux sondages en faveur du PLQ, pendant cette grève, à cause de la casse, chez les défenseurs de la loi et de l’ordre, à tout prix. Le tout nuisant à l’économie de Montréal, en particulier et du Québec, en général. Deux gouvernements déjà dans le trou jusqu’au cou dont vont avoir à sortir, avec difficulté, leurs éventuels successeurs..
Conclusion : Vaudrait mieux, pour nos étudiants, de voter, quand c’est le temps, à la place de « grèver », quand c’est pas le temps.
De temps à autre, Monsieur Bousquet, je me demande où est passé le «gros bon sens».
Parce que ce gros-là, ça fait un bon moment qu’on ne l’a pas vu par ici. À croire qu’il serait en congé sabbatique ou qu’il aurait tout simplement foutu le camp ailleurs…
Mais je viens peut-être de détecter où il se terre…
Donc, saluez-le cordialement de ma part – et encouragez-le à revenir faire un petit tour de ce côté lorsque vous causerez un petit brin entre vous, à propos de tout et de rien. Vous lui direz qu’on s’ennuie beaucoup de lui.
Merci, Monsieur Bousquet.
mauvais conclusion gilles.
tu aurais dû écrire:
« Vaudrait mieux, pour nos étudiants, de voter, quand c’est le temps, et de « grèver », quand c’est le temps. »
mais l’utilisation du conditionnel aurait été une erreur, puisque c’est déjà ça que nos étudiants font, et qu’ils feront.
Monsieur Bousquet, l’un n’exclut pas l’autre. Les étudiants doivent aller voter, c’est certain, et j’espère que l’expérience actuelle leur en a fait réaliser l’importance. Mais le fait de voter n’exclut pas le droit de faire la grève, et contrairement à vous, je pense qu’ils l’ont fait au bon moment.
Mme Grogières, le PLQ Charest, avant cette grève, selon les sondages du temps,, était condamné à perdre la prochaine élection générale provinciale.
Maintenant, le PLQ s’améliore dans les sondages, sa chance de se faire réélire, avec les votes de tous les tenants de la loi et de l’ordre pendant que les étudiants subissent tous les inconvénients. Ils me font penser à nos Patriotes de 1837/38 qui se sont fait exiler, pendre, brûler leurs fermes et emprisonner, ce qui leur a nuit, considérablement, ainsi qu’à leurs « compatriotes » Canadiens-français, pas mal plus que les sacrifices qu’ils ont imposés aux Anglais. Nos Patriotes avaient raison de se révolter mais, il faut toujours évaluer nos chances de gagner avant de se lancer si on n’est pas bien armé.
Ce n’est pas parce qu’une cause est juste qu’elle est automatiquement gagnée.
Monsieur Bousquet, c’est la position hésitante et faiblarde de Mme Marois en ce qui concerne la hausse de frais de scolarité qui lui a nui, et non pas le mouvement de grève. Les étudiants ne sont pas là pour faire élire le PQ ni aucun autre parti. D’ailleurs, je serais fort étonnée qu’il y ait, chez eux, un mouvement massif de vote en sa faveur. Ils vont en grand nombre choisir ON et QS, qui sont plus près de ce qu’ils réclament. Pour le bénéfice du PLQ? Peut-être, et je ne le souhaite pas, ce serait fort malheureux d’en arriver là. Car Mme Marois a eu l’attitude d’un chef d’État, ce qui n’a pas été le cas de Charest.
Monsieur Bousquet !
Je fais partie des citoyens qui sont prêtent à se faire emprisonner pour le droit de parole, d’expression et d’association. Jamais je ne voudrais que le droit de parole soit enlevé même aux pires abrutis qui eux font souvent partie de ceux et celles qui n’ont aucun problème avec la censure et des lois du type 78 !
Rozon et Martineau peuvent s’exprimer comme bon leur semble mais la LOI du retour existe pour eux aussi. Rozon qui se permet souvent de sortir de son rôle de chef des petits Bouffons du Québec pour dénigrer la loi 101 ou parler de façon « Lucide « alors qu’ il a bâtit sa carrière avec l’argent provenant de subventions , donc de NOS poches , et qui se semble avoir rejoint la petite gang du grand Gourou Lucien Bouchard . Le même Gourou que vous Monsieur Bousquet !
Martineau, le chroniqueur bas de gamme du Québec, le petit pitou à son patron a parfaitement le droit de s’exprimer mais pour LUI aussi la LOI du retour existe. Depuis le début du conflit il s’amuse à mettre le feu partout il pose son regard contaminé par l’idéologie de droite de ses amis et de son patron adoré ! Il insulte, méprise, ridiculise et son niveau de réflexion ne se rend même pas au niveau d’un ado dans sa phase de révolte.
La liberté de parole étant sacré je me permet ici de l’utiliser pour décrier la montée extraordinaire de la pensée unique et conformiste des adversaires des jeunes qui ont choisis le moyen de la grève pour se faire RESPECTER ! J’ai mon voyage d’entendre ces manipulateurs de la pire espèce nous servir des leçons de démocratie. Le gouvernement qui nous gouverne depuis une décennie a complètement contourné la valeur même de ce mot « démocratie « dans la putasserie électorale et en pigeant sans vergogne dans le coffre-fort des fiances publique pour gâter les petits amis qui en retour gâtent le parti en place dans son financement. Et une bonne partie des citoyens outrés par cette corruption vont maintenant se blottir dans les bras du Parrain pour se » venger » des mécahnts terroristes au carré-rouge .
Vous Monsieur Bousquet le grand défenseur de Pauline Marois sur ce blogue il n’y a pas si longtemps vous voila maintenant dans le camp des bien pensant. En défendant a peine subtilement les Rozon , Martineau et autres manipulateurs et en adoptant le même discours que Charest , soit attendre aux prochaines élections pour s’ exprimer et s’ écraser comme des larves en attendant ces prochaines élections , vous devriez songer sérieusement a rejoindre les rangs de la CAQ car votre présence au PQ est pour le moins indécente !
D’abord merci Mme Legault pour vos analyses éclairantes.
J’aimerais vous lire sur la question suivante : dans quelle mesure la crise actuelle pourrait-elle nuire (ou contribuer) à l’éventuelle souveraineté du Québec? Je me demande si ce n’est pas là que se situe l’ultime enjeu? Sommes-nous en train d’assister à la destruction des principales forces susceptibles de nous mener un jour, peut-être, à la souveraineté?
