Ce jeudi soir, on pouvait voir une entrevue particulièrement intéressante avec Jacques Parizeau accordée à Marie-France Bazzo à son émission Bazzo.TV.
L’ancien premier ministre a beaucoup parlé de ce que doit et devrait être le «leadership» politique – un des principaux thèmes de l’épisode de cette semaine.
Sur le site de l’émission, on retrouve également la version intégrale – et donc, plus longue par définition -, de cette même entrevue.
http://video.telequebec.tv/video/8528/Jacques-Parizeau-ENTREVUE-INTEGRALE
On y entend M. Parizeau répondre à une question fort pertinente et importante de Mme Bazzo sur la crise que traverse le PQ depuis plusieurs mois. À savoir en quoi changer de chef règlerait ou non le problème, ou mènerait nécessairement plus vite à la souveraineté.
La réponse de l’ex-chef péquiste fut claire:
«Non. Moi, je veux pas embarquer là-dedans. Là, c’est pas le moment. Vous comprenez. Le Parti québécois traverse une passe extrêmement difficile. Il y a déjà suffisamment de tensions entre toute espèce de groupes et toute espèce de personnes pour que moi, en public, ce soir, je commence pas à prendre position pour l’un ou pour l’autre. Ou essayer de faire des hypothèses sur ce qui arriverait si. Non. Là, je pense que ce ne serait pas raisonnable pour moi de commencer à discuter de ce genre de choses-là. Depuis déjà pas mal de temps, j’essaie de me situer au niveau des idées, au niveau des objectifs, mais les questions de personnes...»
Donc, ce n’est pas que M. Parizeau refuserait de dire s’il est temps ou non de «changer de chef».
Mais plutôt qu’à ses yeux, les circonstances étant ce qu’elles sont au PQ, ce ne serait pas le bon moment pour lui d’appuyer, ou de ne pas appuyer, Pauline Marois. Ou qui que ce soit d’autre, par ailleurs.
Or, ce refus apparent d’appuyer ouvertement le leadership de Mme Marois s’explique surtout par le très pénible «divorce» politique que la chef actuelle et M. Parizeau ont vécu très publiquement le printemps dernier alors que son épouse, la députée Lisette Lapointe, démissionnait avec fracas du caucus péquiste.
D’autant plus que, pour reprendre l’expression de l’ex-PM à Bazzo.TV, le différend à l’origine de ce divorce se situe essentiellement «au niveau des idées» – soit dans le désaccord total de M.Parizeau avec la stratégie de «gouvernance souverainiste» de Mme Marois.
Cette entrevue vient simplement confirmer qu’il n’y a toujours pas eu de réconciliation entre les deux à ce même «niveau des idées»…
J’ai écouté aussi cette entrevue. M. Parizeau s’est aussi prononcé contre les députés qui n’ont pas pris d’expérience ailleurs qu’en politique, des politiciens de carrière…comme lui.
Après avoir accompagné son épouse, Mme Lisette Lapointe, quand elle a démissionné, ce qui a nuit considérablement à Mme Marois et au PQ, ce qu’il devait bien savoir que ça ferait, vu qu’il est assez intelligent pour apprécier ce genre de choses.
Fait que, M. Parizeau espérait que Mme Marois, découragée, quitterait la chefferie du PQ, comme il avait réussi son coup avec M. Lévesque en 1985, mais Mme Marois s’obstine à demeurer, ce qui doit le surprendre beaucoup. Il ne sait plus quoi faire, pour que ça se passe à SA manière, comme prochain mouvement pour que le PQ refasse ce qu’il a raté en 1995 : Une bonne explication sur la séparation du Québec du Canada et un référendum rapide pour ne pas que le PQ soit obligé de gouverner le Québec pendant trop longtemps.
Le sespect que nous lui devons, pour ses services passés, commence à se craquer, depuis quelques années, par ses déclarations nuisibles envers le PQ.
Mme Bazeau semble en admiration devant M. Parizeau mais elle ne vote pas, depuis plusieurs années…mauvais exemple.
Fort intéressant commentaire de votre part, Monsieur Bousquet.
Effectivement, et cela malgré les «services passés» de M. Parizeau, celui-ci ne fait vraiment aujourd’hui que nuire au PQ. Chacune de ses interventions des derniers mois ne fait que couler davantage la Cause qu’il prétend – vraiment? – défendre.
Qui plus est, non seulement ne nuit-il pas seulement au PQ, mais du même coup à tout le mouvement souverainiste en provoquant par son comportement la fragmentation des forces.
À tout bien considérer, et cela même en rigolant…, Monsieur Parizeau s’avère presque un excellent allié des non-souverainistes. Qu’il s’agisse du PLQ ou de la CAQ…
Bonjour
J’ai écouté l’invité de Marie-France Bazzo hier-soir. Il a dit avoir regretté de démisssioner après l’échec du référendum de 95 avouant que s’il avait su ce qui était pour suivre, il aurait peut-être préférable qu’il reste. Mais que ce qui est fait, inutile de regretter.
Je retiens de M.Parizeau que c’est un réel homme d’état après avoir attendu Mne Bazzo faire la description de son oeuvre depuis Jean Lesage.
C’est le dernier politicien québécois à avoir fait tremblé le Canada-anglais. Des comme lui, il ne s’en fait plus.
.
Je n’ai pas eu le temps de regarder l’émission de Mme. Bazzo mais je vais l’écouter assurément en fin de semaine.
Monsieur Parizeau est probablement un des derniers vrais Chef d’ État que nous aurons eu dans notre courte histoire. Des types de ce niveau intellectuel et de cette prestance ca ne court pas les rues. Les René Lévesque, Pierre Bourgeault, Jacques Parizeau, Yves Michaud et MÊME Pierre Elliot Trudeau que je ne peux voir en peinture auront été des politiciens dans une classe a part par leur intelligence et leur capacité intellectuel.
Madame Bazzo qui même si elle ne vote pas a quand même le droit de s’exprimer, du moins je l’espère, est en admiration devant un homme comme Jacques Parizeau. Paul Arcand, un des animateurs des plus populaire au Québec admire sans réserve Jacques Parizeau et je ne crois pas qu’il soit dans le clan des souverainistes. Les plus jeunes comme les plus vieux se laissent séduire facilement par l’homme et le politicien qu’est Jacques Parizeau quand il fait une conférence.
Les politiciens et les chefs de partis que nous avons aujourd’hui font figure de pâles amateurs devant un Jacques Parizeau. Ce n’est certainement pas un John James Charest, une Pauline Marois, un Legault un Deltell ou un Khadir qui pourront se comparer a cet homme.
Bien sûr les nombreux ennemis de Jacques Parizeau n’aurons jamais l’honnêteté d’avouer que cet homme est dans une classe a part. Pour les fédéralistes Parizeau représente un des derniers vrais guerriers du Mouvement Souverainiste du Québec qui peux a encore soulevé des passions et la ferveur nationaliste. C’est probablement pourquoi ils aiment beaucoup Pauline Marois qui elle ne soulève aucune ferveur dans la population. Les autres ennemis de Jacques Parizeau se retrouvent au PQ et dans le camp de la madame qui est incapable de stimuler la moindre réaction dans la population et qui dirige le PQ vers une catastrophe annoncée !
Les groupies autonomistes péquistes de la madame ont essayé de courtiser Duceppe pour qu’il vienne aider Pauline, la chef impopulaire qui est dans les gros troubles face à l’électorat. Je trouve que ces personnes ont du front tout le tour de la tête de se tourner vers celui qu’ils ont méprisé quand celui-ci aurait aimé avoir une chance de diriger le PQ. Alors je comprends fort bien Parizeau de ne pas s’embarquer dans les explications concernant les problèmes du PQ. Les groupies de la madame en chef pourraient encore faire des grosses crises d’hystérie !
Beaucoup de ce que vous écrivez, cher Monsieur Asselin, me rejoint.
Mais, vous vous y attendez bien sûr, pas tout.
Concernant plus précisément M. Parizeau, je l’ai toujours considéré comme étant une personne d’une intelligence supérieure. Un homme éduqué et compétent sauf… en «politique pratique». Là, ça foire lamentablement.
Il n’a jamais été, n’est toujours pas, et ne sera jamais l’homme de la situation en ce qui concerne la gouverne du Québec.
Pauline Marois, alors?
Probablement pas mieux à sa façon.
Le gros problème – et on le retrouve partout sur le globe – c’est que, peu importe les idées avancées de part et d’autre, seul le charisme ou hélas la force finissent par avoir raison de tout. Pour un temps, du moins.
Pas commode tout ça, n’est-ce pas?
Oui, M. Perrier, nous sommes d’accord sur la réalité que M. Parizeau aide encore le fédéralisme canadien, par ses déclarations qui sont souvent des nuisances au PQ, depuis son départ de la politique.
Voici une raison supplémentaire, si nous considérons que, plus les Québécois sont confortables dans le Canada, moins ils sont tentés d’en sortir, les 4 politiciens souverainistes Québécois francophones qui ont le plus amélioré la place des francophones, dans le Canada, depuis 1976 sont :
– Le Dr Camille Laurin avec sa loi 101 pour améliorer la place de la langue française, ce qui a conforté les Québécois francophones, à l’intérieur du Canada.
– M. Jacques Parizeau avec ses lois et plans pour Québec Inc, ce qui a amélioré la place des francophones en finance et dans les affaires, à l’intérieur du Canada.
– M. René Lévesque avec sa participation pour la nationaliser l’électricité et avoir gagné le pouvoir souverainiste en 1976 pour faire avancer le Québec…dans le Canada.
– M. Gilles Duceppe pour avoir poussé le fédéral à reconnaître « les Québécois » comme une nation, dans le Canada.
