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Twitter autrement: la fin

C’est fini.

 

Le dernier spécimen est ici.

 

Premier constat de l’expérience Twitter Autrement : je sais pas trop si vous avez répondu ou non. En une semaine, je suis passé de 3 « followers » à pas loin de 100. Impossible pour moi de vous suivre tous, à moins de passer mes journées devant l’ordi.

 

Et je vous l’ai déjà dit, je préfère avoir une vie.

 

Si le système de Twitter a le mérite d’éviter toute hypocrisie –une personne qui vous « suit » sait si vous, vous la « suivez » ou non-, il empêche toutefois qu’on puisse être connecté à quelqu’un sans vraiment y être… arrimé, disons. Ce que permet, par exemple, la fonction Masquer sur Facebook. Ceux qui « postent » avec la célérité d’un fil de presse prennent donc presque toute la place, au détriment des autres qui sèment avec parcimonie.

 

Donc à l’exception de ceux qui sont venus, les premiers jours, déposer leurs petits mots dans ce blogue, je n’ai rien vu aller.

 

Ce qui nous amène à cet autre constat à propos de Twitter : j’avais en bonne partie raison et que je me trompais aussi à propos du véhicule. C'est-à-dire que si j’avais tort sur le fond –on ne fait pas qu’y déverser ses humeurs du moment-, j’avais deviné juste quant à la forme, et surtout au débit de Twitter. Une véritable débâcle d’informations, avec des dizaines d’hyperliens à la clé. Ce n’est pas tout à fait inintéressant, au contraire. Je ne parviens juste pas à suivre, avec l’impression, frustrante, que j’en manque des bouts. Les meilleurs, évidemment.

 

Tellement que parfois, c’est comme essayer de suivre une télésérie en ne regardant qu’un épisode sur trois. On se tanne.

 

Finalement, je n’ai pas trop aimé la contrainte d’espace non plus. Comme je l’écrivais il y a quelques jours, j’avais souvent l’impression d’arriver là au milieu d’un party et d’écoeurer tout le monde en jouant du Paul Piché à tue-tête, genre. Avec 140 caractères, il n’y a pas de mise en contexte possible, alors que selon moi, tout cela n’a de sens que dans un tableau un peu plus large. Je suis chroniqueur d’humeurs, un peu  faiseur d’ambiances et de panoramas, mais pas poète-polaroïd.

 

Anyway…

 

Je vais continuer pareil, de temps en temps, selon l’humeur, tiens. Mais là, fait beau, et ma blonde a envie d’aller jouer au basket, je veux aller rouler un peu, et je dois chroniquer. La vie, chose.