Au-delà de la question de l’accessibilité des études postsecondaires et au-delà des récentes atteintes aux droits fondamentaux découlant de la loi 78, cette question me préoccupe.
Bonjour Hélène,
Votre question est vaste…
Et sa réponse serait fort hypothétique…
En fait, la crise actuelle alimente surtout, dans un premier temps, le retour au Québec d’un discours, appelons-le, social-démocrate. Lequel se positionne fortement et clairement face au discours plus néolibéral, ou néoconservateur, du gouvernement, entre autres.
Quant à savoir quel impact cette crise aura, à moyen et long termes, sur les appuis à l’option souverainiste, il est tôt pour en avoir une idée plus claire.
Comme dans toute dynamique politique, cela dépendra des forces partisanes en présence au parlement dans les prochaines années; à savoir s’il y aura ou non un parti politique au pouvoir capable et voulant travailler à la promotion active et la réalisation de cette option tout en arrimant le projet souverainiste à une vision socio-économique plus progressiste.
Sans compter ce qui se passera à Ottawa dans les prochaines années… et tant d’autres variables que nous ne pouvons deviner aujourd’hui.
Bref, à moins d’avoir une boule de cristal…
Monsieur Bousquet ! Le PLQ avant cette grève talonnait le PQ de madame Marois ! L’ avance du PQ face au gouvernement pourri que nous endurons depuis des années aura été importante sur une très courte période depuis l’ arrivée de Pauline Marois .
Venir nous faire des leçons de solidarité quand vous même un membre du PQ vous parlez comme un caquiste depuis le début de cette grève . Quand vous reniez le message de votre Chef qui porte le CARRÉ-ROUGE et que vous semblez vouloir vous ranger du côté du parti de la corruption en appuyant ( secretement ? ) la LOI 78 , CÉ PAS FORT de votre part !
Depuis le début de la crise je vous lis religieusement quotidiennement. Votre propos toujours bien pesé, votre interprétation de la situation toujours perspicace, je vous remercie de nous instruire. Continuez, le Québec a besoin d’avoir un barème comme vous dans cette crise.
Merci à vous! Et à tous ceux & celles qui me font l’honneur d’apprécier mon travail.
Le plan C. Voilà comment on s’y prends on laisses une situation pourrir tout en prenant soin de jouer un jeu de faux dialogue et négociation.On se fait une loi sur mesure pour encore mettre de l’huile sur le feu,maintenant on souhaite qu’un incident vraiment déplorable se produise soit mort d’homme et là on instaures les mesures de guerre comme octobre 70 et le tour est joué car les réformistes en salivent depuis le début du conflit.Bravo le bunker auras atteints son but détruire la démocratie et instaurer un état totalitaire.Fatalisme j’aimerais tant me trompé mais le scénario est déjà écrits a l’encre de couleur kaki !!!
Le plan C, c’est l’arrivée d’un spécialiste de gestion de crise au cabinet. Voilà où en est ce gouvernement, qui n’a pris que de mauvaises décisions depuis le début, et qui a lui-même provoqué cette crise. Sauf que là, elle dépasse nos frontières et lui fait une sale réputation. Pour quelqu’un qui se cherche un emploi dans le commerce international depuis longtemps, ça lui fait une belle jambe!
Il a tout détruit sur son passage: la démocratie et la réputation du Québec, celle du PLQ qu’il est en train de saboter (les vrais libéraux sont mal à l’aise des méthodes conservatrices importées dans leur parti et s’ennuient à mort de Bourassa!), et puis finalement, la sienne propre. Je ne voudrais pas être à la place de ses enfants. Il leur laisse un héritage nauséabond. S’il avait un sou de jugeote, il penserait à sa postérité, à défaut de penser au bien commun (ce dont il est incapable, on le sait). L’histoire le jugera très sévèrement.
Qu’avais-je dit de lui, déjà? Qu’il manque gravement de jugement.
L’évolution de cette crise, qui n’aurait jamais dû advenir, en est l’illustration la plus frappante.
Non, M. Asselin, je n’approuve pas la loi 78 ni l’augmentation de 78 % des frais scolaires. Je suis seulement contre la violence, infiltrée à travers les marches des étudiants, qui profite au PLQ de M. Charest.
Madame Legault,
Je ne suis pas un grand défenseur du gouvernement Charest qui n’a plus la crédibilité nécessaire pour gérer sainement le Québec. Il est miné de partout. Néanmoins, je ne suis pas d’accord avec vous. La Loi spéciale 78 ne brime pas du tout mes droits fondamentaux dans une société civilisée et respectueuse des droits de tous ses citoyens. Comme toutes les autres âmes bien pensantes, vous déchirez un peu trop votre chemise à mon avis.
Je suis par contre d’accord avec vous sur un point. Les prochaines élections ne règleront probablement pas grand chose. Avec la division des votes qui s’annoncent, le résultat du vote est totalement imprévisible. Rien n’est garanti pour le PQ et j’imagine que la CAQ ne vous inspire pas plus que le PLQ!
Enfin, dites-moi, maintenant que plus personne au Québec n’est obligé de respecter les Lois spéciales et les injonctions, puis-je à mon tour ne respecter que celles qui font mon affaire? Je me souviens encore d’un certain René Lévesque qui avait déchiré ma convention collective et coupé mon salaire de 20%. Avoir su ce que je sais aujourd’hui, c’est lui qui en aurait bavé un m… coup!..
Toujours sur la question des libertés fondamentales, en ce 24 mai:
1) Me Jean-Claude Hébert suggérait fortement ce matin au gouvernement de demander directement à Cour d’appel de se prononcer sur la Loi 78 – ce qui pourrait se faire, selon l’avocat, rapidement: http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201205/23/01-4528002-une-treve-judiciaire.php
2) Comme les corps policiers prennent irrémédiablement goût à élargir leurs pouvoirs discrétionnaires dès qu’un parlement le fait au préalable, comme c’est le cas avec la loi 78, voilà que le président de la Fraternité des policiers de Montréal, après les arrestations massives d’hier soir, demande maintenant l’interdiction des injures contre les policiers! Rien de moins…
http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201205/24/01-4528125-manifestations-les-policiers-reclament-linterdiction-des-injures.php
Si les policiers et policières (728) marchaient avec leurs concitoyens, ils se feraient embrasser!!! Voilà la solution!!!