Les fédéralistes peuvent bien admirer M. Parizeau, même s’il leur a fait peur au référendum de 1995.Ils savent qu’ils peuvent comptetr sur lui pour diviser les séparatistes et nuire au PQ.
Bonnes observations de votre part, Monsieur Bousquet.
D’ailleurs cela me fait penser à un vieil adage populaire voulant qu’avec de pareils amis, pas besoin d’ennemis…
Pour le mieux-être de tous, et cela peu importe où l’on peut idéologiquement loger, M. Parizeau ferait mieux aujourd’hui de savourer pleinement sa retraite et de ne plus intervenir publiquement.
Mais là, je doute espérer que cela soit le moindrement possible…
Monsieur Bousquet !
Madame Marois était déjà impopulaire bien avant la crise causée par son manque de leadership lors de la saga de l’amphithéâtre de Québec. Aussitôt que Legault est apparu dans le décor le PQ a perdu des plumes dans l’électorat et Parizeau n’est aucunement responsable de cette réalité. Votre problème au PQ est beaucoup plus en fonction de votre entêtement et votre incapacité à admettre que le chef que vous avez choisi ne fait pas le poids. D’ailleurs les tentatives d’approche envers Duceppe démontrent bien la situation catastrophique du leadership dans votre parti et d’un début panique qui semble prendre place de plus en plus. J’espère que Duceppe tiendra son bout et ne se laissera pas manipuler par les mêmes qui l’ont méprisés !
M. Asselin, relisez mon commentaire précédent où vous verrez mon interprétation des actions des plus efficaces membres du PQ qui ont aidé le fédéralisme canadien, tout en voulant lui nuire, avec la séparation du Québec qui aurait coupé leur Canada en deux parties inégales.
Le PQ est, depuis le départ, pris entre 2 feux quand il prend le pouvoir. S’il planifie un référendum rapide, il le perd et s’il attend pour tenter, pendant cette période de gouverne, d’améliorer la place du Québec…dans le Canada, ça conforte les Québécois dans la fédération actuelle, ce qui les éloigne automatiquement du désir de se séparer du Canada. Un genre de problème cornélien souverainiste que n’importe quel autre parti souverainiste rencontrerait. Le même phénomène se passe en Écosse.
M. Lévesque avait attendu 4 ans, avant son référendum de 1980, parce qu’il voulait montrer aux Québécois que le PQ était digne de confiance pour faire du Québec un État souverain, en réalisant de bonnes choses comme : Adopter la loi 101 qui a réduit la pression sur l’anglicisation, une des raisons pour nous porter vers la souveraineté.
Une majorité de Québécois est actuellement confortable dans le Canada. Mme Marois ou un autre, du genre de M. Bourgault, qui n’a jamais obtenu plus de 8 % des votes, n’y changera rien parce que c’est le confort canadien qui nuit à la souveraineté du Québec, pas Mme Marois. Un fédéraliste ne virera pas souverainiste parce qu’il apprécie mieux le chef du PQ.
Effectivement, le problème est tout ce qu’il y a de plus «cornélien», comme vous le notez si justement Monsieur Bousquet.
Et la phrase concluant votre intervention est assurément une «perle» en elle-même:
«Un fédéraliste ne virera pas souverainiste parce qu’il apprécie mieux le chef du PQ.»*
* (Pas loin d’une lapalissade, ça…)
« Le désaccord total de M.Parizeau avec la stratégie de «gouvernance souverainiste» de Mme Marois »
Cela n’était pas le cas en juin 2009 (Le Devoir):
« …dans une entrevue accordée samedi à l’historien et journaliste Robin Philpot sur les ondes de CIBL. Jacques Parizeau a donné un appui non équivoque au plan Marois, dont il connaissait les détails avant qu’il ne soit rendu public; sa conjointe et députée de Crémazie, Lisette Lapointe, faisait partie du groupe des dix élus péquistes qui ont travaillé sur le document.
«Ce que je trouve intéressant là-dedans, c’est qu’elle [Pauline Marois] propose de bouger.» Sa stratégie est «intéressante», juge l’ancien premier ministre. Le «plan Marois» propose de combattre les ingérences du gouvernement fédéral, d’exercer pleinement les pouvoirs que le Québec détient en propre, d’occuper le plus d’espace possible dans les compétences partagées, et enfin, d’obtenir de nouveaux pouvoirs »
(…)
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/254293/parizeau-il-faut-une-crise-politique
….
Que ‘est il passé depuis. Il semble que Mme Lapointe a accroché sur sa proposition de la création d’un comité pour préparer la souveraineté. À moins que se soit d’autre chose, il s’agit d’une erreur. Un tel comité doit être informel, sinon il devient une cible permanente pour les adversaires.
Il a fallu des milliers d’années à l’Irlande avant d’obtenir son indépendance en 1922. Au Québec, on parle d’indépendance seulement depuis 1960 avec Marcel Chaput et le R.I.N. René Lévesque l’a détrôné avec sa Souveraineté-Association pour finalement fonder le PQ avec Gilles Grégoire, chef du Ralliement national. Et on s’apprête à fonder d’autres mouvements souverainistes. Ça, c’est moins sûr.
Le plus déplorable de cette aspiration à l’indépendance, c’est qu’elle repose uniquement sur les épaules d’un chef. On ne voit pas un peuple qui se cherche un leader pour conduire le Québec à la souveraineté. On voit plutôt un leader qui propose la souveraineté à la population. Dans ce contexte, il faut un charisme incroyable pour la convaincre de la primauté de cet objectif. On accuse les carences de Pauline Marois en ce sens. En fait, ce n’est pas le cas. C’est l’idée même d’indépendance qui ne séduit plus. Le Bloc l’a appris à ses dépens. Et la situation ne peut qu’empirer.
Qui tient de plus en plus les rênes du pouvoir? De nombreuses gens venus d’ailleurs sont devenus maires, directeurs d’hôpitaux, voire même chef d’un parti politique, soi-disant souverainiste par opportunité au moment de sa fondation. Et, en construction, tous savent que les italophones règnent en maître. C’est sans compter que le pouvoir économique ne repose pas entre nos mains. De qui relève le développement du Québec ? Jean Charest parcourt le monde pour vendre nos richesses. Même sur le plan culturel, on se départit du français, même si cette langue, soi-disant officielle, doit être celle qui distingue le Québec. Qu’entends-je en sourdine quand je me rends à ma Caisse populaire ? Uniquement des chansons anglaises.
Dans ce contexte, le problème n’origine pas du leadership de Pauline Marois. Je ne suis pas maroissien, mais, tout de même, cette femme recueillerait davantage de ferveur si l’idée d’indépendance était souveraine chez le peuple. Comme disait le peintre Van Gogh : «La patrie, ce n’est pas seulement un coin de terre, c’est aussi un ensemble de cœurs humains qui recherchent et ressentent la même chose. » Ce n’est plus le cas au Québec.
La vapeur ne tourne pas en notre faveur ? Même si Pauline Marois ne présidait pas les destins du PQ et même si Jacques Parizeau, un brillant intellectuel sans pragmatisme, était à la tête du PQ, parviendrait-on à démontrer l’importance d’un Québec indépendant ? Cet idéal appartient davantage aux parents des baby-boomers, qui se sont exaltés avec le « maître chez nous » de Jean Lesage, lequel a emprunté le slogan à Maurice Duplessis, le premier ministre qui leur a pavé la voie avec son fleurdelisé.
Jacques Parizeau est certes intelligent mais il surveille de près tout ce qui se passe dans le parti québécois.
Même s’il dit ne pas vouloir parler du leadership de Pauline Marois, il conseille sa femme Lisette .Je ne trouve pas que Pauline Marois a la capacité de gérer ce parti mais Jacques Parizeau indirectement émet ses opinions.
Ce n’est pas par hasard que Lisette Lapointe et d’autres ont quitté l’équipe Marois,
On peut facilement imaginer de petites réunions avec les Lapointe Curzi et autres.
Le problème dans ce parti est qu’il est controlé .
Quand on part on part.
Lisette Lapointe n’est pas neutre, Jacques Parizeau sait tout des réunions ,
Les ex (genre Parizeau) me fait penser au club des ex.
Monsieur Bousquet !
SVP ! Assez la démagogie et la manipulation.
Le sujet ici est d’abord la situation actuelle du PQ et la position de Jacques Parizeau en entrevue avec madame Bazzo. Lâchez-nous avec vos statistiques des plus insipides sur l’appui à la souveraineté. Si vous n’y croyez plus a cette souveraineté débarasser le PQ de votre présence et allez rejoindre le camp de ceux et celles qui partagent vos convictions fédéralistes autonomistes. Bien sûr un fédéraliste ne vira pas souverainiste parce qu’il apprécie le chef du PQ. Je dirais même que beaucoup d’entre eux vont avoir la bassesse de se boucher le nez pour remettre John James Charest au pouvoir, ce qui me semble le comble de l’irresponsabilité citoyenne !
Vrai que la cause souverainiste en arrache c’est temps –ci mais faut être drôlement aveugle et entêté pour croire qu’avec un autre chef le PQ n’aurait pas plus d’appui. Ouvrez-vous les yeux bordel ! Au moment ou les membres du PQ ont fait le cadeau de la chefferie a Pauline Marois pour se déculpabiliser de l’ affront qu’elle avait subi quand Boisclair a gagné cette course a la chefferie Gilles Duceppe était le politicien le plus aimé du Québec, le Bloc avait le vent dans les voiles depuis des années et pourtant vous l’avez tassé du revers de la main pour faire place a la madame.
Depuis ce temps le PQ dégringole, Pauline Marois n’a pas la cote de la population et aussitôt que Legault est apparu la position du PQ s’est détériorée dramatiquement et cela devant un Charest dans les câbles et un ADQ a l’article de la mort.
