Bon allez, avouez, je vous ai eu. Vous pensiez que je venais de me faire coffrer, hein ? Vous êtes tellement sensationnalistes. Bah non. Juste un titre pour attirer le lecteur, du marketing simple, quoi. Si la formule est éprouvée pour [insérer les médias de votre choix ici], je ne vois pas en quoi celle-ci ne me serait pas également profitable. Et je suis payé au nombre de « clic », après tout. Par voie de conséquence, prière d’adresser conséquemment votre plainte pour technique douteuse au réel responsable, mon patron : [email protected]. Il est d’un sensible, vous verrez.
Je déconne, mais m’en ai effectivement arrivé une belle. Tout juste. À Paris avec ma fille. Superbe, tout va bien, génial. On m’a cassé longtemps les oreilles sur le fait que les Parisiens étaient cassants et tout, mais franchement, tout le contraire en ce qui me concerne. Un peu comme lorsque Drainville parle de l’islamisation de Montréal, je ne vois pas. Faut dire que je suis un idiot utile. Viscéralement. Ce qui s’importe hors-Québec, j’imagine.
Alors donc. Visite. Funiculaire, you-hoo. À la sortie, une gamine de 14-15 à tout casser me tend une pétition pour sourds et muets, déjà signée maintes fois. Encourageant d’ordinaire le militantisme, j’appose mon nom. La petite fille est ravie, me fait des signes de respect ou d’affection (sais plus trop) avec ses mains (elle est muette, je le rappelle). Bref, tout le monde est content. Je pensais. Non. Elle veut du fric. Bon, je fouille dans mes poches, lui refile, mon petit change. Elle geint, veut plus. Bah là. Sont au fric, les sourds et muets, me dis-je. Bon ça va. Je sors mes feuillus, lui donne cinq euros supplémentaires. Suffit. Sauf que là, un attroupement de sourds et muets vient de fixer la proie, soit Don Quichotte des pauvres, un tata. Moi.
Dans le temps de le dire, sont sept ou huit à m’apostropher, me faire signer leur propre pétition, me réclamer du fric, me bousculant assez sérieusement, en prime. Mauvaise idée. Je m’inquiète évidemment pour ma fille, que j’expulse du troupeau, lequel gueule, dans un langage bien audible, aux fins de ses requêtes. Je leur lance: pour des sourds et muets, vous parlez pas mal ! Ils continuent à me brasser, voire quasi-tabasser, franchement, j’ai l’air d’une frite tombée dans un stationnement d’un Macdonald sous les yeux d’une horde de mouettes affamées. Mais bon, ça va, je demeure le plus lourd du lot, m’en sors assez aisément. Ça va, on passe à autre chose.
Quelques photos de bons touristes plus tard, j’allume et fouille dans mes poches. Bordel. Ils ont piqué tout mon fric. 200 euros, environ, peut-être un peu plus. Je pars à la recherche de mes sourds et muets bien en voix, me disant que j’allais sûrement accrocher le plus gros du groupe, le secouer les pattes en l’air jusqu’à ce que mon argent tombe au sol. Que la prochaine pétition qu’ils feront signer en sera une contre les touristes québécois à la mèche courte (mon côté givré). Je me répète aussi, simultanément, qu’il ne faut jamais se faire justice à soi-même, pas une bonne idée, qu’ils ont assurément plus besoin de fric que toi, on s’en fiche, au fond, c’est juste deux cent euros, pense à l’État de droit, blablabla (mon côté sweet). Le dilemme se clôt aisément, je ne les retrouve pas.
Trois flics français tout près. Je leur raconte, sans espoir, mais bon, je fais mon devoir de citoyen, je présume. M’ordonnent d’attendre. Dix minutes plus tard, un d’eux revient. Bastien (nom fictif). Sympa.
-Lui : c’était des Roumains?
-Moi: Non, plutôt des voleurs.
-Lui: Sans farce, c’était des Roumains?
-Moi: Comme dans Astérix?
-Lui: Non! Des Roumains!
