Le rassemblement nocturne visant à exprimer notre mécontentement face à l’expulsion de la CLASSE à la table des négociations a débuté calmement hier soir. Nous étions des milliers à marcher pacifiquement. Pa-ci-fi-que-ment comme dans tranquillement, doucement, flegmatiquement, froidement, paisiblement, posément, sagement, sereinement. Nous étions souriants. Oui, ai-je bien dit souriants. Souriants malgré l’impasse de la journée, souriants malgré toutes ces semaines de non-ouverture, souriants malgré, malgré et malgré.
Mais le chaos a débuté sans crier gare. Nous avons alors arrêté de sourire. Un chaos parmi d’autres? Un chaos de trop créé artificiellement par le SPVM. Cette violence légitimisée (ah oui ?) était adressée à l’endroit de jeunes manifestants.
Je récapitule pour ceux qui n’y étaient pas : nous marchions pacifiquement sur la rue Ste-Catherine quand plusieurs bombes lacrymogènes ont été lancées dans la foule. Incompréhension ? Certes, une incompréhension profonde devant une telle provocation alors que la calme régnait parmi nous.
Pas d’avertissement clair de notre point de vue de la manifestation. La violence policière s’est alors fait sentir par les gaz et ce, trop rapidement.
Résultat ? Un amoncellement de manifestants pacifiques agressés par les bombes lacrymogènes, entassés comme des sardines et cherchant désespérément leur souffle. L’air était empoisonné. Les uns pleuraient, les autres toussaient. Bref : la routine ingrate.
***
Permettez-moi cet aparté un peu plus personnel, une historiette parmi des centaines d’autres hier soir.
Laurent-Christophe de Ruelle est un ami, un garçon de vingt ans, un jeune comédien, un travailleur supportant les étudiants. Il m’accompagnait lors de ladite manifestation. Après avoir été étouffés par les gaz, nous marchions sur la rue Ste-Catherine lors du dispersement. De loin, nous avons pu voir l’anti-émeute arriver rapidement. Nous avons alors tenté de quitter la rue. Dommage. L’anti-émeute s’est mise à courir trop vite. Après la foule. Après nous.
Nous avons alors été isolés près d’une église par quelques policiers. Laurent-Christophe a été pris d’assaut par ceux-là. À terre, sous mes yeux, il s’est fait battre violemment, sans raison particulière, à coups de matraque par ces «supposés agents de la paix». J’ai alors imploré le policier de le laisser tranquille. À son tour de me répondre en me pointant sa matraque violemment: «Décalisse ostie de conne!» Les policiers ont alors quitté les lieux nous laissant en plan.
***
Je vous l’ai dit, nous étions des milliers à marcher pa-ci-fi-que-ment. Hier soir, le SPVM a agi de manière inacceptable. L’arrogance du gouvernement actuel a raisonné une fois de plus par de violents coups de matraque adressés à des citoyens pacifiques. Madame Beauchamp, j’ai hâte que vous condamniez les violences abusives des brigades anti-émeutes du SPVM qui font preuve de provocation vraiment très peu subtile.
Merci pour ce billet. J’ai vécu exactement la même situation, du même point de vue, de la même perspective. J’ai subit le gaz lacrymo aussi, mais heureusement, pas de brutalité policière. Seulement, j’ai pleuré. Pas seulement à causes des effets de la bombe, mais j’ai pleurer de rage, d’incompréhension totale et de peur. Une horrible soirée.
grève, nom féminin
Sens 1 Bord de mer fait de sable et de gravier. Synonyme plage Anglais shore
Sens 2 Arrêt temporaire et collectif du travail visant à signifier un mécontentement.
Pour faire la grève il faut travailler, vous êtes des étudiants, retourner en classe (sans La Classe) vous avez encore bien des choses à bachoter
Tiré du Grand dictionnair terminologique, de l’office de la langue française du Québec :
grève politique n. f.
Équivalent(s)
English political strike
Définition :
Grève dont l’objet est d’amener le gouvernement à modifier sa politique ou son attitude sur un point donné.
Sous-entrée(s) :
synonyme(s)
grève à caractère politique n. f.
Note(s) :
Il faut remarquer qu’elle est faite contre l’État gouvernement et non contre l’État employeur.
Mots apparentés : grève insurrectionnelle; grève révolutionnaire.
grève politique n. f.
Définition :
Grève dont l’objet est d’amener le gouvernement à modifier sa politique ou son attitude sur un point donné.
Note(s) :
Il faut remarquer qu’elle est faite contre l’État gouvernement et non contre l’État employeur.
Source: Grand dictionnaire de la langue française de l’OQLF
Devais-je vraiment vous répondre,
vous avez encore bien des choses à bachoter
à René Martin
Un autre commentaire impertinent et vide de sens.
Va mouton, Va !
René Martin ou Martin René je t’invite a lire la définition du mot grève dans le Robert, ta définition tirée du journal de Montréal n’est pas valide.
merci
hahaha mais quel con ce René, y se paye par magie ces cours la. Les étudiants travaillent et plusieurs d’entre eux sont au salaire minimum. Plusieurs personne on de la misère a arriver en faisant 40h/semaine, un étudiant devrais, selon des recherches, pas faire plus de 15h/ semaine, avec un loyer qui se fait maintenant rare en dessous de 500$ plus toutes les dépense, imaginer vous faire dire que vous allez devoir payer 1400+$ pour avoir accès a l’école.
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=//P_13_1/P13_1R1.htm
À noter le point 5.1
5. Le policier doit se comporter de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction.
Notamment, le policier ne doit pas:
1° faire usage d’un langage obscène, blasphématoire ou injurieux;
MALHEUREUSEMENT LES POLICIERS NE SAVENT PAS SE QUE CES UN LANGAGUE DE NON VULGARITÉ DE RESPECT ET DE LOYAUTÉ!!!
Malheureusement… merci! Il faut témoigner pour que cela cesse. Pour que tout ceux qui n’ont jamais pris la rue comprennent. Pour que justice se fasse… appuyons haut et fort les étudiants. Dénonçons la tête haute et avec vigueur. Depuis toujours, des casseurs payés et quelques cas de perturbateurs isolés nuisent à l’image de causes légitimes… ensuite il y a la répression de l’autorité qui dénonce la violence pour ensuite l’utiliser pour asservir la masse et imposer ses visées idéologiques! Honte au gouvernement. Honte à la violence…
En référence à l’anecdote (l’aparté):
En temps normal, je considère toujours des anecdotes comme celle-ci avec un œil critique, jouant l’avocat du diable toujours en gardant en considération la possibilité que des énoncés comme celui-ci peuvent être exagéré ou même carrément inventés pour valoriser un point de vue personnel.
Ayant été présent (pour la première fois) moi-même, je peux affirmer que cette fois-ci je n’ai aucun doute que ce qui a été décrit est réellement arrivé.
Mon opinion personnel sur la police a été sérieusement questionné hier soir.
Lorsqu’un incident comme celui-là arrive (propos injurieux, etc.), le matricule du policier ce trouve sur le casque de celui-ci … prenez-le en note et faites une plainte au service de police.
CE PLAINDRE D’UN POLICIER AU SERVICE DE POLICE ÇA VAS-TU DONNER QUELQUE CHOSE? LES POLICIERS NE VONT-IL PAS SE SOUTENIR???