La situation actuelle est celle-ci ! Avec Pauline Marois le PQ se dirige vers une troisième place assurée tandis qu’avec un chef plus populaire auprès de l’électorat la deuxième place est envisageable. Je suis aussi de ceux et celles qui croient que le charisme et la popularité d’un chef devrait être secondaire mais la masse ne pense pas de cette façon et la preuve nous l’avons en pleine face avec le résultat du NPD et l’image du bon Jack qui a séduit le Québec au complet !
Votre problème Monsieur Bousquet est le suivant : Vos nombreux commentaires nous font comprendre que vous avez beaucoup plus d’affinités avec les fédéralistes qu’avec les souverainistes mais vous vous entêté a militer dans un parti souverainiste tout en méprisant les souverainistes ! Voila pourquoi je trouve vos propos démagogiques et irresponsables venant d’un membre qui milite au PQ . Et voila pourquoi le PQ finira troisième lors des prochaines élections !
En passant si le PLQ aurait aussi quelques belle-mères pour varloper le Parrain actuel peut-être serions nous débarassés de ce minable PM . Mais voila , au PLQ personne n’osera parler contre la Parrain même si celui-ci est aussi impopulaire que Pauline Marois dans l’opinion plublique . En fait ils sont a égalité dans l,appréciation populaire !
Le dernier espoir pour séparer le Québec du Canada, ne pouvant venir des partis souverainistes, doit venir des fédéralistes, qui ont tout ce qu’il faut pour faire enrager les Québécois francophones, afin de les aider à virer séparatistes solidement et majoritairement.
Comment ? Ils ont plusieurs moyens dans leurs mains, principalement, le parti Conservateur majoritaire, qui pourrait :
– S’arranger pour que le français ne soit plus une langue officielle canadienne afin d’en interdire l’enseignement partout au Canada.
– Emprisonner à Baie Comeau, tous les Québécois francophones qui refuseraient de jurer fidélité à Sa Majesté.
– Torturer les Québécois francophones qui refuseraient de parler anglais, jusqu’à ce qu’ils changent d’idée.
Obliger les Québécois francophones à aller à la messe à tous les dimanches.
– Défendre de faire flotter le drapeau fleurdelisé…à l’extérieur.
– Imposer Stéphane Dion comme « Premier » du Québec.
– etc. Sky is the limit.
Si le gouvernement du Canada continue à payer 9 milliards de péréquation au Québec à chaque année, nous construit un beau pont Champlain et qu’il n’est pas plus poche que notre gouvernement provincial Charest, il va devoir nous endurer longtemps « dans le Canada »…j’ai bien peur.
C’est un peu comme en politique : Ce n’est pas le parti qui gagne mais l’autre qui perd. Les souverainistes ne peuvent pas gagner mais les fédéralistes pourraient perdre, est-ce que nous pouvons compter sur eux ?.
Mme Marois a le même problème que Sir Parizeau des Egos Immenses. M. Parizeau prononce Je..Moi..beaucoup trop souvent
il devrait retourner dans son vignoble et laisser les gens en place, refaire ou détruire le PQ. Il a eu son temps mais ne sait pas quand partir, trop de regrêts de sa part, on ne regarde pas en arrière et en même temps essayer d ‘être a la barre du bateau.
F. Lemay
Quand Jacques Parizeau aura quitté ce monde la crème de la pensée politique se retrouvera entre les mains d’insignifiants ayant un niveau intellectuel correspondant aux présidents de Chambres de Commerces et aux dirigeants du Réseau Libâââârté Québec !
Yesssss !
@ G.Bousquet, C.Perrier
Les pro-colonialisme rocanadians s’époumonent à trouver des failles chez les souverainistes/indépendantistes nuisant à leur propre cause.
Comment ne pas s’esclaffer de rires en vous lisant; quelle crédibilité ont vos opinions sur la défense d’une cause que vous abhorrez ?
Le leadership du mouvement souverainiste/indépendantiste et la promotion du projet de la pleine souveraineté du Québec sont actuellement en mode « renouvellement ».
Quant au renouvellement et brassage d’idées chez les pro-coloniaslisme rocanadian, par définition ces deux phénomènes n’existent pas.
Il semble que nous en aurons pour tous les goûts aux prochaines élections générales ou même complémentaires, s’il y en a avait entre-temps :
Le PQ pour ceux qui sont souverainistes tranquilles et qui ne crachent pas sur le pouvoir et la gouverne souverainiste provinciale.
Le PLQ pour les fédéralistes déterminés qui ont peur des séparatistes et qui placent le fédéralisme en premier.
La CAQ de M. Legault pour ceux qui placent l’éducation, la santé et l’économie en priorité, avant la constitution pour la prochaine génération
L’ADQ, s’il existe encore et si on reste dans la Beauce et les environs ou dans le comté de Shefford.
Québec solidaire si on place la gauche en priorité et la souveraineté en deuxième, à Montréal mais pas à Québec avec ou sans Nordiques
Le parti : M. Curzi Lapointe des séparatistes autrement, blancs et indépendants pour les séparatistes qui ne savent pas trop qui voter.
Option-Québec pour les véritables séparatistes pressés, qui croient qu’un bon discours et un bon plan, peuvent virer rapidement les fédéralistes de bord pour en faire de solides séparatistes, prêts à voter OUI, peu de temps après une élection générale, où une majorité de souverainistes seraient élus. Pas de zigonage, pas de taponnage, on fonce dans le mur fédéraliste en exclamant : Vive le Québec séparé du Canada !
Alors Monsieur Bousquet il ne vous reste plus qu’a militer dans le parti de vos convictions soit le CAQ ou l’ADQ et laisser le PQ aux souverainistes !
M. Gascon, nous n’en revenons pas de voir le grand nombre de souverainistes qui tapent sur leurs chefs et députés du PQ qu’ils accusent de carriéristes et de fédéralistes, en tentant ainsi de couler leur navire amiral, le PQ.
Écrire que la souveraineté du Québec est difficile à vendre est une simple évidence même si vous croyez le contraire. M. Aussant va s’y attaquer de front. Nous allons juger des résultats.
Le seul parti qui a une chance de nous approcher de la souveraineté ou de l’obtenir, malgré, toutes les difficultés mentionnées, est le PQ actuellement, si les souverainistes arrêtent de le discréditer et de critiquer Mme Marois, ensuite ils écrivent que Mme Marois n’est pas assez populaire. Arrêtez de la critiquer et de démissionner, ça pourrait peut-être la faire remonter dans les sondages.
Ce que vous concevez fallacieusement être « le navire amiral des souverainistes, le PQ », n’est plus que le navire amiral des autonomistes provincialistes.
Ce parti ne mène plus le combat de la pleine souveraineté pour le peuple québécois.
Si le PQ prenait le pouvoir, nous assisterions à une réédition du « beau risque », des épisodes du Lac Meech et Charlottetown et tutti quanti; une décennie de tergiversations circonférencielles constitutionnelles pour aboutir à une impasse de plus, ou au pire, à l’adhésion du Québec à une constitution rocanadian perpétuant un régime qui relèverait toujours de l’idéologie passéiste, anachronique, impérialiste.
Tranchons ce noeud gordien nous maintenant sous le joug politique d’une autre nation. Assumons-nous pleinement comme nation et les Québécois en récolteront les avantages d’un pays réel NORMAL.
Il n’est pourtant pas si compliqué de comprendre que l’indépendance est une condition sine qua non avant de songer au concept d’interdépendance des nations.
J’ai regardé l’entrevue que M. Parizeau a accordé à Mme Bazo. Je l’ai ré-écouté le lendemain. J’ai entendu là un homme particulièrement intelligent et connaissant de la réalité sociale et politique du Québec.
Son analyse de la situation globale du Québec au niveau politique et sociale est pénétrante et pragmatique ( re Larousse: «Qui est orienté vers l’action pratique »). La seule teinte idéologique que j’y ai entendu vient qu’il tient pour tout à fait normal qu’un peuple soit autonome et souverain.
Les stupides et habituelles « bousquetteries » qu’on lit sur ce blogue ne sont que de vaines tentatives, encore une fois, de tirer sur tout ce qui bouge.
N’en déplaise à quelques uns ce n’est pas la seule présence d’un chef de parti souverainiste qui règlera le problème du PQ. TOUS les membres de ce parti sont responsables de ses déboires.
«La petitesse nous rassure, car elle exige peut, mais il n’en est pas ainsi de la grandeur, qui exige beaucoup.»
[André Pronovost]
Je suis en faveur d’un genre d’une véritable confédération canadienne d’États souverains, du genre de la proposition de la souveraineté-association de M. Lévesque de 1980 ou de celle de la souveraineté-partenariat des Parizeau, Bouchard et Dumont de 1995, pas de la séparation ou de la simple souveraineté ou de l’indépendance pour sortir le Canada complètement du Québec. Une affaire négociée gagnant-gagnant, pas une déclaration unilatérale de séparation qui résulterait en une confrontation comme il y en a actuellement quelques-unes dans le monde qui résultent en guerres réelles et/ou économiques, plus ou moins ouvertes.
Les souverainistes vont probablement diviser leurs votes, selon leurs priorités, entre le PQ, Québec solidaire, l’OP et, les plus mous et les moins pressés, pour la CAQ, ce qui devrait produire très peu de députés souverainistes, sauf s’ils votent de façon stratégique, pour le candidat souverainiste qui a plus de chances de battre le fédéraliste, à la prochaine élection, selon le dernier sondage local, dans chaque comté.
Une véritable confédération canadienne, nous sommes depuis des années d’accord vous et moi sur cette question.
Ce serait notre meilleure option mare usque ad mari…
Hélas, les obstacles au bon sens ne semblent pas à la veille de disparaître.
