Maintenant qu’il est majoritaire et ne voit poindre pour le moment aucune véritable menace à son pouvoir du côté de l’opposition, Stephen Harper s’en permet beaucoup.
Vraiment beaucoup.
Son vrai visage – ultraconservateur – se révèle de plus en plus.
En cela, on dirait de plus en plus une version «moderne» /sic/ de Maurice Duplessis.
Prenez, entre autres choses, ce que Le Devoir qualifiait ce matin avec justesse de «vaste entreprise de refonte de l’image du Canada en multipliant les références à la royauté britannique tout en se portant à la défense de l’unifolié». Source: http://www.ledevoir.com/politique/canada/332474/les-conservateurs-refaconnent-les-symboles-canadiens
Et l’article de lister:
– Intention d’interdire d’interdire d’afficher le drapeau canadien en toutes circonstances avec la possibilité de s’en retrouver en prison (!);
– Impression prochaine de la couronne sur les pages intérieures du nouveau passeport électronique;
– Installation d’un vitrail illustrant les reines Elizabeth II et Victoria au dessus de la porte d’entrée du Sénat, dans l’édifice du parlement.
– Remplacement de deux toiles d’Alfred Pellan par un portrait d’Elizabeth II au ministère des Affaires étrangères.
– Obligation imposée aux ambassades canadiennes à l’étranger d’afficher un portrait de Sa Majesté.
– «Rebranding» royal de la marine et de l’aviation canadiennes.
On se demande presque si la prochaine étape ne sera pas de retourner carrément au Union Jack comme drapeau officiel du Canada…
Propagande, quand tu nous tiens…
Selon le ministre du Patrimoine, James Moore, le gouvernement Harper entend «encourager les Canadiens à afficher leur drapeau national pas seulement le 1er juillet, mais tous les jours de l’année».
Méchant «flashback» aux commandites du gouvernement libéral de Jean Chrétien et à la méga campagne post-référendaire de distribution de drapeaux canadiens, d’une mer à l’autre, dirigée à l’époque par sa tout sauf subtile ministre du Patrimoine, Sheila Copps (maintenant candidate à la présidence du PLC).
En cela, on note la même volonté de fusionner le parti au pouvoir aux symboles mêmes du pays.
Ce qui constitue ce que l’on appelle de la propagande. Point.
Une différence, par contre.
Par son propre tsunami post-référendaire d’unifoliés, Jean Chrétien visait surtout à convaincre les Canadiens-anglais qu’il ne laisserait pas les méchants «séparatisses» leur refaire le coup de 1995 une autre fois tout en cherchant à renforcer l’identité canadienne des francophones par une occupation visuelle marquée du terrain québécois grâce à la multiplication des unifoliés donnés gratos (et donc, payé par les contribuables).
Donc, de la propagande.
Quant à Stephen Harper, il vise l’objectif contraire – ceci étant le énième indice de la grosse croix qu’il a déjà amplement faite, électoralement, sur le Québec. (Et ce, même si M. Harper serait à Québec demain pour annoncer, après plusieurs années d’inaction, une compensation de 2,2 milliards de dollars pour l’harmonisation de la TVQ et de la TPS.)
Dans cette saga de la résurrection des «symboles», on voit aussi l’ultraconservateur canadien-anglais en lui sortir au grand jour… Royauté, drapeaux mur à mur, proximité troublante avec des groupes religieux, etc….
Par contre, à l’instar de Jean Chrétien, on y sent la même volonté d’identifier le parti au pouvoir – dans ce cas-ci, le Parti conservateur – aux symboles du pays.
Donc, de la propagande.
Ce qui, soit dit en passant, n’est pas sans rappeler la même stratégie déployée à l’époque par le premier ministre Duplessis. (Lui-même s’étant inspiré de certains régimes européens qui lui étaient contemporains.)
Et donc, sous toutes les formes possibles, Duplessis s’était assuré d’établir une équation presque parfaite dans la tête de plusieurs «Canadiens-français catholiques» de l’époque entre l’Union nationale (donc, lui-même!), le drapeau québécois – une fois sa création et son adoption faites sous sa gouverne – et enfin, le crucifix symbolisant en même temps la foi catholique et la collaboration totale qui régnait entre son gouvernement et le haut-clergé.
Duplessis n’était pas QUE le premier ministre.
Il s’était aussi assuré qu’on le voit comme le gardien suprême de la foi et du drapeau (donc, de l’identité canadienne-française du Québec).
Remplacez le crucifix de Duplessis par la Reine de Harper, et vous verrez le même phénomène jouer.
Donc, de la propagande.
Or, les citoyens d’aujourd’hui – ici comme ceux du ROC – sont nettement mieux éduqués et diversifiés qu’à l’ère duplessiste…
Sans compter qu’au Québec, l’«amour» de l’unifolié et de la monarchie est une espèce politique en voie d’extinction…
SUR UNE AUTRE NOTE…
Une banane dans l’oreille
À la une du Devoir de ce matin, on titre «Enquête sur la construction – Charest ne tranchera pas avant des semaines».
Des semaines? Disons plutôt des «mois».
Comme dans les «mois» que cela prendra probablement avant de déclencher la prochaine élection générale…
Vous connaissez mon analyse sur cette question depuis presque trois ans maintenant. Et je la maintiens. M. Charest ne crééra jamais une véritable commission d’enquête publique et indépendante.
Quitte à me répéter, il n’ouvrira jamais cette boîte de Pandore essentiellement parce que dans les faits, et il le sait, y réside une pieuvre sous forme de collusion, corruption, copinage et financement illégal des partis politiques dont les ramifications risquent beaucoup trop d’ébranler une élite de plus en plus tricotée serrée.
Et donc, lorsque ce midi, au congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités, son président a apostrophé M. Charest en ces termes: «Comment faut-il vous le dire, que ça prend une enquête publique? Même la police vous le dit!», le premier ministre a immédiatement sorti sa cassette comme si de rien n’était.
Rien à y faire.
Sur cette question, M. Charest a une banane politique dans l’oreille qui l’empêche d’entendre la vérité.
Après avoir bien écouté le témoignage de M. Duchesneau ainsi que plusieurs interview qu’il a donné à gauche et à droite je ne peux me retenir de penser qu’une autre raison empêche Charest de créer une vraie commission d’enquête publique. Je ne peux croire en effet que les systèmes de collusion et de corruption pointés par M. Duchesneau s’arrêtent à la rivière des Outaouais.
Donc, si une vraie bonne commission d’enquête publique siégeait, on verrait clairement que la pieuvre a étendue ses tentacules au-delà du territoire québécois. Prétendre le contraire serait de l’angélisme.
Revenons à Harper et sa stratégie. Je crois qu’il y a ici une bonne dose de provocation. Sans doute que Harper espère que des réactions intempestives se fassent, ce qui lui donneraient des raisons d’agir (ou de ne pas agir). Je ne pas croire qu’il soit assez bête pour jeter de l’huile sur le feu juste pour regarder tout flamber.
Mais je ne suis pas encore en mesure de trouver ses motivations. Il m’en vient bien quelques unes en tête. mais je les laisse murir encore un peu.
«Hypocrite. Celui qui, professant des vertus pour lesquelles il n’a aucun respect, en retire l’avantage d’avoir l’air d’être ce qu’il méprise.»
[Ambrose Bierce]
Contrairement à Harper, Duplessis n’était pas un idéologue; c’était un bon chrétien, soucieux de faire triompher LA foi. Bien sûr, je caricature… un tit-peu! Contrairement à Harper, Duplessis était un homme « imbu de son humilité ».
Harper n’a jamais lancé à l’un de ses ministres un « toué, tais-toué ». Ça ne lui est pas nécessaire; de toutes façons, alors que le cabinet formé par Duplessis était fonctionnel, celui de Harper, lui, est factice. Les décisions ne se prennent pas à la table du Conseil des ministres, elles se prennent dans le inner circle d’idéologues non élus.
Sur ce dernier point, non, je ne caricature pas. Des ministres poids-lourd, il s’en trouve quelques-uns, comme Jim Flaherty, mais bien sûr, aucun des conseillers privilégiés de Harper n’est un « ami » du Québec.
Harper donne plutôt l’impression de vouloir éteindre le Québec – dont l’une des forces est sa culture; plus il pourra l’humilier, plus il pourra l’éteindre, et plus sa base électorale de cowboys et de rednecks gonflera.
Et avec la Pauline aux commandes d’un caucus rabougri, there’s no way out…
Nous avons choisis de nous affaiblir
Les Québécois ont rejeté majoritairement le Bloc en pensant empêcher une gouvernement conservateur majoritaire en optant pour le NPD croyant que l’Ontario succomberait à la vague orange. C’est un échec total! 73 députés conservateurs ont été élus en Ontario contre seulement 22 néodémocrates.Dans ce cadre, les conservateurs d’Harper sont résolument décidés à utiliser leur majorité pour imposer le nationalisme canadien d’inspiration anglo-saxonne aux Québécois dont le poids politique sera diminué au parlement bientôt par une nouvelle carte électorale.
Les Québécois ont choisis indirectement électoralement de se marginaliser au Canada, Harper saute sur l’occasion.
Bonjour
Au Canada, les protestataires qui ne veulent pas suivre l’idéologie conservatrice sont catalogués d’extrémistes par le gouvernement totalitaire Harper. Prochaine étape; terroristes. Pas de problèmes, les prisons sont en construction.
Au Québec, sous ce qui ressemble de plus en plus à un régime de banane d’un autre siècle, c’est les gros bras de la mafia qui mènent le jeu.
Impossible d’y échapper! Au risque de me répéter.
Bonjour chez-vous.
It is my sworn duty to see that you do conform. …
http://www.youtube.com/watch?v=ftnKd5BQorI
Le Québec vit une grande noirceur proprement politique, demain la crise économique, héritage d’une mondialisation instable frappera en plus durement le Québec. Produit d’une économie de consommation mondiale étouffée par son propre capitalisme de la finance! Cela c’est un autre sujet presque..