Mon compte rendu, qui corrobore vos dires mais qui donne un indice sur le début des hostilités
https://www.facebook.com/gabriel.tremblay/posts/398414346858609
Voici mon témoignage d’hier soir, à la manifestation qui était massivement pacifique. J’aimerais déplorer l’absence de toute présence policière sur la rue Sherbrooke entre St-Denis et Guy. Le cortège s’étendait sur au moins 8 coins de rue, et les policiers se trouvaient en tête et en queue. Mais devant le bureau de Charest, personne… des caméras et un garde de sécurité attendent… Devant les banques, pas de police. Devant les commerces, pas de police. La rue Sherbrooke était une cible ouverte, pour les casseurs. N’est-ce pas le devoir de la police, que de protéger le bien public? De protéger les citoyens?
Pendant ce temps, sur les fréquences radio, l’anti-émeute se positionnait sur René-Lévesque, à l’angle des rues ou ils sont intervenus plus tard. Un coup bien monté quoi!
Et parlons en, justement, des casseurs. Ils sont tellement faciles à identifier. Ils seraient tellement faciles à arrêter, à isoler… Alors, pourquoi pas le faire? Toute la casse que j’ai vue s’est produite au moins 15 minutes avant l’intervention policière et seule la foule pouvait tenter, aussi bien que mal de contenir et de blâmer haut et fort ces quelques individus. Parce qu’on ne peut pas s’en prendre à quelqu’un physiquement, nous… Que peut-on faire pour arrêter ces agents provocateurs, si la police ne le fait pas?
Je répète, l’anti-émeute anticipait déjà la foule qui reviendrait plus tard sur Ste-Catherine… Personne ne surveillait la manifestation alors qu’elle avait lieu.
Plus tard, j’ai croisé des policiers poster à un coin de rue en périphérie. À notre passage, ils blaguaient en nous identifiant comme « de futurs premiers ministres ». Nous n’avons rien dit, nous avons rien fait. Nous avons succombé à l’intimidation.
Ne pas répondre aux policiers n’était pas céder à l’intimidation, mais plutôt garder la tête froide.
Bravo Léa ! Bravo pour votre courage en dénonçant la répression brutale orchestrée et ordonnée par nul autre quel John James Le Roitelet se faisant du capital politique auprès d’une clientèle de vers de terre, de larbins et d’adeptes adorateurs du Veau d’Or.
John James Le Roitelet ne s’élèvera jamais au niveau de ses fonctions, celles de Premier ministre et Chef d’État, il n’a tout simplement pas les qualités personnelles de ces fonctions.
Nous devons tous réaliser que ce personnage infâme entouré de ses laquais serviles doit démissionner, laisser son poste de Premier ministre avant qu’il ait accompli son Plan sud, son dessein funeste de faire de sa colonie très « chère », the Province of Kwibek, une République bananière.
Moi aussi même situation pour ce qui est des gazs, on a rien vu arriver, on a entendu et on a senti…et toussé.. on étaient coincés, entourés d’édifices ou d’une ligne d’anti-émeutes de chaque côté. Il était impossible de se disperser pendant de longues minutes. On pensaient être pris au piège, car impossible de bouger malgré d’autres arrivés de gaz. FInalement, une partie des lignes s’est ouverte et on a pu partir… Mettons qu’on a appris sur le tas que la manif était rendu illégales…
Très bon texte!
Je suis très triste de ce qui se passe au Canada et au Québec dans les dernières années et encore plus dans les derniers mois.
Dans le passé, bien souvent, nous les travailleur, les payeurs de taxe avons jugé les étudiants comme à part de la société. Trouble fête, chiale pour rien, à la recherche de sensation forte, de reconnaissance ou d’attention … Bref, il y a toujours un bon prétexte pour ne pas les écouter. De toute façon, il ne paye pas de taxe et ils ne font que chialer pour rien, ces enfants gâtés vivant sur le dos de nos contributions financières.
Je pense que bien souvent, ces travailleurs payeurs de taxe juge souvent très sévèrement les enfants des autres. Vous savez, ces enfants mal élevé par des parents incapables. Ces enfants rois qui ne mérite pas qu’on leur accorde de la crédibilité sur la justesse de leur revendication. On les juges avant même d’avoir essayé de les comprendre et de comprendre les enjeux qu’ils défendent. À la place, on se fie un peu trop aux messages véhiculés par les médias populaires. Médias dont on oubli bien souvent qu’ils ne sont plus ce qu’on appelais autrefois la Presse Libre.
Je vais ouvrir une petite parenthèse ici sur les médias d’aujourd’hui … Vous savez, depuis l’arrivé d’internet, les journaux papiers ne font que perdre de l’argent, ils ne sont plus rentable. L’empire Québécor par exemple a bâti sa fortune sur ces médias papier et voit maintenant son empire menacé. La priorité d’une entreprise est de faire des profits et en crise, d’avoir des alliés.
Donc ces Média dont les intérêts ne sont plus d’informer, mais de faire du profit et de développer des alliances stratégiques.
On est plusieurs millions à juger des jeunes adultes, des universitaires *Combien parmi nous avons été à l’université?*, ces jeunes adultes qui seront le flambeaux de demain pour reprendre la société là où nous l’aurons abandonné par notre vieillesse grandissante et inexorable. Pourquoi sommes-nous entrain de les juger si sévèrement et si négativement.
Ils sont une minorité à faire des actes criminels de vandalisme. Ils sont une majorité à se faire violenter par les forces de l’ordre.
Ils sont une majorité qui était sur place et qui était directement là quand ça se passait.
TOUT le monde dénoncent les gestes de violence commise par les 2 parties.
Vous êtes une majorité à juger négativement ces jeunes adultes universitaires et à leur mettre tout sur le dos; Juges que vous êtes, absents des événements, qui ne reconnaissent pas les témoins directes des événements, Juges qui n’écoutent que le parti attaquant et aucunement le parti défendant. Juge qui manque d’impartialité.
Ces jeunes adultes universitaires que vous appelez paresseux, enfants rois, enfants gâtés, sont vos enfants, les enfants de votre génération. Ils sont vos successeurs.
Ils sont jeunes et imparfaits comme vous l’étiez tout autant d’une manière ou d’une autre il y a 20-30 ans. Ils ont des idées, ils sont idéalistes, ils se battent pour des causes qu’ils croient, pour leurs futures mais aussi pour le futur de leur petit frère, leur petite sœur.
Vous les traitez de paresseux bien souvent, ils sont pourtant là eux, à marcher dans les rues et à manifester pendant que vous êtes dans votre salon à regarder les nouvelles ou sur internet à lire mon message. Ils se font violenter, mais pourtant ils y retournent.
Ils bousculent comme vous l’avez fait par le passé dans votre jeune temps. Vous brisiez des trucs quand on ne vous écoutait pas? Ils brisent aussi des trucs.
Les plus vieux ne vous écoutait pas? Vous faites pareil.
Vous appeliez ça manifester, ils appellent ça aussi manifester.
CES TRÈS BIEN ÉCRIS, BIEN EXPLIQUÉ…
Pour les médias , je suis d’accord avec vous mais pour se qui est des jeunes lollllllll vous, vous êtes fait des amis(es) universitaire lollllllllllllllll
N’avez-vous pas pensé à rester chez vous et écouter la TV, beaucoup moins dangereux…
La commotion cérébrale est probablement moins dangereuse pour le cerveau que la TV…
Voici bien là, un commentaire fait par un cerveau décérébré par la télé.
La conférence de presse de Marc Parent, le Directeur du SPVM, pour justifier les assauts de la police sur les manifestants, ce midi, était pitoyable. Il s’est contenté de dire que les façons de faire des policiers sont parfois « impressionnantes ». Il a surtout dit qu’il est fier du travail de ses troupes.