Les problèmes du PQ ne sont pas seulement au niveau du leadership mais avec un autre chef ils seraient moins accablants . En plus , aller a la guerre avec une tire-pois ce n’est certainement pas la meilleure des solutions !
Les raisons de la stagnation de la souveraineté tiennent aux faits qu’on en reste toujours à parler du pourquoi sans jamais rassurer les gens ayant un petit penchant pour. Comment obtenir une adhésion à un projet sans description réelle de celui-ci? On a beau avoir des motifs raisonnables pour quitter le Canada, mais on a aussi des motifs raisonnables d’y rester malgré tout. Il faut faire taire les craintes des plutôt mous par une définition claire de biens des choses.
Serons-nous sans un Québec souverain, plus à l’écoute des citoyens? La démocratie s’articulerait comment? Un régime présidentiel, un congrès, un sénat? La justice serait-elle réelle et non retardée par tous les aléas du droit actuel? Notre système de santé continuerait-il à stagner dans l’immobilisme du refus de s’ouvrir au monde et aux médecins venus d’ailleurs? Le français protégé par la souveraineté, laisserait-il place à l’anglais pour son caractère international? La religion pourrait-elle resté du domaine privé et laisser place à un espace public laïc? Comment nous distinguait-on à l’international à l’égard de la sécurité de l’Amérique du nord? de la lutte anti-drogue? Deviendrons-nous un paradis fiscal?
La souveraineté ne peut plus gagner d’adhérents sans se définir dans les détails qui règlent la vie de tous les jours. Il faut rassurer les gens sur la fiscalité à venir, la sécurité de leurs économies réer, leurs régimes de pensions, les valeurs mobilières qu’ils détiennent, la possibilité de circuler dans un continent ayant de nouvelles frontières. On se doit de décrire la place et les opportunités qui serait faites aux premières nations et aux nouveaux québécois.
M. Parizeau était celui qui avait imaginé et placé des mesures de sécurité financières face à un vote positif en 1995. Il y croyait fermement, et bien que déçu amèrement par la suite, il demeure une bible de références pour une préparation précise de la souveraineté.
Que les acteurs des débats actuels se le tiennent pour dits, les personnes qui nous mèneront au pays ont du pain sur la planche. Ils ne doivent plus dire que plus tard on verra çà. C’est maintenant qu’il faut y penser.
Un Québécois qui se dit souverainiste tout en qualifiant de « tire-pois » le capitaine de son navire amiral, avant du lancement de l’élection générale, ne semble pas l’affaire à faire. Faut attaquer le capitaine du navire adversaire, le fédéraliste, ce qui serait plus…stratégique pour aider le camp souverainiste. Qui serait un gros canon ?
M. Michel Lasalle,
Si vous demandez à un fédéraliste, ce que sera le Canada dans 20 ans, sur tous les sujets que vous soulevez, il pourra répondre n’importe quoi, parce qu’il ne le sait simplement pas. Le futur, nul ne le connaît.
Le PQ peut bien écrire qu’il va prendre la monnaie canadienne et négocier sa partie de la dette canadienne avec le ROC, accepter les médecins étrangers ou pas « ce que nous pouvons faire sans nous séparer » ou placer la priorité sur ceci ou cela mais, ça va varier avec les partis politiques qui se succéderont, à droite ou à gauche, dans un Québec indépendant « séparé du Canada » si c’est LA solution choisie par les Québécois.
Nous ne pouvons pas savoir si nos exportations seraient bloquées ou pas par le ROC et/ou son ami, les États-Unis. Un parti politique, comme le PQ, qui va promettre de faire ceci ou cela, après la séparation du Canada, serait simplement irresponsable.
Pas besoin de savoir si le Québec serait français ou pas, la séparation se fait principalement pour ça. Il serait français mais les forces économiques anglaises vont l’obliger à continuer les services en anglais à la communauté anglophone, autrement,,ils vont flyer pour l’Ontario avec leurs économies.
Peu de choses peuvent être planifiées dans un Québec séparé, c’est sujet aux négociations avec le ROC et à condition que la séparation de fasse dans l’entente ou la mésentente.
Encore faut-il savoir vers quoi on veut aller. IL y a des virages qu’on ne peut prendre en restant dans le Canada. Il y a des directions fondamentalement différentes de ce que le ROC semblent vouloir nous faire évoluer présentement. Ou n’est-ce que la tangente des conservateurs?
Voyez-vous monsieur Bousquet, je crois que trop de nos préoccupations divergent de celles de nos compatriotes canadiens anglais. Même que j’oserais dire de celles de beaucoup sinon tous les habitants du roc, incluant les francos, hormis peut-être les acadiens. Avons-nous autant la foi en Dieu et la nécessité de le démontrer que les autres? Oserait-on laisser de côté certaines énergies polluantes même si elles génèrent tant d’argent? Nous sentons-nous aussi concernés par certains conflits? Sommes-nous aussi réticents à l’égard de la marihuana? La liberté de choix de la mère pour ou contre l’avortement? L’attachement à la couronne britanique est-elle aussi présente chez nous? Croyons-nous plus en la réhabilitation des détenus?
Et en nous appliquant un peu plus, on en trouverait toujours plus…
Vous ne pouvez bâtir une maison sans plan, encore moins un pays…
@ G. Bousquet
Ce que vous concevez fallacieusement être « le navire amiral des souverainistes, le PQ », n’est plus que le navire amiral des autonomistes provincialistes.
Ce parti ne mène plus le combat de la pleine souveraineté pour le peuple québécois.
Si le PQ prenait le pouvoir, nous assisterions à une réédition du « beau risque », des épisodes du Lac Meech et Charlottetown et tutti quanti; une décennie de tergiversations circonférencielles constitutionnelles pour aboutir à une impasse de plus, ou au pire, à l’adhésion du Québec à une constitution rocanadian perpétuant un régime qui relèverait toujours de l’idéologie passéiste, anachronique, impérialiste.
Tranchons ce noeud gordien nous maintenant sous le joug politique d’une autre nation. Assumons-nous pleinement comme nation et les Québécois en récolteront les avantages d’un pays réel NORMAL.
Il n’est pourtant pas si compliqué de comprendre que l’indépendance est une condition sine qua non avant de songer au concept d’interdépendance des nations.
Je cite une autre de vos interminables répliques schizodépendantistes: « Nous ne pouvons pas savoir si nos exportations seraient bloquées ou pas par le ROC et/ou son ami, les États-Unis. Un parti politique, comme le PQ, qui va promettre de faire ceci ou cela, après la séparation du Canada, serait simplement irresponsable. Pas besoin de savoir si le Québec serait français ou pas, la séparation se fait principalement pour ça. Il serait français mais les forces économiques anglaises vont l’obliger à continuer les services en anglais à la communauté anglophone, autrement,,ils vont flyer pour l’Ontario avec leurs économies. »
En bon démagogue vous ignorez sciemment qu’en coupant toute relation commerciale avec le Québec le Rocanada se priverait du tiers de son PIB, donc il appauvrirait sa population d’autant pour empêcher la pleine émancipation politique du Québec. En plus, les USA ont les mains pleines de problèmes économiques et en rajouteraient.
Vous atteignez le paroxysme en démagogie qui ne peut berner que les imbéciles.
M. Gascon, vous suggérez qui ou quoi, à la place du PQ, pour réaliser la séparation du Québec d’avec le Canada ?
La mauvaise situation économique actuelle des États-Unis n’est pas un empêchement à boycotter quelques nations qui n’agissent pas à son goût, même chose avec le Canada.
Comme votre bateau amiral, si vous ne vous ressaisissez pas, vous sombrerez dans l’autodestruction.
M. Lasalle, le Canada sous les Libéraux n’était pas le même que le Canada l’est sous les Conservateurs et ne serait pas le même sous les Démocrates. Même chose pour le Québec souverain. Des Québécois sont plus ou moins guerriers, plus ou moins pour les longues peines de prison, plus ou moins pour la religion, plus ou moins pour les accommodements raisonnables ou pas, comme le sont les Canadiens sauf ceux de l’Ouest sont religieux, comme nous l’étions avant les années 60.
Nous ne pouvons stopper la pollution de l’Alberta que nous quittions le Canada ou pas. La reine d’Angleterre, à par les Conservateurs qui ne sont pas élus jusqu’à la fin des jours, nous l’espérons, nous nous en balançons même si elle parle bien français et qu’elle est bien polie, ce qui n’est pas le cas de tous les commentaires ici.
Nous ne sommes pas toujours d’accord avec le ROC mais nous ne sommes même pas d’accord avec notre « Premier » Charest que nous avons élu, même s’il est conservateur.
Et voilà que vous arrivez sur quelques choses qu’on devrait bien changer. Nous élisons un parti, avec un chef qui dirigera nos destins avec trop souvent l’assentiment de bien peu de gens. Avec un faible taux de participation et un faible 40% des électeurs, un parti peut prétendre être la voix d’une population. Le frisé de Sherbrooke ignore les demandes de la population et peut le faire encore longtemps. Même chose à Ottawa, une façon de faire qu’on se doit de changer. Est-ce qu’on peut le faire maintenant? Non, les gens en place ne le permettraient pas. De même que le capital qui les soutiennent… On ne change pas ce qui nous sert si bien. Oû vous situez-vous dans l’immobilisme que vous prônez?
M. Lasalle, quand les Québécois négligent de voter, ils ne méritent pas de se plaindre mais méritent le gouvernement qui en résulte. Faudrait commencer par voter, avant de penser à changer le mode de scrutin. C’est gratuit et c’est rapidement fait, après nous être informé des programmes de nos partis politiques et de leur crédibilité.
