Dead Obies et le franglais: La réplique aux offusqués
A wise man told me don’t argue with fools
‘Cause people from a distance can’t tell who is who.
The Takeover – Jay Z
Je m’étais juré de ne pas répondre. Je m’étais juré de ne pas m’occuper des ragots, de ne pas leur donner de l’importance. Les jours ont passé. J’ai entendu mon nom toute la semaine, d’abord un murmure, puis comme un écho qui me suivait. Je lisais des articles où on parlait de mon travail. On parlait de mon œuvre. Parfois en bien, parfois en mal. On parlait aussi de mon identité, de ma conception du monde, de mes responsabilités envers ma communauté, bref on parlait de moi. Dans les journaux, sur les blogues, à la maison, peut-être. Pendant ce temps, ce moi-là, il était chez lui. Son téléphone n’a pas sonné. Son Gmail n’a pas gmailé. Son Twitter n’a pas tweeté. Bref, on parlait de moi, mais on ne s’adressait pas à moi.
Comme si on n’était pas vraiment intéressé à savoir ce que j’en pensais, justement, de mon travail, de mon œuvre, de mon identité, de ma conception du monde. De moi. Il fallait me dénoncer, pour les uns. Il fallait m’applaudir, pour les autres. Et dans tout ça, aucun chiffre, aucun fait, aucune étude, aucun spécialiste qui n’intervient dans la discussion. Que des opinions, des impressions, des sentiments. Des vieux (res)sentiments.
Tout à coup, on inventait une signification aux mots Dead Obies avant de s’en enquérir. On mettait des mots dans notre bouche, on interprétait. On citait l’article qui citait l’article qui citait nos paroles avant d’aller écouter notre disque. On commençait son texte d’opinion en disant qu’on ne connaissait rien au groupe, mais qu’on avait une opinion sur le sujet quand même. Ah bon? Ah ben.
J’ai alors saisi qu’on ne souhaitait pas comprendre Dead Obies. Ç’aurait été trop de travail. Il aurait fallu nous appeler. Il aurait fallu chiller avec nous autres. Il aurait fallu écouter du rap. Beaucoup de rap.
Mais non, ce qu’on voulait, c’était donner son opinion. On voulait s’écouter parler. On voulait écrire sa chronique pis rentrer se coucher.
Quelle platitude. Quel manque de passion. Quelle honte.
Donc, vu que moi non plus, je ne suis spécialiste de rien du tout et que je n’ai pas vraiment fait de recherche sur le sujet, je me suis dit que j’allais vous écrire un petit quelque chose. Ça s’adresse aux Christian Rioux et aux Mathieu Bock-Côté et ça débute comme ceci:
Vous êtes passés à côté.
Vous l’avez pas vu, vous l’avez pas entendu, vous le saviez pas. Vous êtes passés à côté.
Vous êtes passés à côté quand Sylvain Cossette a cumulé TROIS (3) disques d’or en anglais avec sa série de reprises des années 70. Ça ne vous dérangeait pas, à ce moment-là. Vous l’avez pas vu passer, sûrement. Vous êtes passés à côté.
Vous êtes passés à côté, encore, quand Céline Dion et Simple Plan ont frappé des succès planétaires grâce à des oeuvres en langue anglaise, pourtant tous francophones de naissance. Là aussi, vous êtes passé à côté. Ça vous dérangeait pas. Vous ne vous sentiez pas menacés, à ce moment-là.
Il vous aura fallu une gang de petits bums de la Rive-Sud qui tourne sur le circuit étudiant pour réaliser que la culture québécoise francophone est soudainement en voie d’extinction. Certes, on ne les voit pas à la télé, on ne les entend pas sur les radios commerciales, les Dead Obies. Mais ils sont là. Ils sont drette là, dans notre face. On en parle avec engouement dans le Voir. On les book dans des festivals en région. Y’a même Collation Vol. 2 dans le iPod du plus vieux, pis ils ont plus de views sur YouTube que le dernier de Fiori.
Là, vous êtes pas passés à côté. Là, ça vous dérangeait. Là, vous vous sentiez menacés.
Parce qu’on va se le dire. C’est pas l’anglais qui vous fait peur. (Bon, quand même un peu peut-être, hein?) Ce qui vous dérange concrètement, c’est le mélange des deux langues. C’est leur fraternité qui vous déstabilise.
Chantons en français, oui!
Chantez en anglais, correct, on va vous laisser faire.
Mais sacrament, les ‘heunes, ALLEZ PAS MÉLANGER LES DEUX LANGUES DANS UNE MÊME PHRASE, ÇA VA VOUS EXPLOSER DANS’ YEULE!
Et c’est là qu’il se trouve, le terrain glissant. Parce que lorsque le métissage devient la bâtardisation d’un certain standard de pureté, c’est louche. On dit quoi à un francophone qui marie une anglo? Une chrétienne et un musulman? Vous allez mettre les « pure-laines » dans un coin de la cour de récré pour pas qu’ils attrapent le patois des petits Jamaïcains, peut-être? Vous pensez qu’on est qui? Les enfants d’à côté?
Ma bâtardisation vous choque? Soit. Votre puritanisme me dégoûte. Certains membres de Dead Obies ont grandi avec une mère francophone et un père anglo, ou vice-versa. Demandez-leur donc c’est quoi, leur vision de l’identité québécoise. Parce que oui, malgré le fait qu’ils aient vécu une expérience diamétralement opposée à la vôtre ou même à la mienne, ils sont Québécois, tout autant que vous et moi. Devrait-on exclure leur québecité parce qu’elle ne correspond pas à la nôtre? Cette question-là aussi, vous êtes passés à côté.
Une autre affaire dont vous êtes passés à côté: je n’ai jamais joué à inventer une langue pour me rendre intéressant. Je n’ai pas forgé un dialecte de toutes pièces pour pogner “D’une Mare à l’Autre”, ou pour vendre des disques aux petits Américains (vendre du rap québécois aux États-Unis, aussi bien essayer d’exporter nos belles grosses oranges en Floride…). On a couché ce langage-là sur disque parce qu’il était là. Autour de nous. Pour ma part, je ne l’ai jamais revendiqué comme le langage du futur. Je ne l’ai jamais imposé à personne. J’ai juste mis ce mélange de couleurs-là dans ma palette parce que je retrouve ces teintes-là dans le paysage que je tente de peindre. M’importe si vous le trouvez laid, mon portrait. Moi je l’aime. (Et il vaudra sûrement cher plus tard.)
Mais ça aussi, vous êtes passés à côté.
À vous lire, j’assume aussi que vous êtes passés à côté d’études révélatrices sur les pratiques linguistiques en milieu urbain dans le contexte hip-hop, notamment celle de Mela Sarkar, parue en 2008 et intitulée “Ousqu’on chill à soir?” Pratiques multilingues comme stratégies identitaires dans la communauté hip-hop montréalaise. Je vous en cite la conclusion, histoire de vous titiller (pause), mais je suggère aux lecteurs du présent texte de prendre un 20 minutes de plus pour lire le document complet au http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/PDF/SarkarOusquonChillDivUrbaine2008.PDF.