Et voilà ce qu’a vécu le maire Tremblay aujourd’hui en réaction à son règlement anti-masque et la loi 78…
http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201205/24/46-1-gerald-tremblay-vilipende-lors-dune-remise-de-prix.php/4bc94e8373eb4d40a3b33f86d1a3d172
Mme Legault. Dans votre article vous mentionnez que nous sommes gouvernés par une idéologie où l’équité prend carrément le bord. Merci de nous rappeler la promesse de M. Charest concernant l’équité salarial..(surtout celui qui touche les femmes) Nous devions en voir les fruits, oui, oui, concrètement, sérieusement; mais où en est donc le dossier? Les électeurs (électrices) ont la mémoire courte. C’est un dû pourtant, une promesse. Que fait la FTQ? Les femmes sont trop bonnes. Elles passent l’éponge et oublient qu’une rétro ($) leur est dû. En connaissez-vous une qui a reçu son manque à gagner sur sa paye? Moi non. Ça fait 10 ans de cela. Il faudrait redonner du souffle à cette réalité lors de la prochaine courses aux élections…en autres!!!
Mme Nathalie Grogières, si les étudiants, comme vous le suggérez, choisissent de voter pour Québec solidaire à 8 % ou l’ON à 2 %, ils vont simplement contribuer à faire réélire le PLQ Charest. Toute une stratégie, merci !
Monsieur, Bousquet, je ne le suggère pas ni ne l’espère. Mais crois qu’ils le feront.
N’eût été de l’improvisation proverbdiale et de l’arrogance crasse de Charest, il y a longtemps que ce pet de mouche devenu volcan se serait éteint.
Le service de police de Sherbrooke se ravise
Après consultation auprès des services juridiques de la Ville de Sherbrooke et à la suite de l’enquête et de l’analyse des 36 arrestations faites lundi selon la loi 78, la police de Sherbrooke annonce que les contrevenants recevront plutôt des constats d’infraction en vertu du Code de la sécurité routière.
Si Jean Charest avait le moindrement de vision, il proposerait la totale gratuité scolaire. L’avenir s’inscrira sous le thème de l’économie du savoir. Investissons dans la jeunesse, nos futurs dirigeants. Plus ils seront nombreux à compléter des études universitaires, plus la société québécoise grandira socialement et économiquement. C’est pourtant simple à comprendre.
Rappelons-nous seulement que les policiers et les militaires ne paient pas leurs études. C’est la société qui investit dans leurs carrières.
Pourquoi les ingénieurs et les médecins devraient-ils payer ?
Pour engraisser les recteurs et payer pour leurs gaffes?
Ou pour assurer que seuls les enfants de l’élite actuelle pourront se permettre des études universitaires ?
Juste un mot pour vous remercier de votre réponse Ô combien éclairante madame Legault…
Mme Legault, bravo encore! 1) M. Rozon : quand même le festival de l’humour serait remplaçé par celui de la dignité, une fois par cinquante ans… 2) Facebook violent: qu’arrive-t-il de ce site qui serait associé à des militaires, où on parlait , entre autre de prendre les armes …pourquoi ne sont-ils pas traqués autant que les fumigateurs? 3)Casserolles: J’ai vécu une baisse de pression, hier, en voyant que la manifestation de Montréal semblait tuée dans l’oeuf , mais le son des casserolles m’a remonté le moral…4) quant à faire dans le chilien, j’aimerais entendre dans les manifs cet air chilien qui finit par » un pueblo unido jamas sera vincido! » avec des gazous ou en la-la-la…. Cet air me donne des frissons!
Le jour des patriotes, je voyais à RDI la visite du prince Charles, et l’interview du riche fédéraliste Jaruzelski.Aie, aie,aie… À CBC, on parlait du compté d’Étobicoke, et autres, presque pas des étudiants. Ils sont sur une autre planète.Mépris. En fin de semaine , il y avait une campagne contre la maltraitante des animaux pendant que je voyais des policiers varger sur du monde. C’est pas de leur faute, c’est l’ordre de Charest. Faudrait que le policier agisse comme s’ il avait devant lui un fils de ministre…de la justice.
Je vous donne raison en partie, mais, à un moment donné, c’est aussi au policier ou à la policière de choisir si oui ou non, par ses actions, il souhaite se faire le complice de cette brutalité laide et épaisse vue à Victo, Montréal et Québec.
Il vient un moment dans la vie de chaque citoyen où il doit choisir son camp… il en va ainsi pour tout le monde.
Foncer avec un VUS sur des manifestants ça ne se fait pas, que l’on soit flic ou pas… Lancer sans discriminer des gaz irritants ou lacrymogènes sur une foule ça ne se fait pas non plus. Et, tirer des balles en plastique à l’aveuglette sur des manifestants ça ne se justifie pas, désolé… Ces brutes n’ont pas plus d’excuses que les soldats sur le campus de l’Université Kent; lien çi-dessous:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_de_Kent_State_University
Qu’attendons donc nous pour dire qu’assez c’est assez. Victo ça n’est pas Gaza. Hier, à Québec je crois, un monsieur qui at été arrêté a réclamé ses médicaments parce que souffrant d’angine, on les lui auraient refusé, ça relève de la non-assistance à personne en danger ça ET c’est criminel purement et simplement. Il semblerait qu’une demoiselle, arrêtée elle aussi, a été humiliée tandis qu »on l’a obligée à pisser dans le bus, c’est abject et c’est indigne de tout état se disant de droit…
Mais surtout, c’est de l’abus de pouvoir point final.
Les policiers du SPVM, de la ville de Québec et de la SQ ont de quoi avoir honte et l’ensemble de ceux et celles qui leur trouvent des excuses sont éclaboussés eux et elles aussi…
Que ces policiers et policières agissent donc comme si c’étaient leurs enfants, leurs neveux, leurs nièces, que sais-je? Par dépit, s’ils n’en ont pas, qu’ils pensent donc aux enfants de leurs propres frères et soeurs… Puissent-ils et elles cesser d’être les complices de ces dérapages et mettre à péril leur bel esprit de corps en y regagnant au passage quelque dignité… Ca sera toujours ça de pris.
