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Histoires d’adrénaline

 

Bon. Tout le monde a sûrement vu la scène. Jonathan Roy, le fils de Patrick Roy, tabassant Bobby Nadeau dans une partie de hockey mineur entre les Remparts et les Saguenéens.

Le jeune Roy s'est justifié ainsi : «J'ai agi sous l'effet de l'adrénaline et de la frustration». Ouais. Elle a le dos pas mal large, cette adrénaline! Mieux connue sous le vocable d'«hormone d'urgence», elle sert souvent d'excuse à certains hommes incapables de reconnaître que c'est le cerveau qui contrôle les poings, et non l'inverse…

Et parlons-en de l'adrénaline. Le même week-end, il y avait une autre histoire, bien plus édifiante celle-là, sur ses effets. En plein incendie, un pompier de Montréal, André Chartrand, n'a pas hésité une seconde avant de pénétrer par une petite fenêtre pour sortir une jeune fille handicapée endormie de sa chambre.

Une autre histoire d'«adrénaline». Une belle, celle-là. Vraiment belle.