Selon Sarkar:
« Le rap à Montréal propose un nouveau modèle d’identification sociale qui tient compte de la complexité linguistique, ethnique et raciale, tabou-isés dans le discours officiel dominant. Ce nouveau modèle identitaire ne se veut pas forcément contestataire de façon affichée, mais ce positionnement hors-la-loi avec des pratiques d’écriture spécifiques diverge fondamentalement de l’optique des discours tenus également par les aménagistes d’un côté et par les défenseurs de la norme européenne (voire du français international) de l’autre. Cette situation hors-la-loi, s’exprimant à travers l’investissement de l’oral et des ressources multilingues, jette les bases pour une critique fondamentale : le multilinguisme contredit le principe de l’unilinguisme français et toute tentative d’homogénéisation selon les critères de la société dominante, qui est dans les faits exclusionniste envers les minorités linguistiques et raciales. En pratiquant le multilinguisme et en réinvestissant l’oral dans l’écriture, les rappeurs trouvent des stratégies identitaires efficaces qui remettent en question le modèle de nationalisme unilingue québécois. » (Je vous ai même mis en gras le boutte qui vous explique bien clairement ce qu’on fait, M. Rioux. Christ que je suis fin.)
Parce que vous êtes passés à côté de ça aussi, messieurs.
Je ne me réclame pas du « franglais », je ne le propose pas comme langue officielle de ma génération. Ce « franglais », pour moi, n’est autre qu’un terrain commun à moi et ceux qui participent à ma culture, qui partagent des valeurs et des expériences analogues aux miennes. C’est un langage codé. Une affaire d’initiés. Je ne demanderai jamais à Sylvie de Farnham de « parler le franglais ». Je ne vais même pas utiliser ce registre de langage-là si je m’adresse à elle. Je ne suis pas idiot. Je vais trouver un terrain commun avec elle, pour communiquer. Même avec les jeunes de mon âge, je ne vais pas toujours parler comme ça. Parce qu’on ne partage pas tous ce même terrain connu.
Mais ça, vous le n’aviez pas compris non plus. Ça aussi, vous êtes passés à côté.
Vous êtes passés à côté du fait que ce « franglais » n’est pas une perte de langage, comme vous l’affirmez. Il est un ajout, une survivance, le résultat d’une faculté adaptative dans un milieu urbain parfois hostile (sauf quand le buzz est alluméééééé). Comme des branchies qui me pousseraient dans gorge si on me gardait la tête dans l’eau pis que je voudrais vivre trop fort. C’est un remaniement, c’est une création, une rébellion. Mais ça aussi, vous êtes passés à côté.
Voilà pourquoi il est injuste de parler du « franglais » comme d’une langue, d’un langage qui en remplacerait un autre. Comme d’un manque d’éloquence. Comme se bourrer de biscuit Oréo avant le souper. Il n’est rien de tout ça. Mais vous êtes passés à côté, évidemment.
Le pire, c’est que vous êtes passé à côté du plus évident, justement.
Votre « franglais » n’existe pas.
Votre « franglais », c’est le Bonhomme Sept Heures du téléjournal de six heures.
Votre « franglais » (voyez, comme c’est « votre franglais », maintenant?), n’est pas une langue qu’on peut parler ou écrire proprement, avec des usages, des règles, des conventions, pas plus qu’il n’est un créole ou “une étape dans notre anglicisation”.
Ce n’est ni une « marque de pauvreté culturelle et économique » ni un « signe de sophistication identitaire », pas plus que ce n’est « le raffinement des colonisés ». Le « franglais », ainsi nommé par ceux qui ne le rencontrent, ne l’entendent, ne le parlent pas plus qu’ils ne le comprennent, est un mythe, une légende urbaine. Un “j’ai entendu dire que y’a du monde que…”
C’est que vous êtes passé à côté d’une autre évidence. C’était là depuis le début. On n’en a pas parlé. On ne pensait pas qu’on avait à le faire. On pensait que c’était implicite. Mais vous êtes passés à côté pareil, messieurs les journalistes.
Je vais vous le dire drê’-là, pour que vous arrêtiez de chercher. Écoutez:
Dead Obies est anti-colonisation.
C’est tout. Notre ambivalence de langage, notre hybride, notre mixité est d’abord un refus de prendre part à votre monde (peut-être parce que vous n’avez jamais voulu de nous dedans au départ, qui sait?) Dead Obies se donne le droit d’exister en dehors du paradigme, en-deçà de la superstructure anglo-franco qui gouverne la culture québécoise depuis des décennies, sans renouveau du discours, sans perspective fraîche.
Mon pauvre peuple québécois, pris dans l’apprenage par coeur, dans l’histoire figée quelque part entre la Conquête et la Loi 101, pas capable de se la faire son histoire, de la continuer, les bras trop engourdis par la semaine de 40 heures pis la tête dodelinante sous le poids du top 5 à CKOI.
Non, nos chansons ne jouent pas à la radio. Elles sont trop sales, trop de sacres, pas assez de hook. Elles comportent trop d’anglicismes pour être classifiées francophones, mais restent trop francos pour faire compétition aux anglos. On peine à avoir des subventions pour un clip. On doit compter les mots dans nos textes lorsqu’on participe à une émission ou à un showcase. Mais on va pas se plaindre. Même que, pour dire vrai, on adore ça. On est fiers de ne pas fitter dans vos formulaires. On n’en a rien à foutre de vos cases pis de vos crochets. On est ailleurs, on est loin. Très loin. On vous voit à peine agiter vos petits drapeaux dans notre rétroviseur. On vous trouve cute, on vous fait des beubyes.
«I drove by the fork in the road and went straight», pour reprendre Jay Z, encore.
Non, je ne suis pas personnellement inquiet pour la situation du français au Québec. Quand je sors de chez moi, il m’est possible d’être compris en français pas mal partout. À l’hôpital. À l’hôtel de ville. À l’épicerie, à la station d’essence. Ça se peut que j’aille manger des dumplings dans Chinatown pis que le serveur ait de la misère, un moment donné. C’est correct. Je ne me sens pas en danger. On se trouve un terrain commun. Je sais qui je suis, d’où je viens. Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. Je ne me suis jamais senti minimisé, limité, ou entravé par le fait de vivre en français à Montréal. J’en remercie les combattants avant moi, parce que ça n’a pas toujours été le cas, ça a été un combat, je le sais. Mais mon expérience québécoise, celle que je vis dans la rue, avec le vrai monde, dans la vraie vie de tous les jours, n’a rien d’angoissante. Elle se porte très bien, même. Pis c’est pas un envoyé spécial à Paris qui va m’apprendre ce qui se passe dans ma cour. Mais ça….
Bon, d’accord. Vous avez compris. Tout de même, juste une petite dernière, avant que je décalice:
Vous êtes aussi passés à côté du fait qu’on faisait du « franglais » bien avant Dead Obies dans le hip-hop québécois, que nous sommes loin d’être les seuls à le faire en ce moment, et qu’il y en aura probablement encore demain. Et vos textes d’opinions, pis vos colonnes pis vos scénarios-catastrophes à 5 cennes ne pourront rien y changer. Mais ça aussi, I guess, vous êtes passés à côté.
Too bad. Ça vous aura fait prendre une belle marche.
Yes Mccan
Dead Obies
Rien à ajouter d’autre que OUI.
À votre vision du Québec, je dis oui.
À votre musique, je dis oui.
À vos mots, je dis oui.
À ce texte, je dis oui.
Merci de nous empêcher de passer (trop) à côté.
« Ils n’hésitent d’ailleurs pas à associer les nationalistes et ceux qui défendent le français à des « suprémacistes blancs », comme dans cette entrevue accordée le 6 décembre 2013 à CISM FM. » C. Rioux
===
C’est vrai ou c’est faux cette citation ? Vous assumez ou pas ?
