Poursuivons tous ceux qui ont qualifié la «charte» et ses supporteurs de xénophobes, dont la juge Anne-France Goldwater.
Dalila Awada vient d’intenter un recours en diffamation contre Louise Mailloux, contre le blogueur de Poste de veille Philippe Magnan et contre le site Vigile.net. Elle leur reproche de l’avoir associée à des réseaux islamistes, ce qui, selon elle, serait faux et aurait provoqué de vives réactions d’hostilité à son endroit.
J’ai lu et relu la requête et visionné à de multiples reprises les vidéos incriminées dont la pièce principale est cette vidéo intitulée «Qui est Dalila Awada? Ce qu’elle ne nous a pas dit à Tout le monde en parle».
Pour l’essentiel, toutes les pièces versées à cette requête ont pour effet de dire que Dalila Awada «oeuvre parmi les réseaux islamistes québécois» ou encore qu’elle est «embrigadée par nos khomeinistes locaux». Elle n’est jamais elle-même qualifiée d’islamiste ou d’intégriste. Dans un échange privé avec Rémi Bourget, président de Québec inclusif, Philippe Magnan a d’ailleurs déclaré que Dalila Awada n’était pas elle-même une intégriste. Cette pièce sera d’ailleurs soumise à la Cour par la plaignante.
Le lien allégué de Dalila Awada avec les réseaux islamistes passe par l’Association Bridges dont les objectifs déclarés sont d’offrir des activités éducatives aux jeunes musulmans. Dans sa requête, Mme Awada ne nie pas être membre active de cette association; son nom apparaît d’ailleurs comme personne-ressource sur des publicités de Bridges. L’Association est dirigée par l’imam Ali Sbeiti du Centre communautaire musulman de Montréal. C’est dans cette mosquée que l’imam chiite d’origine irakienne fait jurer aux fillettes de 7, 8, 9 ans de porter le voile islamique toute leur vie. Toute la défense des intimés devra donc porter sur le caractère et la mission avoués ou non de l’Association Bridges.
Elle était aussi membre de l’exécutif de Québec solidaire de la circonscription de Bourassa-Sauvé au moment où la vidéo en question a été produite.
Exposer ces faits constitue-t-il de la diffamation? Voici ce que dit le professeur de droit Pierre Trudel à ce sujet:
D’une part, les règles du droit québécois de la diffamation prescrivent au juge de déterminer si une faute a été commise. En ces matières, il y a faute lorsqu’on arrive à la conclusion qu’une personne raisonnable placée en pareilles circonstances n’aurait pas prononcé ou écrit les propos qui sont l’objet de la poursuite.[…]
Mais d’autre part, une telle poursuite concerne des paroles et des écrits qui ont été exprimés dans le cadre d’une controverse publique. On le sait, les débats publics peuvent parfois donner lieu à des échanges qui ne conviennent pas à tous les salons. La liberté d’expression doit être prise en compte.
La diffamation comporte aussi habituellement un aspect mensonger. Si les messages de haine xénophobe qu’a reçus Dalila Awada doivent être condamnés sans réserve, aucun des défendeurs n’en est responsable. Par ailleurs, quand on milite pour une cause controversée, on ne se fait pas que des amis et il faut savoir faire face à la musique. Quand on livre un message contradictoire comme celui de Dalila Awada (affichage ostentatoire de sa religion et de sa féminité par modestie…!), il faut s’attendre à essuyer de vives critiques. Quand au surplus on fréquente des endroits et des individus louches, il devient difficile de jouer les saintes-nitouches.
Poursuite bâillon?
Dans les vidéos mises en cause, c’est Ali Sbeiti qui est directement associé à l’islamisme khomeiniste, voire au terrorisme. Pourtant, ce n’est pas lui qui porte plainte mais Dalila Awada. Une personne raisonnable pourrait penser qu’elle est instrumentalisée. Et si les faits exposés dans ces vidéos constituent de la diffamation, pourquoi la plaignante n’a-t-elle pas demandé d’injonction pour en empêcher la diffusion? On peut donc raisonnablement s’interroger sur le véritable motif de la poursuite qui ressemble à une poursuite bâillon.