Ainsi, le Québec en plein désarroi politique est partagé entre une classe économique interne dominante qui veut continuer à s’offrir le buffet tiré des contrats de l’État québécois dont Charest et Legault sont les défenseurs et entre une société apathique ou cynique qui ne sait plus à quel saint se vouer et qui n’aspire plus qu’au divertissement et au refoulement de sa condition nationale.
Harper connaît le Québec à distance, il en sait suffisamment pour savoir que l’affaiblissement grave des partis souverainistes établis, que le ronronnement habituel de la classe d’affaire et des notables francophones lui apporte la paix nécessaire pour accélérer sa révolution conservatrice en sachant en outre que le NPD élu principalement par le Québec ne représente pas une gauche canadienne dont la force reste faible. Les anglophones canadiens se partagent davantage comme aux É.U entre une droite conservatrice et une droite centriste accommodante dont le patriotisme canadian d’un Harper est capable d’être acceptable pour les libéraux fédéraux voire même le NPD.
À ce titre, à part que pour quelques situations isolées au Canada, contre une gauche canadienne plutôt moyenne en importance, ce projet de loi vise à la consécration d’un nationalisme canadian qui recentre le multiculturalisme autour de lui mais surtout vise le Québec francophone principalement en rappelant aux francos à qui appartient le pays à travers notamment le néo culte de la monarchie comme quoi, il est fini à travers Harper le temps ou des francophones, des Québécois devenaient premiers ministres du Canada en guise d’une représentation illusoire d’un Canada des deux peuples fondateurs.
Le Parti Conservateur réformiste quasi réactionnaire ou hier progressiste ou conservateur tout court qu’importe sa dénomination est historiquement rejeté par les Québécois depuis que le Parti Libéral était devenu fin 19ème siècle le parti des Canadiens Français avec Laurier.
Avec les dernières mesures conservatrices, le Parti Conservateur de 2011 sera détesté plus que jamais au Québec absolument chez son élite culturelle puisque le PC d’Harper fait du Canada de nouveau un État britannique sur le plan symbolique ce qui est d’importance comme si La Grande Bretagne était encore une super puissance!
La tendance autoritaire de la gouvernance Harper majoritaire est très inquiétante.
Les dernières calamités conservatrices devraient sonner le réveil des péquistes les plus intelligents, des souverainistes. Tout au moins amener à la table des négociations, péquistes, députés démissionnaires et A.Khadir, Mme David de QS.
Pauline Marois peut telle sortir de sa bulle et de son égo narcissique!
De M. Harper, nouveau Duplessis canadien :
Sing hallelujah, praise the Lord!
Sing with a cheerful voice;
Exalt our God with one accord
Amen
Ils, les Westerners conservateurs canadiens, doivent bien prier de cette façon, pour nous, les impies francophones du Québec, sans foi ni loi, principalement avec notre discrédité gouvernement provincial.
Nous allons leur laisser la Reine anglaise, dans les édifices fédéraux, pour nous concentrer sur la jolie Mme Carla Bruni, reine actuelle de France et/ou notre Céline chérie, reine mondiale du Québec, à placer dans nos édifices gouvernementaux provinciaux.
Si M. Harper pousse trop le bouchon, il pourrait décider les souverainistes à voter OUI à un référendum sur la séparation afin de sortir le Canada de M. Harper du Québec mais, nous élisons aussi une sorte de Harper au Québec depuis 8 ans, moins chrétien mais aussi efficace sur sa caisse électorale.
Le Québec en 2011 n’a pas les moyens de vivre dans le placard comme en 1911 jusqu’en 1950 et le Refus global à l’exception de la brève éclaircie de 1936 de l’Action libérale nationale.
Connaître un peu son histoire c’est savoir ce que valent pour les francophones québécois du début du 20ème siècle, des politiciens comme Gouin, Taschereau et Duplessis. Gouin et Taschereau se révélant pire encore en tant que P.M que les Godbout et Duplessis.
Or la période libérale de Gouin et Taschereau avant le sursaut partiel de Godbout pendant la seconde guerre remplit le début du 20ème siècle, 1900-1936. Cela s’est avéré une triste période dont la crise de la conscription pendant la première guerre s’est révélé le grand moment temporaire d’une résistance canadienne française contre la guerre justement du dominion britannique du Canada et les conservateurs d’alors au fédéral.
L’histoire et sa répétition est une insulte à l’intelligence.
Nous sommes plus éduqués nous Québécois qu’en 1900-1936- et 1950-1960 d’après Josée Legault. Aujourd’hui et depuis le 2 mai, nous pouvons douter!!
La dépression politique menace le Québec, reste la résistance, un appel à l’intelligence contre TVA, la bêtise locale et universelle, La Presse, Radio Canada si c’est possible.
Devra t-on chanter bientôt effectivement comme Léo Ferré: il n’y a plus rien. Le NÉANT.
Pour sauver la face de son parti, chat raie n’hésite pas à utiliser toute sorte de subterfuge aussi loufoque qu’une parodie de La petite vie.
Voyez-vous même.
Québec veut contrer le « décrochage judiciaire »
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/09/29/003-quebec-veut_contrer-decrochage_judiciaire.shtml
CHAT-RAIE étant un CHAREST-GNARD, il va falloir se méfier plus que jamais de ce félin opportuniste.
JSB
Que faisons-nous encore dans ce pays,j’ai l’impression d’une mauvaise copie des tea party américain.Je n’arrive pas à croire que tous les canadiens anglais aient les yeux bouchés et ne manifesteront pas leur inquiétude,enfin quoi c’est carrément un retour en arrière ce pays qui se retrouve avec écrit en lettre géante sur le front,vous êtes sujets Britaniques.
vite qu’on en sorte.
À la place de remplacer le pont Champlain, nos Conservateurs religieux, au pouvoir pour un bon 4 ans, pourraient prier « The Lord » pour qu’il ne tombe pas, ce qui revient moins dispendieux avec quelques patchages. Ils pourraient aussi y accrocher quelques photos officielles de la reine, ce qui pourrait donner confiance aux automobilistes et de quoi regarder s’il venait, quand même, à tomber.
*****PAUVRE CANADA, diront bientôt le Pape et la Sainte-Vierge*****
«Pauvre Canada», dirait la Sainte-Vierge si elle se décidait à faire une apparition. «Pauvre Canada», annoncerait aussitôt le Pape lorsqu’on lui aurait fourni toutes les informations liées à cette mystérieuse manifestation, divine ou presque.
Le problème, si problème il y a, c’est que le Canada est maintenant dirigé par un Stephen Harper déterminé qui, sans avoir bénéficié de la majorité des votes, dirige, malgré tout, un gouvernement majoritaire. Alors, les Canadiens vont enfin vivre dans un pays sécuritaire: plus de répression, plus de sévérité, plus de prisons et, du même coup, moins de dangereux drogués et moins d’assassins haineux, tapis un peu partout dans l’ombre, prêts à assassiner tout ce qui circule.
Et, en guise de cadeau supplémentaire, le portrait de la reine sera omniprésent, le drapeau canadien sera d’une visibilité ou d’une diaphanéité qui vont susciter l’étonnement. Et n’oublions pas le noble visage de la reine que tous et toutes pourront admirer un peu partout. Et plus tard, dans un autre mandat éventuel, Harper va se décider, enfin, à rétablir la loi du talion. Qui aura tué sera tué! Enfin! Quant à l’avortement, il s’agit simplement de convaincre Mme Harper. Quel bonheur! Le rêve de Jean Chrétien, trop lâche pour aller jusqu’au bout, sera réalisé: «le plus meilleur pays du monde».
J’essuie ici une larme furtive et vite dissimulée.
JSB
P.-S. Je viens d’acheter un portrait-géant, et presque monstrueux, de Sa Majesté La Reine. Que faire? Il est tellement éléphantesque que je ne sais plus où et comment je vais l’installer. En attendant je ne cesse d’écouter le GOD SAVE THE QUEEN et le Ô CANADA. Et je ne cesse de rêver. Dans mes rêves on s’apprête à pendre les «junkies», les séparatisses, les socialisses, les altermondialisses, les anarchisses, les méchants blogueurs, les blogueuses trop critiqueuses et toute une brochette d’indésirables. Enfin un pays pur et purifié!
JSB
Gilles Vigneault décrit bien la situation:
Mon pays ce n’est plus mon pays c’est l’hiver.
Je pense qu’on hivernera longtemps.
En ce qui concerne le toquage de Jean Charest , M Duchesneau l’a bien dit que les partis au pouvoir étaient dans la corruption.
Donc le parti québécois n’est pas sans tache.
Jean Charest n’a aucune excuse .Ces 2 partis doivent passer au bistouri,
Même si l’on est péquiste , libéral , ce n’est pas le temps de jouer à la vierge offensée.
Le Québec est dans la noirceur ..
Bonjour, Claire!
Si le Québec est dans la noirceur, faisons vite et allumons des milliers de lumières.
JSB
M. Baribeau, vous ne parlez pas de lampions, ça prend des lampions, à faire consumer par le feu, au pied de l’image de Sa Majesté qui est la représentante officielle de Dieu, le Protestant, sur terre.
Pour ce qui est du drapeau canadien, il n’y a que les couleurs qui ont été inspirées de la couronne. Le rouge pour le sang versé par nos soldats canadiens, pour sauver l’Empire et le blanc, pour bien montrer que la neige, on en a en tabarn. en hiver. La feuille d’érable, ça, c’est typiquement canadien, emprunter aux signes nationalistes québécois, avec le castor dont on tirait l’huile avant celle de St-Joseph du bon Saint frère André.
M Baribeau.
Avec un prénom comme le mien !
Ca peut fait rire et je n’ai pas le gout de me faire entrer dedans avec ce commentaire!
Prions comme le fait Harper meme si j’ai la foi et le foie fragile. C’est nouveau depuis hier ce foie fragile!
Donc je vais écouter la musique de Réjean Asselin.
Je pense que Kent Nagano fut inspirant en disant que les arts sont indissociables de la politique.