Simplement changer le mode de scrutin ne fera pas voter plus de Québécois s’ils ne sont pas plus politisés.
4 trente sous pour 1 dollar qu’on dit… Voter de la façon qu’on fait ne change rien. On reste pris avec des gens sans scrupules qui sont là pour se bourrer les poches, avec l’aide d’autres gens qui eux aussi puissent dans un système qui perdure…
Pour changer quelque chose, on devra changer nous même et trouver la formule … La souveraineté l’est-elle? Peut-être pas, ou peut-être bien. Mais il s’agit d’un premier geste d’un changement des paradigmes.
Vous, M. Gascon, est-ce que vous avez choisi un bateau ou si vous voulez vous rendre à la nage, chacun pour soi, en risquant de vous noyer en chemin ?
Il y en a qui ne sont pas capables de voir Parizeau. même pas en peinture. N’en déplaise à d’autres, cet homme a une envergure que peu de personnes ont au Québec et ailleurs dans le monde.
Je n’ai pas entendu M. Parizeau remettre en cause son option souverainiste, au contraire. Les esprits mesquins qui tentent de nous faire croire que Parizeau n’est plus souverainiste soutiennent peut-être une stratégie suicidaire et poursuivent peut-être des objectifs qui sont en contradictions directes avec la souveraineté.
De plus, il est important de remettre les cadrans à l’heure. Quand je lis : «Pas besoin de savoir si le Québec serait français ou pas, la séparation se fait principalement pour ça»,
alors je comprends que son auteur, soit qu’il n’a pas compris les objectifs de la souveraineté, ou soit qu’il lance délibérément et hypocritement des grossièretés qui ne sont que des tentatives de sabotage. La réalisation économique et sociale du Québec sont, selon moi des objectifs à mettre au même rang que la préservation et la promotion de la langue française, en ce qui concerne la souveraineté.
Je crois de plus en plus que ceux et celles qui ne sont pas capables d’affronter les idées de M. Parizeau, qui n’ont pas la force intellectuelle requise pour s’y coltailler n’ont d’autres moyens que de s’en prendre à sa personne.
J’aurais aimé lire ici plus d’échanges sur les propos, les idées émis par M. Parizeau, notamment sur la morosité et l’absence de leader capable de proposer des projets auxquels toute la population, particulièrement nos jeunes, pourraient adhérer.
Mais je suis patient …
«Les esprits d’élite discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les esprits médiocres discutent des personnes» [Jules Romains]
@ M. Gascon
Puisque vous m’apostrophez autant moi que M. Bousquet, quelques mots pour – sans grand espoir d’y parvenir… – essayer de vous ramener à de plus généreux sentiments à l’égard de celles et ceux qui ne partageraient pas vos interprétations des opinions que d’autres expriment:
Vos fameux Rocanadians existent peut-être à l’Ouest du Canada, et il y a possiblement même des abrutis pro-colonialisme ici au Québec. Si de tels crétins vous enragent, je peux fort bien le comprendre.
Mais ayez au moins la décence de ne pas m’inclure dans ce lot de minables.
Quand j’exprime une opinion, c’est toujours avec l’idée de présenter des ouvertures à la discussion en cours, et d’aider si tant faire se peut à nous permettre collectivement d’entrevoir une quelconque solution relativement au problème faisant l’objet d’échanges entre les membres du site.
Ce n’est pas parce que je m’affiche comme non-souverainiste que j’appuie obligatoirement des politiques qui pourraient aller à l’encontre de nos intérêts. Bien au contraire…
M. Drouin, nous croyons tous que M. Parizeau voudrait la séparation du Québec, bien plus que la majorité des Québécois.
J’ai écrit qu’il a aidé, par son efficacité, à rendre le Québec confortable dans le Canada. Ce n’est pas une critique pour son action, pendant qu’il était ministre.
M. Parizeau a été nuisible, à quelques occasions, au PQ, depuis son départ de la politique, la dernière fois, en juin dernier, avec la démission de son épouse du PQ, quand il l’a accompagnée, après sa critique de Mme Marois. C’est son droit mais c’est difficile à prendre pour les souverainistes qui voyaient le PQ en ligne pour battre le PLQ Charest, de se faire critiquer par son ancien chef et son épouse.
Si le Québec place en priorité le socialisme, il n’a même pas besoin de sortir du Canada pour ça. Il vient juste, avec l’accord de Québec solidaire, d’élire un parti socialiste au fédéral : Le NPD.
La langue française a toujours été, pour sa protection, le moteur de la souveraineté du Québec. Si nous étions déjà anglicisés, nous ne parlerions même plus de souveraineté ici. Il y avait aussi la religion catholique mais, comme nous ne pratiquons presque plus, cette raison a disparu.
La Question de M. Drouin : « J’aurais aimé lire ici plus d’échanges sur les propos, les idées émis par M. Parizeau, notamment sur la morosité et l’absence de leader capable de proposer des projets auxquels toute la population, particulièrement nos jeunes, pourraient adhérer. »
Quand M. Parizeau parle de l’absence de leader capable, il insulte toute la classe politique du Québec. Qu’il en propose des projets qui pourraient être repris par nos leaders, le cas échéant. Nos jeunes sont plus intéressés à se « texter » et par le futur économique et environnemental que par la séparation du Québec. Ce n’est pas un messie qui va les faire changer d’idée.
Vous écrivez plein de choses sensées, Monsieur Bousquet.
C’est vraiment dommage de constater que certains vous houspillent parce que vous appelez un chat un chat…
Merci bien M. Perrier de vos encouragements, très appréciés mais, j’ai la couenne dure envers les impolis qui sont plus forts sur les insultes que sur les solutions pratiques ou pour réfuter certains faits qui les embêtent.
En ajoutant mon grain de sel; Je pense que quand on écrit dans les blogues politiques, il ne faut pas se surprendre du fait qu’on reçoive des tomates de temps en temps…
C’est une ‘game’ tout ça…
Monsieur Bousquet ets le péquiste le plus louangé par les fédéralistes de ce blogue . Il doit y’ avoir un espèce de phénomène de reconnaissance mutuelle !
M. Asselin, c’est que je ne suis plus séparatiste, comme en 1960. J’ai abandonné la séparation pour devenir souverainiste pour la souveraineté-association de M. Lévesque en 1976. j’ai voté OUI en 1980, en faveur de la souveraineté-partenariat de Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont, j’ai voté OUI en 1995. Je ne vais pas retourner séparatiste en 2011, maintenant que les Laurin, Parizeau, Lévesque et Duceppe nous ont amélioré la place du Québec « dans le Canada », ce qui la rend plus confortable à 88 % des Québécois, vu que M. Jean-Marc Léger nous a confirmé, en février dernier, que 67 % de ceux qui se disent souverainistes, veulent rester dans le Canada, ce qui laisse 12 % de véritables séparatistes qui veulent « sortir complètement le Canada du Québec ».
Je suis membre du PQ qui prône la simple souveraineté « il a abandonné l’association et le partenariat en chemin », ce qui me semble une erreur importante mais pas assez pour abandonner ce parti qui tente de nouveau de sécuriser le français au Québec et de nous doter d’une constitution québécoise et peut-être d’une nationalité québécoise. Je suis en faveur d’une véritable confédération canadienne, formée d’États souverains, formule plus rassembleuse que la simple « séparation » nommée souveraineté. J’irais jusqu’à un changement significatif de la fédération canadienne actuelle, contre la signature de la constitution de 1982 « à la place de l’actuel statu-quo ».
Je ne crois pas que le PQ ou qu’un autre parti, comme l’OP de M. Aussant, va réussir à aller chercher une majorité de OUI pour séparer le Québec du Canada. Nous pouvons nous rapprocher de plus de souveraineté…point. Ce n’est pas le PLQ qui va faire ça, peut-être la CAQ, de M. Legault, qui se dit nationaliste. Il est jusqu’à dire qu’il utiliserait la clause nonobstant, si nécessaire, pour sécuriser le français au Québec mais, ça semble encore un peu flou. Ça ne sera pas l’ADQ, avec M. Deltell, qui est plus militariste que nationaliste. Québec solidaire penche vers les accommodements plus ou moins raisonnable du genre à permettre le voile islamique dans la fonction publique.
Les souverinistes, indépendantistes séparatistes qui veulent la réélection du PLQ de M. Charest n’ont qu’à continuer de taper sur Mme Marois et diviser leurs votes entre 4 ou 5 partis « souverainistes » aux élections. Ça semble se diriger là. Messages aux séparatistes pressés : Arrêter de vous séparer tout de suite entre vous !
M. Stépane Venne nous l’a dit aux francs-tireurs hier soir : Les Québécois se sont vengé pour leurs ancêtres en élisant le PQ en 1976, se sont vengé de l’échec de MEECH en élisant le PQ en 1994 et en votant OUI à 49,6 % en 1995 mais, tant qu’il n’y aura pas une autre crise grave canadienne, pas de souveraineté du Québec à l’horizon.
Pour montrer la différence entre l’acceptation de d’un concept de souveraineté-association, voisin d’une véritable confédération et l’indépendance du Québec, voici un sondage fait avant le référendum de 1980 de la maison CROP pour le compte du CPQ « Le conseil du patronat du Québec » a démontré alors que 64 % de leurs membres étaient fédéralistes, 31 % pour la souveraineté-association et 1 % favorisaient l’indépendance tout court. »
M. Bousquet ! Vous avez le profil parfait pour le CAQ de Legault. Tout comme lui vous êtes une « ancien « souverainiste devenu un autonomiste de façade et fédéraliste de l’intérieur. Tout comme lui votre discours plait aux fédéralistes et vous semblez entretenir des rapports plus harmonieux avec eux qu’avec les souverainistes de VOTRE parti. Bizarre quand même ? Tout comme lui vous êtes anti-syndicaliste et plus proche de nos Lucides a Lulu Bouchard que des gens de centre-gauche que forme encore la majorité des péquistes. Et enfin PLUS que lui vous semblez entretenir une admiration sans borne pour la Monarchie et l’arrière arrière grand-mère de VOTRE Reine actuel qui était amie avec Napoléon (????) et vos états d’âmes de groupie étaient fort éloquents lors de la visite et de la parade du petit couple princier devants les indigènes francophones du Québec.