La Grand rafle du 23 mai : 17 autobus transformées en prison (que font les syndicats ?
http://www.youtube.com/watch?v=vrbw7UomifY
Une loi honteuse et ordurière.
Il y a aussi une réalité que les Québécois, ainsi que le gouvernement, devront affronter: la possibilité que le PM n’ait pas toutes ses facultés pour gérer la crise.
En effet, circule depuis de nombreuses années la rumeur selon laquelle Charest serait affecté par des troubles de l’humeur, pour lesquels il serait traité par médication. Les Québécois ont toujours respecté sa vie privée et n’ont jamais soulevé ces informations sur son état de santé. Sauf qu’en période de crise, nous sommes en droit de nous demander si sa condition médicale n’est pas à la source de la série de mauvaises décisions qui ont fait dégénérer la situation (en d’autres mots le manque de jugement que je dénonce depuis longtemps), et s’il a toutes ses facultés pour régler la crise.
Cette question est cruciale et devient d’intérêt public. Nous n’en sommes plus à l’étape des tabous à ce sujet. Elle va devoir être abordée de front. Par qui? Qui devrait la soulever en premier? Les parlementaires? Les médias?
C’est bien beau mais …
Il n’y a aucune suggestion pour faire respecter les droits des étudiants à suivre leurs cours.
Il n’y a aucune suggestion pour faire respecter les injonctions déterminées par des juges en conformité avec les lois .
Il n’y a aucune suggestion pour faire arrèter le vandalisme rapporté à presque toutes les manifestations nocturnes à Montréal.
Il n’y a aucune suggestion pour empêcher qu’un petit (très petit comparé à la population du Québec) groupe de pression essaie de se substituer à un gouvernement démocratiquement élu.
mon gars t’arrives d’une autre planète direct? on dirait que t’as pas suivi le débat ben ben…
une suggestion pour régler tous tes petits problèmes: ne pas augmenter les frais de scolarité de quatre-vingt-deux pour cent.
pas pire, hein?
À Objecteur Conscient: pour que les choses soient claires, je me pose beaucoup de questions sur le travail des policiers. Les chefs policiers de Montréal disaient quelque chose comme: on n’ est pas là pour évaluer la loi, mais pour l’appliquer… Je ne suis pas d’accord avec eux: si on leur demande de se jeter en bas d’une falaise,le feront-ils?
M.Levert, Il arrive , à tous les cinquante ans, des mouvements sociaux historiques, sans lesquels une société n’évolue pas. Le gouvernement est pourri, la finance tourne tout croche, le système éducatif aussi. Les revendications étudiantes sont une bougie d’allumage. Élargissez votre vision, M. Levert.
Un peu de poésie dans tout ça.
Quand constater son erreur devient la voie de la solution.
Pendant plus de trente ans je me suis battu avec des fils de soie à titre de tisserand fou. Pour réaliser mes créations je devais jongler avec deux à trois mille fils que jalousaient les poils de ma moustache. Une trentaine d’étapes avant de voir le premier centimètre de tissus et ce, cent quelques jours plus tard. Et parfois je devais tout recommencer. Voilà pour la mise en situation.
Le refus de l’augmentation des frais de scolarité, le soliloque mutuel des intéressés, les marches, les dérapages, la loi c-78 et le concert des casseroles, les festivaliers effarouchés, les commerçants essoufflés et quelque cent jours plus tard l’ouverture au dialogue. On aura beau ouvrir tous les cellulaires du Québec, les intervenants dans cette crise sociale parlent blanc et se font répondre noir. Parler à un sourd quand on est muet.
Le coût de ce monologue mutuel commence à dépasser les gains de cette réforme administrative. Les rouges perdent, les verts n’y gagnent rien, les blancs s’inquiètent et les policiers, hormis les heures supplémentaires, en ont ras le pompon de jouer aux talibans politiques.
Oups! On doit parler de solution au singulier…
Cinquante sous par jour, c’est un peu court comparativement aux sept dollars en garderie, ici je m’égare. Je trouve l’augmentation bien mince pour l’amélioration de la qualité de notre enseignement post-secondaire et bla bla bla de toutes ses autres conséquences. En cette époque du dégel des frais de scolarité et du rattrapage financier, ça fait mal aux budgets scolaires des deux camps. Ici on parle beaucoup de sous, mais on néglige énormément la qualité de l’enseignement. Si mon futur diplôme m’ouvre les portes de Harvard ou Oxford, ça vaut le sacrifice immédiat, sinon c’est de la poudre aux yeux pour faire sauter l’îlot Voyageur.
Pour moi le ministère de l’éducation se devrait de bonifier la qualité de l’enseignement et le ministère des finances de gérer les budgets consacrés à l’éducation.
La qualité de l’enseignement, c’est le plan Nord de notre avenir, avec ses coûts afférents.
Le financement de cet enseignement, c’est la responsabilité de toute notre société. Augmenter l’enveloppe budgétaire des bourses, parfait! Résultat, plus grande accessibilité aux études supérieures. Que les prêts soient gérés par le ministère des finances et non par les banques, oups, petite modification ici, comme toutes les subventions allouées aux entreprises. Vous terminez vos études, vous trouvez un emploi et sur votre rapport d’impôt, à la case remboursement pour frais de scolarité, vous remboursez au prorata de votre revenu ou que vous exercez de par le monde. Tout est proportionnel et équitable, sinon vous perdez vos privilèges de citoyens québécois.
Les décisions et les gestes du gouvernement actuel n’ont fait que braquer les positions de ses partenaires sociaux au point que tout y passe désormais. On manifeste son désenchantement du prix des concombres à l’augmentation des gaz à effet de serre aux prix de l’essence les fins de semaine. Les étudiants ont le dos larges, mais a leurs faire porter tout le poids de notre hargne sociale, on ne joue plus dans la nuance.
Oui à l’augmentation des frais de scolarité, mais un peu d’imagination et de créativité messieurs et mesdames les actuaires des ministères concernés.
Passons un bel été paisible avec des solutions innovatrices telles que tous les Québécois l’ont toujours démontré dans sa courte histoire.