On retient davantage ce que ces messagers les vrais nous chantent , récitent et impriment: ceux-là allument bien des bougies.
Quand on s’appelle CLAIRE, on se doit de représenter la clarté et la lumière et on se doit de tout clarifier, dans la mesure du possible. Pendant les années 70, ma compagne s’appelait LUCIE. Ce prénom évoque aussi la lumière (lux = lumière). Alors, je l’ai souvent taquinée en lui demandant de m’éclairer, de m’offrir ses lumières.
AU PLAISIR!
JSB
Alors que beaucoup de participants à ce blogue choisissent à bon droit l’ironie pour réagir à la situation politique, le seul sentiment authentique qui émerge de ma petite personne c’est l’INDIGNATION.
À Québec, le dénie systématique de Charest endossé stupidement par toute sa troupe de béni-oui-oui «backbenchers» n’est pas de nature à mettre du soleil dans nos vies quotidiennes. D’une certaine façon je peux comprendre, sans l’admettre, que Charest s’étant « peinturé dans le coin » ne puisse reculer sans perdre complètement la face. Mais quand je pense à tous ces invertébrés libéraux qui avec traitrise continuent d’appuyer leur chef, je suis outré et indigné. En effet ce faisant tous ces traitres à la société québécoise ne méritent plus aucun respect de ma part. D’où ma profonde et inexpugnable indignation.
Pendant ce temps à Ottawa, la stupidité continue de gagner ses galons. Mais est-ce bien de la stupidité ? À première vue, nous pourrions le penser et y réagir avec légèreté. Mais tous les observateurs n’ont jamais cessé de nous dire que Harper est un être intelligent, froid et calculateur qui ne fait jamais rien sans avoir un plan derrière la tête.
Alors, en toute logique je me pose la question : que recherche Harper en présentant de telles mesures ? Constatons d’abord que vue du Québec, toutes les mesures que nous décrions sont certainement de la provocation pure et simple. Mais pour certaines régions du ROC c’est un doux retour aux sources et au pire un simple clin d’œil inoffensif.
Ces constatations ne répondent toutefois pas à la question : quel objectif cherche Harper. Premièrement quand il y a provocation, en soi c’est que le provocateur veut profiter de la réponse à cette provocation pour atteindre un objectif. Donc, c’est en analysant les réactions au Québec que nous pourrons trouver des pistes nous renseignant sur les objectifs poursuivit.
Comme mon seul QI n’est pas assez puissant pour rapidement et d’une façon extensive analyser les différentes hypothèses, il serait intéressant de lire ici des suggestions pouvant expliquer les gestes de Harper.
«Nul vainqueur ne croit au hasard.»
[Friedrich Nietzsche]
Monsieur Drouin, il y a, dans l’ironie et dans diverses formes d’humour (pas toutes!), un potentiel hurlement d’indignation, de dégoût, d’exaspération et de totale horripilation.
Comme nous sommes passablement d’accord lorsqu’il s’agit de pointer du doigt et de l’âme les colères qui nous habitent et nous dévastent, laissez-nous, s’il vous plaît, emprunter, à l’occasion, la vieille route de l’humour, du persiflage, de l’ironie et du rire vite refoulé.
Dans vos innombrables et incontournables citations, il y a souvent d’intéressantes et hilarantes bribes d’humour.
Comme nous sommes d’accord sur le fond, il ne me reste plus qu’à fermer mon mâche-patates qui, en l’occurrence, prend la forme d’un clavier.
Jules Renard écrivait dans son JOURNAL: «L’humoriste, c’est un homme de bonne mauvaise humeur.» Je suis certain que vous la connaissiez déjà, cette tonifiante citation.
JSB
Monsieur Drouin, il y a, dans l’ironie et dans diverses formes d’humour (pas toutes!), un potentiel hurlement d’indignation, de dégoût, d’exaspération et de totale horripilation.
Comme nous sommes passablement d’accord lorsqu’il s’agit de pointer du doigt et de l’âme les colères qui nous habitent et nous dévastent, laissez-nous, s’il vous plaît, emprunter, à l’occasion, la vieille route de l’humour, du persiflage, de l’ironie et du rire vite refoulé.
Dans vos innombrables et incontournables citations, il y a souvent d’intéressantes et hilarantes bribes d’humour.
Comme nous sommes d’accord sur le fond, il ne me reste plus qu’à fermer mon mâche-patates qui, en l’occurrence, prend la forme d’un clavier.
Jules Renard écrivait dans son JOURNAL: ***«L’humoriste, c’est un homme de bonne mauvaise humeur.»*** Je suis certain que vous la connaissiez déjà, cette tonifiante citation.
JSB
Lucie Claire ne peuvent rien faire sinon se calmer et attendre.
Al Pacino dans ce merveilleux film: parfum de femmes disait:
Je suis dans la noir Charlie .
Et ce jeune étudiant de l’aider à donner un sens à sa vie!
Car même la nuit les étoiles brillent.
Je ne peux étant assommée par la reine et ce drapeau que crier au désespoir.
Il en est de même devant l’attitude de Jean Charest .
Des solutions M Drouin ?
C’est pour moi difficile d’en trouver .
Ce serait facile d’écrire qu’on ne veut rien savoir de Harper .
Il est sournois et a en tête des stratégies.
Jean Charest lui ressemble aussi.
Voilà ..
@JSB
Tous les lecteurs de ce blogue dont évidemment je suis, aimerions bien profiter de votre capacité d’analyse qui peut nous amener en des lieux peut-être improbables.
Non, je ne connaissais pas cette parole de Jules Renard. Je la note pour une belle prochaine utilisation. Merci, ça me permet de me renouveler…
«La faculté de citer est un substitut commode à l’intelligence.»
[Somerset Maugham]
Cher Denis Drouin, merci pour cette invitation que vous m’aviez déjà faite. Mais sans vouloir avoir raison à tout prix, je vous dirai que si vous aviez le temps de relire l’ensemble de mes écrits, vous constateriez qu’il m’est souventes fois arrivé de proposer des analyses s’inspirant en bonne partie de ma «formation-déformation» sociologique. Certaines personnes, et je le dis sans rancoeur, m’ont même reproché de trop jouer au sociologue prétentieux qui pense tout savoir et qui pense que ses analyses sont les seules valables.
Mais je compte bien, en certains moments, faire part de mes recherches et réflexions analytiques. Pourquoi? Parce que, dans les tréfonds de mon âme, cela me plaît. L’essentiel, pour tout analyste, c’est qu’il ne pense pas être le détenteur unique de la vérité. Et cela fait de nombreuses lunes que je sais qu’il m’arrive et qu’il m’est arrivé d’avoir tort, en tout ou en partie.
AU PLAISIR!
JSB
@Claire Thibaudeau
Je parlais plutôt d’hypothèses pouvant nous aider à comprendre les objectifs visés par Harper qui ne fait jamais rien pour rien. Alors mettez votre intuition et votre intelligence au profit du groupe et ne vous gênez pas, plus on est de fous plus on s’amuse.
«C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons.»
[Henri Poincaré]
M Drouin.
J’avais bien décodé votre commentaire !
Quand on est sur un choc ou des chocs électriques on se retire pour mieux réfléchir.
Ainsi en est-t-il !
Vous l’avez écrit Harper est intelligent , j’ajoute à celà fin renard.
Donc c’est le renard et le corbeau.
Je ne cherche pas à vous provoquer .
J’avoue ne rien comprendre à la conduite des Conservateurs fédéraux. Pour comprendre, il faut une logique que l’on peut suivre, comme dans un problème de mathématique. Mais là, je n’y comprends rien.
On dirait que M. Harper est un clone de M. Diefenbaker, plus royaliste que le roi, qui s’est battu avec la dernière énergie contre l’adoption du drapeau Canadien. C’en était pathétique. A la fin, il s’inclina, mais la mort dans l’âme.
Quel jeu joue M. Haper et les Conservateurs? Fouille-moi! disait l’autre. Cette politique ne peut que exacerber le sentiment anti royaliste des Québécois francophones. A quelle fin? Espère-t-il provoquer une crise où le Québec se révolterait, serait combattu, vaincu et pourrait même mettre fin au bilinguisme officiel au Canada? Vae victi, disait César. Malheur aux vaincus.
M. Harper et ses conseillers sont très intelligents, on l’a vu encore une fois lors de la dernière campagne électorale. Avec un minimum d’efforts et un public cible, les multiculturels, les Conservateurs sont allés chercher les sièges qui leur manquaient.
Cette stratégie, pour le moment insondable, cache quelque chose. Quoi? Là est la question. Continuons à observer et viendra bien un jour où le voile se lèvera. Sera-t-il trop tard? Non. En politique, on peut toujours faire machine arrière. C’est ce que font les Conservateurs en ce moment : retour vers le 19 sciècle.
Pour ce qui est de M. Charest, il restera sur ses positions tant que ses commanditaires et son caucus le soutiendront. M. Charest est assis sur une branche qu’il a nulle intention de scier. Il n’est pas idiot.
Belle suggestion M. Drouin.
Je viens de lire S. Gingras. Intéressante hypothèse. Provoquer une crise au Québec ? Voici une autre hypothèse. Je dirais plutôt provoquer des réactions suffisamment fortes au Québec que le ROC royaliste et conservateur, exaspéré et irrité par les réactions venant du Québec s’opposerait de moins en moins à ce que le ROC expulse le Québec hors du Canada, ce dernier ayant alors les coudées franches pour modeler le pays à leur convenance sans se soucier du Québec.
Donc, le début d’une stratégie pour se débarrasser du Québec. En plus, plusieurs analystes et observateurs nous ont fait remarquer que Harper aurait mis une croix sur le Québec depuis le 2 mai dernier.
Je ne pense pas que Harper soit assez bête pour faire entrer l’armée au Québec. De plus ça s’est déjà fait … 😉
B.C.