En plus dans vos commentaires vous aimez bien manipuler les commentaires des autres pour justifier les vôtres. La division du vote francophone est un problème réel mais ce que vous ne voulez pas admettre vous et les autres groupies de la madame en chef du PQ c’est que pour former un gouvernement majoritaire ( ce qui me semble essentiel pour prétendre a la gouvernance souverainiste ) le PQ aurait besoin beaucoup plus que le simple vote des souverainistes convaincus et en ce sens le PQ est dans le gros trouble justement parce que la majorité des électeurs non partisans d’un parti politique place Pauline Marois et Jean Charest a égalité dans la faveur populaire ! Cette réalité dérange les fans de la madame en chef et semble être à l’ origine du plus gros problème du PQ, l’aveuglement volontaire et l’incapacité de faire le nécessaire pour y remédier.
Qui divise le plus le vote souverainiste ? Un souverainistes déçu qui n’aime pas la manière et la façon dont la madame en chef du PQ s’acquitte de sa fonction de chef ou un autonomiste fédéraliste qui milite au PQ et qui passe son temps à dénigrer les souverainistes, a manipuler les commentaires qui ne font pas son affaire, a tirer sut tout ce qui bouge et qui n’appui pas la madame en chef et a parler du projet souverainiste comme étant utopique en ridiculisant ceux et celles qui y croient encore ?
M. Bousquet ! Pour votre paix intérieur et le bien être du mouvement souverainiste vous devriez envisager le CAQ comme famille d’accueil car Legault vous attend les bras ouverts et la larme à l’ œil !
Monsieur Pariseau a aussi tendu une perche à Mme Marois en expliquant qu’un Chef en politique doit avoir un projet enthousiasmant (94% des Québécois ont voté en 1995, et nous n’avons perdu que par 50,000 votes malgré les nombreuses fraudes des Fédéralistes ). Bientôt, nous saurons si la Cheffe du P.Q. a compris le message. Quoi de plus passionnant pour un peuple que d’avoir comme projet réfléchi de se voter un pays!
M. Asselin, le ton de votre réponse est correct mais, je ne dénigre que les souverainistes qui dénigrent me Marois qui a été choisie librement comme chef du PQ. Tant qu’elle ne se sera pas plantée à une élection, elle a droit au respect, pas aux coups de couteaux de son groupe constitutionnel.
Je ne suis pas contre la monde syndical mais contre certains aspects qui semblent mieux protéger les membres que les services aux Québécois.
J’aime mieux voir le beau côté des choses que le mauvais, quand je suis incapable de les changer..
@ M. Claude Perrier
De tous vos commentaires, depuis que je participe aux échanges sur le blogue de Mme Legault, je n’ai jamais décelé, soit implicitement ou explicitement, une quelconque reconnaissance de votre part du bien-fondé de la lutte des Québécois contre le joug constitutionnel rocanadian. Les pro-colonialistes rocanadians au Québec sont une tare. En démocratie les tarés ont aussi leur place. Mais c’est tout à votre honneur, M. Perrier, de ne pas en être ! Donc, à la lecture de votre réplique, je reconnais devoir m’excuser de vous avoir associé à ces minables.
Quitte à faire erreur, que je m’empresserais de corriger, le combat québécois contre le joug politique rocanadian est mon premier cheval de bataille en politique, je crois profondément que cette lutte gagnée apporterait beaucoup d’eau au moulin facilitant la solution de multiples problèmes internes de nature politique, économique, sociale ou culturelle.
En tout respect des principes démocratiques, je suis profondément engagé à combattre, aussi humblement que cela puisse être, ces tarés pro-colonialistes, espérant un jour que leur ascendant sur la destinée de notre collectivité soit annihilé simplement par une majorité des suffrages exprimés lors d’élections et de référendums, cette « balance » du pouvoir accordée à cette minorité d’abrutis,soit l’équivalant d’un droit de veto sur la conduite de notre destinée comme peuple.
Néanmoins, vous nous faites part, dans le commentaire m’étant adressé, que « possiblement » il y aurait des Québécois pro-colonialisme rocanadian et que, si tel était le cas, vous les qualifieriez d’abrutis, de crétins. Bravo M. Perrier ! Vous franchissez ainsi les frontières du déni, cet état d’esprit créant l’illusion d’un confort dans le néant, puis pour entrer dans un « no man’s land” de la pensée où on peut retrouver une toute aussi triste illusion de confort, et cela via des ornières partisanes.
Aussi minoritaires puissent-ils être, les Québécois pro-colonialisme rocanadian existent bel et bien, ils ne jurent que par la jupe du maitre rocanadian. Ces crétins affaiblissent notre rapport de force politique dans le règlement de la question nationale depuis 50 ans. Malheureusement ils appartiennent à toutes les générations, je n’aurai de cesse à les vitupérer tant que l‘air parcourra mes poumons.
Par ailleurs, une confédération d’États souverains, Rocanada – Québec, serait bien acceptable pour l’indépendantiste que je suis, je l’ai déjà écrit sur ce blogue. Cependant, l’indépendance demeure une condition SINE QUA NON avant de songer au concept d’interdépendance des nations.
Une confédération d’États souverains demande, il va sans dire, préalablement une reconnaissance de la pleine souveraineté de l’une et l’autre des nations impliquées dans la négociation d’un traité confédéral mutuellement avantageux.
Personnellement je ne serais pas outré d’une appellation de cette nouvelle entité référant à « l’Ex-Canada ». Il serait de bon aloi de nommer cette entité « Nouvelle-Union-Canadienne ». Entité politique s’apparentant à l’UE, un traité inspiré des dispositions, des règles du traité de Maastricht qui a donné naissance l’Union Européenne. Pourquoi pas ?
« Certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent. » Dante
P.S. Je vois déjà venir M. Bousquet, notre expert statisticien fataliste de ce blogue, nous débiter ses données statistiques prélevées de sondages dirigés manipulant la psyché des répondants, leur peur viscérale de turbulences politiques inévitables lorsque survient la fin de la domination du maître sur son sujet.
« je n’aurai de cesse à les vitupérer tant »
Correction: je n’aurai de cesse de vitupérer en les vilipendant tant
Merci Monsieur Gascon pour les mots que vous m’avez adressés.
Je comprends très bien ce combat québécois auquel vous faites référence. Mais je vois également toutes les embûches et illusions qu’impliquent une possible réorganisation de la donne politique canadienne.
Ma première et certes ma plus grande préoccupation a trait à la survie même du fait français au Québec si jamais celui-ci accédait à l’indépendance. Nous serions alors obligatoirement confrontés au problème de notre survie économique dans un espace très majoritairement anglophone.
Dans quelques billets rédigés au cours des dernières années sur ce site, et un peu sur ce blogue de Mme Legault, j’ai explicité diverses raisons pouvant – à mon avis – faire en sorte qu’une séparation pure et simple du Canada nous coulerait collectivement. Ouvrant alors la porte toute grande à la l’anglicisation.
Mais je ne reviendrai pas aujourd’hui sur mes arguments déjà présentés. Une prochaine fois, peut-être.
Soyez toutefois assuré que je suis et demeurerez toujours un vaillant défenseur de ce que je perçois comme étant nos meilleurs intérêts en cette terre d’Amérique du Nord.
Vous devez vous sentir mieux, maintenant…
M. Paul Verreault écrit : « Quoi de plus passionnant pour un peuple que d’avoir comme projet réfléchi de se voter un pays! »
Passionnant pour les souverainistes du genre séparatiste qui sont 12 % au Québec, les autres veulent le Canada comme pays et le Québec comme État lié au pays Canada. C’est ce que montre les sondages actuellement, parce qu’il n’y a pas de grosses crises ou scandales canadiens assez forts, pour créer de nouveaux séparatistes avec les fédéralistes ou les souverainistes mous de l’option constitutionnelle.
En 1980 et en 1995 nous voulions nous venger du traitement de nos conquérants mais, comme le PQ nous a aidés à devenir leurs égaux, ce facteur ne joue presque plus.
M. Asselin, vous écrivez : «a parler du projet souverainiste comme étant utopique en ridiculisant ceux et celles qui y croient encore ? »
Je ne ridiculise pas les Québécois qui croient encore à la séparation pure du Québec « la sortie du Canada de ses frontières » comme je ne ridiculise pas le chauffage au charbon qui pourrait fonctionner mais qui n’est pas en demande. C’est me manque d’intéressés qui a fait démoder ces 2 choses.
S’il manque d’adeptes, malgré 50 ans d’efforts de séparatistes, d’indépendantistes et de souverainistes, pour convaincre une majorité de Québécois de se séparer du Canada, faudrait commencer à penser à une autre solution constitutionnelle plus rassembleuse aux Québécois d’aujourd’hui, qui n’ont plus d’injustices criantes actuelles à dénoncer ou à se pomper, sauf la peur d’être anglicisés à Montréal et ses environs immédiats. Cette anglicisation pourrait être stoppée par le PQ et même par la CAQ, même si le Québec demeurait dans le Canada, sous une forme ou une autre. La séparation du Québec n’est pas une ceinture de chasteté qui empêcherait l’anglicisation d’entrer… au Québec avec 98 % d’Anglophones qui tournent autour et même, à l’intérieur.