Louis Hains, ancien étudiant de 61 ans.
fin
Normand Paulhus a dit: « M.Levert, Il arrive, à tous les cinquante ans, des mouvements sociaux historiques, sans lesquels une société n’évolue pas. »
Très vrai, Monsieur Paulhus. Ces mouvements sont nécessaires à l’évolution de la société. Mais il y en a qui voudraient retourner aux années ’50, et effacer tous les gains sociaux de la Révolution tranquille. On les appelle « conservateurs »!
Sophie Durocher (la blonde Martineau) se vide le coeur.
Aujourd’hui, au Québec, on intimide ceux qui n’écrivent pas » du bon bord ». Je ne sais pas vous, mais moi ça me fait peur.
» Des artistes proposent de boycotter La Presse parce qu’ils n’aiment pas les résultats de leur sondage sur la loi 78. »
» Les humoristes qui participent cet été au festival Juste pour rire vont-ils prendre la défense de Gilbert Rozon et de son droit à s’exprimer librement? »
Sophie ou Sophisme…
Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse pour duper volontairement, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n’est pas valide au sens de la logique
Pourquoi donc une loi équitable devrait-elle prendre fin (mettons le 1er juillet 2013, par exemple) ?
Si elle est bonne et juste on la veut pour toujours, non?
Je vous accorde 78 heures (je reconnais que c’est un chiffre purement arbitraire) pour me donner une réponse.
Cordialement
Incroyable
Charest et son gang continuent de défendre l’indéfendable en très petits politiciens libéraux qu’ils sont; malgré que le Québec soit devenu le point de mire de la planète pour la répression de ses manifestations étudiantes.
Et la journée où il y aura moins de monde aux manifestations, Charest va venir nous dire avec sa face de fendant:
» On vous l’avais bien dit qu’on avait raison. »
Le boycott (le vrai, celui-là) de certains journaux ou endroits relève aussi du droit le plus fondamental des consommateurs. Mme Durocher est de mauvaise foi lorsqu’elle tente de faire passer ceci pour quelque chose de grave, qui s’apparente au fait de brimer la liberté d’expression. Oui, la perspective de perdre de l’argent peut effrayer. Mais c’est le droit le plus strict des consommateurs de ne plus acheter un produit ou un service. Le producteur de biens ou services doit en tenir compte, et doit donner satisfaction à sa clientèle. Sinon, il en paie les conséquences.
Alors MM. Martineau et Rozon, ainsi que Mme Durocher peuvent bien s’égosiller autant qu’ils le veulent, rien ne peut empêcher leurs clients de les fuir par mécontentement. Gilbert Rozon a choisi de soutenir l’odieuse loi 78, qui brime des libertés fondamentales, eh bien! c’est un grand garçon et il doit en assumer la responsabilité. Il aurait dû savoir que ça ne plairait pas.
Dans ces cas particuliers (La Presse ou le Musée Juste pour Rire), ce qui est attristant, c’est l’impact d’un boycott sur les journalistes et artistes. En effet, certains peuvent perdre contrat ou emploi.
En tout cas, ils ne sont pas faits matraqués ou gazés pour leurs propos.
Ce soir, il y a des alertes de tornades et de violents orages électriques.
Même la nature est contre la loi 78.
Bon O.K, c’est un sophisme…
suite à la sortie du rozon j’ai décidé d’arrêter de rire.
ce sera difficile, faut dire que mon beau-frère est crampant, mais je le fais pour la cause.
ça lui apprendra à ce libéral de mes deux.
Bah, faut pas trop s’en faire pour Rozon, il a toujours son Festival Juste Pourri subventionné à grands coups de deniers publics, sans spectacle offert au public ‘gratuitement’ (en fait déjà payé par les contribuables). Ça s’appelle pas une pompe à fric pour rien.
Je suis d’accord avec vous et le mot pervert est tout-à fait appriprié. Simplement pour souligner qu’un boycott des produits de GESCA ne changera rien à l’influence de ce groupe sur l’opinion publique du Québec. En effet, contrairement à toutes les entreprises Québécoises, les états financiers de cette entreprise sont tenus secrets, et ce en contravention avec les réglementations existantes. C’est ce qui fait de ce groupe un outil de propagande extrêmement puissant dans lequel des quantité inconnues de fonds (peut-être des centaines de millions par année) sont engloutis pour influencer l’opinion publique.
Pour empirer la situation, ce groupe de propagande contrôle aussi la politique éditoriale de la société CBC (radio-cadenas, comme certains aime l’appeler)
Ces deux faits sont amplement documentés mais on n’en parle pas tellement dans les médias de GESCA-CBC.
Ceci dit, il est nécessaire de boycotter ce groupe simplement pour ne pas lui donner en plus l’avantage d’un lectorat mesurable.
Merci pour votre commentaire.
Pause musicale
Il y a de l’orage dans l’air,
http://www.youtube.com/watch?v=60ZfGd3zbvw
Il y a déjà plusieurs jours, j’ai entendu M. Duceppe s’exprimer à RDI. C’était la sagesse même.
Le PLQ n’est pas intéressé à la sagesse. L’idéologie est en tête, et pour le moment, elle y reste.
Le sens commun? Pas intéressé. Pas au programme. Et volà pourquoi votre fille est muette.
Attaquer la résistance civile, pacifique est antidémocratique. On apprend ça en science-po 101. La résistance civile est un droit démocratique. Ça ne se discute pas.
Thomas Daquin parlait de conscience. Il affirmait qu’un bon chrétien devait toujours obéir à sa conscience, pas aux prélats. Il a passé très près du bûcher pour hérésie. Seule l’intervention du pape de l’époque lui a sauvé la vie.
Avec le PLQ, Thomas Daquin aurait été réduit au silence.
M. Charest a sans doute suivi le cours classique. Il a dû être malade lors des cours de philosophie. Tout un exploit lorsque l’on sait que les cours de philo se donnaient pendant deux ans. Il a peut être obtenu une dispense pour faiblesse congénitale à cet exercice exigeant intellectuellement. Ceci expliquant cela?
Quelle époque!
Thomas d’Aquin et non Daquin.