Franchement désolant.
Aucune ouverture à une remise en question. Aucune référence au devoir des policiers d’utiliser la « force nécessaire ». Pourtant l’autre soir, à TLMP, il a bien utilisé l’expression « force nécessaire minimale ». Aujourd’hui, rien. Rien parce qu’il se rendrait ridicule et il le sait. Rien parce que tout le monde voit bien qu’il y a utilisation abusive de la force.
Mais puisque les gens sont de plus en lus en nombreux à la constater et surtout à la subir, parions que la population demandera bientôt que les méthodes de travail de la police soit revues et corrigées. Qu’on fasse davantage enquête sur le travail de la police.
Tout ces événements ne sont pas à l’avantage de la police. Le fossé entre les forces policières et les jeunes se creusera davantage. Et pourtant, les corps de police dépensent des sommes colossales, à même nos impôts, pour « rapprocher » la police des jeunes. Des sommes gaspillées à cause de tous ces abus.
Les séquelles laissées par ce sombre épisode de notre histoire, alors que le Premier Ministre est aux abonnés absents, seront profondes et marqueront pour longtemps.
Il est temps que ce gouvernement complètement dépassé par les événements, déguerpisse!
La police fait son boulot pour l’instant , ils ne peuvent pas trier tout le monde et depuis le début vous assistez à tout ça sachant se qu’il se passe … Si tu n’es pas prêts à recevoir des coups et bien reste chez toi c’est tout .
Okay, donc selon ta logique j’ai le droit te lancer des morceaux d’asphalte et tu n’as pas le droit de réagir ou de te defendre? Et oubli sa, ils ont pas le choix de mettre tout le monde dans le même bateau quand il est temps de disperser les gens. Pas compliquer, tu as des yeux comme tout le monde et des oreilles, si il y a de La casse, tu vas sueur point finale ou chez vous. Et heum mais toi à La place des policiers qui doivent faire 20-30h supplémentaire.
André, ne vois-tu pas que plusieurs des casseurs sont des policier déguisé pour faire passer les étudiants pour des caves et justifié leur violence? Environ 15 d’entre eux ont été identifié mercredi soir. Il y a une limite entre faire leur travail et provoquer eux même pour camoufler leurs véritables intentions en utilisant la violence, intimider les étudiants pour espérer ensuite qu’ils abandonnent…
Je suis triste de voir certain denigrer les manifestants parcequ’il manifeste.
La democratie a ete forger grace aux manifestations.
Ceux qui critique les manifestations ne savent meme pas d’ou proviens leurs niveaux de vie enviable aquis a force de manifester contre l’abus des dirigeants.
Vraiment triste de voir certain critiquers devant leur televisions.
La plus grande justice qu’il puisse y avoir pour les gens plus demunis, c’est une education accessible a tous point finale.
« Mais puisque les gens sont de plus en lus en nombreux » aurait dû se lire, bien évidemment comme ceci:
Mais puisque les gens sont de plus en plus nombreux »
Excusez ces erreurs.
Merci Léa d’avoir partager cette expérience. C’est plus que nécessaire. J’étais moi aussi à la manifestation et, comme tout ceux qui ont témoigné sur cette page, j’ai appris que la manifestation était illégale par les explosions et le gaz, et non pas par un avertissement officiel. On a littéralement été pris en souricière sur Ste-Catherine, sans moyen de se disperser dans le calme. On a réussi à prendre une rue transversale vers le Nord, là où on s’est étouffé sous l’effet des gaz. Avec une dizaine de manifestants, on a dû, ma fois, plaider notre cause face à un cordon de policier pour passer notre chemin. Où est la logique? Se heurter à de la résistance de la part des policiers alors que nous voulions nous disperser pacifiquement, ça ne fait pas de sens pour moi. L’approche était franchement brutal, cet expérience me laisse amère. Messieurs de l’anti-émeute, je ne peux que souligner votre manque de jugement.
Les polices ne connaissent pas ces 50 Black Bloc et ne savent pas que les banques sont leurs cibles principales ?
Combien de Black Bloc ont été arrêtés par les polices ?????
Maudite gang de peureux incompétents, qui sont juste là pour récolter le surtemps… comme à l’époque des mohawks en 1990 !
J’ai une envie irrésistible de réhabiliter les termes animaliers dans mon vocabulaire quand il s’agit de parler des forces policières.
Dans un récent sondage, on pose la question : est-ce que Beauchamp a eu raison d’exclure la CLASSE? Résultats : 44 oui, et 54 % non, et 2 % indécis.
Ça explique bien la division que le gouvernement Charest a créée entre les jeunes étudiants en grève et les vieux boomers à qui on a fait croire que les étudiants ne désiraient pas de hausse des frais de scolarité pour payer la retraite dorée des boomers. Et de l’autre côté, on a fait croire aux boomers que leur pension n’avait pas à faire les frais de scolarité des jeunes. C’est une réalité complètement déformée, dont le résultat a accru le nombre de votes pour les libéraux. La vieille stratégie de la division fonctionne bien, car les vieux boomers représentent une masse assez importante et compacte, donc facilement manipulable. Le conflit intergénérationnel a donc été nourri à dessein, mélangeant la haine et la peur de l’autre.
Ce n’est donc pas surprenant que le gouvernement s’attaque avec acharnement à la CLASSE, car il représente leur levier idéologique de base pour diviser les générations; d’où l’attitude maternelle de madame Beauchamp envers la classe, en infantilisant la CLASSE, on les délégitimise en même temps, ainsi plus leur crédibilité est affaiblie, plus le clivage intergénérationnel fonctionne. Suivant cette logique toute faite, la CLASSE ne peut être qu’irresponsable et violente. L’art de fausser le débat.
Oh! Manipulation de masse quand tu nous tiens!
Je suis de tout coeur avec vous !
J’ai honte des citoyens du Québec qui il n’ y pas si longtemps exigaient un Commission sur le corruption que le Parrain aura refusé pendant plus d’ une année pour les raisons que nous savons et que ces mêmes citoyens se retournent contre les étudiants en appuyant ce gouvernement aux odeurs infectes !
Olivar Asselin , un grand journaliste et polémiste du Québec , a déjà mentionné que le peuple canadien français mourra de stupidité !
Une chance que vous les jeunes qui combattez cette cangrène que représente ce gouvernement vous aurez la chance de faire mentir le cri de désespoir d’ Olivar Asselin !
ESPÈRONS QUE CES JEUNES VONT RÉUSSIR !!!
Les jeunes sont aussi stupide que la clique à Charest .
Si vous voulez voir de vos propres yeux, l’attque policière commence à 2:00:52
http://www.cutvmontreal.ca/videos/1064
èxagèration total cette vidéo lolllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll va pas à la guerre tu vas jamais t’en remettre …………..
Une annecdote… Du solide.
Pour les manifestants ca ne prend que quelques casseurs pour faire passer un groupe pour violent ou mal civilisé. Dans les policiers il y en a des aussi qui ne devraient pas faire partie de ce corps de profession.
🙂
Comme un ami et un organisateur de l’AFESPED l’a mentionné à La Presse, la manifestation ne se voulait pas douce, calme, froide…mais plutôt énergique et dynamique. Donc paciquement oui, si tu veux, mais elle se voulait surtout énergique, bruyante, festive et à la hauteur de nos convictions et de nos critiques à l’égard gouvernement Charest et ses tactiques politiques contre le mouvement étudiant.