-Moi: Comment je peux savoir? Tout ce que je sais, c’est que ce sont des sourds et muets qui parlent et entendent. C’est quand même pas rien.
-Lui: Bon, on vient de les attraper.
-Moi: Wow. Vous êtes forts. Suis surpris.
-Lui: Pourquoi? C’est notre boulot.
-Moi: Au Québec, à moins que tu sois un panda ou que tu joues aux dés peinards, les flics te laissent tranquille.
-Lui: Hein? Bon. Combien d’euros aviez-vous? 200 tout juste?
-Moi: Genre. Peut-être un peu plus.
-Lui : 200 tout juste (sur un ton directif).
-Moi: Ouais, c’est bon.
-Lui: Vous pouvez les identifier sur cette photo?
-Moi: Euh…oui, elle et lui. Je pense.
-Lui: Celle-ci, elle avait le fric. Vous l’avez vue le prendre dans vos poches, n’est-ce pas?
-Moi: Ah ben non. Je l’aurais agrippée, qu’est-ce tu penses?
-Lui: Vous l’avez vue prendre le fric dans vos poches (ton pas rigolo).
-Moi: Ça va, oui, elle m’a piqué le fric sous mes yeux et je lui ai promis d’aller brailler à monsieur le flic.
-Lui: Bon, le dossier est bon, merci, cette fois, ils ne s’en sortiront pas.
Arrivés au poste de police. Pardon, au commissariat. Tous les flics sont d’une gentillesse extrême. Chacun, soit une bonne dizaine, prend le temps de venir nous saluer d’un « bonjour » franc et senti. Eh ben.
-Moi: Dis Bastien, sont vraiment sympathiques et polis, tes collègues. Pas sûr qu’au Québec, les beaux bonjours…
-Lui: C’est parce que vous êtes assis sur le banc des victimes.
-Moi: Pas de grosses victimes, quand même.
-Lui: Non, mais ça fait partie de notre code de déontologie. Traiter chaque plaignant avec respect, diligence et tout le truc.
On entre dans un petit local, cinq autres flics nous attendent. Mon fric est sur le comptoir.
-Un flic: Bonjour monsieur! Bonjour mademoiselle!
-Moi: Salut (les flics s’étonnent de mon « salut » et partent à rire).
-Le flic: Oh là! Des Québécois alors! Comment ça va, ta-ber-na-cle !?!
-Bastien: Hey ho! Attention à la petite avec tes jurons, quand même.
-Moi: T’inquiètes, elle a entendu pire. Et prononcé de cette façon, pas sûr qu’elle reconnait le juron, de toute manière.
-Le flic: Alors voilà votre argent. 200 euros. Moins notre commission de 20%! (ton moqueur)
-Moi: Magique. Je suis chroniqueur juridique, parfois, et je pensais écrire sur l’histoire et saluer l’efficience et la courtoisie policière française, mais franchement, ce serait ennuyeux, donc on oublie. Mais là, de la corruption, génial.
-Le flic: Ah ben non, je déconnais hein? Holà ! Vous n’allez pas écrire ça, quand même !
-Moi: Bien sûr que non. Voyons.
-Le flic: Ah très bien ! Bon, pour obtenir le fric, faut appeler le parquet pour l’autorisation. Allez à l’extérieur attendre svp, un autre collègue sera avec vous sous peu. Et merci de votre déposition, ta-ber-na-cle!
De retour dans la « salle d’attente ». La fille vient d’arriver. Les yeux bouffis. Me suis fait voler, pourrait lui en vouloir, mais quand même, je la plains. Elle ne doit pas avoir 18 ans, celle-là. Seule devant la machine. Dilemme.
-Moi : Bastien, elle va s’en sortir, la fille, tu crois?
-Lui: Ah ça non. Enfin, on l’a. Avec votre témoignage, et n’oubliez pas de dire que vous l’avez vu piger le fric dans vos poches, elle devrait en prendre pour deux mois.
-Moi: Quoi? Deux mois de prison?
-Lui : Oui, mais avec sursis, ce qui veut dire qu’elle ne les purgera jamais.
-Moi: Ah non?