Je ne crois pas que Jean Charest, qui est à l’aube de la cinquantaine (il a 54 ans, même s’il en paraît beaucoup plus), a connu les collèges classiques d’antan. J’en serais fort étonnée en tout cas, car j’ai 60 ans et ai fait le cours classique, qui a été aboli, au collège que je fréquentais, l’année où je faisais « Rhétorique », qui s’est appelé par la suite « Collégial I ». Nous ne pouvions faire ensuite que Collégial II. Exit Philo I et Philo II!
Les années de grands changements! Je regrette, pour ma part, l’abolition du cours classique.
Quand bien même le festival de l’humour serait remplaçé par le festival de la dignité, une fois par 50 ans!…
Oui, tout à fait. Bien d’accord!
Ça n’a pas de sens…avez vous lu la page éditoriale de la presse (cyberbresse ) aujourd’hui. J’ai trouver ça cheap et je crois que ça doit être dénoncé haut et fort ! Dans l’encadré en haut de l’éditorial d’André Roy( la photo ) on peut lire !!!…L’agitation des trois derniers mois a bien fait comprendre que toute réforme essentielle, mais exigeante, à laquelle pourrait songer un gouvernement à venir est dorénavant impensable. Elle sera rejetée par la «rue». Comme si les gens qui manifestent en ce moment, sont niaiseux et n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent et que peut importe ce que le prochain gouvernement choisira comme réforme, sera automatiquement rejetée par la rue.
En plus, le titre « Séquelles » …suggère déjà la fin de la crise alors qu’à tous les soirs le mouvement prend de l’ampleur !
À côté de ce texte figure le titre d’un texte d’opinions en gros caractères « Notre société est en train de perdre une valeur primordiale ; le respect »…..Et comme pour en ajouté le titre du texte de Martin Coiteux…. » Défoulement de la pensée magique!!!
Évidemment tous ceci suggère que les gens dans la rue…et les étudiants ne comprennent rien…et ne respectent rien, et souffrent de la pensée magique, des enfants-roi !
Eh bien j’ai des nouvelles pour vous…Je suis un travailleur, non-syndiqué. Malheureusement pour vous, » à l’école (looool !) » au Québec, on nous apprend ce qu’est la démocratie, et comment on s’y prend pour contrôler l’opinion publique. La mise en page de la section débats d’aujourd’hui me rappelle à quel point je suis content d’avoir écouté ce dont mes professeurs me parlaient !
À mon avis, les trois leaders étudiants sont plus articulés que les membres du gouvernement, et leurs téléphones cellulaires semblent être plus souvent ouverts, même les jours fériés !
Quand on lit les commentaires des gens, on voit qu’il y en a beaucoup qui sont très articulés aussi. Cela en va de même pour les gens dans la rue, qu’on interview à la télévision, ou que l’on rencontre dans nos activités quotidiennes. Eux savent qu’ils en ont marre de ne pas être respecté et écouté par un gouvernement qui veut implanter une société où les riches deviennent plus riches, où on baisse les impôts et on augmente tous les frais, ou notre facture d’électricité monte, pendant qu’on vend de l’électricité à moindre couts à nos voisins. Faut-il aussi parler de la » arrachée de justesse » commission Charbonneau. !!! La liste est très, très, très, longue, et mon but n’est pas ici de faire le procès du gouvernement, il y aura un temps pour ça !
Malgré tous le respect que je voue à certains journalistes de La presse, je n’ai vraiment pas apprécié de me faire traité de sans-dessin par André Roy, et je n’achèterai plus ce journal. Je ne suis plus convaincu, comme je l’était que cette page est un véritable débat d’opinion. C’est pourquoi je m’exprime ici !
Je crois aussi que les deux partis qui représentent la gauche devraient s’unir pour faire front commun et empêcher l’élection d’un gouvernement de droite. Je crois aussi que les libéraux du Québec devraient changer de chef La blague à assez durée ! Et , moi, un homme qui comme tout le monde ( vous compris André Roy ) marche dans la rue. Je serai satisfait …. Si j’ai un gouvernement respectueux, solidaire, et conscient que sa légitimité repose encore sur l’approbation d’une large part de la société, même entre les élections.Je serai satisfait, si j’ai un gouvernement qui gère dans l’intérêt collectif, les richesses naturelles et les programmes sociaux, afin de les maintenir, quitte à augmenter les impôts, car c’est de cette façon seulement que chacun paie sa juste part.
Mais entre nous deux M. Roy, avec les sommes invoquées dans le rapport Duschesneau, les pertes administratives ou financières subies à la caisse de dépôt et à l’UQAM (Alors que l’économie de Québec se porte bien… !!!), en additionnant les entrées d’argent prochaines du fameux boom minier ( lol !…je joue le même jeu que vous !) et en pesant plus judicieusement les subventions aux entreprises privées lucratives, on pourrait se payer bien des choses, et ce probablement sans augmenter les impôts. La vérité c’est que c’est une question de choix, et ne pas choisir votre doctrine ne signifie pas qu’on rejettera tout ! En tous les cas, moi, homme de la rue, je sais ce que je veux, je sais pourquoi je suis mécontent du gouvernement et j’accepterai toute réforme soumise par un gouvernement démocratiquement élu à l’assemblée nationale, qui va en ce sens, tout en étant responsable au niveau de l’endettement de l’état. Est-ce clair ?
Cochez oui, cochez non.
Sondage CROP/Radio-Canada : la loi spéciale n’est pas la solution…
Ce sondage pervert me laisse perplexe, non pas à cause de la méthologie employée toujours aussi douteuse mais par la quantité phénoménale de questions tournant autours du pot faisant paraître nos rapports d’impôt excitants, en comparaison.
Comme je consulte la page Web de Cyberpresse, on m’a approché à deux reprises pour répondre à ses sondages, Chose qui ne m’a pas intéressé vu mes positions à l’encontre de l’idéologie gescayenne dans son ensemble. Ce qui donne un début de réflexion sur l’échantillonage des sondages Crop La Presse par Internet.
Je me demnade seulement s’Il y aurait eu un printemps arabe en Tunisie ou en Égypte avec des éteignoirs à la solde des médias là-bas aussi anesthésiants que ceux de Power-Corporation ici.