Un petit coucou solidaire depuis la France !
Malheureusement, on ne parle pas trop de vous ici (trop occupés à essayer de virer Sarkozy), vive Internet qui permet de s’informer.
Bon courage pour la suite, et NE LACHEZ RIEN
http://www.youtube.com/watch?v=HamvE_Bmxxw
Eh bien! coucou solidaire aussi dans votre tentative de virer Sarkozy! J’espère bien que vous réussirez! Vous savez que c’est le pote de Jean Charest, celui que nous aimerions bien virer aussi? Ça viendra bien!
On lâche rien!
J’espère que cet imbécile de drette à Sarko va se faire botter le cul! Dehors le jambon de drette!
Au fait, on l’a eu !
A vous…
Sérieusement vous aller nous faire pleurer…
Je tiens à préciser d’entrée de jeu que je ne vote pas libéral. Mais quand je vous entend vous plaindre constamment du travail des policiers c’est vraiment pathétique. Bien sur qu’il y a le Black Bloc, mais il y a aussi des extémistes dans vos rang, une minorité bien entendu mais dans vos rang quand même.
Venez me faire croire qu’en 2012 on a besoin de venir manifester avec un masque! Vraiment ? C’est à cause de cette stupide loi (qui s’adressait au surtout au manifestation des travailleurs syndiqué ce que vous n’êtes pas) que les Black Bloc et vos étudiants extrémiste ne peuvent se faire arrêter avant la manifestation de façon préventive car la Police doit prouvé hors de tout doute selon la loi que la personne n’est pas la pour une manifestation mais bien pour un acte criminel.
Quand il y a casse, que des gens se remplisse les poches de roches, commettent des méfaits publique, la manifestation devient illégal et c’est bien dommage mais c’est le temps de rentrer chez vous! La police avertis en plus pour mentionner que la manifestion devient illégale donc ce n’est pas une surprise lorsqu’il charge.
Vous voulez donc si je vous comprend bien laisser les casseurs faire la pluie et le beau temps pendant que vous continuer a manifester pa-ci-fi-que-ment ? Controller les casseurs dans vos rangs et faite sentir au Black Bloc qu’il n’est pas le bienvenue ensuite on pourra parler de votre volonté a manifester pacifiquement.
Une foule ne se controlle pas simplement, vous devriez vivre l’expérience de leur côtés pour en prendre conscience.
Je répète que les soi-disant avertissement que les policiers devaient dire aux gens pour qu’ils se disperssent ne sont pas arrivés aux oreilles de tous, dont aux miennes. Et le foulard, j’aurais bien aimé l’avoir hier lorsque j’ai été incommodé sérieusement par une bombe lacrymogène…
les policiers nous ont disperser dans la violence la plus totalle… oui il y avait des dudes qui ont vandaliser les commerces, les magasins les vitrines, mais la plupart (genre moi) avait strictement rien fait d’illegal (mm pas fumer du canabis) pis ont c’est quand mm fait rentre dedans par l’anti emeute, alors que la manif avait mm pas ete declare illegale avant. j’ai ete frappe par des anti emeutes, pis j’ai recu du gaz a cause de leurs grenades. la plupart des membre de la manif ont strictement RIEN fait de vandalisme ou de casse, mais certain ont tout de mm ete arrete. serieu la police a mal fait sa job, pcq le genre d’intervention qu’elle a mene hier soir ne fait qu’encourage la haine et la violence envers eux…
Les étudiants se lavent souvent les mains de tout , si comme vous dites vous êtes pacifique et que c’est seulement une petite gang qui fait ça alors pourquoi ne pas les empêcher car en faisant rien , vous êtes aussi complice qu’eux .
@andré
tu crois que les étudiants devraient s’armer et combattre les vandales dans la rue? t’es malade?
Vous avez mon empathie … aussi les larmes et la colère qui l’accompagne …
Je fais circuler votre texte sur facebook (et demande aux autres de faire circuler à leur tour). J’envoie également une copie de votre texte sur le lien « Démission de Charest ».
Vous devriez envoyer une copie de votre texte à votre député ainsi qu’au Devoir et à La Presse. Tous les étudiants qui, comme vous, ont été victimes de cet abus de pouvoir des policiers devraient faire de même.
Il y a des câlisses de limites à l’abus de violence … Le duo Charest / Beauchamp attend quoi ? … La mort sur la conscience ? …
Tous sont à crétiquer , le gouvernement comme les étudiants alors arrêté de tout mettre à la même place S.V.P.
@andré
et pourquoi les étudiants sont-ils à « crétiquer », au juste? parce qu’ils ont des iphones ou ben parce qu’en ontario ça coute plus cher?
L’art de généraliser, encore une fois. La police si, la police ça. Il est clair que vous semblez avoir été victime d’une violence qui pour vous est injustifiable, et vous avez raison. Malheureusement, le manque d’ouverture de cet article est le même que celui du gouvernememt. Vous marchiez pacifiquement, oui. Tandis que moi j’aurais pas assez d’un livre pour décrire l’arrogance avec laquelle certains manifestaient »pacifiquement » Ça se regardait tous en souriant, ca traînait des pics, des roches, morceaux d’asphalte, pis enwoye din airs. Un autre Francis Grenier où on pourra facilement blâmer les flics. Let’s go les vitres de chars d’innocents pétés, ceux de la police, que vous payerez tous en taxes, et toute les autres mardes causées sur la rue. Je suis à 100% pour les manifestations, et malheureusement vivre en société comporte des désavantages, comme subir la stupidité des casseurs. La police est victime autant que les étudiants dans le conflit. Blâmer la police, pff et le gouvernement lui? Ah non c’est vrai, ces policeirs sont tous des soldats de Charest, yont un uniforme, donc sont aussitôt pro-hausse, n’est-ce pas?
Hey, même ce matin, le maire de Mtl et le chef de police ont demandé au gouvernement de négocier. Un article comme celui-ci n’aide en rien la cause des étudiants, mais bien à faire dévier le débat du réel problème.. Merci encore…. Pauvre flics et pauvres étudiants (les gentils) parce que ca serait trop facile de dire que tous les étudiants sont des casseurs hein? C’est pas comme si c’était pacifique mardi soir.. pfff
J’ai parlé des vieux boomers plus haut. J’ai plusieurs amis dans cette tranche d’âge et je respecte beaucoup la plupart d’entre eux. Le terme peut sonner péjoratif, malheureusement. Je ne faisais que récupérer une réalité crue et utilisée par Charest.
Dit autrement et de manière plus douce : Charest utilise la division intergénérationnelle, en faisant peur à une tranche plus âgée de la population, probablement constituée d’une portion des 60 ans et plus. Les libéraux instrumentalisent la CLASSE pour la faire passer malhonnêtement comme étant violente et irresponsable.
Ah! Les subtilités de notre belle langue française! J’aimerais bien écrire comme Victor-Lévis Beaulieu ou Giono, mais dans mon cas, ce sera pour une autre vie!