Cette plainte doit être comprise à la lumière d’autres plaintes du même genre intentées contre Djemila Benhabib, contre le journal Les immigrants de la Capitale et contre Pierre Lacerte. Chacun est à même de constater que, dans ces trois cas, les faits reprochés ne vont pas au-delà de la critique à l’endroit de pratiques et de croyances religieuses contraires aux lois ou aux valeurs d’une société démocratique. Ce sont donc des plaintes qui visent à museler la critique légitime à l’endroit des religions et il faut résister coûte que coûte à ces intimidations.
Parallèlement à ces démarches, des islamistes adressent des menaces de mort à ceux et celles qui ne partagent pas leur point de vue sur la laïcité comme c’est arrivé à la militante Sibel Kose qui a dû faire appel à la police. Il ne s’agit pas d’un cas isolé comme l’a fait valoir en conférence de presse le groupe féministe Pour les droits des femmes du Québec.
«Intégrisme laïque» et xénophobie
Si tous les militants laïques n’ont pas reçu de menace de mort ou de messages haineux, presque tous ont été associés de près ou de loin à l’«intégrisme laïque», ce qui n’est pas moindre que l’association faite entre Dalila Awada et l’intégrisme musulman.
Bernard Drainville en aurait surement long à dire sur le sujet, lui dont le projet de loi a maintes fois été taxé de raciste et de xénophobe. Un exemple parmi d’innombrables autres: les manifestions «Ensemble contre la charte xénophobe» organisées par No One is Illegal qui affirme que:
«la justification de cette charte […] est xénophobe parce que ceux et celles qui soutiennent la charte font appel au sensationnalisme et à de fausses peurs des autres cultures et traditions, cela faisant partie d’un calcul électoral pour gagner les votes des bigots.»
Ceux et celles qui ont défendue la charte sont donc des xénophobes motivés par l’électoralisme! Wow! Sans parler du mémoire du Collectif québécois contre l’islamophobie, dirigé par Adil Charkaoui, où il est écrit que ce projet de loi est «intrinsèquement discriminatoire» et «contribue à conforter, renforcer et propager la xénophobie, le racisme et l’islamophobie».
Des propos que ne se sont pas gêner d’exprimer publiquement certains opposants comme le montrent ces photos:
Même s’il prend des détours et use de prudence, le manifeste de Québec inclusif, écrit par Rémi Bourget, va dans le même sens:
«Si l’on résiste à la tentation de diaboliser les défenseurs de cette conception de la laïcité en leur imputant des intentions racistes et xénophobes […], il n’en demeure pas moins que les conséquences de la Charte peuvent être considérées comme une forme de xénophobie politique.»
Sur le blogue de Rémi Bourget, plusieurs accusent sans ménagement le projet de loi 60 d’être raciste et xénophobe, des propos diffamatoires à l’endroit de ceux et celles qui défendaient ce projet, propos qui risquent d’attiser la haine et que le blogueur n’élimine pas pour autant.
Et que dire du texte de Gérard Bouchard demandant la démission de Bernard Drainville, texte qualifié par certains de fatwa d’ayatollah et qui frise le delirium tremens?
«Intolérance, hypocrisie, démagogie, opérations déshonorantes, imbécillité, malhonnêteté, violation du droit, abus de confiance, épisode particulièrement honteux, déclarations incendiaires et mensongères pour dresser la majorité contre les minorités et les immigrants», et j’en passe, sont tour à tour adressés à l’endroit de Drainville.
Même Philippe Couillard, défenseur du tchador, a associé le projet de loi à la xénophobie.
Mais ça ne peut pas être plus clair qu’avec Anne-France Goldwater: le 14 septembre, quelques jours après le dépôt des orientations gouvernementales sur la laïcité et les accommodements, elle qualifiait« le PQ et leur gang» de racistes sur son Twitter. Anne-France Goldwater, c’est l’avocate qui défend Dalila Awada!!!
Tous ces propos ont insulté, voire diffamé, 70% de la population du Québec. Pourtant, personne, pas même ceux et celles directement visés, n’a porté plainte contre les détracteurs. Même Louise Mailloux n’a pas porté plainte contre le Centre consultatif des relations juives et israéliennes qui l’a associée au Klu Klux Klan parce qu’elle soulevé la question de la «taxe cachère».