« FAIT: Nous n’avons jamais (entre autres) traité les nationalistes québécois de »Suprématistes Blancs » ni demandé à personne de parler le »franglais » tel que le répand MENSONGÈREMENT Christian Rioux dans les médias. Que les journalistes vérifient leurs sources. Nous refusons d’être le personnage-type de votre scénario-catastrophe à 5 cennes. Merci. »
Sur le FB de Dead Obies.
Bien évidemment, c’est faux et une invention de Christian Rioux, alors ils n’ont rien à assumer: https://www.facebook.com/cism893/posts/409090202513316
Oui, CISM semble confirmé le fait ici dans les commentaires de cette publication Facebook: https://www.facebook.com/deadobies/photos/a.134332123331322.24362.130616067036261/378939692203896/?type=1
« CISM 89,3 FM L’intégrale de l’entrevue est maintenant en ligne ici. Le passage cité débute vers la 30e min. http://www.cism.umontreal.ca/news_details.php?nID=500 »
Mais malheureusement, le lien de fonctionne plus.
Très belle lettre. Mais le problème n’est pas de ne pas se faire comprendre quand on sort, c’est de ne plus pouvoir se trouver de job si on ne parle pas l’anglais… Et c’est malheureusement ce qui est en train de se passer. Pire, on n’exige même plus le français dans bien des endroits et dans bien des jobs…mais l’anglais, oui. Il est là le danger.
Si vous allez vivre au Nouveau-Brunswick, c’est le contraire, ce sont les Francophones, ceux qui peuvent parler les deux langues qui se trouvent les meilleures jobs! Les unilingues Anglophones, eux, ils sèchent et se plaignent de ce phénomène, disent que c’est les Français qui sont favorisés!!! J’ai un ami Francophone là-bas qui vit avec une unilingue Anglophone. Elle aurait la chance de pouvoir apprendre le français mais ne le fait pas, alors ça lui enlève son droit de chialer à mon avis. Arrêtez de brailler et devenez bilingues, c’est la voie de l’avenir!!
Merci de rester vous. De ne pas vous plier au moule.
Vous êtes différent. C’est pour ça qu’on vous aime.
Comme on dit: Parlez-en en bien, parlez-en en mal. L’important c’est qu’on en parle.
Prenez ça comme de la pub gratuite.
Gardez en tête votre premier lancement où l’on fesait la file 4 coins de rue plus loin à -40.
Votre son est original et surtout ben bon. Vous sortez justement du moule CKOI.
Je continuerais de vous appuyer, de vous diffuser et surtout de vous écouter!
Toujours aussi éloquent, M. Yes Mccan. Tell em boy!
Bravo et merci pour ce texte!
Je m’y reconnais tellement!
Drette dins dents s’tie! Faut arrêter d’awère peur, on est pu dins années 70 câlice!!!
Puis-je ajouter que Fiori a aussi chanté en anglais sur son album franglais?
Une coquerelle n’est pas un lion. Brel, Desjardins, Plume, Felix, Brassens, Ferré, Barbara, Manset, Murat, Pellerin, Léveillée, Ferrat, Vigneault, Bélanger ou….Dead Obies. Je le répète: une coquerelle n’est pas un lion.
Moi, je fais la révolution avec vous autres n’importe quand!
en passant, personne n’a rien dit non plus quand Pascale Picard, originaire de la belle ville de Québec, francophone pure laine à 90%, nous a sorti son CD en anglais seulement, il y a quelques années.
Je ne connais pas les Dead Obies, mais leur musique ma plaît, moins par la langue, un joyeux mélange, que par l’esprit délinquant qui y règne.
Messieurs Bock-Côté et Rioux écrivent éloquemment dans un français sans faille. Malheureusement, leur prose manque de sang sauf quand ils se mordent la langue à trop se serrer les dents sur elle.
Mais plus grave, ils pensent en français de France, ce qui est génial si on est Français de France dans le texte et en esprit (ex: Philippe Sollers). Messieurs Bock-Côté et Christian Rioux ne sont pas québécois, ce sont des étrangers dans notre pays .
Le problème est ailleurs. Quand le PQ de Marois a pris le pouvoir, il aurait fallu de toute urgence raffermir la loi 101. En lieu et place de quoi il nous a lancé en pleine gueule sa charte des valeurs, une horreur absolue.
Couillard n’y échappera pas, qui regarde ailleurs, le Grand Nord, etc. Il devra lui aussi moderniser cette loi.
Quand je vais magasiner chez Fu Tai, le marché d’alimentation asiatique dans Côte-des-Neiges, on y entend de la belle musique vietnamienne comme fond sonore. Le contraire du très québécois marché Métro, dans le même quartier, où c’est l’anglais qui domine. Cherchez l’erreur…
Les Dead Obies sont le lieu d’une réalité sociale et linguistique importante, émergente, sur la rive Sud. Et je connais d’autres bands composés de francophones( parfois venus de différents pays francophones) qui chantent uniquement en anglais.
Est-ce que cela pose problème?? Bien sûr, mais le problème serait bien mieux codifié et analysé si la loi 101 revampée réaffirmait le français comme langue commune dans toutes les sphères de la société québécoise. En y posant autour le droit à la différence, bien sûr.
Les Dead Obies ne sont pas esclaves de l’anglais, ils ont plutôt investi cette langue pour se nommer avec honnêteté, sans fausse représentation. Comme Radio Radio en Acadie, comme le créole magnifique du peuple haïtien, comme les Gaspésiens, les Madelinots qui ont francisé au son beaucoup de mots anglais.
Le franglais français institutionnel qui nous impose son « email » contre notre très québécois « courriel », il m’est aussi étranger que les Anglos exilés de l’intérieur du West Island.
Et j’ai hâte que les Dead Obies nous en inventent encore des mots québécois, surtout s’ils se mettent en tête de parcourir le vaste territoire québécois dans toutes ses différences de langages et de régions qui les nomment selon le paysage à apprivoiser . Loi 101 ou pas…
« [I]ls pensent en français de France […]. » Cher Monsieur, le français appartient autant aux Québécois qu’aux Français. Quand un Québécois s’exprime correctement en français (comme le font messieurs Bock-Côté et Rioux), il s’exprime dans SA langue, pas dans celle d’un « Français de France ». Pourquoi un Québécois qui s’exprime bien dans sa langue devient-il forcément aux yeux de ses concitoyens un Français ?
Ouf! je reçois ce texte en plein coeur. Je m’y reconnais tellement.
Une sorte de « Speak White » du 21e siècle.
J’ai 60 ans, Montréalaise jusqu’à la déchirure.
Merci !
On parlait de mon œuvre.Et on le répète….Monsieur ,oui vive la liberté,mais vous vous appropriez un OEUVRE , oups, soit que vous soyez un prétentieux ou vous avez un égo à travailler (chanceux) ou que vos parents vous ont trop aimé pour vous inculquer la retenue . Enfin votre fin me convient, j’ aime la marche , surtout pour mieux vous respecter et vous accepter .
J’ai 54 ans, je suis une de celle qui désire protéger sa langue et sa culture. Et, je ne suis pas sectorielle, bien au contraire, j’ai des amis de toutes nationalités.
Je suis de la génération 70-80, alors l’anglais et toutes autres langues ne me font pas peur. Mais rassurez-moi. Si tous ceux de votre génération ont le verbe aussi facile et une compétence aussi grande que la vôtre dans leur façon de s’exprimer, je devrai me dire que mon inquiétude est illusoire.