M.Bellefeulle.J’ai 54 ans,j’ai plusieurs amis boomers de plus de 60 ans,ma belle mere a 68 ans.mon pere 85 ans et tous sans exception sommes du coté des etudiants et contre les décisions du gouvernement,Les gens parlent beaucoup contre les boomers mais prenez le temps d’écouter la radio,a l’émission Maisoneuve en direct de 12h30 a 13h et vous entendrez que 99% des intervenants sont des boomers et tous du coté des étudiants avec en prime de tres bonnes analyses.A l’autre poste (98,5) autre son de cloche le gouvernement devrait mettre au pas cette bande d’enfants gatés,ecoutez bien et il ne semble pas que ce soit des vieux boomers,Ces honnetes gens sont dérangés dans leur vie active,les étudiants les dérangent.J’admire ce que 33% des étudiants font en ce moment et le jour ou les 66% rentant vont s’impliquer vous aller voir beaucoup de boomers avec vous dans la rue,Sans rancune,
C’est ça faire la révolution , il y a toujours des dommages collatéraux .
En passant, bonne nouvelle, le sondage est rendu 33 % pour la décision Beauchamp et 60 % contre, 2% indécis! Nombre de participants : 21840.
Le dénigrement des libéraux contre la CLASSE s’apparente en tous points à une campagne publicitaire développée sur 13 semaines, si je ne m’abuse.
On soit savoir que le marketing s’est inspiré des techniques de lavage de cerveau développée dans les années 1940 en Russie. Une campagne type est répartie sur 13 semaines, dont les sous-sections sont : phase initiale où on expose un produit ou une nouvelle idée à insérer dans l’esprit, phase de saturation du message jusqu’à environ la dixième semaine où le sens critique sera graduellement abandonné, et finalement phase finale ou le produit ou la nouvelle idée sera acceptée par la force de la répétition ou du conditionnement.
Depuis le début de la grève des étudiants au Québec, le gouvernement Charest s’est acharné sur la CLASSE, la plupart des médias ont récupéré l’amorce du gouvernement, il y a eu un ostracisme de la CLASSE par Charest et ses associés. Et ce jeudi 26 avril 2012, le ministre de la Sécurité publique a accusé la CLASSE de toutes les violences depuis le début. Nous arrivons donc à la fin d’une véritable campagne publicitaire de salissage, dont le but évident est de diviser les associations autour de la grève des étudiants. Nous sommes à la douzième semaine.
Très heureusement, les présidents et représentants se sont montrés solidaires et très intelligents. Nous devons les féliciter pour ne pas être tombés dans les pièges du gouvernement Charest.
Qu’est-ce qui attend maintenant Gabriel Nadeau-Dubois? Suivant le jugement sans appel du ministre de la sécurité sociale, ira-t-on jusqu’à procéder à l’arrestation de Gabriel Nadeau-Dubois? J’espère que je m’abuse complètement ici. Les prochains jours ou semaines nous feront connaître si j’ai tors ou raison.
Si j’ai raison, la CLASSE et son porte-parole auront besoin de tout notre appui inconditionnel, car on les aura très injustement jugée à dessein.
N’importe quoi , vous êtes aussi zelé que Charest lolllllllllllllllllllllllllllllllllll
Lorsqu’il avait 100 000 personnes à manifester pacifiquement dans la rue, le gouvernement n’a pas voulu ouvrir le dialogue.
C’est malheureux à dire, mais je crois que sans les manifestations violentes, il n’y aurait tout simplement pas eu de table de discussion.
Je crois que, voyant la situation dégénérer dans les rues, le Premier ministre n’a eu d’autre choix que d’intimer à la ministre de l’Éducation de régler le conflit le plus rapidement possible.
Peut-être le gouvernement était-il de bonne foi avec cette amorce de discussion, mais voilà, pour des raisons bien à eux, ils ont décidé de changer de stratégie en tentant de discréditer le mouvement étudiant et particulièrement la CLASSE et son porte-parole.
Cette décision d’expulser la CLASSE de la table de négociation ressemble beaucoup à une décision électoraliste en vue de se mettre une partie de la population dans la poche.
Je n’encourage pas la violence, et pour mon humble part, je la condamne.
Mais le gouvernement a eu plus de 10 semaines de grève, qui même si parsemée d’actes répréhensibles, s’était pour la plus grande partie déroulée de façon civilisée. Aujourd’hui il cherche simplement des prétextes pour ne pas parler de l’enjeu principal de ce conflit. Lorsque 100 000 personnes se sont exprimées de façon pacifique le 22 mars, le gouvernement a fait la sourde oreille.
Ce gouvernement dit que la négociation ne se fera pas au prix de la violence, mais quand il avait la chance de régler le conflit de façon pacifique, il n’a rien fait. Maintenant, les étudiants à son à bout de nerfs.
La ministre de l’Éducation déclarait a Tout le Monde en Parle qu’elle »n’aime pas les manifestations, mais que c’est un droit en démocratie de s’exprimer par les manifestations ».
Visiblement, les étudiants ont le droit de s’exprimer, simplement pas d’être entendus.
^Si la modération voulait bien ajouter mon site internet à mon commentaire svp…
http://www.facebook.com/HausseDesFraisDeScolariteTemoignages
L’objectif principal est de ramasser des témoignages d’étudiants qui peinent déjà à joindre les deux bouts financièrement, d’exposer leur situation pour ainsi démontrer que les études à leur coût actuel sont déjà un défi pour plusieurs, et qu’une hausse ne ferait que réduire l’accessibilité, comme j’ai vu dans certains commentaires à divers endroits, certains sentent qu’une hausse les forcerait effectivement à cesser ou à suspendre leurs études.
Oh défenseurs de la démocratie, comme je suis triste face à vos souffrances et à la « violence policière » dont vous êtes victimes…
C’est drôle mais moi, j’étais dans un des buildings que vos valeureux défenseurs ont attaqué à coup de pierres et de briques sur Sherbrooke ouest. Je vous ai vu venir ramasser les pierres (c’est vrai, vous êtes pour le recyclage) et prendre des photos de vos actes Héroïques comme souvenir…
Où étiez-vous lorsque la fenêtre a explosé et la vitre, tombée à mes pieds? Où étiez-vous lorsque la femme de ménage à côté de moi est allée se réfugier dans la cage de l’ascenseur en criant, elle qui a dû payer un taxi pour retourner chez elle puisqu’elle a manqué son dernier métro, conséquence de votre manifestation de démocratie étudiante?
Vous vous plaignez des policiers mais vous laisser faire les casseurs… Vous êtes des milliers mais 100 imbéciles peuvent faire ce qu’ils veulent au milieu de vos rangs. Vous réclamez des droits mais, où est votre responsabilité? Celui qui ne dit rien acquiesce. Vous voulez du respect? Hé bien, cela se mérite.
Faite du ménage dans vos rangs. Ramassez la gagne d’épais qui ne sont là que pour démolir. Remettez-les à la police et là, je vais vous écouter. En attendant, vous êtes tous au même niveau dans mon livre et cela ne mérite pas 5 secondes d’attention.
Ce que vous demandez est impossible, continuez donc de faire la sourde oreille jusqu’à ce que ça touche votre portefeuille, j’ai bien confiance que vous vous joindrez à nous à ce moment. La majorité tente déjà de calmer les quelques agressifs lors des manifestations, mais nous avons besoin de l’aide réelle des agents de la paix, pas de leurs provocations.
Marie-eve, merci pour ton bulletin très explicite sur ce qui c’est passé hier soir. C’est une manière inadmissible et sauvage de la part de la SPVM d’avoir agi de la sorte – Je me suis serré les poings et pleuré de rage en lisant ces commis par ces agents de la SPVM qui sont supposés faire respecter le bon ordre et d’agir d’une façon humanitaire et non comme les gens des cavernes en sortant le gourdin comme ils l’ont fait – Tout ce que je demande c’est que demain C et B (lui et elle ne méritent pas que l’on écrivent leurs noms au complet) changent leurs fusils d’épaule et aceptent que la CLASSE vienne s’assoir à la table avec les deux autres représentants d’étudiants. J’ai deux neveux qui sont étudiants et qui proviennent d’une famille de classe moyenne (l’un à Montréal et l’autre en Gaspésie) et je comprend leur situation.