-Lui: Je peux vous dire un truc?
-Moi: Bien sûr.
-Lui : Alors voilà : le système de justice français, c’est de la merde. Les prisons sont surpeuplées, et surtout, le système est construit pour favoriser les criminels, vous voyez? Moi, je ne veux même pas savoir qui finit par être acquitté, je serais découragé. Les bandits s’en sortent toujours, ils ont trop de droits, vous voyez?
Moi: Oui je vois. Vous aussi, vous avez une maudite Charte à Trudeau?
Lui: Qui est Trudeau?
Moi: Sais pas. Mais paraît qu’il avait une Charte que les criminels aiment bien.
Lui: Ah? Euh. Aussi, je vais vous dire un autre truc.
Moi: Vas-y.
Lui: On est actuellement en plein ramadan. Les musulmans sont énervés, nous crient des noms, me suis battu deux fois hier. C’est pas facile, pour nous, vous voyez?
Moi: Vous devriez penser adopter une Charte des valeurs.
Lui: C’est quoi ça?
Moi: Sais pas trop. Mais paraît que ça stoppe le grugeage.
Lui: Je comprends pas.
Moi: C’est parce que tu n’as pas de piscine, visiblement.
Lui : ?
On m’appelle en même temps dans un petit local pour ma déposition officielle. Cette fois en l’absence de Bastien.
-Un autre flic : Je suis toujours confus avec vous, les touristes du nord. Vous êtes Canadien ou Québécois ?
-Moi : Dépend à qui tu poses la question.
-Un autre flic : Oui, mais vous?
-Moi: Moi? Je suis Lauriermontois.
-Un autre flic: Et c’est quoi ça?
-Moi : Ma ville d’origine. Elle est située au Québec, qui est une province du Canada. Enfin, selon les faits et les cartes géographiques. Mais pas selon les livres d’histoire francophone.
-Un autre flic: Putain que c’est compliqué, vos trucs. Ici, y a pas de provinces, y a que des régions! C’est facile!
-Moi : C’est vrai que c’est fort complexe. Jamais réfléchis à ça auparavant. Un système fédéral. Hou-la.
-Un autre flic : Vous êtes de quelle commune?
-Moi: Je ne vis pas dans une commune. Dans ma maison plutôt. Seul avec ma fille.
-Un autre flic : Je comprends pas, là. Vous n’avez pas de ville?
-Moi: Ah ça oui. Mais elle n’est pas à moi. Elle est à Denis Coderre.
-Un autre flic: À qui?
-Moi (qui souhaite enfin en finir): Non non, ça va, Montréal.
-Un autre flic : Ah. Donc vous avez bien vu la prévenue fouiller dans votre poche et prendre l’argent?
-Moi: [….]
-Un autre flic: Monsieur?
Ma fille, assise à côté de moi, me regarde avec de gros yeux. Elle gagne.
-Moi : Euh, écoute, je vais pas te mentir, non, je l’ai pas vue me piquer le fric.
-Un autre flic: Ah non ?
-Moi : Non.
-Un autre flic: Ah bon. Ben, je vais écrire que vous ne l’avez pas vue, alors.
-Moi : Merci.
On me remet tout de même l’argent. Hourra. Ma fille me regarde, d’un air soulagé.
-Ma fille : Suis content que tu aies dit la vérité malgré ce que voulait que tu dises le policier.
-Moi : Et pourquoi?
-Ma fille: Ben, parce qu’au fond, ce n’est peut-être pas elle qui l’a pris, justement, c’est peut-être son ami, et on n’a pas de preuve que c’est elle.
-Moi: Sauf qu’elle avait quand même mon argent dans ses poches.
-Ma fille: Oui, je ne dis pas que ce n’est pas grave, je dis juste que c’est peut-être pas la bonne personne qui est accusée pour l’affaire la plus grave.
-Moi: Suis fier de toi. On appelle ça la présomption d’innocence. Essentiel si on veut vivre dans une société qui est juste. T’as compris, en fait, ce que plusieurs journalistes ne comprendront jamais.