Pourtant, la problématique est la suivante, les plus jeunes et non ceux de votre génération ne savent plus écrire ni parler correctement. Voilà, mon inquiétude. Le français deviendra-t-il une langue twitter et mélangé. J’avoue que la colère me gagne quand mon fils de 23 ans ne peut écrire trois mots sans faire des fautes. Il écrit mieux son anglais que son français. Ou seront son orthographe et sa capacité à écrire sa propre langue dans dix ans. Mais, j’espère que vous avez raison et mon inquiétude est illusoire.
Car la problématique ne prendra pas racine dans votre génération, vous avez les pieds bien ancrés dans vos connaissances et compétences linguistiques, mais en sera-t-il de même pour la génération qui suit ?
Vous pouviez pas apprendre le français vous-même à votre fils?
En réponse à Alexandre :
En tout cas, il semblerait que votre mère à vous a oublié de vous apprendre le français écrit… On dit : « N’auriez-vous pas pu apprendre vous-même le français à votre fils ? »
Je suis d’accord avec l’ensemble de votre texte. On y est allé un peu fort à votre endroit, sauf que vous mélangez tout de même un peu les choses.
Un francophone qui se marie avec une anglophone ou un chrétien avec une musulmane, ce n’est pas comme parler ou chanter en franglais. La question n’est pas tant de rejeter la fraternité des deux langues ou de nier que le bilinguisme ou le multilinguisme puissent servir d’éléments identitaires dans certains milieux, en l’occurrence la culture hip-hop. La question est plutôt de reconnaître les effets néfastes de l’utilisation généralisée du franglais chez la population francophone (minoritaire) d’Amérique du Nord, donc de voir l’envers de la médaille.
L’anglais en soi est inoffensif pour le français au Québec; le véritable danger qui mène à son appauvrissement, c’est la valorisation sans nuance du franglais par les francophones. Pourquoi? Parce que le français en Amérique du Nord, d’un point de vue purement linguistique et démographique, est une langue faible et l’anglais, une langue forte. En mélangeant les deux, vous donnez inexorablement la victoire à l’anglais.
Un exemple concret très anodin : le sens que vous avez donné au verbe « assumer » dans votre texte. Je vous cite : « À vous lire, j’assume aussi que vous êtes passés à côté d’études révélatrices sur les pratiques linguistiques en milieu urbain dans le contexte […] ». En français, « assumer » n’a pas le même sens qu’en anglais; vous auriez dû dire « Je présume aussi que… », sauf qu’en pensant constamment en anglais ou en franglais, on finit par oublier le véritable sens des mots français qui ont un faux jumeau en anglais. L’anglicisation et l’acculturation, ça commence malheureusement comme ça. Et non, ce n’est pas ce qu’on appelle de l’« évolution ». Traitez-moi de puriste si vous voulez.
En gros, être bilingue en mélangeant les deux langues, c’est correct, mais être bilingue en séparant les deux langues, c’est mieux.
– Un mec qui parle cinq langues couramment, dont l’anglais.
meilleur commentaire jusqu’ici. on parle d’ « évolution » pour se déculpabiliser. mais écrire assumer en voulant signifier supposer ce n’est pas une « évolution », c’est une erreur.
Je trouve que c’est de l’auto-flagellation purement québécoise que de s’en prendre à ceux qui s’inquiètent de l’état de la langue chez les Québécois. En effet, pourquoi devrions-nous emprunter un jargon américain pour se sentir cool? Tout cette affaire de franglais démontre à quel point les gens ont une basse estime du français au Québec.
Pour moi, sentir le besoin d’utiliser la langue des autres pour se sentir soi-même, c’est minable. Je rajouterai aussi que si un immigrant vient vivre au Québec et ne sait pas parler français, ce n’est pas un Québecois ; c’est juste un immigrant qui vient vivre dans un autre pays et qui parle la langue que tout le monde parle au monde ; l’anglais. Pourquoi, est-ce qu’on devrait trouver ça normal que les gens/les jeunes viennent vivre ici sans apprendre notre langue et puis s’en targue comme d’une fierté? C’est un peu comme ces Algériens vivant en France qui se vantent de ne pas être Français. Pourquoi, on devrait trouver ça bien? Si ça, ce n’est pas un signe d’un profond malaise sociale, c’est que sans doute, Richard Bain a simplement décidé d’aller tuer une femme quelconque et que ça adonnait par hasard que sa cible était Pauline Marois. 0 racisme dans son geste ; pur geste de folie… Ben c’est ça le problème. À force de se convaincre qu’il n’y en a pas de problèmes, on fait juste arrêter d’exister. Pis honnêtement, de tout le monde que je connais qui écoute les Dead Obies, y’en a pas un qui comprend ce qu’ils disent pourtant c’est tout des francophonnes bilingues pis la seule affaire qu’ils trouvent a dire c’est que l’anglais c’est cool….fak ça sert a quoi tout ce franglais, ca sert a qui? En plus, quand les voit en photo avec des drapeaux américains, si fier (Loud Lary Ajust)….sont où les drapeaux québécois, elle est où la fierté d’être Québécois? Ben c’est ça, fak oui le franglais est un problème pis oui, ça dilue la culture québécoise dans le bassin américain.
Cela dit, je pense que même les Dead Obies vont comprendre que de se forcer à parler anglais au Québec, ça fait JAMAIS lever le party 😉
« Pourquoi devrions-nous emprunter un jargon américain pour se sentir COOL? ».
Vous auriez pu utiliser « à la mode », « tendance », « branché », ou je ne sais quoi, plutôt que le jargon américain « cool », si seulement vous aviez un peu plus d’estime pour le Français :'(
T’es fuck-all toi lol
avez-vous déjà été à un spectacle des dead obies? on dirait bien que non, sinon vous n’affirmeriez pas que leur musique ne fait « jamais lever le party », car je dirais que le party, à leurs spectacles, il lève, et très haut en plus de ça! (oui oui ceci est un jeu de mots)
(wow ouhlala quelqu’un qui écrit bien en français est capable d’apprécier la musique des dead obies, oh mon dieu comment est-ce possible, un francophone ne devrait parler et aimer que le français) bref.
«Le rap à Montréal propose un « nouveau » modèle d’identification sociale qui tient compte de la complexité linguistique, ethnique et raciale» Ouf. C’était vrai il y a 20 ans et plus. Mais il y a longtemps que le rap a été récupéré, dépolitisé et vidé de son sens. Est-ce que la situation des afro-américains s’est améliorée depuis l’apparition du gangsta et du bling-bling? Poser la question, c’est y répondre.
Les chansons des Dead Obies sont un ramassis de grossièretés. À ce stade, le problème n’est pas le franglais, mais bien l’absence totale de contenu. Des beats de 1995 qui sentent le réchauffé, à classer justement dans la même catégorie que Sylvain Cossette ! Au moins Omnikrom chantaient le pipi-caca pour s’amuser, sans se prendre au sérieux.
En tout cas, ça me fait bien rire, cette prétention anti-système/anti-colonisation fabriquée par les journaux de GESCA, la clique de bobos du Plateau et les «cultural studies» de Concordia.
Sur ce, je m’en vais écouter The Revolution Will Not Be Televised, (Gil Scott Heron, 1973) chantée en anglais américain standard, et qui de ce fait conserve toute sa force même après 41 ans.
Un pur délice de vous lire. Un bout de phrase que je citerai à Bernard Drainville dès que j’en aurai l’occasion — il faut attendre qu’il revienne d’Écosse et qu’il recommence à twitter ses conneries — « Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. » Tout est dit dans cette superbe petite perle. Bravo!