M. Gascon, ceux que vous nommez : «Ces tarés pro-colonialistes » sont nos compatriotes. Dans un Québec séparé, ils seraient des Québécois à part entière puisque les Québécois, selon le PQ et Québec solidaire et l’OP de M. Aussant, ce sont toutes les personnes qui vivent au Québec, francophones, anglophones, allophones, aphones et autres sortes de phones. Ce n’est plus comme avant, quand nous étions des Canadiens-français, là, ce n’était que l’ethnie, pas la civique.
Ces descendants de nos envahisseurs et autres plus récents immigrés fédéralistes, ne nous colonisent plus du tout. Nous avons élu Messieurs Trudeau, dans le temps et Charest actuellement, librement. Nous avons accès à tous les services et avantages comme les autres canadiens…me semble bien.
Ces tarés dans un Québec indépendant demeureraient Québécois et probablement non moins tarés qu’avant l’indépendance, ils n’auraient plus l’équivalant d’un droit de veto sur notre destinée.
La politique étrangère nous échappe; Stephen Harper et M.Baird rèvent de tapisser le Québec de drapeaux canadiens et de portaits de la reine en accroissant le budget miltaire en catimini.
Le fruit n’est pas mur au Québec pour parler de constitution mais tranquillement Terminator Harper donne des coups de bagette au Sénat, joue de plus en plus dans la répression criminelle à l’encontre de la justice Québecoise, il coupe maintenant dans le financement public des partis politiques, fort de l’appui du privé en Alberta.
Jean Charest gère comme bon lui semble ferment les yeux sur le crime organisé sachant qu’Il est plus facile de faire lever un gateau qu’ un québécois de son siège.
Cocu content M.Bousquet, faire chambre à part dans le Canada n’est pas très glorifiant pour un peuple peu habitué aux plaisirs solitaires.
M. Goyette, ça va prendre plus que des peines de prison plus sévère pour scandaliser les Québécois sur le fédéral.
Pour ce qui est des drapeaux et des portraits de la reine, ç n’a jamais tué personne. Pour écœurer vraiment un Québécois, ça prendrait la conscription de force de tous nos jeunes Québécois pour entre dans l’armée canadienne dans le but de les envoyer se faire tuer dans un pays arabe…genre.
Couper le financement des partis politiques n’est pas une bonne idée. Les Conservateurs devraient, à la place, limiter les dépenses électorales, que nous finissons tous à payer avec le financement actuel et le futur proposé.
Vaut mieux être cocu content que trop conscient pour s’enrager, avec les nerfs à terre, tout le temps.
Si les souverainistes étaient capable d’aborder ouvertement les aspects potentiellement négatifs de leur projet, peut-être tenderions-nous plus l’oreille…
Mais apporter un dose de réalisme est une chose impossible pour nos nationaleux, pris dans leur dogmes déclamant que tout ce qui est fédéraliste est mauvais, et que si le Québec va mal, c’est entièrement dû à son statut de province…
Quand on me lance à longueur de journée que l’indépendance est la solution à tout nos problèmes, je suis dans l’obligation de me méfier cette rhétorique souvent beurrée trop épaisse pour être crédible.
Catalogne : Jean Charest se définit comme nationaliste.
Bien qu’il parle avec la langue de bois, son nez ne s’allonge pas quand il ment.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/10/10/002-catalogne-espagne-charest.shtml
John James sait très bien manier le sphisme tout comme son mentor PET. Avez-vous décelé précisément à quel nationalisme il réfère en lisant cet article de Radio-Cadna ? Est-ce qu’il se réclame du nationalisme rocanadian ou du nationalisme québécois ? Seul son esprit en a le secret. En ne précisant pas le nationalisme qui l’anime, il joue le jeu de la confusion. Avouant son nationalisme…point, il attire la sympathie de tous les nationalistes de toute nationalité.
Vous avez lu « sophisme » et non sphisme.
Pour une énième fois, et comme c’est également arrivé à d’autres ici, en activant la touche PUBLIER, un commentaire sur lequel je m’étais longuement penché plus tôt a tout simplement disparu dans le cyber-espace.
Peut-être que d’écrire ceci ici n’est pas pertinent au sujet du blogue lui-même mais, par contre, mon commentaire l’était bel et bien pour sa part.
Si c’est un bogue, ce serait très apprécié si on trouvait enfin le moyen de nous en débarrasser car j’hésite de plus en plus à me risquer à consacrer temps et énergie en ne sachant trop si cela sera en pure perte.
Merci.
Monsieur Bousquet, je sais bien qu’il y a beaucoup d’Elvis Gratton au Québec et ils sont des Canadians voulant être Americans. Réécouter attentivement comment le plus populaire de ces « Elvis » se définit dans le film de Falardeau. La plupart des Québécois savent qu’ils forment un peuple et un Chef comme en parlait Pariseau, peut fort bien le rassembler dans un projet bien réfléchi et défini de se voter un pays, car le Canada est le pays du peuple Canadian.
Cher M. Perrier,
Comme l’ont suggéré quelques esprits brillants et inventifs, si preniez l’habitude de créeer votre texte avec un logiciel comme Word ou WordPerfect et que vous le copiez colliez ici, sur ce blog, vous pourriez le retrouver en quelques secondes et le remettre dans le blog sans faire monter votre pression sanguine d’un iota. 🙂
Faites ce que je dis et non ce que je fais, car je suis trop paresseux pour faire cet effort moi-même et je ne m’en vante pas. Je l’ai fait une fois, il n’y a pas de quoi se vanter, n’est-ce pas.
Amicalement.
Grand merci, cher Monsieur Gingras!
Sauf que je suis un irrécupérable illettré en matière d’informatique…
Et malgré que ma femme et mon fils (tombé pour sa part dans la «marmite» dès son plus jeune âge) savent comment faire du « copier-coller », pareille opération demeure pour moi un exercice dont j’ignore le « comment »…
Ce qui fait que je compte nécessairement sur la touche PUBLIER pour effectivement publier mes interventions. Que cette approche préhistorique de ma part soit périlleuse ne devrait malgré tout pas excuser que la touche PUBLIER soit un coup de dés…
@Claude Perrier
Deux solutions possibles »
a) Écrire d’abord votre commentaire avec votre traitement de texte et le coller ici ensuite;
b)Après avoir écrit votre commentaire et AVANT d’appuyer sur publier, en faire une copie qui restera sur votre presse-papier le temps voulu au cas où …
«Mieux vaut prévenir que guérir»
[Dicton populaire]
Un grand merci à vous, Monsieur Drouin.
Mais, comme je viens tout juste de le dire à Monsieur Gingras, je suis un nul en ce qui concerne l’informatique.
Je ne peux par conséquent que me fier à VOIR et à la touche PUBLIER.
Faudrait que le bogue qui afflige cette touche soit enfin éradiqué. Et le nul que je suis pourra enfin se risquer, sans crainte, de déballer toutes les choses sensées ou ineptes dont il est capable…
J’ai la conviction que M. Parizeau est un authentique souverainiste, c’est-à-dire qu’il souhaite que le Québec puisse adopter toutes ses lois, percevoir toutes ses taxes et impôts et signer tous les traités qu’il souhaite.
La-dessus, je n’ai aucun doute.
Mais ceux et celles qui s’y opposent, qu’ils soient du Québec ou du ROC, ne m’ont jamais donné des arguments valables pour appuyer leur position fédéraliste.
Bon, on a bien essayé de nous faire le coup de la Brinks, mais ce fut un pétard mouillé.
Quand le PQ prit le pouvoir, on a vu des Anglos, prit de panique, vendre leurs riches maisons de Westmount à rabais. Plusieurs Québécois en profitèrent alors pour les acquérir à très bon prix. Soulignons que le marché immobilier ne fut pas en crise à cette époque. Il y eut juste quelques bonnes affaires à conclure.
Alors je repose la question que j’ai demandée à plusieurs reprise, ici ou ailleurs sans obtenir de réelle réponse autre que celles qui s’appuient essentiellement sur le fait que les Québécois sont de faibles, incapables et incompétents qui ne pourraient administrer seuls leur propre État. Donc l’habituel discours des colonisés incapables de s’affranchir de leurs maîtres colonisateurs.
Pourquoi devrait-on se priver d’avoir TOUS LES POUVOIRS d’un État normal et laisser d’autres les exercer à notre place ?
«Il est fréquent qu’un homme évite de se poser les questions qui comptent vraiment, pour ne retenir que les réponses qui lui plaisent.»
[François Barcelo]
«La plupart des institutions sociales paraissent avoir pour objet de maintenir l’homme dans une médiocrité d’idées et de sentiments qui le rendent plus propre à gouverner ou à être gouverné.»
[Chamfort]
Il est bien sûr possible que, en ce qui me concerne, je ne vous aie jamais donné personnellement de réponses à vos questions, cher Monsieur Drouin.
Mais j’ai malgré tout vu à présenter dans mes nombreuses interventions des arguments pouvant faire valoir le fait indéniable que nous, les Québécois, sommes de loin plus compétents et solides que beaucoup de nos compatriotes canadiens.
Ne serait-ce que de par notre connaissance de deux des principales langues de communication universelles. Avec de surcroît une culture tant latine qu’anglophone.
Le gros problème, que personne ne semble jamais vouloir adresser de front, est la situation géographique du territoire québécois. Nous ne pouvons pas déménager. Le Québec est et sera toujours coincé au milieu d’anglophones, canadiens et américains.
Avoir un jour tous les pouvoirs est une utopie.
Allons plutôt chercher ceux qui nous manqueraient encore, et continuons sur notre lancée. De la sorte, je n’ai pas le moindre doute que nous distancerons aisément ceux qui stagnent béatement dans la complaisance de leur majorité nord-américaine.