Laval
Ne reste plus à Harper, pris d’une grande « émotion » de voir érigée une Colonne Elisabeth II à l’entrée du Vieux-Port de Mtl (Quai Jacques-Cartier), pour comprendre la nature réelle de son nationalisme rocanadian dont le fondement repose que sur sa volonté de perpétuer la domination colonialiste sur le Québec et son peuple.
Elisabeth II, du haut de sa colonne, statufiée regardant Lord Nelson, Amiral Anglais du 18e siècle, grand héros de l’Angleterre impérialiste, lui-même statufié sur sa colonne déjà érigée Place Jacques-Cartier dans le Vieux-Montréal, vestiges de la Nouvelle-France.
Concernant JJ Charest et ses laquais, les complices allégués, ils sont contraints à demeurer dans un trou noir jusqu’à la prochaine élection générale pour profiter de ce qui reste d »avantages » qu’ils leur sont « conférés » d’ici la fin de leur mandat.
l’invitation est intéressante mais je ne sais quoi y répondre. Quel est l’objectif de Harper avec sa loi sur le drapeau et la ré-introduction des symboles royaux ? Franchement je ne sais pas trop. Le fait est qu’habituellement notre premier ministre du Canada ne fait jamais rien pour rien et contrairement à Charest recule beaucoup plus rarement.
Mais je trouve que l’hypothèse de vouloir sortir le Québec du canada est fascinante mais très improbable. Harper peut-il prendre le risque de passer pour celui qui aura briser le Canada ? Je ne le crois pas. À moins que son horizon de réalisation soit de 15 ou 20 ans. Alors …
Ajouter l’insulte à l’injure.
Je viens de lire, sur Vigile.net, que le minstre des Affaires étrangères, M. Blair, s’est fait imprimer une carte d’affaire unilingue anglophone. Pas de titre de ministre, ni d’adresse, ni mention de son ministère. Non, simple député. M. Blair voit loin, sans doute. On est pas ministre éternellement, mais on est député plus longtemps… Fallait y penser, et ce, au frais de la princesse, nous.
Pas besoin de français puisque M. Blair distribuera ses cartes de simple député dans son comté uniquement. L’histoire ne dit pas si M. Blair s’est aussi fait imprimer des cartes de ministre. Oublie volontaire ou manipulation. Ne pas dire toute la vérité est mentir par omission. C’est un péché. 🙁
Dire que dans le mot POLITICIEN il y a l’adjectif POLI! Va-t-il falloir polir, policer et «politiser» nos «politi-chiens»? Et que penser de nos policiers que de mauvaises langues osent appeler «les chiens»?
Baird est un mufle, un faux cul et un grossier personnage. Cela semble être le lot de la plupart des «harperiens».
Décidément nous vivons dans le plus meilleur des pays de cette planète.
JSB
Correction John Baird. 🙁
Les Québécois se font f…louer une fois de plus par Harper and Her Majesty, the Queen Elisabeth II.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/09/30/002-harmonisation-taxes-qc-canada.shtml
L’entente de $2,2 milliards n’inclut aucun intérêt sur cette somme qu’Ottawa nous devait depuis 20 ans. Donc l’équivalant d’un prêt de $2,2 milliard en capital consenti par le Québec à Ottawa pendant vingt ans ne portant aucun intérêt.
Si on ajoutait un intérêt annuel de seulement 5% sur $2,2 milliards, le montant en dédommagement pour l’harmonisation des taxes TPS/TVQ qu’Ottawa devrait au Québécois en 2011 est de l’ordre du double de celui négocié ($2,2 milliards), soit $4,5 milliards. Cette entente équivaut au paiement des seuls intérêts courus sur 20 ans sur un emprunt de $2,2 milliards.
« Le Canada est une illusion institutionnalisée contre laquelle le Québécois, perplexe, s’élève d’une manière incertaine. » Pierre Vadeboncoeur
« Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t’écrase avec le pied. » Emmanuel Kant
M. Harper se trompe quand il croit, qu’imposer la photo de la Reine, représentante de Dieu en personne, ça va aider le ROC à aimer la royauté, sans pouvoirs, qui nous vient de l’étranger. À part ces fous religieux de Dieu de l’Ouest canadien, peu de Canadiens croient à ces sornettes.
Notre drapeau canadien, L’Unifolié, n’était pas le meilleur choix des Canadiens-français, quand il a été adopté par la Chambre des communes le 15 décembre 1964 et par le sénat le 17 décembre 1964. Les Canadiens français majoritairement au Québec demandaient l’ajout de deux bandes bleues au côté des bandes rouges pour représenter les peuples fondateurs du pays. Les Canadiens-français ont vu leur demande ignorée, car la feuille d’érable était déjà considérée comme leur symbole fondamental, depuis le début du Canada.
Aujourd’hui encore, les armoiries du Québec possèdent trois feuilles d’érables. Le rouge et le blanc de notre drapeau avaient été proclamés couleurs nationales du Canada par le roi Georges V. M. Pearson, le Premier-ministre du temps souhaitait des bandes bleues aussi avec 3 feuilles d’érables rouges mais son idée n’a pas passé le test final.
À la place de simplement imposer ce drapeau rouge et blanc, vaudrait mieux commencer à le modifier en y ajoutant des bandes bleues à la place des rouges sur les côtés, pour démontrer mieux les mers, ce qui est aussi la couleur des francophones au pays.
Le but visé des conservateurs est d’installer des drapeaux canadiens partout au Québec devant les écoles, les hopitaux, les arénas les hôtels de ville, ect…
Il sera illégal sous peine pénale de les faire enlever.
Il fallait entendre Peter Row la nuit passée à l’émission de Jacques Fabi chez Cogeco faire l’éloge de Stephen Harper qui a le courage d’obliger les écoles du Québec de faire flotter le drapeau canadien punissant les séparatisses qui oseront l’enlever.
Vous ne connaissez pas le fédéraliste enragé Peter Row, je vous le présente.
Fédéraliste enragé: Pierre Roy perd les pédales
http://www.youtube.com/watch?v=FPFSeItOJXo
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/les-dix-finalistes-du-concours-ou-mettre-la-photo-de-la-reine/10717/
Bonne idée
Je viens d’entendre une publicité à la télévision
Le plan nord, c’est le projet de tous les québécois…
et de la mafia.
Mario,
Jean Charest a perdu le Nord …..Il pense non mauvais verbe il rêve!
dddd
Messieurs Stephen Harper et Pierre-Elliott Trudeau ont une chose en commun, outre le fait d’avoir occupé la fonction de premier ministre du Canada, tous les deux sont des idéologues…
La différence entre les deux réside essentiellement dans leur manière de présenter les choses: ainsi, nous n’entendrons jamais M. Harper dire un » Just watch me » ou envoyer » manger de la marde » les gars de La palme, c’est pas son genre…
L’apparence fade et sans saveur de M. Stephen Harper est trompeuse, pire qu’arrogant, il est imperturbable et fera tout ce qu’il a à faire… tout ce qu’il a à faire pour arriver à ses fins. Comme M. Trudeau avant lui M. Harper est en mission et jouer à l’antagoniste avec ses adversaires fait partie de son modus operandi…
Une intoxication ou une indigestion d’unifoliés, so be it.
Au final il nous nargue, tout en faisant de la propagande. Et pas n’importe laquelle, de cette propagande qui entretient un patriotisme chauvin et incompatible avec la réflexion; proche de l’affligeant « God and Country » si cher à nos voisins au sud, particulièrement à ceux qui dansaient comme en plein carnaval, le jour où on a annoncé la mort d’Ousama Ben Laden…
Le meilleur apperçu de ce qu’une gouvernance Harpérienne peut produire de pire en termes d’abus, de dérapages et de dérives racistes, indignes d’un état de droit est ce qui s’est passé l’an dernier à Toronto lors du G 20. Oui, il y a le premier ministre ontarien M. Dalton McGuinty, mais derrière il y a aussi le premier ministre Stephen Harper.
La mafia a infiltré l’état québécois et la droite religieuse elle a fait son nid à Ottawa. D’un côté la pieuvre et de l’autre les fous de dieu…
La seule chose que nous ayons pour nous c’est le nombre.
Vous ne nous ferez pas croire que les tentacules de la mafia s’arrêtent aux frontières du Québec et qu’elle s’est infiltrée que dans l’appareil d’État québécois et pas ailleurs.
Je ne présume pas que la mafia a infiltré tous les appareils d’État du Rocanada, mais tant qu’une vérification du type de « l’enquête Duchesneau » n’y est pas effectuée, nous ne pouvons jurer de rien et affirmer que les autres provinces du Rocanada et le gouvernement central d’ottawa sont blancs comme neige.
Nous allons espérer, avec M. Gascon, que le ROC est plus atteint que le Québec, au sujet de la Mafia mais, nous pouvons, quand même, constater que nous détenons le bureau-chef canadien de cette efficace organisation, à Montréal. Un bureau-chef qui n’est pas encore déménagé à Toronto. Félicitations à notre Mafia pour leur fidélité à la Belle Province avec une mention aux Hell’s pour la même raison ! Les plaisirs illicites, nous ne sommes pas prêts d’en manquer…au Québec.
« Nous allons espérer, avec M. Gascon, que le ROC est plus atteint que le Québec, au sujet de la Mafia ». Cette « espérance » niaise n’appartient qu’à vous Bousquet.
Votre affirmation ridicule sur la présence du monde interlope qu’à Montréal démontre votre profonde ignorance des activités de toutes les pègres notamment à Toronto et Vancouver.
Montréal, Toronto et Vancouver sont des carrefours d’importance des organisations criminelles en raison de leur position géographique stratégique et leur statut de ville cosmopolite et internationale.
Un ami plombier m’a dit un jour: » On ne peut pas empêcher un égout de dégouter »
Jean Charest doit se dire que c’est normal la corruption, autant que se soit aux libéraux d’en profiter. Qui se souvient de ce lapsus de Jean Charest? » l’industrie de la corruption… »
Dès 2003, des allégations de collusion mises à jours dans la région de Montréal ont été traitées avec désinvolture par les libéraux et sont restées sans réponses comme les Fabulous 14 qui truquent les soumissions et gonflent les prix dans la région de Montréal depuis 2009.