J’ai rien contre le fait d’utiliser les 2 langues tant que c’Est avec modération et qu’on ne prend pas un »accent anglais » même en parlant (comme Jo Rocka haha). I mean, j’vois pas en quoi c’est moins wack que ceux qui prenaient un accent francais quand ils rappaient v’la 15 ans.
Et j’Vois fucking pas pourquoi ils jouent aux victimes quand 98% de la population prennent leur défense depuis 2 semaines?!!!
le problème c’est pas le franglais, c’est le fait que les Dead Obies, ça suck la grosse marde.
(à part snail kid)
Qu’est-ce que ça veut dire »Dead obies »?
Je peux me tromper mais je crois qu’il s’agit d’une allusion à un groupe montréalais d’il y a 15 ou 20 ans qui s’appelait Dead Kenndys. Dans un esprit de mise à jour, Dead Obies serait alors une contraction de Dead Obamas. My 2¢.
C’est vrai que faisant partie de l’élite qui s’exprime aisément et correctement dans les deux langues (quand ce n’est pas dans trois langues ou davantage), on peut se permettre de s’en sacrer, de la progression du franglais dans la plèbe.
Good Luck with this « Les Boys! »
« le multilinguisme contredit le principe de l’unilinguisme français et toute tentative d’homogénéisation selon les critères de la société dominante, qui est dans les faits exclusionniste envers les minorités linguistiques et raciales. En pratiquant le multilinguisme et en réinvestissant l’oral dans l’écriture, les rappeurs trouvent des stratégies identitaires efficaces qui remettent en question le modèle de nationalisme unilingue québécois. »
Bon texte, bonne défense. Je suis aussi pour l’affirmation avant la coercition.
Mais il y en a dans les deux « camps » qui sont « passés à côté » dans cette affaire. D’abord, on peut déplorer le fait que certaines personnes semblent ne pouvoir admettre un débat que sous la forme d’une guerre manichéenne imperméable à la nuance et à la remise en question.
Ensuite, s’il est vrai que certains ont profité de la brèche pour vomir sur les Dead Obies, il serait faux de dire que le fond de la critique ait porté sur leur art en tant que tel; plutôt sur une certaine réalité que leur art contribue à mettre (habilement) en lumière.
On peut très bien respecter la démarche d’un Zachary Richard (pardonnez l’exemple cliché) dans son art qui dépeint sa réalité de Cajun, et à la fois déplorer que le français en Louisiane soit aujourd’hui réduit à un vestige folklorique. Il me semble qu’on peut critiquer ou questionner une réalité d’un point de vue socio-historique sans en mépriser pour autant les acteurs. Ne prenons pas tout si personnel.
Vos textes digne d’une classe pour débile léger et votre rap en général, c’est trop souvent pas très bon, et j’ai commencé à écouter du rap alors que vous aviez encore des couches donc je me donne le droit de dire que je connais ça un peu.
À tous:
Répétez. « Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. »
Répétez. « Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. »
Répétez. « Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. »
Bravo. Bravo Yes Mccan.
« Je ne ressens pas le besoin de m’affirmer dans la négation de l’autre pour survivre. »
Je ne peux m’affirmer librement puisque l’étranger (Henry Baine) se charge de ma propre négation… donc je ne fais que « survivre ».
L’affirmation de soi n’est pas la négation de l’autre, mais la négation de soi laisse vacant l’espace qu’on devrait normalement occupé, et cet espace vacant est vite revendiqué par d’autres.
Le comble, bien souvent, c’est de lire des gauchistes anti-américains qui utilisent des tas de mots anglais dans leur phrase pour se donner des allures modernes. Belle incohérence! Si vous ne les aimer pas les Américains, ne mélanger pas votre langue avec eux. C’est fou à quel point ce darwinisme linguistique est insidieux; comme si le faible avait besoin de s’habiller des vêtements de son maître pour exister.
Celui qui aime le français ne se sent pas colonisé. Il sent qu’il touche à l’universel avec sa langue. Une langue riche, codifiée et de plus en plus parler dans le monde. Une langue internationale avec une Histoire singulière.
Voici ce que disait Antoine Robitaille aujourd’hui sur Facebook;
»Les Canadiens français ont déjoué au dernier siècle tous les pronostics les plus sombres sur leur disparition. Les Québécois ont poursuivi le combat et ont fait progresser le français. D’autres peuples font montre d’une vigilance exemplaire à l’égard de leur leur langue: les Islandais, par exemple. Les juifs ont même réactivé, par volontarisme, une langue morte, l’hébreu! »
Il y a de l’espoir, mais il faut cesser de se comporter comme des bêtes de cirque.
Il n’y a pas si longtemps, ce comportement linguistique aurait passé pour de l’infériorité intellectuelle. C’est dire à quel point il faut lutter contre l’avancée des médiocres dans la sphère publique!
Ce texte contient une cinquantaine de fois le mot « Je », et cinq fois le mot « Nous ». Robitaille résume mieux la véritable problématique : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/414094/inquietudes-linguistiques-nouveaux-tabous
Plus que la langue du rap, le franglais est devenu la langue de ma génération, ou du moins d’une partie. Pourquoi limiter notre pensée linguistiquement, si les réalités que l’on veut exprimer se construisent avec ces mots empruntės à une langue et à l’autre?
Je crois en tout respect que si vous êtes incapable d’exprimer votre pensée en utilisant un français correct, c’est que vous manquez de vocabulaire.
Vivre et laisser vivre ! longue vie a vous Dead Obies ! c’est de la musique c’est la vie ! Wake up! moi d’habitude quand j’Aime de quoi j’en parle et je le partage, si j’aime pas quelques chose j’men calisse
comme faire des fautes d’orthographes ! 2014 wow l’humanité ya des chose pas mal pire que du rap dans vie allllooooo?
Lorsque tu sortiras de l’adolescence, tu commenceras peut-être à te sentir à l’étroit dans ta petite bulle. Il y a des gens qui t’ont précédé et d’autres qui te suivront. Il y a aujourd’hui même tes voisins, tes profs, tes collègues, ta famille, tes élus etc… Tu ne veux pas leur parler ? te faire comprendre d’eux ? interagir sur le monde avec eux ?
Après avoir lu toute les critiques faites à votre égard, j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule. Et je m’adresse à tous ceux qui ont critiqué le groupe Dead Obies, journaliste, intellectuel et autres..
Pour ma part, on parle de création artistique, critiquez ouvertement un groupe dans sa création n’a pas sa place, même si le français n’est pas ce que l’on voudrait.
Sommes-nous rendus à un tel point, que nous avons oublié nos heures d’écoute de Raoul Duguay qui déformaient les mots dans ces textes, c’était un français adéquat ? Et je pourrais vous faire une liste et que dire de Plume Latraverse, accepterions-nous les critiques des jeunes parce que ce dernier utilisait régulièrement l’anglais dans ces textes. » C’est la coqueluche des grands drive-in ou encore A danse le rock chromé full pin » Sommes-nous rendus à ce point, chialeux que nous en oublions nos propres chanteurs du passé.
Je me souviens encore des hauts le cœur et des commentaires de mes parents, la première fois qu’ils ont entendu Raoul Duguay avec ces sons et ces gazouillis et que dire de son titre, surtout pour mon coin de pays, » La bitt à tibi » mes parents criaient à l’outrage de notre langue. Et je ne parle même pas de leurs commentaires concernant Plume Latraverse.
Pourtant en 2014, on parle de la même chose, de la création artistique bordel. C’est la même chose.