Dans le conflit étudiant, on esquive souvent le vécu des policiers, si ce n’est pour dénoncer avec éclat l’utilisation de la force ou parler de leurs heures supplémentaires. En étant proche de l’un d’entre eux et en travaillant de façon régulière avec des policiers du SPVM, je me rends compte à quel point ils sont incompris, mal jugés, méprisés dans leur travail.
Je me demande bien comment je me sentirais si un de mes collègues avait une ecchymose tout le long de la jambe, après avoir reçu un bloc d’asphalte. Si je m’étais fait lancer des balles de billard, des roches, si je m’étais fait lancer les pires insultes, vilipender par les médias, vandaliser ma voiture de travail, portant l’effigie du service que je serais habituellement si fier de servir. Si l’édifice dans lequel je travaille se faisait briser ses vitres, si on dépeçait le symbole de ce que je représente, sans que j’aie droit à la réplique.
Si je faisais 20 à 30 heures supplémentaires par semaine, pas des heures à jaser avec mes collègues, travailler un peu et naviguer sur internet, non, 20 à 30 heures à avoir peur, à me faire coincer entre deux groupes de manifestants dans le métro, à me faire huer dès que je me présente dans un attroupement, à recevoir une litanie de préjugés et d’idées préconçues sur l’idéologie que je prône (et que je ne peux partager), à me faire identifier comme étant un clone ou un représentant du gouvernement en place.
Si je n’avais pas le droit d’exprimer mon opinion, en raison de la neutralité et objectivité exigée de la part des policiers. Si je devais, malgré tout, revêtir mon uniforme, tenter de me motiver par la solidarité avec mes pairs, en voir un se faire blesser presque chaque jour, un autre se faire critiquer ou démolir par des images vidéos. Risquer de me faire filmer en tout temps, n’avoir aucun droit à l’erreur, la moindre soit-elle.
Avoir peur. Car il y en a, des personnes en difficulté et des personnes ayant un lourd passé judiciaire, dans les rues de Montréal. Elles se faufilent parmi les manifestants et derrière les cagoules et les masques, je ne pourrais savoir si un fou furieux veut me blesser, me tuer. Et, n’oublions pas, 70-90% du travail habituel des policier consiste à aider des personnes en difficulté, ayant des problèmes de santé mentale, vivant de la violence conjugale, manquant de compétence dans l’éducation de leurs enfants, à pacifier des conflits en voisin, bref, presque tout sauf faire de la répression.
C’est ce que je perçois de la réalité policière, et je crois qu’il est grand temps que le respect se rétablisse. La police est là pour maintenir l’ordre dans la population, « servir et protéger », rien de plus, rien de moins. Et tout le monde devrait les respecter et être fiers d’avoir droit à un corps policier aussi tolérant et ouvert. Dans plusieurs autres pays, jamais la police n’aurait toléré autant d’écarts.
Joli texte ! Si au moins tu aurais pu donner crédit a celui qui l’a écrit ! 🙂
Crédit; Stéphane Sylvain
André j’ai deux question pour toi… As tu une position concrète face a cette crises? Si oui as tu toi même été témoin de la brutalité utilisé envers ceux, tout ceux, qui essai de faire la révolution qui te sera aussi profitable? Si non arrête de parler a travers ton chapeau
La police est sous les ordres du gouvernement ! … La gouvernement veux faire pass er les etudiants pour des pas bon , des bébés gater !, des etres sans jugement! … Je trouve ca dégueulasse ! .. J’espere que les etuduants tiendront !? …Faut pas se décourager !
Cher étudiant c’est avec beaucoup de peine et de honte que je vois les droits aussi fondamentaux bafoués par le gouvernent le plus corrompue de l’histoire. Il faut bien qu’il fasse diversion pour ce faire oublié.
Petite question à vous tous. Le métro de Montréal est truffé de caméra, alors comment se fait-il qu’ il n’y ait aucune photo des gens qui ont mis des briques sur les rails?????
Serait-il possible que des admirateurs de notre cher frisé aies pour manipuler l’opinion publique aient utilisé ce démocratique stratagème?
Comment des étudiants ont pu trouver autant d’argent pour lever des injonctions?????
Faut-il exiger la destitution du gouvernement puisqu’il est incapable de gouverner sainement? Car le seul leitmotiv de ce triste sir est le pouvoir et l’argent.
Quand on voit un premier ministre qui ne peut s’empêcher de traiter les gens de tous les noms. Alors que doit-on en penser?
Il est arrogant et méprisant, lui seul a toujours raison. Je crois sincèrement que nous nous devons d’exiger son départ immédiat, car il est dangereux pour la population et pas seulement pour les étudiants.
Gilbert Leduc
Pour ceux et celles qui souhaitent porter plainte au sujet du comportement inacceptable du SPVM lors de la manifestation du 25 avril, le commissaire en déontologie policière du Québec est le mécanisme prévu à cet effet. Voici ma propre plainte: http://pastebin.com/rLbVak6s . Je vous encourage à faire entendre votre voix. La plainte peut être déposée par le web via http://www.deontologie-policiere.gouv.qc.ca/index.php?id=75 . Ce type de comportement de la part des forces de l’ordre est inacceptable et ne doit plus jamais se reproduire.
J’espère que tu as laissé ton nom, date de naissance et adresse ?
Ta plainte contre des policiers qui tente de remettre de l’ordre dans cette ville que vous avez foutu et briser cette soirée la, bien tu étais en infraction. Participation a une manifestation illégale. J’espère que le SPVM va avoir la sagesse de t’envoyer un billet par la poste.
J’ai porté plainte aussi, nous étions certainement pas très loin l’un de l’autre car les évènements que j’ai vécus furent décris a merveille dans ta plainte, je me suis donc permis d’en copier certaines lignes, en ôtant les informations dont, personnellement, je n’ai pas été témoin et en précisant certains autres faits que j’ai pu observer.
En espérant de tout coeur que cette époque de changements demeure paisible.
À l’attention de la personne anonyme au pseudonyme « JF »: une manifestation ne devient illégale que lorsqu’elle l’est déclarée. J’ai pour ma part participé à une manifestation légale, et j’ai tenté de quitter les lieux dès que j’ai vu les gaz au loin, avant même d’avoir entendu quelque avertissement que ce soit sur l’illégalité de la manifestation. Malheureusement, cette démarche a été plus que laborieuse, puisque le SPVM nous a gazé, lancé des bombes assourdissantes, et bloquait toutes les issues.
Afin de clarifier ce qui semble sous-entendu par vos propos, le commissaire à la déontologie policière est indépendant du service de police.
Bémol.
Les manifestations sont déclarées illégales lorsqu’il y a du grabuge ou de la casse. MÊME s’il y a plein de gentils qui marchent pacifiquement et sereinement. Lorsqu’elles sont déclarées illégales, pour la sécurité de tous, les policiers l’annoncent haut et fort avec les porte-voix. Ensuite, il y a les coups de semonce.
Si, après ces avertissements, il reste encore des gentils qui marchent tranquillement, doucement, flegmatiquement, froidement, ils savent à quoi s’attendre.
Rendu-là, le travail des policiers ne doit plus être un travail de politesse et de diplomatie, ils se doivent de disperser la foule. Pas difficile à comprendre me semble.