Si vous voulez savoir qu’en pense votre animal domestique ou dans quel groupe générationnel vous vous situez, essayez de vous y retrouvez mais ne cherchez pas votre poisson rouge, il s’est noyé.
http://www.radio-canada.ca/sujet/Droits-scolarite/2012/05/25/001-sondage-crop-crise-etudiante.shtml
En temps de crise, vous auriez pu vous aussi laisser vos principes de côté (boycott de Gesca, Power, etc…) et répondre au sondage. Ça ne vous aurait fait aucun mal. Vraiment frustrant de voir ça! Votre entêtement n’a d’égal que celui de Charest.
A s’est réveillée du mauvais bord du lit ce matin, la petite Nathalie.
Si vous en avez pas de principe, c’est votre affaire mais la comparaison avac Charest, c’est cheap de votre part et très mal me connaître.
Allez vous recoucher!
La surinterprétation des sondages d’opinion
Le problème principal se trouve dans le fait que l’échantillon est autosélectionné, c’est-à-dire que les sondés ont eux-mêmes choisi de faire partie d’une liste d’envoi.
Manque de rigueur ou malhonnêteté partisane ?
http://www.vigile.net/La-surinterpretation-des-sondages
Québec: Appui populaire à l’État policier? Les sondages loin de la réalité
Désobéissance civile totale face à la loi spéciale :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31047
Les enfants, les enfants! Ça me fait tellement de la peine de vous voir vous chicaner ! Si vous continuez, vous allez avoir des conséquences!
Hi hi hi! C’est très drôle, tout ça!
Mais je trouve que c’est puéril de refuser de répondre à un sondage, surtout en temps de crise, alors qu’on sait que le PM a le nez collé sur ces sondages. Il y a un temps pour chaque chose. Je sais bien que CROP-La Presse n’est pas la maison de sondages la plus fiable, loin s’en faut. Elle triture et tortille les questions et données pour que ça fasse une belle jambe au gouvernement, on le sait. Quand même. En temps de crise, on se bouche le nez et on répond. Tout à coup que, n’est-ce-pas, il deviendrait embêtant de triturer les données défavorables au gouv?
Merci Mme Grogières. :-) Thomas d’Aquin c’est. J’ai des jours comme ça… :-(
Et pour le cours classique, vous avez raison. M. Charest est trop jeune pour avoir pu en bénéficier.
Cela dit, Duplessis aussi avait fait son cours classique. Pour ce que cela a donné…
Le problème n’en est pas un de connaissances. En ce qui a trait à Charest je n’ai pas souvenir qu’il ait pratiqué son métier.
Sa déficience n’est pas d’ordre académique. Ce qui lui fait défaut chez lui, c’est d’avoir conscience de son environnement. Il est autiste comme tous les autocrates. Et manifestement il manque de jugement.
@gilles
pantoute. le problème de charest est son manque d’éthique, point. il n’est pas idiot ni autiste.
il fait très bien ce que son patron lui demande de faire.
Je suis d’accord avec Gilles: son principal problème, est le manque de jugement. Ça peut foutre en l’air d’autres qualités dites « intellectuelles ». Mais surtout, c’est toxique pour le Québec.
Hélène…et Josée. Si on ne peut pas répondre à la question d’Hélène, on peut commencer à poser des questions: 1). Dans la tête des étudiants, est -ce ça penche vers les solidaires, vers le P.Q., vers Aussant, ect. 2). Changement du mode électoral? 3). Droite-Gauche comme en France? 4) les artistes ou leaders se lèveront-t-ils? 5). Se débarrasser de Charest et Harper serait-il bon pour l’environnement , dans le sens que ça assainirait l’air? 6) j’ ai peur qu’une belle mulcairisation tente la jeunesse et soit une autre belle patente qui nous retarde le pays…
Les maisons de sondages devraient être impartiales et non pas sous le contrôle des empires médiatiques . La maison de sonddage CROP est une vraie honte tant qu’ a moi . Après nous avoir démontré comment le » jupon » Desmarais dépassait dans le sondage fait pendant les débats sur le loi 78 voila que ce matin CROP nous revient avec un sondage dont ils ont pris soin de cacher le » jupon » sans jamais l’avoir enlevé ! Hey ! Charest en avance dans les intentions de vote ? BULLSHIT !
Pourquoi pas une loi sur des maisons de sondages indépendantes étant donné l’ importance que les sondages ont pris dans le domaine politique et sociale de nos jours . Que des partis politiques fassent des sondages internes je n’ ai rien contre cela mais quand ce sont les médias les plus importants d’ une société qui font de la propagande a peine dissimulée pour un parti politique et/ou une idéologie partisane c’est une autre paire de manche .
CROP et Léger Marketing ne mordront jamais la main qui les nourrit ! Hélas !
Bousquet se roule dans le lit de Bachand en déclarant que les étudiants devraient voter quand c’est le temps au lieu de gréver quand c’est pas le temps. Avec les fournisseurs à la caisse et allos du West-Island, en plus des nouveaux canadiens aptes à voter contre nous et les désinformés dans nos rangs, il sait très bien comment le parrain peut paqueter une élection!
Il fut pourtant jadis le chantre de l’union tactique des indépendantistes au jour d’une élection: lire le dernier sondage avant le vote et cocher celui (celle) qui est en avance sur les autres, contre le Joker!
Ouhgo aura raison de privilégier le grève des étudiants si cette action fait démissionner M. Charest avant le temps…prochainement et/ou que ça favorise le PQ qui y gagnerait la prochaine élection de façon majoritaire, afin d’augmenter annuellement ces frais des étudiants de l’inflation…seulement, on s’entend. En attendant, c’est M. Charest qui gouverne le gouvernement, toujours les 2 mains sur le volant, malheureusement.
Merci Josée, c’est claire, net et précis. Du très bon journalisme. J’admire et je fais circuler. Un copain d’école qui te dis que tu as de la classe et qui admire la justesse de ton analyse. Quelle belle plume tu as, courageuse, vive, intègre, alerte, éclairée… bravo Josée et merci ! ;)
Nicodème Camarda
Merci!!!
L’ennemi nous sous-estime, c’est sa faiblesse.
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Sorj Chalandon
roman
Pensée du jour:
Loi de l’Histoire énoncée par Péguy : « Depuis les Cités grecques et même avant, les Cités sont défendues par les gueux et livrées par les riches car les riches n’ont que des biens temporels à perdre alors que les gueux ont à perdre ce bien : l’amour de la patrie. »
LA CRISE. C’est souvent lors de crises que la société fait des bonds ou défait des nœuds . La course de bayous à Ecclestone qui graisse les « conservateurs » de la rue Crescent, c’est pas la fin du monde.