Est-ce qu’on critique un peintre parce qu’il fait dans l’art contemporain et qu’on n’aime pas… NON
Ceci s’adresse aux détracteurs. Si vous voulez mettre de l’énergie à critiquer la dérive de la langue française, attaquez-vous au ministre de l’Éducation avec son anglais intensif, sur le nivellement par le bas pour les notes et les standards des étudiants, pas aux créateurs.
Ils ont déjà assez de misère à gagner leur vie convenablement, merde attaquez-vous aux bonnes personnes.
Bon les ti-gars !!! Vous pouvez aller vous coucher. Y a de l’école demain.
Petite révolte de collégiens, Ça va passer avec l’âge!
Dead Obies aurait jamais dû répondre à ces petits éditorialistes de mer-dias.
La réponse écrit ci-dessus est vraiment celle de quelqu’un qui s’acharne beaucoup trop.
Cet acharnement, mettez-le dans vos textes et chansons qui sont complètement vides de contenu.
Un autre gros L pour Dead Obies.
Sérieusement, après avoir lu cette lettre, j’ai l’impression que vous êtes un groupe d’animateurs de radio X.
Incultes et fiers de l’être…
Le Sud de Montréal: Verchère, Contrecoeur, Varenne, St-Julie, ça les a fait badtripper: aliénés en région. Ont vu Rioux nous regarder de Paris et se sont dit Hey buddy, c’est un Français, pis y’é pas che nous! Faut s’trouver un nom pour exister, t’sé, Jay Z, ça sonnerait ben, mais c’est déjà pris… Ils l’ont appelé, y’a dit y’re dead, buddies, Y’ont compris Dead Obies…
Bon c’est leur bag, Jay Z mais moi, proche 70, j’trippe encore mieux sur le body de Beyonce et ses girls. Pis l’rap, j’connais pas ça, « ch’sus rendu ailleurs, outre-tombe. »
Bon, z’ont maintenant un nom mais la zizic, Montréal Sud, ça sonne un peu comme Normand Lamour, au Château Madrid!
Sont meilleurs en composition française: longue lettre sur le Voir, presque sans faute… Composée comme nos anciennes chansons, avec un refrain, ou comme la Ballade de Cyrano: A la fin de l’envoi JE TOUCHE! Ici: VOUS ÊTES PASSÉS À CÔTÉ. Mais non, les gars, vous êtes pas passés à côté: Vous venez de signer le nouveau REFUS GLOBAL! Savez, les cours d’histoire, qui »se r’nouvellent pas » ben à la page de la fin de la WWII, de jeunes artistes ont refusé globalement la marde que leur offrait le monde occidental… Ont signé le Refus Global…9 août 1948: il y a 66 ans qu’ils se sont dressé contre leurs parents, pour changer le monde. Si on le relit, on pourrait formuler encore exactement la même révolte contre le POUVOIR Alors accrochez-vous, les tobbies, et BONNE CHANCE dans votre rébellion contre l’Histoire.
Je dois dire que malgré que j’aime bien le son de Dead Obies, il n’empêche que des critiques s’imposent.
Votre réplique est intéressante bien qu’elle comporte plusieurs problèmes. Vous accusez Rioux et autres MBC de caricaturer Dead Obies… mais vous faites de même avec ceux qui ont écrit des textes vous critiquant; lorsque vous les accusez de vouloir simplement s’entendre parler… et tout particulièrement lorsque vous amalgamez pureté/batârdisation d’une langue et métissage alors qu’il est ici question de linguistique et de grammaire déficiente. Vous le savez probablement, Miron à souvent écrit sur tous les problèmes associés au fait de déstructurer le français par l’anglais (l’accuserez-vous de vouloir un »méchant français tout pur » ?). Vous ne semblez pas comprendre que justement, c’est l’état transitoire entre deux langues qui est dommageable.
Vous récupérez aussi, malheureusement, le discours dominant habituel, sur le fait qu’il ne faudrait pas oublier les minorités linguistiques du Québec, qu’il faudrait les intégrer plus en mélangeant notre langue, qu’il faut combattre l’unilinguisme francophone (insérer ici un autre lieu commun) etc. Vous oubliez (volontairement ou non) le statut lui même minoritaire du français, ce qui change la donne. Ce qui fait qu’on ne peut parler du français de la même manière qu’on parle de l’anglais.
Vous êtes la cible des critiques entre autre parce que vous êtes l’avatar d’une génération qui parle au »je » et jamais au »nous », qui désire s’extraire de sa propre nation pour se créer un monde soumis à l’idéologie multiculturaliste (hey, toutes les cultures et toutes les langues se valent, youppi!) et qui se vautre dans une tentative d’universalisme bourrée de bons sentiments. Et je caricature à peine.
Votre »franglais » n’est en rien une »survivance », comme vous le dite ainsi. C’est un choix politique (vous le dites vous-même), un moyen pour vous de vous extraire de ce Québec qui à la fâcheuse manie de vouloir fonctionner dans sa langue : le français.
Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de mal à dire que toutes les cultures se valent.
Prétendre le contraire relève du domaine de la xénophobie.
@Le petit peuple
Vous tombez alors dans le relativisme culturel… qui fait équivaloir la culture talibane et la culture anglaise, par exemple. Ce seul exemple permet de comprendre que toutes les pratiques culturelles ne se valent pas, non.
Le problème est encore tous ceux qui n’acceptent pas que les deux langues peuvent cohabiter, que le bilinguisme (franglais inclus) est un atout et pas un signe de faiblesse culturelle et que des centaines de milliers de personnes parviennent à vivre en anglais et en français sans avoir le désir d’abandonner l’une ou l’autre. Je ne me considère pas un sous-homme et pourtant je parviens à respecter et apprécier les deux langues tout en restant Québécois et Canadien, ma copine est américaine et fait des efforts pour apprendre le français parce qu’elle trouve que ça en vaut la peine. J’ai plusieurs amis en Colombie-Britannique qui parlent un français supérieur à bien des Québécois (francophones) qui massacrent quotidiennement la langue de Molière tout en prétendant la défendre… un peu hypocrite, non?
Tant que des partis politiques ,des journalistes ou bien des organisations construiront leur capital sur le dos de la peur linguistique, nous continuerons d’observer ce genre de diarrhée médiatique et les fanatiques francophiles seront toujours aussi heureux de s’y abreuver.
Très bon texte.
@Math
Le franglais n’est PAS un bilinguisme. C’est une déstructuration linguistique. De plus, personne ne dit que le bilinguisme personnel (le vrai) est une faiblesse… les gens critiquent, à juste titre, le bilinguisme institutionnel qui est lui, fort dommageable.
Merci pour votre texte.
Comme quoi une autre voie est possible.
Also, nice référence à Atach Tatuq à la fin du texte.
« Vous êtes passés à côté. » Ça devrait être le slogan officiel de l’Association des artistes incompris.
En tout respect, comparer la critique de la montée du franglais qu’incarnent (entre autres) les Dead Obies aux carrières anglophones de Sylvain Cossette, Pascale Picard et Simple Plan, c’est n’importe quoi.
Qu’on l’apprécie ou non, un artiste peut bien faire le choix de chanter ce qu’il veut et dans la langue qu’il veut (et ça inclut les D.O.), mais ce qui est sûr, c’est que jamais personne n’a encensé les artistes ci-dessus et leur choix de l’anglais comme des modèles de « survivance » ou les représentants d’une culture « décomplexée », d’une « évolution ». Encore une fois, ce n’est pas tant les Dead Obies qu’une certaine réalité plus large qu’ils incarnent qui est critiquée.