Sur sa page Facebook, Julien Villeneuve, allias Anarchopanda, a associé mes propos à ceux d’une «armée de clowns scatophiles» (???). Jusque là, je le trouvais plutôt sympathique le gros nounours-philosophe-de-quatre-sous.
Si je suivais l’exemple de Dalila Awada, je pourrais aussi porter plainte contre André Pratte, Raymond Gravel, Marc Ouellette, Pierre Anctil, André Poupart et les Bérêts blancs qui m’ont associé de près ou de loin à l’«intégrisme laïque».
Cette tolérance des militants laïques républicains et démocrates à l’égard de la liberté d’expression répond aux questions de Jocelyn Maclure qui s’interroge sur les positions philosophiques et morales de ceux qui considèrent la démarche juridique de Dalila Awada comme une poursuite bâillon.
Très bon article. Vous avez toutefois oublié le recteur de l’UdeM, Guy Breton, qui en pleine commission parlementaire a comparé le gouvernement Marois au « franquisme ». Et en se basant sur quoi? Selon Le Devoir:
« En prenant connaissance de la charte de la laïcité, M. Breton s’est rappelé un tête-à-tête avec son homologue de l’Université de Barcelone. «Dans le corridor pour se rendre à lui, il y a les portraits des recteurs antérieurs. […] J’ai demandé à mon vis-à-vis: « Pourquoi, qu’est-ce qui fait qu’il y en a qui durent longtemps, puis d’autres qui ne durent pas longtemps? » Bien, il dit: « Ça, monsieur, c’est l’époque de Franco. Ceux qui faisaient l’affaire restaient là longtemps, ceux qui ne faisaient pas l’affaire disparaissaient »», a raconté M. Breton aux membres de la commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 60. Puis, il a ajouté: «Je souhaite que nous n’allions pas dans une société où le dictat étatique va faire que nous n’aurons plus d’autonomie, qu’on ne sera plus capables, parce qu’on a une opinion autre, de continuer à faire avancer notre institution.» »
Guy Breton témoignait d’une ignorance abyssale du régime de Franco, et diffamait publiquement le gouvernement élu par le peuple québécois..
Merci de ce complément. Il y a aussi Charles Taylor et sa comparaison avec Poutine. Qui dit mieux?
Mme Marois avec sa moustache a la Hitler et les croix gammées qui se rapporte aux nazies
Excellent. Il n’y a pas d’autre mot. L’avocat devrait le lire au juge.
Si tous les journalistes étaient comme vous, la population serait moins ignorante.
Bravo et merci !
Oui…Ce document devrait être remis aux avocats et juge…..Ils ont l’art de se victimiser et de crier (hurler) à l’injustice….Ce texte nous donne un peu d’espoir…Merci…
Il me semble que vous ou le MLQ n’avez jamais été poursuivi pour diffamation par des cathos lorsque vous avez lutté pour la déconfessionnalisation des écoles au Québec. Vous prônez la laïcisation de la société québécoise depuis les années 1970 et avez pu le faire en toute liberté d’expression. Pourquoi en serait-il autrement lorsqu’il s’agit de dénoncer l’ intégrisme islamique et que les personnes qui le font de façon démocratique sont poursuivies? Le titre de votre texte ne peut être plus pertinent, il s’agit en effet d’un jihad juridique.
Je vous invite à prendre connaissance de certains passages du jugement qui m’a donné raison et qui décrit le fardeau de preuve requis pour réussir un recours en diffamation (voir les paragraphes 157 et suivants). Vous verrez aussi les critères utilisés par les tribunaux pour définir si quelqu’un (Mme Awada, par exemple) peut être considéré comme une personne publique qui doit accepter la critique (voir paragraphe 177 et suivants). Voici l’adresse du jugement: http://jugements.qc.ca/php/decision.php?liste=73404167&doc=3B39F9FA373657DB8ACDA02D3FB93FE3379C7270311A82EEB9CFBD8EFED06CC5&page=1
J’ai entendu Mme. Awada dire qu’il y avait plus d’une association Bridges et qu’on l’avait associé à la mauvaise.