Donc si je me fie aux différents témoignages des manifestants, personne ne s’entend sur ce qui s’est passé. Certains ont vu des casseurs, d’autres prétendent n’avoir absolument rien vu; certains prétendent que les policiers ont chargé avant qu’il y ait de la casse, d’autres admettent que la casse a eu lieu une quinzaine de minutes avant l’arrivée des policiers; certains prétendent qu’il aurait été facile d’isoler les casseurs, mais ce fait est contredit par ceux qui disent n’avoir rien vu ou que la casse est survenue avant l’arrivée des policiers. J’admire le sérieux de votre mouvement.
Et moi le sérieux de votre commentaire!
Vous ne savez pas ce qu’est une manifestation, ou plutôt la longueur qu’elle peut avoir selon le nombre de participants.
La queue ne sait pas ce qui se passe à la tête de la manif, encore moins où elle est rendue et vice-versa.
Venez faire un tour pour comprendre!
hey René Martin, 2 mots
urusai kusoyarô
Ouan bien nous étions pas a la même manifestation PA-CI-FIQUE j’imagine. Parce que de mon côté, sur la sur Sherbrooke, sur la rue Guy, sur la rue Ste-Catherine, des gens brisaient les vitrines de commerces, attaquaient les journalistes et j’ai même vu une personne se faire battre, sans qu’aucun policier ne puisse venir lui porter secours (au milieu de la manifestation !!).
C’est a la suite de ceci que la pluie de gaz et que les policiers (des gens qui commencent sincèrement à être épuiser ! http://www.facebook.com/notes/st%C3%A9phane-sylvain/etre-policier-au-spvm-en-avril-2012-silence-peur-et-fatigue/10150691598006120 ) ont charger les gens…
SINCÈREMENT, j’ai trouvé que la réponse policière se faisait attendre devant tout ces actes criminels.
Pour ma part, je comprends le travail policier et ses exigences. Mais je crois que leurs méthodes de travail sont à revoir. Depuis les années ’90, il y a militarisation du travail policier, ce qui est un non sens lorsque d’autre part on veut rapprocher la police de la population. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder comment les policiers de l’escouade anti-émeute sont équipés: ils ressemblent davantage à des soldats qu’à des policiers, et leurs méthodes s’apparentent à des tactiques de guerre.
De plus, on sait qu’ils recourent eux-mêmes à des agitateurs, qui sont des policiers déguisés et utilisent la provocation afin de susciter la commission d’actes criminels, notamment en lançant eux-mêmes des projectiles. Parfois, les manifestants arrivent à les démasquer, comme à Montebello ou au Sommet des Amériques à Québec (où j’étais, donc j’ai tout vu).
À mon avis, il devrait être interdit de recourir à des policiers-provocateurs. C’est ni plus ni moins qu’une incitation au crime et à la violence.
Par ailleurs, si la police elle-même utilise cette tactique, qui nous dit qu’elle ne se sert pas de cela pour mettre fin rapidement aux manifestations en les déclarant illégales? Rien de plus facile, n’est-ce-pas, que d’envoyer 2-3 policiers-provocateurs qui lancent des projectiles, et de déclarer ensuite la manifestation illégale. Ceci servirait tellement bien le gouvernement! En lui permettant d’accabler les étudiants et de dire qu’ils sont violents. Mais constitue une entorse grave au droit fondamental de manifester.
Et pour terminer, on sait très bien que les policiers n’avisent pas tout le monde, et pas toujours de façon assez audible, lorsqu’il doit y avoir dispersion. Ils ne donnent pas suffisamment de temps aux manifestants pour se disperser. De plus, ils ont la matraque un peu trop facile. Je pense qu’il doit définitivement y avoir une révision des méthodes de travail de la police au Québec.
Je pense qu’une Commission d’enquête doit avoir lieu sur le travail des policiers, durant cette grève, et que cette Commission doit ensuite aborder la formation et les méthodes de travail des policiers, en faisant des recommandations.
C’est urgent, et c’est nécessaire pour rétablir le lien de confiance avec la population.
Je sortais tranquillement de mon boulot lors de la 1ere manifestation nocturne. Elle passait justement devant moi.
Je me suis dis, tiens je vais les regarder passer et peut etre bien me joindre à eux. Alors que la queue de la manifestation arrivait à ma hauteur jai entendu des cris et vu des gens se mettent a courir sans comprendre pourquoi…. Et finalement, jai vu l’anti-émeute arrivée, rapidement, menacante, bruyante.
N’étant personnellement pas impliquée dans la manifestation et de plus sur le trottoir plutot que dans la rue, je me suis calée contre un mur et ai fais signe au policier de passer… ERREUR!!
Le type s’est mit à me pousser violemment avec son bouclier tout en me hurlant dessus….J’ai fini par me réfugier dans une rue transversale… J’ai attendu une bonne dizaine de minutes me disant que ca leur donnerait amplement le temps de s’éloigner et me permettre de rejoindre le métro Peel… 2e erreur de la soirée!
Arrivée à une rue du métro, j’ai vu un énorme rassemblement de gens: des manifestants s’étant réfugiés comme moi dans des rues transversales venaient de ressortir et d’encercler les 4 policiers montés….
C’est drole, si la situation avait été à l’inverse, les 4 pauvres manifestants se seraient fait massacrer… Là… rien! Les policiers se sont fait huer, alors qu’il tapaient sur des manifestants voir des passants, depuis au moins une demi-heure. Ils n’ont eu droit qu’à des coups de voix plutot que de matraques….
J’avais presque réussi a traverser la foule pour accéder a la rue du métro quand encore une fois, l’anti-émeute chargeait… J’ai voulu demander s’il y avait simplement moyen de se rendre au métro… Je n’ai meme pas eu le temps de terminer ma phrase que le policier me jetait par terre dans un stationnement a coté…
Avant cette magnifique et Ô combien charmante soirée, j’avais un penchant pour les étudiants, mais sans vraiment etre impliquée… Maintenant je porte FIÈREMENT le carré rouge, et je me joindrai a la prochaine manif sans hésitation!!!
Voici un autre exemple qui justifie la demande d’une Commission d’enquête publique sur le travail des policiers pendant cette grève: http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2012/04/27/19688086-qmi.html
Juste par curiosité, seriez-vous prêts à substituer le corps policier du SPVM par des New York Cops?
@ Jonathan: votre question n’a aucune pertinence. Avez-vous des arguments valables? Qu’avez-vous contre le fait que des experts puissent examiner cette question?
Très chère Nathalie,
Mon argument: c’est que c’est une manifestation en balle Nerf. C’est une manifestation coussin par des étudiants qui vivent dans des résidences, dans des appartements, ou chez leurs parents pour s’échapper à payer, somme et tout, un mini montant d’argent. Ils font face à un force policière délicate – en comparaison avec d’autres villes (vs. New York, L.A., Moscow…etc) – et je ne vois que des critiques envers des policiers qui font un travail remarquablement doux – toutes circonstances prises en ligne de compte.
Je suis la crise sur les nouvelles et on coupe le reportage pour se rendre à la Syrie, à l’Afghanistan, à la Somalie, au Mexique, à l’Iran, à la Floride où on descend des gens qui ont l’air suspect, on voit des exilés, des ruinés, des condamnés à mort, des tueries d’honneur, des vraies guerres civiles, une vraie répression démocratique en Birmanie, des femmes qui sont aspergés d’acide pour avoir appris à lire. Il y a des gens dans la rue, des pauvres – des vrais – qui meurent la nuit à -40, des immigrants renvoyés dans leurs pays hostiles.