(0)
Deux commentaires pertinent et je comprends pas que personne revient sur le propos ni meme le blogueur.
(a)
@Jean
»
« Ils n’hésitent d’ailleurs pas à associer les nationalistes et ceux qui défendent le français à des « suprémacistes blancs », comme dans cette entrevue accordée le 6 décembre 2013 à CISM FM. » C. Rioux
===
C’est vrai ou c’est faux cette citation ? Vous assumez ou pas ? »
(b)
@Anonyme
»
Oui, CISM semble confirmé le fait ici dans les commentaires de cette publication Facebook: https://www.facebook.com/deadobies/photos/a.134332123331322.24362.130616067036261/378939692203896/?type=1
« CISM 89,3 FM L’intégrale de l’entrevue est maintenant en ligne ici. Le passage cité débute vers la 30e min. http://www.cism.umontreal.ca/news_details.php?nID=500 »
Mais malheureusement, le lien de fonctionne plus.
»
Je me joins a eux.
C’est vrai ou pas ?
Pourquoi le blogueur lui meme va pas voir l’entrevue ?
Si le lien fonctionne plus quelqu’un doit bien pouvoir confirmer ?
——————–
(1)
» le résultat d’une faculté adaptative dans un milieu urbain parfois hostile »
Serieusement quelqu’un sais de quoi il parle …. et comprend le point entre ca … pis le franglais …
Ce propos me fait demander si nos interlocuteurs ont une difficulté à s’encrer dans le reel et ont pas l’habitude de se parler tout seul et d’inventer le reel.
Juste remarque de même vous êtes à Montreal , vous le savez ? , année 2014 ….
Milieu urbain hostile …. de quesé …
—
(2)
Juste une remarque ici
« le multilinguisme contredit le principe de l’unilinguisme français et toute tentative d’homogénéisation selon les critères de la société dominante, qui est dans les faits exclusionniste envers les minorités linguistiques et raciales. »
(a)
Juste rappel … meme le Québec a pour langue officielle le francais. C’est notre langue commune.
L’exclusionnisme … c’est ceux et celles qui par paresse ne font pas d’effort pour apprendre la langue commune d’un état. Ils s’excluent eux même. Le reel c’est ca. Le manque d’ouverture c’est vivre au Québec et pas apprendre la langue commune de ses citoyens.
(b)
Plutôt que de fabuler ….
Si on voulait parler de société dominante moi il me semble qu’on devrait regarder du cote des Etats Unis et du monde anglo saxon …
(c)
Plutôt que de fabuler …
Si on voulait parler d’homogénéisation … me semble que le monde anglo saxon essentiellement unilingue est une force d’homogénéisation dans cette mondialisation.
(d)
Sérieusement pour faire du Québec seul état de langue francaise en amérique du Nord une force d’homogénéisation faut être %?&* rare.
—-
(3)
« En pratiquant le multilinguisme et en réinvestissant l’oral dans l’écriture, les rappeurs trouvent des stratégies identitaires efficaces qui remettent en question le modèle de nationalisme unilingue québécois. »
(a)
Tant qu’a fabuler …
Si du monde veulent parler d’unilinguisme … j’invite les rappeurs et internautes à voyager un peu … en dehors de Pointe Saint Charles et Laval …
Même dans des universités aux Etats Unis, en Angleterre, Ecosse, Australie … on se retrouve avec des gens pourtant scolarisés avec Phd, qui voyage, qui collabore à l’étranger, mais essentiellement unilingue.
(b)
Et donc les Dead Obies si l’unilinguisme les intéresse … ils devraient s’intéresser aux pays anglo saxon … unilingue par excellence …
Peu d’étudiant soi disant ouvert de ces pays vont s’enventurer dans des cours pour apprendre une autre langue et pour la plupart ca vient même pas à l’esprit.
—-
(4)
Des fois du monde ( meme des rappeurs ) voyagent juste assez pour dire aux autres qu’ils voyagent mais pas assez pour se faire une tête.
(a)
Le Quebec est un des peuples plutôt bilingue et ouvert sur les autres langues. Ses citoyens n’ont pas besoin de franglais.
(b)
Le monde anglo saxon …
L’anglais c’est un paquet de monde qui pensent que l’ensemble de l’univers devrait parler leur langue pour leur permettre de fonctionner partout sans devoir baragouiner la langue des locaux …
Le reel c’est ca … ceux qui ont vécu autre chose devrait voyager plus … pis ailleurs qu’un tout inclus ou ce que je pense probablement pointe saint Charles ou Laval …
(c)
Même les anglo du monde anglo saxon qui voyage à l’étranger … ca leur vient pas souvent d’avoir un guide dans une autre langue …
Meme quand ils ont un conjoint venant de l’étranger ben difficile de leur faire parler des mots de la langue du conjoint ou de la conjointe …
Rapidement ils vont évoquer que c’est ben dur les autres langues. C’est pas dur … c’est de la paresse.
—-
(5)
Sérieusement après évoquer le fait qu’on exclue … on se revendique d’une culture et meme de valeurs et dans la même phrase on exclue un paquet de monde.
« Ce « franglais », pour moi, n’est autre qu’un terrain commun à moi et ceux qui participent à ma culture, qui partagent des valeurs et des expériences analogues aux miennes. C’est un langage codé. Une affaire d’initiés. Je ne demanderai jamais à Sylvie de Farnham de « parler le franglais ». »
(6)
Aille les suiveux qui applaudissent le propos … savez vous lire ? c’est une enfilade de conneries l’une après l’autre … incoherent sans encrage dans le reel.
Moi je pretends que ben de ceux qui applaudissent le franglais sont de bon fédélistes qui viennent tenter d’eteindre ce qui pourrait être vu comme un recul du francais à Montreal.
Votre but est politique, idéologique et rien d’autre. Dans le fond vous vous en calissez du franglais ( et du francais d’ailleurs ).
Voilà ce qu’il fallait faire: déconstruire toute cette toile maille par maille.
Des lubies d’ados imaginatifs.
Ce Qu’il Fallait Démontrer (C.Q.F.D.) dirait le logicien.
Je suis Canadian Tired!
SERVICE DE TRADUCTEURS ET INTERPRÈTES : OBIES
Ils ont tué le métier de traducteur, interprète.
Excellent réponse, par contre, Dead Obies c’est quand même de la crap, c’est surtout ça le nœud du problème 😛
Que vous êtes donc bien fins, avec un égo démesuré qui écoeure tout le monde. C’est de votre âge. Non, il n’y en a pas de problème avec le français au Québec et surtout à Montréal, du moment qu’en sortant de chez vous, il y aot encore quelques commerçants qui puissent comprendre votre dialecte. Pauvre con vous même.
Quand je vois le niveau culturel lamentable (pathetic pour les acculturés) des obsédés de l’anglais, je ne perds pas espoir. Ce sont souvent des ignares, des fainéants, des jeunes simplets. En tous cas, s’ils se sentent insultés c’est parfait. Je les regarde toujours avec une certaine commisération. Il faut qu’ils sachent qu’ils n’impressionnent personne avec leur vocabulaire lacunaire ou leur rébellion de bac à sable. Il faut s’en moquer et souvent.
Elvis Gratton fait dire qu’il est fier que les Dead Obies aient pris la relève .
Les p’tit crisse de Franças comme Pierre Lapointe pi Loco Locass
y s’ ront jamais big .