Le bonheur est dans le pré.
Au sujet des conséquences néfaste du conflit étudiant sur l’industrie touristique montréalaise à Gilbertt Rozon, qui vous dit que les vaches vont continuer à donner du lait et les poules de pondre si les manifestations ne cessent pas ?
La campagne c’est tout près.
Permettez donc un rappel sur le désopilant Gilbert Rozon…
Rappelons qu’il y a dix ans le magnat de la rigolade comptait parmi ses employés la très spirituelle Micheline Charest. Rappelons que la boutte en train en question a connu ses heures de gloire au sein du duo « Ronald et Micheline », célèbres pour leur show intitulé CINAR, un spectacle interactif et audacieux où l’utilisation de prêtes-noms et le plagiat leur aura permis de profiter de juteuses subventions tout en dérobant au passage le travail et la création d’un dénommé Claude Robinson, le tout sans payer à ce dernier une cenne de droit d’auteur…
La dénommée Micheline et son copain Ronald ont payé un million de dollars chacun à la commission des valeurs mobilières du québec et pendant cinq ans nos deux gestionnaires-humoristes se sont vus interdits d’occuper un poste de direction dans une société cotée en bourse au Canada. En ce qui concerne Claude Robinson CINAR et ses gestionnaires d’alors ont éventuellement été reconnus coupables de plagiat et l’artiste ruiné après des recours ayant débuté en 1995, il y a 17 ans, intente depuis peu un ultime recours en cour suprême pour que la décision rendue en cour supérieure du Québec soit maintenue et que la révision à la baisse de la cour d’appel soit invalidée puisqu’elle fait passer le montant dû à l’artiste en compensation pour droits impayés de 5.2 à 2.7 millions. On souhaite bonne chance à M. Robinson.
Pour en revenir à Micheline Charest du duo Ronald et Micheline elle occupait chez Juste pour rire les fonctions de vice-présidente au développement international… La sympatique gestionnaire y a travaillé de mars à décembre 2002.
Gilbert Rozon, qui n’en rate pas une disait l’avoir embauchées pour son expertise internationale et lui aurait aussi confié la gestion d’artistes (…)!
Bref, avec l’intégrité démontré dans l’embauche de Micheline Charest, M.Gilbert Rozon, s’est discrédité en choisissant une femme compétente certes, mais aussi une femme d’une fourberie exceptionnelle.
De là à soutenir n’importe quoi il n’y avait qu’un pas, un pas franchi allègrement par le sympathique Gilbert dans ses récentes sorties publiques…
Sur ce je vous laisse, ma casserole m’appelle…
Quand je vois toutes ces casseroles, je m’ imagine quel party ça serait si le Québec se donnait son indépendance! Des casseroles fleurdelisées! Locataires dans le bloc- appartement de Harper, franchement ! ! !
Vous avez hélas raison M.Paulhus… Et c’est d’autant plus difficile d’être locataire du bloc à M.Harper quand on pense que le Québec se voit imposer, depuis bientôt trente ans, les termes d’un bail qu’il n’a toujours pas signé…
Aujourd’hui, au boulot, j’ai entendu une belle madame toute habillée chic, qui, vomissant les clichés usuels sur les étudiants a terminé en affirmant qu’elle, « elle les mitraillerait »…
M. objecteur conscient, ce n’est pas le Québec qui a élu M. Harper mais c’est le Québec qui élit M. Charest comme « Premier » depuis 2003, sans arrêt.
Les Québécois élisent un « Premier » full-fédéraliste, comme si le Québec avait signé la Constitution de 1982.
Un article biaisé, un article qui ne servira qu’à satisfaire les ‘carrés rouges’ soutenus par le parti québecois, les syndicats et ses semblables. Les étudiants sont sur le ‘party’, ont du plaisir mais à la longue ne gagneront pas la bataille. Un jour ils deviendront des ‘leader’ et devront prendre de grandes décisions. Avec leur attitude d’aujourd’hui ils n’atteindront pas cette maturité si essentielle. Mme Legault ne voit qu’un seul côté de la médaille et c’est bien sûr le côté qui alimenta la haine. Le gouvernement a été dûment élu pour gérer et prendre des décisions et c’est ce qu’il a fait. Bravo.
Charest et l’expérience de Stanford!
Vous vous rappelez ce film où on avait simulé dans une vraie prison une situation d’incarcération avec d’un côté des civils transformés en gardiens et de l’autre des civils en prisonniers. Il s’agissait d’une expérience scientifique où on avait invité des gens au sein de la population à se prêter à ce jeu de rôle ayant duré plusieurs jours. De simples civils se sont transformés en bourreaux en très peu de temps.
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Expérience
Ce film faisait référence à l’expérience de Stanford : http://fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_de_Stanford
La démocratie est fragile, il n’en faut pas beaucoup pour qu’un glissement s’opère vers les abus répétés de pouvoir. Ça commence par des arrestations arbitraires, de l’intimidation, on y trouve des gestes d’une grande brutalité, de la cruauté, du sadisme, bref une véritable perversion du respect de la personne au sein de la société dite démocratique. Le gouvernement Charest a mis tout en place pour que ces débordements se produisent. La question se pose : comment ramener le gouvernement Charest à la raison?
Je crains qu’avec ce qu’a fait le gouvernement Charest que nous allions dans la même direction que celle mentionnée dans le premier paragraphe. Le gouvernement Charest a posé les conditions pour qu’une prison à ciel ouvert soit créée à la grandeur du territoire du Québec.
Le gouvernement du Québec sous Jean Charest amplifie la crise en polarisant toute la société québécoise avec le mépris, la rancœur et la haine, en faisant du profilage autour d’une fausse idée de violence associée au carré rouge, en évacuant toute réflexion portant sur la valeur réelle de ses décisions.
Là où nous aurions pu avoir un débat large de société sur le financement de ses institutions, nous avons eu un décret gouvernemental enfonçant un pieu néolibéral empoisonné dans la gorge des opposants. Tout est mis en place pour que l’ordre néolibéral schizophrène s’impose sans aucune autre solution de rechange, ni possibilité de questionner cet ordre frauduleux.