Le maire de Laval Gilles Vaillancourt ne croit pas que des entreprises de la construction s’entendent pour truquer les appels d’offres dans sa ville.
Une enquête de Radio-Canada corrobore un reportage de La Presse, selon lequel un «club» d’entreprises se partage la majorité des contrats de travaux publics dans le Grand Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/16/01-911849-construction-appels-doffres-truques-et-prix-gonfles.php
C’est plus facile de faire lever un gateau qu’un québécois. Gilles Proulx
C’est plus facile de faire lever un gateau qu’un québécois. Gilles Proulx
Je me demande si Michou prépare des » renversés aux bleuets » en dessert à Jean Charest pour lui donner le goût de partir
@André Labelle
Vous avez probablement raison de penser que les objectifs de Harper ne peuvent s’actualiser que sur du long terme. Mais n’est-ce pas la tactique actuelle de Harper de s’assurer de s’installer au Canada à très long terme, comme Trudeau et le PLC l’avait fait à une certaine époque ?
Je crois de plus en plus que pour Harper, le Québec restera un irréductible partisan d’une vision plus sociale de la politique. Probablement que Harper se rend compte que jamais le Québec ne s’alignera selon une ligne néo-libérale de la société. Par contre il doit faire la gageure que le ROC, lui, est plus disposé à adhérer à sa vision idéologique néo-libérale. Conclusion logique, s’il pouvait faire en sorte que le Québec ne soit plus dans le tableau canadien, Harper pourrait faire du Canada un pays unifié et moulé selon son idéologie néo-libérale.
Donc en semant les germes de la discorde basée sur la présence du drapeau canadien et des symboles de la monarchie britannique, Harper pose les premiers jalons de l’atteinte de ses objectifs idéologiques.
C’est une hypothèse. Mais comme nous savons que Harper n’improvise jamais, cette hypothèse en vaut bien d’autres qui n’ont pas encore été valablement présentées du reste.
«Les masques à la longue collent à la peau. L’hypocrisie finit par être de bonne foi.»
[Edmond et Jules de Goncourt]
Le Canada en entier a été et est toujours sous la coupe d’éléments criminels en complets trois pièces. C’était vrai du temps de John A Macdonal, du temps de Laurier, du temps du scandal du gaz naturel dans les années 50, de la voie maritime du St-Laurent, etc. Toutes les provinces ont leurs squelettes dans le placard depuis 1867.
Au Québec, on y vit et on en parle. On ignore ce qui se passe ailleurs au Canada, mais ils n’ont pas de quoi pavoiser. Prenez le scandale du sommet des Huit et des Vingt. C’est bien un minitre Conservateur qui a détourné de l’argent destiné au sommet pour arroser son comté. Ce n’est pas un ministre québécois, c’est un ministre ontarien. Tiens donc! Et je ne parle pas du coût astronomique pour la prétendu sécurité. Tout ça sent mauvais et c’est au Canada, Ottawa.
Oui, le reste du Canada va y goûter d’avantage que maintenant, car en réduisant la fonction publique fédérale à l’impuissance, comme on a fait au Québec, les mêmes causes auront les mêmes effets. On apprend ça en étudiant les sciences et aussi les humains.
Il faut une fonction publique forte en nombre et musclée en pouvoirs pour limiter les dégats. Il y a toujours des magouilleurs, peut importe les lois, mais des combattants de magouilleurs sont essentiels à une saine démocratie.
Oui aux taxes. Oui à l’impôt, afin d’avoir l’argent nécessaire à accomplir la tâche impérieuse pour obtenir de l’air frais.
Non à l’idéologie digne d’un individu au QI social de 99. On peut avoir 140 de QI dans une sphère d’activité et être compètement bouché dans une autre sphère d’intelligence. C’est ce qui est observé chez les adeptes du moi d’abord et uniquement moi. Que les autres crèvent, comme on a pu voir et entendre aux USA : <> Si le Christ avait vu venir ça, il ne serait pas sorti de son tombeau, écoeuré qu’il aurait été par ses frères humains qui osent parler de Dieu comme s’il le fréquentait.
Pour paraphraser Ferré parlant de Brassens : Dieu? Connait pas. On en entend parler, mais pas question de le suivre : trop pénible. Voilà une bonne partie des USA pour moi. Une belle bande d’hypocrites.
Dieu a toujours été un prétexte pour les pires exactions des puissants ou de ceux qui veulent le devenir. Laissons Dieu à ce qui ne sont pas capables d’affronter seuls l’existence. Avec cette béquille au moins ils se sentent un peu plus compétents.
Ce n’est pas Dieu qui empêchera les néolibéraux de faire en sorte que la société retourne à la vie sauvage où seule la loi de la jungle, celle du plus fort s’appliquera.
«Les citations sont les béquilles des écrivains infirmes.»
[Paul Morand]
Je pense qu’Objecteur Conscient présente une bonne comparaison en ce qui concerne Trudeau et Harper. Trudeau, en apparence, était moins «royaliste» (ou «monarchiste») que Stephen Harper mais, malgré ses simagrées simiesques (c’est presque un pléonasme), il n’a pas eu le courage de couper les liens avec la couronne britannique lorsqu’il a rapatrié, d’une drôle de manière, la constitution.
Chez Harper il y a cet irritant patriotisme qui l’oblige à recourir à des symboles vraiment destinés à heurter la majorité des Québécois: la reine, le drapeau, le mot «royal» qui redevient «mode», etc.
Mais il y a, chez le petit despote (petit despote deviendra grand) toute cette philosophie sociétale et politique à propos de laquelle on ne sait plus trop s’il faut parler de néolibéralisme ou de néoconservatisme. On ne peut pas comprendre le harperisme si l’on ne remonte pas à l’époque Thatcher ou à l’époque Reagan, et même avant cela.
Il y a une remarque de Berthold Brecht qui, pour moi, dépeint bien le harperisme, le thatcherisme, le reaganisme et de nombreuses attitudes sociétales (ou antisociétales: Thatcher disait, en effet, que la société n’existe pas). Voici la remarque en question:
«Ne serait-il pas
Plus simple alors pour le gouvernement
De dissoudre le peuple
Et d’en élire un autre?»
Pour réaliser un tel programme, SH devrait dissoudre la quasi-totalité du peuple québécois et de larges franges ou segments du peuple canadien. Mais les changements désirés par les Harper, les Reagan, les Bush, les Thatcher, les Milton Friedman et de nombreuses crapules plus capitalistes que le plus enragé des capitalistes rendent nécessaire la dissolution du peuple, des peuples et de tous ceux qui ne veulent pas se plier au nouvel ordre de ce que l’auteure Naomi Klein appelle LA MONTÉE D’UN CAPITALISME DU DÉSASTRE.
Permettez-moi de citer ici un long texte du livre de Mme Klein (La stratégie du choc):
*****« Lorsqu’on cherche à reconstituer l’histoire de la croisade idéologique ayant conduit à la privatisation radicale des guerres et des catastrophes, un problème surgit: l’idéologie en question est un caméléon qui change sans cesse de nom et d’identité. Friedman se qualifiait de « libéral », tandis que ses disciples américains, qui associaient ce vocable aux impôts et aux hippies, se considéraient plutôt comme des « conservateurs », des « économistes classiques », des « tenants du libre marché » et, plus tard, comme des partisans de la REAGANOMICS ou du « laisser-faire ». Dans la majeure partie du monde, leur orthodoxie est connue sous le nom de « néolibéralisme », même si on parle souvent de « libre-échange » ou simplement de « mondialisation ». Ce n’est que depuis le milieu des années 1990 que le mouvement intellectuel, sous l’impulsion des groupes de réflexion de droite auxquels Friedman fut longtemps associé (…), s’autodésigne au moyen de l’expression « néoconservateur », vision du monde en vertu de laquelle toute la puissance de l’armée américaine est mise au service des entreprises privées.»*****
Notez, chères personnes qui aurez eu le courage de me lire, que ce qui s’applique aux USA et à l’armée états-unienne est aussi vrai pour tous les pays ayant «choisi» le néoconservatisme, harperien ou autre.
Tout cela nous ramène à LA GUERRE ÉCONOMIQUE. Et je me permets de citer une réflexion de Gandhi, datant de 1926:
*****«Un conflit armé entre nations nous horrifie. Mais la guerre économique ne vaut pas mieux qu’un conflit armé. (…)»*****
Et souhaitons que Machiavel se soit un tantinet trompé lorsqu’il a affirmé: ***«Le mal doit se faire tout d’une fois: comme on a moins de temps pour y goûter, il offensera moins (…).»*** Alors, soyons vigilants et surveillons l’actuel gouvernement, à la fois majoritaire et minoritaire (faut le faire!).
Je me permets une dernière citation de Naomi Klein:
*****«Dans la logique économique de l’école de Chicago, l’État fait figure de territoire colonial que l’entreprise conquistador pille avec la même détermination et la même énergie impitoyables que mettaient ses prédécesseur à rapporter chez eux l’or et l’argent des Andes.»*****
Et voilà! J’en ai trop dit. Mais si on veut comprendre le harperisme dévastateur, il faut, à mon humble avis, comprendre les logiques barbares qui sont à l’oeuvre dans nos magnifiques sociétés policées et «civilisées».
JSB
Question.
Comment défraie chaque citoyen pour entretenir sa majesté royale?
Intéressant, JSB… Intéressant.
Oh là là…
Pourquoi s’esquinter à chercher midi à quatorze heures.
Où loge donc Stephen Harper?
Chez lui, tout bêtement!
(Quelques mots pour celles et ceux sachant lire entre les lignes…)
@ M. Jean-Serge Baribeau
Trois choses, dans l’ordre et dans le désordre…
1- Heureux de vous lire, je me réjouis de votre présence parmi nous.