Même Jean Chrétien , le spécialiste des langues secondes , aime ça .
« de mon œuvre »…Ouf, un peu d’humilité ça ne vous ferait pas de mal. Si j’étais arrogant, je vous dirais: « chill out man, ça prend plus qu’une couple de démos qu’un dude à CIBL like » pour parler d’une œuvre, mais puisque moi aussi j’ai passé par une jeunesse où j’évaluais mal le poids des mots, je ne vous en tiendrai pas trop rigueur.
Pour mieux comprendre le point de vue de vos détracteurs, incluant moi-même, je vous suggère la lecture du livre de Mathias Cardet » l’Effroyable Imposture du Rap » aux éditions Kontre Kulture. Vous y trouverez peut-être des pistes de réflexion.
HAHAHAHAHAHAHAHA! Ton Oeuvre ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !
Prétentieux ! Analphabète culturel !
Tant de hate!
Do your thang, Fuck what they looking at.
Tant que le hop hop québécois évolue dans une direction on devrait se compter chanceux d’ avoir une ville aussi artistique. Les choses bougent et c’est bien ainsi. Bien sur que non on ne perd pas notre français, ça fais 400 ans qu’on la, c’est pas demain la veille qu’on vas juste parler anglais au Québec.
Puis perso, jsuis quand même très content de pouvoir parler anglais, et je vois pas pourquoi je m’alarmerais de la présence d’un slang dans une certaine communauté. Après tout les mecs, ce qui fait la beauté du Québec, c’est sa diversité.
La diversité? Ce que Dead Obies appelle son «œuvre» est essentiellement en anglais, avec quelques saupoudrages de phrases en français local. Je n’ai pas entendu dans leur production de mots espagnols, chinois, italiens ou vietnamiens, ce qui fait pourtant partie du visage multiculturel de Montréal, non? Donc, la diversité, c’est l’anglais!
Mon message s’adresse à Mario.
Vous avez probablement écouter une chançon ou deux, je me trompe? Puisque dans le dernier mixtape « Collation vol.2 Limon Verde Experiencia » on entend une tierce langue, l’espagnol, la ligne directrice étant un reportage sur la recherche du Limon Verde en Colombie.
Ils ne sont pas si originaux que ça. René Homier-Roy et Justin Trudeau ont fait connaître le franglais bien avant eux.
Juste, avez vous lu ? Hahaha….
Aussi jeune et parler de son oeuvre peut sembler prétentieux, mais j’aime mieux ça que les frileux qui ne peuvent entendre deux anglophones converser dans leur langue sur une rue de Montréal. J’aurai bientôt 76 ans, j’ai été un des 20 premiers membres du mouvement Souveraineté Association, mais ai quitté le navire lorsque notre langue fur protégée par la loi 101. Le suite ne fut que de la petite et mauvaise politique, qui même devient ennuyante sans les Réal Caouette et Camille Samson d’un autre monde. Pour vous tous, empêcheurs de tourner en rond, continuer à grelotter alors que le monde avance.
Tout à fait d’accord avec Marc L et Jean-Claude Gagnon.
Sur votre site internet, vous mélangez assez bien le français et l’anglais sur la version du site en français mais sur la version du site en anglais, il n’y a plus de mélange des langues. Curieux non. Le mélange des langues ne fonctionne et n’est bon que pour les francophones je suppose. Pauvres anglophones qui semblent incapables de l’apprécier. Sous un aspect de modernité et d’ouverture, vous ne faites que reproduire des mécanismes d’assimilation auxquels sont confrontées toutes les cultures minoritaires.
D’autre part, les fondements théoriques de l’article de Mela Sarkar que vous citez dans votre lettre sont assez questionnables, car tout se base sur le concept de «Québéquicité » qui se mesurerait selon 2 critères, soit la couleur de la peau (blanc ou assez blanc) et le bon accent québécois. Franchement, c’est ridicule, simpliste, totalement subjectif (vous avez déjà essayé de mesurer la couleur de la peau? Et l’accent, vous l’avez déjà mesuré l’accent des diverses régions de la province?).
en tous cas une chose est sure vous faites jaser et comme disait ma mere jasez en en bien ou en mal mais jasez en , moi je suis pour le vivre et laisser vivre , les plus critiqueux ne sont surement pas ceux qui ecoutes ou ecouteront votre musique alors ce ne sert a rien de gaspiller votre precieux temps a les lires et leurs repondres , ne lachez paas votre beau travail et le franglais qu ont le veuille ou non fais partie de la vies de tous et chacun
nil bastardum carborundum
Vous avez tous tort. J’ai raison.
Bonsoir (Bonjour?)
J’ai lu l’article complètement mais je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires, désolé. Donc si ce que j’écris a déjà été mentionné plus haut, veuillez m’en excuser.
Je tenais simplement à souligner, en tant que belge, que grâce à des gens comme les Dead Obies, et dans une plus large mesure, à des gens comme l’équipe des Word Up Battles (qui offre une visibilité, non-négligeable, à tant d’artistes de chez vous dans la francophonie), sachez que le Québec est dorénavant « on the map » pour nous européens et autres francophones du monde.
Le « nous » dont je parle ne représente très certainement que les gens qui ont des affinités avec l’univers HipHop et plus précisément avec le monde du battle rap, certes, mais cette culture ne cesse de grandir, et ce partout dans le monde. De plus, le téléphone arabe fait son petit bout de chemin, interpelle des gens et en converti certains. Ce qui demeure, somme toute, positif.
Je poserai donc une seule question aux personnes dont les oreilles sifflent au son du franglais : « Qui, plus que la jeunesse issue de la culture Hiphop au Québec, a et/ou aurait pu mieux exporter votre culture, votre argot, votre accent, dans cette francophonie qui vous a tant snobé? » (J’en faisais partie!) Garou, Céline? Ces gens qui masquent leur accent pour ne pas se couvrir de ridicule à la télévision française? Négatif…
Soyez donc fier de vos jeunes port-flambeaux qui assument leur identité et qui, par la même occasion, donnent des cours d’anglais gratuitement à une partie de cette jeunesse française (francophone tout court en fait) si hermétique aux langues étrangères.
Alors voilà, je remercie les Word Up Battles, ses participants et son public pour être plus qu’un diffuseur de joutes verbales ; je vous remercie de former, tous ensemble, cette magnifique fenêtre sur votre région que je rêve de visiter un jour et qui charme de plus en plus de gens autour de moi.
A la revoyure!
PS: Il est tard (tôt; 6h du mat), je n’ai pas exprimé toutes mes idées. J’aurais, par exemple, pu faire une étrange (car c’est pas pareil) comparaison avec mon pays trilingue mais le but de mon intervention n’est pas de faire dans la surenchère, au contraire, c’est plutôt de valoriser les aspects positifs de votre situation.
Sur ce, peace out!
parler franc c’est
A wise man told me don’t argue with fools
Cause people from a distance can’t tell who is who.
être anglais
gorge profonde peine à dire que nourrir l’imbécile pourrit son homme
Cause au peuple qui sait qu’il y a sou est sous.
C’est le bon souhait d’égalité à bonne distance.
Puis de terre tire lyre
Hey, Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey, Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning, I’ll come followin’ you
Être inglès c’est faire du gringue
Le caddie m’a dit ben mazette t’en connais un rayon
Gondole-toi mais d’une distance égale à toi-même, loin du feu
Vive le péquenaud américain qui brûle d’y arriver mais où ?
à mi-chemin du people et du who’s who
Comment ?
en parlant franglais
oh la bonne friandise !