Pusher : Overdose
L’histoire est identique à la version danoise parue en 1996: un revendeur (Richard Coyle, correct) s’enfonce dans un sale pétrin à la suite d’un deal de cocaïne qui a mal tourné. L’enrobage certes plus léché et la trame sonore tonitruante rappellent Drive, mais ce Pusher britannique de Luis Prieto ne fait pas le poids pour autant. Images distorsionnées, montage frénétique et arrêts sur image qu’on a vus chez Danny Boyle avec Trainspotting et revus dans la quasi-totalité de la filmographie de Guy Ritchie, la recette risque cette fois de vous faire faire une overdose de remakes inutiles. On repousse même les limites de la redite en offrant de nouveau le rôle du caïd Milo à Zlatko Buric (toujours compétent), personnage qu’il a incarné avec brio dans la trilogie originale de Nicolas Winding Refn.