2- Je crois qu’il y a beaucoup à dire ou à écrire sur les similitudes existant entre messieurs Pierre-Elliott Trudeau et Stephen Harper…
3- Dans un long commentaire – perdu dans les limbes informatiques – que je tentai d’écrire, un peu plus tôt, en réaction au billet de madame Legault. Je soulignais deux choses relativement à l’idéologie capitaliste: d’abord, sa tendance à se renommer et/ou à se rebaptiser pour entretenir une confusion certaine, comme vous l’avez éloquemment démontré et ensuite, comment cette idéologie née au 18ème siècle, tandis que le colonialisme et l’esclavagisme avaient toujours cours, repose sur un postulat plus que douteux, soit le principe de régulation cher à Adam Smith selon lequel – c’est la pression des pairs ou la tyrannie de la majorité qui prévient des excès ou dérapages de l’idéologie -…
Quiconque s’est un peu intéressé à l’histoire du capitalisme doit objectivement reconnaître que la prémisse de départ était douteuse
et ne réussit pas l’épreuve pratique…
Un peu comme le communisme qui a lui aussi mal réussi son passage de la théorie à la pratique, essentiellement en raison de ce que j’appellerais le « facteur humain »…
Salutations monsieur JSB
Madame Legault
Étant donné que Jean Charest s’est sauvé en Europe pour une dizaine de jours et qu’il a amené un député adéquiste avec lui à Paris,( madame Marois a refusé d’y aller), pourriez-vous nous donner le compte des présences à l’Assemblée nationale?
Je crois que la majorité libérale est de « 2 députés » présentement. Un renversement de gouvernement est très plausible et souhaitable.
Merci
J’ai trouvé cette réponse sur le site de Radio-Canada
« .
Mme Marois devait accompagner le Premier ministre en France mais elle a d’autres chats à fouetter. «Il n’y aura pas de vote de censure», a assuré la chef du PQ, mercredi soir. «J’en ai glissé un mot à M. Charest. Je l’ai rassuré. Je crois que c’est un événement important pour le Québec et il ne faudrait pas profiter d’un tel moment pour soulever la question du vote de confiance.» C’est Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean et porte-parole péquiste en matière de Relations internationales qui remplacera sa chef auprès de Jean Charest. On a de la classe ou bien on en a pas! »
Charest de nouveau en Europe pour vanter le Plan Nord
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/10/02/002-jeancharest-europe-plannord.shtml
Promotion du Plan Nord
Jean Charest part pour l’Europe
Pauline Marois s’est engagée à ne pas profiter du déplacement de M. Charest pour déposer une motion de censure.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/10/20111002-113824.html
Voilà qui est bien la moindre des choses de la part de Mme Marois de ne pas y aller de coup fourré. Une dame correcte.
Un gros «plus» pour elle.
Il faut laisser toute la corde aux liberals pour se pendre eux-mêmes. Ils faut leur laisser user (à la corde) de toute leur loyauté servile à JJ Charest jusqu’à leur suicide politique (si cela n’est pas déjà fait).
Entre temps, Mme Marois apprend à user du temps, à tuer le temps, prendre du temps à le perdre, tentant l’impossible de tant d’appuis à quérir; à temps perdu, tempérer les sorties intempestives de ses députés. En temps et lieu, que seul JJ Charest choisira, il serait grand temps que nous passions à un tout autre temps.
Le seul but de Jean Charest en politique, c’est de noyer le poisson pendant que ses relations prennent un ver à notre santé.
http://blogues.canoe.ca/ygreck/general/menes/
A moins que Madame Marois ne souhaite pas aller en élection cet automne, tout simplement.
Très bon point que vous apportez-là, Monsieur Goyette…
M.Perrier
Il m’arrive parfois d’avoir un bon flaire comme ici où j’avais prédit voila exactement un anle départ de Nathalie Normandeau:
Que ceux et celles qui s’attaquent à Madame Marois sachent qu’ils font le jeu de nos ennemis
3 octobre 2010, par Mario Goyette
« Une chose est certaine, plus le temps passe, madame Marois sait s’entourer de gens qualifiés dans les médias pour représenter le point de vue des souverainistes. Alors que John James Charest est entrain de brûler la vice-première ministre Nathalie Normandeau, dans des prises de position libérales indéfendables »
Sauf que je me goure royalement à chaque fois que je prévois le départ de Jean Charest, une vraie mouche à marde ce sale type.
.
Encore une fois un brillant exposé, M. Baribeau. 🙂
A l’époque d’Adam Smith, la mondialisation n’existait pas. Il y avait de la concurence entre les Français, les Anglais, les Américains, à peine dans leur cas, se concentrant dans les deux Amériques et laissant le reste de la planète au ci-devants, et aux autres anciens colonisateurs comme les Espagnols et les Portugais. Oui, alors, il y avait une certaine course au pouvoir économique, commercial entre ces grands.
Mais avec la mondialisation, il y a plutôt collusion que concurence, et les principes d’Adam Smith sont dépassés par les évènements. Le nombre de joueurs est restreint et se partager le gâteau est plus profitable, plus inteligent que s’entretuer pour des miettes.
Mais la récréation se termine. La Chine et l’Inde, le Brésil veulent aussi leur part du gâteau. Ça ne se fera pas sans peine. La Chine s’arme, aviation, marine, sur et sous l’eau, attention à la marche! comme disait le guide.
La seule chose qui peut nous sauver est une révolution des mentalités et la reprise du pouvoir par les politiques à l’échelle de la planète. Les Vingt doivent agir de concert et reprendre la possesion des Banques Centrales, le droit inaliénable de battre monaie, ne plus jamais emprunter aux banques, éliminer les agences de notations, interdir la spéculation en bourse et mettre en place une batterie de mesures qui compartimentalise les activités des institutions banquaires et compagnies d’assurances. Ce serait un bon début.
Mais tant qu’on laissera la bride sur le cou des institutions financières de toute nature nous serons à la merci de ces dernières. J’ai bien aimé la réaction de ce roi de France qui fit venir à la cour tous ses créanciers européens sous prétexte de régléer l’ardoise. Il les fit tous assassiner et remis ainsi les compteurs à zéro. Nous pouvons faire de même, symboliquement, en déclarant que les dettes des gouvernements envers les banques sont nulles, caducs et non avenues. Mais pour ça, ça prend du courage et de l’imagination.
Ineffable Monsieur Gingras…!
Vous nous faites une description quasi-parfaite de ce pays merveilleux appelé «Utopie», puis vous ajoutez ce délicieux commentaire:
«Ce serait un bon début».
Moi, si cela ne serait que le début, c’est la suite qui m’intéresserait au plus haut point!
Cher M. Perrier, 🙂
La suite serait le peaufinage de ce beau début.
On commence par travailer à la hache, pour équarir, et on termine en respectant les étapes pour arriver enfin à une belle pièce bien lisse, vernie et reluisante que l’on entretient avec amour et passion, régulièrement, fréquemment.
On parle ici de construction humaine, pas de Loi immuable de la nature. L’Homme est responsable de cet état de choses qui nous lamine. Il nous revient de réagir en êtres responsables. Mais comme on se plait à créer une\des générations d’analphabets que l’on peut plus facilement manipuler et exploiter, ce ne sera pas demain la veille.
Demain, je vais aller jouer au golf, sous la puie, fine. Cette activité revigorante et agréablement épuisante me fera oublier pendant quatre ou cinq heures le chaos qui me démoralise depuis que j’étudie mes frères humains. (Le masculin embrassant le féminin)
N’oublions pas que l’adminstration FDR, dans les années 30 avait mis le bouchon à ces criminels. On lui en a voulu. Le croiriez-vous? 🙂
Vous êtes décidément en verve aujourd’hui, cher Monsieur Gingras! Le mauvais temps vous sied apparemment à merveille…
Et ce nouveau commentaire avec cette «perle»: «Le masculin embrassant le féminin»!
(En passant, et puisqu’on rigole un peu malgré le temps – et tout le reste – on dirait bien que le «bouchon» de l’administration FDR a sauté depuis un moment déjà… Où est donc passé Elliott Ness, hein? Bon golf demain…)
Wendy Brown, enseignante en sciences politiques à Berkeley explore la question à savoir« comment le néolibéralisme une rationalité expressément amorale, tant au niveau des fins qu’au niveau des moyens rejoint le néoconservatisme une rationalité quant à elle expressément morale et régulatrice […]». (http://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2007-4-page-67.htm)
Il apparait évident que Harper est à la fois néoconservateur dans des domaines et néolibéral pour d’autres domaines. Avec une pointe d’humour, nous pourrions remarquer qu’il a réussi à réunir le PIRE des deux mondes.
Mais au-delà des étiquettes pour la plupart des Québécois, Harper comme le digne représentant d’une monstruosité conceptuelle et à ce titre est un danger pour notre société tant au point de vue économique que social. Sur ce point Harper pourrait bien être le point de convergence qu’évoque fort justement Mme Brown.
Le Québec est-il, comme société, ouvert à accueillir une telle monstruosité ? J’espère que non évidemment. Je fais même l’hypothèse que Harper et son groupe en sont bien conscient et qu’ils en ont eu une démonstration aux dernières élections générales où le Québec a plutôt été vers la gauche en votant pour le NPD. D’ailleurs plusieurs analystes, dont Mme Legault, ont souvent fait remarquer que Harper et le PC semblaient faire une croix sur le Québec.
Alors, sans le Québec, Harper peut-il modeler la société canadienne selon sa propre vision « économico-sociale » ? Dit autrement, le Québec peut-il, pour Harper, être l’empêcheur de tourner en rond ?
Une bonne réponse à cette question nous permettrait d’identifier et de prédire les gestes que posera Harper. S’il s’avère que le Québec peut être un obstacle dans l’atteinte des objectifs de Harper alors on pourrait s’attendre à ce que ce dernier ajuste en conséquence sa stratégie. Soit il essaie de convaincre la société québécois de la justesse de sa vision des choses. Or depuis les semaines qui ont suivies son élection majoritaire, Harper ne semble pas donner des signes en ce sens. C’est ce qu’on a relevé plus haut.