Qu’en est-il ?
Dans un débat à l’émission Denis Lévesque entre Louise Mailloux et Dalila Awada, Louise Mailloux en mentionné le nom d’un imam lié à la Fondation Bridges (É-U) qui vient donner des cours en charia au Canada. Mme Awada dit n’avoir aucun lien avec cet imam et cette fondation. Mais ce qui est mise en cause par les vidéos, ce sont ses liens avec la Briges Association de Montréal.
Bonjour M. Baril,
Vous dites: «Philippe Magnan a d’ailleurs déclaré que Dalila Awada n’était pas elle-même une intégriste.»
Vous évitez pourtant soigneusement de mentionner le reste de cet échange, dans lequel M. Magnan dit avoir instrumentalisé Mme Awada pour attirer l’attention sur son site web.
Pourquoi aurait-il dit cela s’il était convaincu qu’il ne faisait que relayer de l’information de façon objective?
J’ai lu les très courts extraits cités dans le reportage de TVA, et ça ne dit pas ce que Rémi Bourget et le journaliste prétendent. De plus, on ne peut pas juger en se basant sur de courts extraits quand le journaliste lui-même dit avoir « fait un montage ». Je n’accorde aucune crédibilité à ce reportage.
Il s’agit d’un montage. C’est facile de raboudiner des phrases sorties de leur contexte. Dans ce que dit Poste de Veille concernant l’instrumentalisation, il pourrait très bien manqué des bouts de phrases comme ceux entre crochets ici : « [Je sais qu’il y a des gens qui disent que] j’ai instrumentalisé Mme Awada pour attirer l’attention sur le web [mais c’était plutôt dans l’intention de rapporter des faits qui démontrent plutôt que c’est elle qui instrumentalise les médias en mentant sur ce qu’elle représente vraiment]
Sur le blogue qu’elle tient dans le journal Voir. Je lui posais cette question sur le voile à l’époque. Es-tu en accord comme semble être l’ensemble des formations politiques en d’accord pour que les policières, juges, ne portent pas le voile dans leur fonction ?
J’ai posté à quelques reprises pensant une erreur informatique. Pour apprendre plus tard qu’elle avait une liberté très sélective dans sa façon de gérer un blogue. Elle publiait que ce qui lui convenait. Un blogue n’est pas un club !
Merci!!!!!!! Vous redonnez l’espoir de pouvoir trouver un contenu sensé dans votre journal… Depuis Trouble-Voir… disons que Voir avait descendu dans mon estime… Surtout avec l’embauche et la défense de Gab R. – Au fait, il est étonnant de voir que vous aviez engagé la dite dame et amie FB de Gab R. dont il est question dans cet article – qui participe à une vidéo « Dans le coin » et qui signe parfois des billets pour le Voir. Ne serait-il pas temps de prendre du recul, laissez celle-ci prendre de la maturité et en fait, étudier … manger ses croutes quoi!?- et qu’on cesse de lui donner autant d’importance. Je n’ai jamais vu une dame se plaindre d’être harcelée alors qu’on la voit partout, se prononcer constamment sur des sujets politiques délicats. De plus, je vois mal comment elle peut se plaindre, alors que son profil FB est ouvert à tous, ses photos, son mur … acceptant même que les non-amis publient. Très difficile pour nous observateurs d’être sympathiques à sa cause. Est-ce que j’ai le droit d’écrire ceci ou je vais me faire poursuivre aussi!!!???
pitoyable, ce blogue…
si monsieur Baril avait un minimum de sens logique, il ferait exactement ce qu’il reproche à madame Awada. Il poursuivrait donc tous les nommées ci-haut dans son article par lui en justice pour diffamation. Madame Awada ose ,Baril placote, comme nos gérants d’estrade au hockey.
Et j’aime cent fois mieux le beau visage de madame Awada mis en relief par son voile multicolore que le pseudo ridicule de Pat D, un voile grammatical identitaire sans relief et sans identité propre à reconnaître…
pitoyable sur toute la ligne…
Et que dire de votre commentaire qui atteint des profondeurs abyssales d’insignifiance…
Merci de votre non amour M. jean-claude bourbonnais !