Vous me pardonnerez si ma compassion et mes sympathies vont ailleurs.
C’est ça: on va faire une commission d’enquête sur le travail des policiers, c’est ok. Mais somme et tout, quand on regarde tout ça froidement de l’extérieur, c’est une manifestation Nerf – de la guimauve.
Expliquez vos propos à des gens de Moghadisiu, ou de Kandahar, ou du Tibet, ou des villages de Colombie, ou dans le nord du Mexique, ou à Attawapiskat, ou à Iqualuit, ou dans les milles et un lieux où la survie des personnes est réellement enjeu, où la démocratie est réellement absente, où l’éducation universitaire n’existe pour personne.
C’est ça – plaignez vous de l’intimidation policière du SPVM. C’est effectivement la pire chose dans le monde actuellement. C’est la pire histoire qui mérite notre attention. C’est l’atrocité qui font que les Soudanais vont vous envoyer des sous…
C’est du Nerf – « cushy little kids, in your cushy little montreal neighbourhoods, with cushy little cell phones, going to their cushy little schools to get cushy little jobs ».
Ma sympathie va ailleurs, merci.
C’est clair comme argument?
Belle façon pour se justifier de ne rien faire, hein Jonathan!
Mon cher Damien,
Est-ce que c’est une invitation à jouer au nerf? Non, merci, je garde mon temps, argent, souci et dévotion pour des vraies crises, comme de l’aide humanitaire pour Haïti, où il y avait pas de manif de 200k personnes car elles sont mortes.
Alors je te prie de t’assurer que la personne que tu accuses de rien faire ne fait rien. La sympathie humaine, c’est visiblement pas ton fort.
Non, Jonathan, la comparaison n’est pas un argument valable. Nous n’avons que faire de la façon dont la police se pratique ailleurs. Nous, contribuables, payons des impôts pour la police d’ici, à nous de décider comment nous voulons la police d’ici. Elle n’a pas à être plus ou moins douce qu’ailleurs. Elle doit se pratiquer selon nos propres valeurs.
Très aimable Nathalie,
J’ai pas de problème avec votre argument. J’aimerais même appliquer le même raisonnement par rapport aux universités.
Mais en toute sincérité, je résigne à n’offrir aucune sympathie pour des étudiant universitaires. C’est une police Nerf qui agit dans un conflit Nerf, pour des étudiants Nerf.
Whoa Jonathan!
Je ne voulais pas t’accuser de quelque chose, même que je ne doute pas de ton implication à des causes légitimes.
Je réagissais à ton commentaire!
C’est vrai qu’en regard des drames qui se passent ailleurs dans le monde ce débordement policier paraît anodin, mais la démocratie et la liberté ne seront jamais acquises. Nous n’avons pas à tolérer les accrocs à ces derniers sous prétexte que d’autres n’y ont pas droit.
On peut se montrer solidaire avec les autres peuples, donner de l’argent et fournir de l’aide tout en s’impliquant concrètement ( là où on peut vraiment avoir un poids ) dans notre société, ce qui inclut la protection de nos droits.
Je ne vois pas d’incompatibilité!
Pour l’invitation au « nerf », c’est quand tu veux, par contre, le « nerf » policier, je t’assure, c’est pas du tout ludique!
Bonne journée!
DamienC, vous avez tout à fait raison. Il ne sert à rien d’opposer ce qui n’est pas nécessairement incompatible. On peut en effet dénoncer les accrocs au respect des droits démocratiques, même si ce qui se passe ailleurs peut être pire qu’ici, ça n’a rien à voir. De plus, on peut en même temps consacrer de l’aide humanitaire aux pays qui en ont besoin. Marcher et mâcher de la gomme, quoi!
« Marcher et mâcher de la gomme, quoi! »
Bien résumé!
« par contre, le « nerf » policier, je t’assure, c’est pas du tout ludique! »
Mon Cher Damien…
J’en reviens à mon commentaire initial: SPVM vs. New York Cops, je pense que le SPVM est effectivement assez « nerf ».
Et j’aimerais tellement savoir, ceux qui mâchent et marchent…combien d’efforts et d’énergie ont-ils dépensés pour leur cause personnelle vs. les problèmes des autres?
Où étaient-ils pour décrier des bombardements à Homs? Où étaient-ils pour les noyés du Japon? Où étaient-ils pour la famine somalienne? Combien d’argent ils ont cherché ou suppliés de leur gouvernement?
« On fait ça pour les autres »…ouais, c’est ça…permettez-moi de douter de la sincérité.
C’est plutôt « la charité commence par soi-même ».
…La matraque….les gaz ….connu….une » gestapo » bien payee pour taper sur de la viande….privez les pas de leur fun….ils vont se mettre a pleurer ……vont parader avec des spancartes eux aussi et vont reclamer de meilleures conditions…….
………puis c’ est nous qui allons payer…ALORS……..CALMEZ-VOUS LA
🙂
Je crois bien que c’est le phénomène que nous voyons poindre ici!
J’ai 68 ans et pendant les années 60 et 70 et lors de la célèbre crise d’octobre 70, j’ai eu de sérieux ennuis avec les flics, lesquels avaient, à l’époque, peu d’instruction (ou d’éducation).
On a de plus en plus forcé ces «braves personnes» à s’instruire davantage mais les résultats attendus sont plus ou moins au rendez-vous, ce qui est bien triste pour la démocratie. Une des fonctions premières et primordiales des flics, c’est de protéger à tout prix l’ordre (ou le désordre) établi.
JSB, sociologue des médias et écrivain public
En fait, si la définition du mot «grève» en tant que grève politique ou insurrectionnelle est tout à fait correcte, force est de constater que la CLASSE prétend bel et bien être un «syndicat étudiant» et que des étudiants anti-grève de l’UQO se sont récemment faits traiter de «scabs». Bref, toute la sémantique du conflit de travail est appliquée allègrement au conflit étudiant par les mêmes personnes qui prennent le soin de faire la distinction entre «conflit de travail» et «grève politique» lorsqu’ils sont confrontés.
Pour ce qui est du sujet du billet en tant que tel, je dois avouer que le SPVM, selon de nombreux témoignages de gens qui me sont proches, a dépassé les bornes. Je ne sais pas ce que les policiers avaient consommé ce jour-là, mais j’aimerais bien être au fait des récentes saisies de drogues fortes ayant eu lieu lors des dernières semaines.
Depuis le début des manifestations étudiantes les forces policières procèdent à des arrestations violentes, brutales, sans aucun discernement, sans égard à des infractions commises ou non par les manifestants; les ordres de procéder ainsi viennent de haut lieu.
Ces pratiques sont celles de régimes totalitaires où on arrête et incarcère des milliers de citoyens pour des motifs politiques, délits d’opinion et autres. Ne reste plus qu’à garder nos étudiants en détention permanente sans accusation formelle et procès pour nous retrouver effectivement en régime totalitaire.
Vous avez tout à fait raison et c’est pourquoi je réclame une Commission d’enquête publique à ce sujet. Il faut examiner ce qui s’est passé, en cerner les causes, et faire des recommandations pour le futur, afin que le nécessaire travail de sécurité publique puisse se dérouler conformément aux lois, dans le respect des droits démocratiques fondamentaux des citoyens. Actuellement, on déplore plusieurs accrocs, et nous ne pouvons fermer les yeux là-dessus.