Soit il forcera le Québec à adhérer à sa vision. Harper étant intelligent, il devrait alors savoir qu’en créant un antagonisme avec la société québécoise, il favorisera encore plus l’enracinement et la propagation du sentiment nationaliste propre aux citoyens québécois.
Mettant en place les conditions favorables à un blocage politique entre le Québec et le ROC, Harper pourrait revendiquer d’intervenir par la force pour écraser cette effervescence québécoise. Je n’y crois pas.
Il pourrait aussi proposer une solution négociée qui ferait du Québec une société distincte aux plans politique, économique et social tout en maintenant des liens particuliers entre les deux sociétés, les deux solitudes. Ça ressemble plus à Harper.
Je ne dis pas que j’ai raison. Loin s’en faut. Mais si j’ai un petit peu raison, comment devrions-nous, nous les Québécois, agir pour NOTRE bien ?
Qui vivra, verra !
«Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.»
[J. Dean]
Vous pourriez bien avoir – au moins un tout petit peu, sinon davantage, raison Monsieur Drouin – dans votre appréciation de ce qui motive Stephen Harper.
De sa politique, je ne veux pas. Ses idéologies me répulsent au plus haut point. Son «agenda» n’est certainement pas le mien, ni le vôtre, ni le moindrement compatible avec ce que désire la grande majorité des Québécois. À mon avis, du moins.
Par contre, il se pourrait effectivement que Stephen Harper en vienne un jour à réussir ce que ni les souverainistes ni les non-souverainistes ne sont jusqu’à présent parvenus à accomplir à travers leurs dissensions à répétition: faire du Québec un quasi-État dans le grand ensemble canadien.
Sans séparation, mais plutôt par le biais d’un meilleur rapport entre voisins, géographie oblige…
Et puis, de toute façon, même si le Québec en venait à se séparer un (de plus en plus improbable) jour, il faudrait alors que le Québec se comporte en bon voisin avec ce Canada, et tout autant avec l’Oncle Sam.
Stephen Harper n’est pas un visionnaire mais, étant plutôt d’un pragmatisme que je qualifierais d’analytique, en soupesant les pours et les contres, il pourrait bien en venir à jeter du lest. À accepter que le Québec joue finalement seul dans sa cour, tout en demeurant un partenaire associé au grand ensemble a mari usque ad mare…
Le meilleur du moins pire pour tout le monde, tout compte fait.
Malheureusement, à force de propagande et de désinformation sur leur histoire, la « Droite-à-la républicaine-É.-U. » du Québec et du ROC semble avoir convaincu le peuple québécois de sa (fausse) médiocrité. Le « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple » de René Lévesque, le « Maître chez nous » de Lesage sont supplantés par un minable « Unir les Québécois en cachant sous le tapis la question de l’avenir du Québec » faisant croire que le problème disparaîtra comme par magie.
En ce qui concerne STEPHEN HARPER: je pense que c’est un homme doté d’une intelligence plus que remarquable, n’en déplaise à certaines personnes qui ne cessent de répéter, dans beaucoup de médias, que c’est un imbécile. Il est beaucoup plus brillant que W Bush ou même que Reagan, lequel avait quand même un flair remarquable et un réel «instinct» du pouvoir: comment prendre le pouvoir, comment garder le pouvoir, comment se faire aimer par de très nombreuses personnes, même par des adversaires.
Mme Thatcher était, elle aussi, astucieuse, clairvoyante, intelligente et elle avait le sens du pouvoir, comme Reagan.
Le problème, si problème il y a, c’est que «nos» adversaires socio-politiques peuvent être remarquablement intelligents ou intelligentes.
En passant, je lisais récemment le magazine français BOOKS (sic), numéro de septembre 2011, et, dans un texte sur la Tchétchénie, je lisais la phrase que voici qui, en fait, est une intéressante question posée par la très grande journaliste Anna Politkovskaïa (hélas assassinée le 7 octobre 2006):
*****«Assistons-nous à une fraternisation entre les puissants de ce monde pour mieux écraser les faibles?»*****
Alors, je pose deux questions:
1) Est-il normal qu’une revue française (pas mal intéressante) s’appelle BOOKS?
2) Se pourrait-il que les puissants de ce monde soient «méchants» au point de vouloir écraser les faibles?
Je m’attends à recevoir de très nombreux commentaires dans lesquels on proposerait diverses réponses à mes deux questions.
J’ATTENDS!
JSB
Soit, cher Monsieur Baribeau, je me jette (un orteil..) à l’eau.
Nos valeureux cousins français ne sont pas trop inquiets de la survie de leur langue, ce qui est assez compréhensible, et ont de la sorte des drugstores et des parkings un peu partout dans l’Hexagone.
Et puis, à l’émission matinale (qui passe ici sur TV5), la musique qu’on nous fait entendre est à 99% anglophone. Alors, qu’une revue française s’appelle BOOKS, cela va avec le reste.
Ah mais, les «méchants», ça c’est autre chose…
Je dirais que les «vrais méchants» ne songent même pas à écraser ou à épargner les «faibles». Ils sont beaucoup trop occupés à être ce qu’ils sont!
Réponses à vos questions? Probablement pas. Mais possiblement un indice vers celles-ci…
Cher M. Perrier, je prends bonne note de votre réponse et je vais y réfléchir. Au plaisir!
JSB
Quand est-ce que les libéraux vont s’apercevoir qu’Ils ont tellement pollué la politique québécoise au Québec au cours des dernières années que tout ce qu’ils touchent sombre dans le cynisme le plus complet et est néfaste à notre économie?
Gaz de schiste : Charest intéressé par les propos de Lucien Bouchard
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2011/10/02/001-charest-reaction-schiste-bouchard.shtml
M. Drouin,
Votre analyse et vos hypothèses sont audacieuses mais en acceptant certaines prémices, tiennent la route.
Je crois que la meilleure chose que la société québécoise pourrait faire au regard de votre texte, serait de simplement s’en tenir à ses demandes historiques, ces exigences non consenties qui expliquent que le Québec n’a toujours pas adhéré à la constitution canadienne.
@ M. JSB
Les méchants font dans la méchanceté de la même manière que les bons font dans la bonté… Les puissants le deviennent rarement en se préoccupant d’autre chose que de ce qui fait écho à leur propre puissance…
Mais cette question se voulait rhétorique, non?
En ce qui concerne la France et son inclinaison pour l’anglais, je dirais qu’en tant qu’état nation, celle-ci ignore tout ou presque du risque réel de glissement d’une langue nationale vers une autre, non sans raison me semble-t-il.
D’un point de vue québécois, pour désolant que puisse sembler le rapport de l’ancienne mère patrie à l’anglais, je n’y vois que des français succombant au pouvoir d’attraction de l’anglais, un état de fait moins lourd de conséquences là-bas qu’ici à mon avis…
Enfin, et pour en revenir au billet de dame Legault et au nouveau Duplessis, je crains bien pour ma part que le côté populiste de M. Harper l’emporte sur son pragmatisme, et que son ressentiment à l’égard du Québec teinte nos rapports avec Ottawa.
D’autant plus que mettre le Québec « à sa place » est une activité prisée par plusieurs de nos concitoyens…
bon dimanche à tous et bonne ronde de golf à M. Gingras!
Bien que je pense que ce ne serait pas une mauvaise chose, je serais surpris que Harper fassent des plans tels qui ressembleraient aux hypothèses que vous nous présentez.
Mais il faut croire que plusieurs personnes aiment mieux parler de la pluie et du beau temps et non répondre aux intéressantes hypothèses que vous proposez.
Pour ma part, la pire erreur que nous pourrions faire serait d’abandonner nos revendications et nos demandes en diluant notre discours. Nous serions bien avisés en indiquant aux jeunes générations, celles qui ont acquises leur droit de vote ces dernières années, quels furent les enjeux de l’époque de Lévesque et même de Lessage. Peut-être que ça leur mettrait un peu plus les yeux devant les trous et que s’ils ne veulent pas finir comme les cajuns de la Louisiane ça commencerait à être temps qu’ils commencent à se grouiller le c**. En fait il y a tellement de choses qu’il faudrait leur dire que je me demande bien par où il faudrait commencer.
Tiens, si on leur en mettait une couple d’idées sur twitter ça pourrait peut-être les allumer.
B.C.
Laval
@JSB
Oui à vos 2 questions. Oui à la première car c’est La France, pas le QC.
Oui à votre deuxième question car ils s’en crissent. Sauf peut-être Warren Buffet et ses amis.
Qu’avez-vous à répondre aux questions que j’ai soulevées ? Avez-vous quelques idées sur le sujet ?
«Il est fréquent qu’un homme évite de se poser les questions qui comptent vraiment, pour ne retenir que les réponses qui lui plaisent.»
[François Barcelo]
M. Drouin vous nous conviez à une réflexion pas facile à faire. Mais je pense sincèrement que ça vaut la peine de s’y mettre.
Je
Merde, j’ai pesé sur le piton un peu vite. Je continue. Non je recommence …
M. Drouin vous nous conviez à une réflexion pas facile à faire. Mais je pense sincèrement que ça vaut la peine de s’y mettre. Mais je vois qu’il y en a qui ont rien à en dire. Comme l’a écrit BC, ils aiment mieux parler de la pluie ( quelle merde aujourd’hui) et du beau temps qui va revenir après.
Pour ma part, je ne crois que nos politiciens soient capables de monter un tel plan. C’est vrai que M. Harper a à coeur de faire avancer son idéologie néolibérale ou néoconservatrice ou what ever.
Je pense que ceux qui jouent la « game » que vous exposez se sont ceux qui paient Harper pour faire le sale bouleau. Je pense par exemple à ceux qui contrôlent l’industrie du pétrole. Ou encore à ceux qui font des milliards avec l’industrie de l’armement. Tout comme c’était le cas avec Bush le fils, nos dirigeants ne sont que leurs marionnettes. Mais est-ce qu’ils le savent seulement qu’ils sont aussi des marionnettes ? Ha aaaha ! Familiprix !