On croise Bastien, une dernière fois. Poignée de main.
Lui: Dites, c’est sérieux le truc de la chronique sur nous, sur notre bon boulot?
Moi: Sais pas encore, pourquoi?
Lui: Parce que ce serait gentil de mettre mon nom et celui de mes collègues qui ont aidé à l’arrestation, soit Philippe et Jean-Guy (noms fictifs).
Moi: Ok, si j’écris, j’y manquerai pas.
Lui: Voici mon courriel (il griffonne une adresse). Vous ne manquerez pas de m’envoyer le texte, hein?
Moi: Bien sûr que non. Voyons. Et les gars, sérieux, merci pour tout. Vous avez fait une belle job en…tabernacle!
Rires garantis!
« -Moi: Suis fier de toi. On appelle ça la présomption d’innocence. Essentiel si on veut vivre dans une société qui est juste. T’as compris, en fait, ce que plusieurs journalistes ne comprendront jamais. »
(1)
Dans le fond … certains journalistes et citoyens ont tres bien compris. Serieusement apres les agence de communication et de publicite dans Gomery … les nominations de juges et les collecteurs dans Bastarache … le monde de la construction … les elus tant au minucipale qu’au provincial … depuis 4-5 ans …
(a)
Pour nos juristes nous expliquant l’etat de droit …
Qu’est-ce qu’on trouverait dans les cabinets d’avocats … si on epluchait la facturation, qui sont les clients … ceux qui ont des comptes a l’etranger, comment on conseille les associes junior, comment on conseille les clients …. et meme leur reponse a qu’est-ce que la justice ….
Et puis les liens avec le politique , comment on obtient des nominations ….
Ben beau se draper dans la vertus a 2$ …. mais le monde ont tres bien compris.
Je pense que c’est le drame d’une elite a 2$ ….
(b)
Quand moi je vois que 46 gens d’un cabinet d’avocat donne a un parti politique je comprends les discussions entre un tel et un autre … j’ai pas besoin qu’on les filme en HD … j’ai compris …
(2)
Il y a probablement des livres ecrit sur la precomption d’innocence … et je pense que c’est moins naïf que ce qui est evoque ici.
(a)
Je mets un gros 2$ que la jurisprudence differe d’un etat de droit a l’autre. Ce qui montre que ce que certains evoquent comme quelque chose de convenu a bien des nuances …
(b)
Je suis sur que meme dans les jugements de court supreme ici et la il y a des juges avec des nuances quant ces idees … des juges memes en desaccord sur le poid a donne a tel ou tel critere etc …
(c)
Ma perception c’est que la justice, l’etat de droit demande pas d’etre aveugle. Ca c’est autre chose, c’est pas l’etat de droit.
A terme a part proteger les puissants et ceux qui s’organise « pour notre bien » …
(3)
« comme lorsque Drainville parle de l’islamisation de Montréal »
La laicite concerne autant les sectes hassidiques, les temoins de jehovat … que pierrejeanjacques et son pantheisme…
Certaines confessions religieuses ou sectes ont simplement plus de mal que d’autre a cohabiter avec la modernite et les autres droits en particulier l’egalite homme-femme, c’est leur probleme de leur dieu misogyne pas celui de l’etat de droit.
(a)
Quand on va me parler du droit a la liberte de conscience des enfants et droit a l’education des enfants plutot que simplement liberte d’expression religieuse je vais commencer a considerer que mon interlocuteur est valable ….
(b)
Je vois du monde parler de liberte d’expression religieuse mais sans meme revenir sur la maniere dont celle ci se transmet. Quand on va me parler de ca je vais commencer a considerer que mon interlocuteur est valable …
(c)
Entre temps on peut bien invoquer Bernard Drainville dans tous les textes pratiquement. Mais ce que je vois c’est que jamais nos militants contre la laicite eux iront sur comment la confession religieuse se transmet et la liberte de conscience des enfants et le droit a l’education.
Aucun moyen pour eux de gagner sur ce terrain la et ils le savent ….
A part dire qu’un parent peut endoctriner son enfant autant qu’il veut parce que … et parce que ….
