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L’écho des locaux: Korpius

Écrivons-le sans ambages: la parution du premier album de Korpius s'annonce comme l'événement métal de l'année en Estrie. Précédé par une réputation de scène redoutable et deux EP qui avaient figé nos doigts en position «devil», le quatuor est enfin muni d'une arme digne de ses talents de franc-tireur.

Enregistré dans le studio maison de Philippe d'Astous, Shades of Black dénote un effort accru dans la limpidité des structures. «On ne fait pas juste enligner 14 riffs les uns après les autres comme avant», explique le crieur-guitariste. Malgré le vernis actuel que lui a appliqué le mixeur Mat Laperle, Korpius (qui compte aussi sur Maxime Berriault, Félix Lampron-Dandonneau et Paul Côté-Bérard) demeure le rejeton des 90's, enfant de Gorguts, qu'il a toujours été. Un caractère indépendant, mais ouvert d'esprit, qui définit la formation dans un paysage «pouelle» où l'on se réclame souvent d'un sous-genre. «À mon sens, on fait du métal, point à la ligne, tranche le leader. On a des tounes mélodiques, d'autres brutales, des influences death, black, tech, power métal, prog.»

Appuyé par Maple Metal Records (de Toronto), Korpius ne vise pas moins que la planète. Premier effort de l'offensive: un clip pour la pièce Awaking Terror qui frappera bientôt les Internets. «On va filmer dans une vieille grange, la nuit», se réjouit d'Astous en esquissant un sourire, conscient qu'il embrasse un cliché vieux comme papi Ozzy. C'est aussi pour cette autodérision que l'on aime Korpius. Lancement le 1er avril à 20h au Bar Le Magog avec Derelict et Paretic Dementia.

www.myspace.com/korpius