Que dire du document le plus important du Canada qui a pour fondement la suprématie de Dieu ?
LOI CONSTITUTIONNELLE DE 1982
Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit :
http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/Const/page-15.html#h-38
Que dire de cette loi qui repose sur une fiction juridique qui présente et se représente le divin que dans sa forme du monothéisme ? Puisque les monothéismes ont gagné leurs guerres contre les polythéismes. Est-ce un hasard que les monothéismes gagnent du terrain et participent activement à la mondialisation après la chute du communisme ?
Est-ce un hasard que le débat sur ce qui doit être présent et représenté dans les divers espaces privé et publique dans le monde devient des enjeux politiques ? Est-ce un hasard que le monothéisme islamique détruise des statues et statuettes qui représentent une forme idolâtrie ?
Que vient faire un débat sur la laïcité dans l’expansion des monothéismes ?
Pour les autres billets d’ Anne-France Goldwater,
http://www.radioh2o.ca/la-mascotte-islamiste-awada-defendue-par-une-bigote-quebecophobe/
Une poursuite pour diffamation ? Un cirque d’hypocrites qui se croient intouchables! Une farce !
Pendant ce temps en Iran… (c’est un site Facebook d’Iraniennes qui font le combat contraire que celui de Dalila Awada): https://www.facebook.com/StealthyFreedom
L’expression « taxe cachère » est bel et bien un terme repris par les groupes suprématistes blanc et islamo-fascistes.
http://www.radioislam.org/judaism/kosher.htm
http://www.stormfront.org/forum/t194601/
Le southern poverty law center, un regroupement laïc, compile une base de données sur les groupes haineux au État-unis et l’un des éléments pour désigner un groupe antisémite est justement l’utilisation de cette histoire de taxe cachère.
http://www.splcenter.org/get-informed/intelligence-report/browse-all-issues/2002/winter/anti-semitism
Beaucoup de personne se cache derrière la laïcité pour promouvoir leur agenda totalitaire.
On n’est pas loin du sophisme avec ce genre d’argument.
souligne Louise Mailloux.
Voir les cas qu’elle mentionne dans sur son blogue: http://louisemailloux.wordpress.com/2014/04/19/replique-a-lise-ravary-et-compagnie/
@ marc andré
mon « non amour » est à l’image des commentaires sur ce blogue.
Prenez-le comme vous voudrez, et que le diable vous emporte…
Ici le diable. C’est vous que je veux monsieur Bourbonnais.
Le diable, le diable … ici elles se battent pour le mettre et là-bas, elle sont quelques-unes a oser l’enlever. On pourrais-tu passer à un autre appel? Imagine No Religion!
Pourquoi s’acharner lorsque la preuve par quatre d’intentions terroristes ne peut etre accomplie, meme indirectement ou de loin? Philippe Magnan a meme harcele Maurice Dantec jusqu a ce que celui-ci consente a le laisser cracher sa haine envers le president americain sur son site officiel.
Quand un dessinateur chrétien ou athée fait une illustration
rigolote de Mohamet, les musulmans se retiennent à deux mains pour ne pas l’étrangler et certains ne s’en privent pas. Quand l’Arabie Saoudite condamne Raif Badawi à 1000 coups de fouet, 10 ans de prison et peut-être la mort pour avoir émis de simples questionnements sur l’interprétation du Coran en se basant sur les préceptes d’amour et de tolérance, ils se disent sereinement qu’il l’a bien mérité car il a traversé la ligne rouge des interdits. Pourtant, ce sont bien les pays du golfe persique et de l’Afrique du Nord qui avilissent le Coran et blasphèment tous les jours en transformant le Livre sacré en outil de torture, de haine et de mort. Il est temps pour les musulmans de l’Occident d’affirmer leur différence.
La division des groupes musulmans est réelle. Le nombre de mosquées et de mosallas au Québec (70 à Montréal seulement) augmente sans cesse et chacune prêche différemment. Il est temps pour l’état québécois de financer un Centre de surveillance de l’intégrisme religieux comme le demandait Fatima Houda-Pepin avant son expulsion du Parti Libéral pour qu’on arrête de mettre tous les musulmans dans le même bateau.