Guy A. Guay
(J’aime bien ça Guy A un dimanche-soir … C’est une farce …)
Merci aux personnes qui ont réagi et répondu à mes deux questions, lesquelles se voulaient volontairement candides, comme tous l’auront compris et soupçonné. Si je prends l’exemple de la France, je me rappelle avoir acheté un vêtement, à Paris, dans une «pull-overerie» (je ne suis pas certain de l’orhographe). À côté il y avait une «jeanerie».
En ce qui concerne l’attitude des cossus et des nantis, je pense que sociologiquement (et ce n’est pas sorcier ou époustouflant) le système en place comporte sa logique institutionnelle et structurelle, fondée sur le pouvoir et sur le profit maximal.
Il y a aussi le facteur «méchanceté» ou SALAUDERIE. C’est mon ancien professeur de socio à l’Université de Montréal, Marcel Rioux, hélas décédé, qui a parfois utilisé ce concept combatif. Rioux avait été, dans les années 50, un grand ami de Trudeau, Marchand et Pelletier, les trois «colombes». Rioux a écrit un livre pamphlétaire, maintenant «introuvable», intitulé POUR PRENDRE PUBLIQUEMENT CONGÉ DE QUELQUES SALAUDS. Il prétendait qu’il y avait 3 sortes de salauderie: la grande (celle de Trudeau), la moyenne et la petite. Sur cette planète il y a donc des salauds et des «méchants», ce qui explique de nombreuses horreurs qui ne sont pas des erreurs.
En ce qui concerne la question de Denis Drouin, je ne cesse de me poser cette question en entrevoyant de vagues hypothèses. Mais tout va dépendre du rebrassage des cartes politiques qui est en train de se réaliser au Québec. Et la capacité «oppositionnelle» du NPD va assurément jouer un certain rôle.
Je pense que, tous et toutes, nous remuons laborieusement nos méninges en espérant saisir un peu mieux ce qui se passe dans cet univers désenchanté et un tantinet désenchantant.
JSB
La comparaison entre Stephen Harper et Maurice Duplessis est des plus injuste. Maurice Duplessis n’avait rien d’un dictateur. C’était un homme moderne, qui a construit le Québec. L’époque de la Grande Noirceur, comme on qualifie le règne de Duplessis, est loin de traduire la réalité. Heureusement que j’ai vécu l’ère duplessiste pour m’insurger contre le rapprochement que fait madame Legault.
Les réalisations de Maurice Duplessis ont permis au Québec d’accéder au monde moderne. Il a fait construire les grands axes routiers comme l’autoroute 15, le boulevard Métropolitain et il a fait prolonger les routes provinciales. Il est l’auteur de notre système routier qu’il a fait asphalter dans son entier. C’est sans compter tous les ponts qu’il a fait ériger pour permettre aux municipalités séparées par une rivière de joindre les deux rives pour que la population puisse se rendre au village. Dans ma région, les gens de Sainte-Monique-de-Nicolet devaient se rendre à Sainte Perpétue ou à Nicolet, faute de pont, pour satisfaire les nécessités de la vie. Et dans cette foulée, il a fait asphalter tous les parkings des églises et des collèges, dont celui de Victoriaville, où j’ai fait mon cours classique. Il faut ajouter l’électrification entière de la province. Si chez mes parents, on s’éclairait avec une lampe à l’huile, ce n’était pas à cause de la pauvreté. C’était à cause de l’électricité, dont les campagnes étaient dépourvues. En éducation, il a multiplié les institutions, dont l’université de Sherbrooke construite en 1952. Il a créé aussi à l’époque les instituts familiaux, aujourd’hui disparus, destinés aux femmes pour qu’elle puisse prendre leur place au soleil. C’est sans compter les subventions attribuées à l’enseignement. Malheureusement, les sœurs Grises en ont abusé pour leurs orphelinats. Elles déclaraient, avec la complicité des médecins, des déficits intellectuels pour les enfants, tel l’écrivain Bruno Roy, afin d’augmenter la somme des subventions. Pour être honnête, on ne devrait pas dire les enfants de Duplessis, mais les enfants des sœurs Grises.
Ses réalisations sont tellement nombreuses que je pourrais accroître considérablement la longueur de mon billet. Cependant, je ne peux passer sous silence le fleurdelisé qui flotte aux mats des édifices gouvernementaux. Au plan de la religion, il était normal qu’il se fasse le défenseur de ses électeurs, pour la plupart des catholiques pratiquants. La démocratie, dans ce contexte, exigeait qu’il respectât les sentiments religieux de la population, d’où le crucifix de l’Assemblée nationale. Souhaiter sa disparition, c’est renier la foi des ancêtres. À ce compte, pourquoi ne pas se débarrasser de la fête de Noël et de Pâques pour les remplacer par des jours fériés comme le Roch Hachana et le Yum Kippour comme on veut l’implanter à Hampstead ? Et se débarrasser aussi de toutes les croix de la province pour favoriser les minarets ou les Bouddhas comme on en voit dans les restaurants asiatiques. À ce sujet, Maurice Duplessis s’est montré intolérant à l’égard de la religion d’autrui comme le prouve sa loi du cadenas, qui interdisait aux Témoins de Jéhovah de propager leur foi de porte en porte. Un des rares points sombres de ce premier ministre nationaliste, qui a permis au Québec de jouer sa partition dans le concert canadien, surtout avec le rapatriement de l’impôt, dont il fallait attendre indument la remise des sommes dues au gouvernement provincial.
Bref, comparer Harper à Duplessis est une erreur.
@ Paul Proulx
Vous n’êtes sûrement pas de ceux qui ont votés contre Duplessis et lui ont montré la porte. À vous entendre vous êtes à peu près le seul à avoir connu l’ère de Duplessis et qui êtes capable de porter un jugement sur cet homme et son règne. Peut-être êtes-vous de ceux qui ont reçus un réfrigérateur ou vu le bout de route passant chez-eux pavées pour avoir voté du bon bord. Si c’est le cas, je comprends que Duplessis soit encore votre héros. Sinon c’est que vous êtes incapable d’objectivité et de prendre un certain recul. C’est sans doute l’âge …
A Proulx
Je vous SUGGÈRE d’écouter
Duplessis et ses hommes .Cette série n’est pas fictive. De plus que pensez-vous des orphelins de Duplessis.
Harper et Duplessis sera un jour ce que nos enfants visionneront ..
Si je commence ce texte sur le mode du JE, JE dirai que j’ai été élevé, dans l’Outaouais québécois, dans un milieu totalement anti-duplessiste, ce qui me réjouit et m’émeut.
Je n’aurais pas aimé être «élevé» (dans le sens de grandir) ou rapetissé dans un univers rempli d’unionistes vénérant LE CHEUF. J’ai suivi à la radio (pas encore de télé) les élections de 1952 et le candide garnement que j’étais a alors vécu un moment historique de grande déception lorsqu’on a annoncé, encore une fois, le triomphe du CHEUF. Comme cela était la «règle» à chaque élection, des dizaines de duplessistes fanatisés sont venus faire brûler un «bonhomme de paille» devant notre maison, remplie de partisans anti-duplessistes et assez libéraux, «juste au cas où». Mon père, le grand Éloi, recevait régulièrement des menaces: on lui proposait soit la mort, soit la fracture de ses deux jambes.
À l’école le lendemain (sauf erreur j’étais en 3e année du primaire), les frères nous ont demandé de prier pour remercier Dieu d’avoir bien inspiré les électeurs et d’avoir barré la route aux communistes libéraux (ou du CCF). J’ai refusé cette prière et on m’a chassé de l’école pendant quelques jours. Après tout Maux-Rice avait déjà déclaré:
***** «L’instruction, c’est comme la boisson, y en a qui portent pas ça.»*****
Je devrais me sentir honteux, compte tenu du fait que je suis en train de boire une bière apéritive pendant que je rédige ce texte.
Mais ayant tenu les propos que je viens de tenir, je dirais que Duplessis était un dictateur «relatif» (contrairement à Franco, Salazar, Hitler, Mussolini, Staline et de nombreux autres).
Momo était un «satrape» (le capitaine Haddock raffole de cette insulte) et un tyranneau dérisoire et de pacotille , ce qui ne l’empêchait pas d’être éminemment borné, contrôlant, UBUESQUE et retardataire, sauf à certains égards. Il aurait éventuellement rêvé d’être un BIG BROTHER. Mais comme il y avait encore des élections au Québec et au Canada, ses pouvoirs étaient limités.
En somme, pour moi Duplessis a été un tyranneau un peu dérisoire qui a quand même nui (sauf à certains égards) aux «progrès» qui entraînaient la société québécoise vers de nouveaux ailleurs.
Je termine avec une citation de Georges Clémenceau, même si elle ne correspond pas tout à fait à la situation «québéco-duplessiste»:
*****«Les dictatures sont comme le supplice du pal: elles commencent bien, mais elles finissent mal.»*****
JSB
Encore une fois, M. Baribeau, nous sommes dans le même camp. Mon père a personnellement connu M. Duplessis. Ils jouaient même aux cartes ensemble, au Chateau de Blois à Trois-Rivières, rue Laviolette, avant qu’il ne devienne premier ministre. Jamais il n’a voté pour lui. Il le disait fourbe.
La dictature, c’est bien relatif, mais ça n’est pas ce que l’on souhaite à un peuple qui a soif de justice.
Cordialement
Que sont les Québcosi au juste? Des apathiques notoires? Des cyniques désillusionnés? Ou bien des masochistes adeptes de la servitude volontaire digne de La Boétie?
Une petite citation pour M. Drouin:
« Un corps qui fonctionne bien, quel qu’il soit, n’est pas un corps qui ne produit pas de déchets! » (Claude Veillot)
Que sont les Québécois au juste? Des apathiques notoires? Des cyniques désillusionnés? Ou bien des masochistes adeptes de la servitude volontaire digne de La Boétie?
Une petite citation pour M. Drouin:
« Un corps qui fonctionne bien, quel qu’il soit, n’est pas un corps qui ne produit pas de déchets! » (Claude Veillot)