Jamais ils iront sur ce terrain parce que ca montrerait comment nos chartes des droits et la jurisprudence protege pas les enfants des confessions religieuses et comment on protege pas la liberte de ne pas croire …
Merci de votre commentaire Ian, lequel, encore une fois, est plus étoffé que ma chronique elle-même. Dites, le point quant à l’endoctrinement religieux des enfants, il est où? J’ai comme un doute à savoir si vous avez bel et bien commenté ma chronique ou celle d’un autre.
Cordialement,
FB
Présomption d’innocence? Ca c’est votre côté rose bonbon.
La jeune fille est bel et bien coupable. Même si ce n’est pas elle qui a effectivement pioché dans votre poche. On appel cela du recel. En France comme au Canada:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Recel
Vous avez raison. Suis très rose bonbon. Sauf que si vous lisez correctement, je ne plaide pas son innocence, évidemment. Elle est vraisemblablement complice, à tout le moins. Sauf que rien nous indique que le crime plus grave, c’est-à-dire, le vol de manière directe, lui est imputable. Merci de votre commentaire.
FB
(4)
« J’ai comme un doute à savoir si vous avez bel et bien commenté ma chronique ou celle d’un autre. »
Non non, j’ai bien commenté la votre. Reprenons le fil des propos, pour y voir plus clair.
(a)
Dans votre texte, il y a de nombreuses et subtiles références à Drainville et le projet de loi 60 et le grueage. J’ai donc répondu en (3) de mon commentaire à ces éléments qui me semble de l’ordre de l’homme de paille et de l’approximatif.
(b)
J’ai évoqué (3 (a,b,c)) concernant les anti-laicité ( parce que dans le fond pour moi c’est de ca qu’il s’agit ) qu’on vous entendra pas parler de liberté de conscience des enfants, de liberté de ne pas croire, de leur droit à l’éducation et de comment se transmet le croyance religieuse. Parce que sur le fond cela montrerait des faiblesses évidentes des chartes des droits quebecoise et canadienne quant aux enfants et que vous avez aucune chance de gagner sur ce qui est le fond des choses et que vous le savez.
(c)
Et vous, en regard de mon propos, me dites dans un commentaire :
« Dites, le point quant à l’endoctrinement religieux des enfants, il est où? »
Moi il me semblait que par 3(a,b,c) j’évoquais justement que vous en parleriez pas …
(5)
Mais sur le fond, j’aimerais tout de même vous entendre la dessus. Tant qu’à parler dans le vide
de charte des valeurs, charte des droits ou même « Mais paraît que ça stoppe le grugeage » ….
Parlez moi donc de comment il se fait que vos chartes des droits québecoise et canadienne vont jusqu’à permettre ce qui se passe dans les sectes hassidiques avec des femmes sans véritable scolarité ou même liberté autre que de faire des flots à la chaine …
Au final … vous allez être réduit à me faire dans un relativisme culturel pas très chic.
Et à faire des enfants des adhérents à la naissance de confession religieuse … ce qui est pas très chic pour leur liberté de conscience …
Et a mettre plus de poids a la liberté d’expression religieuse des parents qu’à la liberté de ne pas croire des enfants.
Et puis ce droit à l’éducation si important semble-t-il … un espèce de droit de deuxième ordre pour les femmes de ces sectes ….
(6)
Essayez donc de me dire que le droit de ces femmes est pas gruger que je ris un peu …
Essayez donc de me convaincre que les chartes des droits pose aucun problème quant à la liberté de conscience des enfants que je ris un peu ….
Ouf. Sais pas trop quoi vous dire, sinon qu’à vous écouter, mes chroniques feraient figure de thèse doctorale, en abordant une chose et son contraire, manière purement didactique d’aborder la chose. Mais allons-y avec deux questions, tout de même. Expliquez-moi en quoi la Charte des valeurs aurait 1) stopper le « grugeage » quant au droit des femmes; 2) idem en ce qui a trait à l’endoctrinement religieux des enfants.
Je vous écoute. Attentivement, d’ailleurs.
FB