(Un doute m’assaille: est-ce que je viens d’écrire des âneries?)
@Claude Perrier
Je ne vois pas de problème avec le territoire et la situation géographique. Aujourd’hui, si un Terre-neuvien souhaite se rendre en Ontario ou ailleurs vers l’Ouest, il doit nécessairement passer par le Québec. Ça ne changera pas.
Aujourd’hui beaucoup de Québécois qui souhaitent se rendre en Colombie-Britannique ou en revenir choisissent souvent de passer par le USA. Est-ce que ça cause un problème ? Il me semble que non.
Alors si un Ontarien souhaite se rendre à Terre-Neuve, il aura encore, comme avant, le choix de passer par le Québec ou passer par les USA et les provinces de l’Atlantique.
La souveraineté ne changera rien à ces faits et ces réalités.
Expliquez-moi où est le problème advenant que le Québec se déclare souverain.
En Europe, et ailleurs dans le monde il y a plein de pays qui son entouré d’autres pays. Est-ce que la Suisse a un problème d’être entourée comme elle l’est ? Pas à ce que je sache.
Alors où est l’utopie d’avoir tous les pouvoirs ? N’est-ce pas la situation normale du Canada, des USA, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, du Chili, de la Chine, etc., etc. Vivent-ils dans une situation utopique. Croyez-vous que si tous ces pays qui ont adhéré à l’Union européenne l’auraient fait s’ils n’avaient pas été complètement souverain sur leurs territoires ? Jamais.
Alors, M. Perrier, où est l’impossibilité pour le Québec d’être aussi souverain que le Canada l’est et comme le sont TOUS les pays qui sont représentés à l’ONU. Pour quelles raisons devrions-nous, comme des éternels ados, rester sous l’autorité fédérale canadienne ? Pourquoi choisir cette voie ?
Je suis fermement convaincu que le jour où les Québécois décideront qu’il est normal et souhaitable de devenir un État souverain, rien ni personne de l’extérieur ne pourront s’y opposer.
«Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies.»
[Oscar Wilde]
À M. Gascon qui écrit : «John James sait très bien manier le sphisme tout comme son mentor PET »
Le mentor de M. Charest est M. Mulroney, pas PET. M. Charest est un Conservateur de cœur et un Libéral de poche. Il vient de le démontrer encore en Espagne, par son appréciation des politiques de M. Harper.
Aux séparatistes purs et durs et pressés, pas capable d’endurer Mme Marois : IIl est préférable d’avoir plusieurs rêves réalisables qu’un seul grand rêve inaccessible, principalement parce que nos jeunes ne placent pas la souveraineté du Québec, comme une chose désirable. Ils sont attirés par leur futur économique, la technologie, les celluraires pour texter et l’environnement, principalement.
M. Drouin, placer des nouveaux postes-frontières avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Labrador, s’il y avait séparation du Québec, ne constituerait pas une grave affaire mais un léger embêtement, comme quand nous allons aux États-Unis : Contrôles, identifications, attentes etc.
John James, en l’usage de sophismes pour flouer la population, a PET comme mentor; c’est ce que j’ai écrit, rien de plus.
Je ne vois pas ce que vient faire Mulronney comme mentor conservative de JJ Charest en ce que j’exprimais dans mon dernier propos.
Enfin, votre salade ressassée ad nauseam d’un stéréotype américano-anglicisant chez les jeunes est d’un banalité terrible terrible; comme si les jeunes de partout dans le monde allaient trahir et perdre leur propre identité culturelle parce qu’ils affectionnent plus particulièrement les produits culturels américains et quelques-uns chantent en anglais pour faire du « cash ». Vous faites ombrage aux deux cloches qu’étaient Ding et Dong.
M. Drouin pose la question suivante : «Pour quelles raisons devrions-nous, comme des éternels ados, rester sous l’autorité fédérale canadienne ? Pourquoi choisir cette voie ? »
Premièrement, parce que les Québécois ne veulent pas, assez majoritairement, sortir du Canada.
Deuxièmement, parce que nos jeunes veulent encore moins être séparatistes. Ils aiment mieux avoir plus de possibilités à se faire une vie dans le Canada au complet, si nécessaire, sans avoir à changer de nationalité, ailleurs au Canada comme ceux qui vont travailler en Alberta, ce qui est plus facile qu’aux États-Unis, autre pays de plusieurs États…unis mais, pas tous uniformes. Il y en a des plus noirs, d’autres, plus espagnols et d’autres, plus religieux fondamentalistes chrétiens etc. mais unis quand même.
Troisièmement, parce qu’il y a de moins en moins de différences entre les Québécois francophones et les Ontariens anglophones sauf la langue, nos vieilles traditions, nos souliers de boeufs et nos ceintures fléchées ayant pris le bord ainsi que la religion catholique. Nos jeunes francophones écoutent la musique anglaise, composent la musique en anglais et chantent ce genre de musique. La séparation n’y changerait absolument RIEN à moins d’en faire un crime et, même là…
Si nous ne pouvons pas sortir de la fédération actuelle, tentons de l’améliorer ou de penser à une alternative plus rassembleuse comme une véritable confédération d’États souverains qui se donnent des services communs, plus ou moins à la place de courir inutilement après la simple séparation sans même d,,associaiton de prévue..
M. Bousquet votre réponse se résume donc ainsi : Parce que les Québécois ne le veulent; parce qu’ils ne sont pas des séparatistes; parce que les Québécois ne portent plus de «ceintures fléchées et de souliers de bœufs.» Si ce sont là vos arguments pour rester sous la domination d’Ottawa, c’est pas très fort, convenez-en.
Vous rendez-vous compte que vous ne répondez pas à la question essentielle : «Pourquoi devrait-on se priver d’avoir TOUS LES POUVOIRS d’un État normal et laisser d’autres les exercer à notre place ?»
«Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si l’on t’écrase d’un pied»[Emmanuel Kant]
M. Bousquet continue de faire dans la démagogie et dans la promotion du fédéralisme canadien tout en étant membre d’un parti politique souverainiste ! Votre discours anti-souverainiste est complètement ahurissant et être a la tête du PQ je me poserais de sérieuses questions concernant les membres de mon parti qui pensent de cette façon.
M. Bousquet ! A vous seul vous faite plus de tort au PQ que tout les indépendantistes réunis. Vos commentaires d’autonomiste fédéraliste frustré face aux gens qui n’aime pas l’actuelle chef du PQ en tant que CHEF servent beaucoup plus les intérêts de vos amis fédéralistes que ceux du PQ et du mouvement souverainiste dans son ensemble. Votre problème est double M. Bousquet car même si vous auriez la possibilité de faire aimer votre chef a l’ensemble des souverainistes la majorité de la population ne suivrait pas !
Legault vous remercie et Charest itou !
Ne lui dites pas ça ! C’est justement ce qu’il recherche. En fait il est de ce genre de personne qui lorsqu’il entend blanc, il cherche automatiquement toutes les façons de dire noir.
Les sophismes sont courants chez-lui. Vous connaissez la blague : « Tu est blanc, les murs de l’asile sont blancs, donc tu es mûr pour l’asile. En fait si nous étions dans un contexte légal nous pourrions dire de lui qu’il est un quérulent compulsif.
«Fais preuve de gentillesse envers tous ceux que tu rencontres, leur combat est peut-être plus dur que le tien.»
[Platon]
Messieurs Drouin et Asselin, ce n’est pas dans le déni que les solutions seront trouvées aux problèmes dont vous niez l’existence. Pour trouver des solutions, faut commencer par admettre la réalité. Un alcoolique ne peut pas se guérir tant qu’il nie sa condition d’alcoolique.
Si vous croyez vraiment que nos jeunes s’intéressent à la séparation du Québec, tant mieux, tant mieux si c’est encore LA solution, mais les sondages révèlent tous, le contraire.
Si vous pensez aider votre camp souverainiste, en tapant sur son chef en chef, Mme Marois, comme l’ont fait aussi Monsieur Curzi et mesdames Lapointe et Beaudoin, vous vous aidez les fédéralistes, nos compatriotes, simplement.
M. Jean-Marc Léger écrit ce matin ans le Journal de Montréal, que le Parti québécois est en train de faire la démonstration qu’il est le parti d’une seule génération, ce qui n’est pas la faute de son chef, ni de son programme ni de son option, selon lui. Il place le problème du PQ sur les débats inutiles, les querelles stériles et sa déconnexion de la réalité quotidienne des jeunes qui sont ailleurs : Contre le capitalisme actuel et pour l’environnement et la liberté en général. Rien à voir avec la séparation du Québec d’avec le Canada.
Si LA solution n’est pas au PQ, serait est où ?
Votre ignorance, réelle ou feinte, des formes diverses d’associations économiques et politiques entre nations dans le monde, me renverse.
Vos multiples propos débilitants et mensongers, désinforment et bernent une partie du lectorat de ce blogue, ceux et celles les moins aguerris qui voudraient améliorer et approfondir leurs connaissances en politique québécoise et canadian. En êtes-vous conscient ?
L’Union Européenne où il y a libre circulation des personnes et marchandises sur tous les territoires nationaux, où il n’y a pas de poste frontalier, est une forme d’association entre pays souverains très intéressante; mais M. Bousquet, de toute évidence, en ignore toujours l’existence.
Il y avait des frontières en Europe avant 1993 et ces pays européens émettaient chacun leur monnaie, avant l’an 2 000.
Ça, c’est à cause de l’Union européenne qui est une sorte de véritable Confédération mais, s’il n’y a pas d’union canadienne de prévue, il va y avoir des postes-frontières entre le Québec et le Canada et, peut-être, des monnaies différentes pour chaque État.
Faut faire attention avant de prétendre qu’un autre ignore des choses importantes.