Le prénom : Un dîner presque parfait
Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte transposent au grand écran leur pièce à succès Le prénom. Fous rires garantis.
Choisir le prénom d’un enfant n’est pas une mince tâche lorsqu’on pense aux répercussions que ce choix aura dans sa vie. C’est sans compter toutes les discussions prénatales autour dudit prénom qui s’ensuivent, surtout quand les parents du poupon ont voulu faire preuve d’originalité.
Lors d’un souper chez sa soeur et son mari (Valérie Benguigui et Charles Berling), auquel assiste aussi un ami d’enfance (Guillaume De Tonquédec), Vincent annonce qu’il sera père pour la première fois grâce à sa jeune partenaire (Judith El Zein), en retard au rendez-vous. Avant qu’elle n’arrive, le futur papa dévoile le prénom de l’héritier. Dès lors, rien ne va plus. S’il fallait que la mamie (Françoise Fabian) l’apprenne, ce serait la catastrophe…
À mi-chemin entre Carnage de Roman Polanski et Le dîner de cons de Francis Veber, Le prénom, joyeuse adaptation de la pièce de théâtre homonyme d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, s’avère une confrontation jouissive entre bobos de la gogauche et bling-bling de droite. Si la mise en scène des deux dramaturges manque parfois de tonus, de même que le montage, que l’on aurait souhaité plus resserré, on ne pourra certes le reprocher à leurs répliques assassines qui font mouche à tout moment.
Campé dans un décor chaleureux et joliment désordonné, dont les réalisateurs ont su tirer profit, Le prénom bénéficie du jeu au diapason et de la complicité palpable des acteurs – qui ont créé les rôles sur scène, à l’exception de Berling. En hôtesse de maison exaspérée, Valérie Benguigui fait montre d’une drôlerie irrésistible.
En salle le 16 novembre
Bonjour, merci pour la critique du film, mais ça aurait été bien de mentionner l’acteur principal du film : Patrick Bruel, qui joue le rôle de Vincent.