BloguesLéa Clermont-Dion

Je ne pourrai pas voter? Merci le DGE.

J’écris ce billet, car nous sommes à trois jours du vote. Force est de constater que le service du Directeur général des élections est absolument lacunaire pour certains citoyens québécois qui sont à l’étranger. Je prends le temps d’écrire ce billet, car c’est bien mon dernier levier potentiel d’action afin d’exercer mon droit. En effet, j’ai bien peur que malgré  tous mes efforts de voter, je risque de ne pas pouvoir mettre mon X sur mon bulletin. Je trouve cette situation absolument inacceptable. Je suis fâchée et outrée de concevoir une telle désorganisation.

Voici les faits. Je suis déménagée il y a un mois environ à Paris dans le cadre de mes études. J’y séjournerai pour l’année. Je suis accompagnée par un pair québécois. Cette personne est dans la même situation que moi.

  1. Nous avons rempli les procédures en bon et dû forme dès le déclenchement des élections pour pouvoir voter le 4 septembre. Nous sommes donc inscrits sur la liste électorale.
  2. Nous avons reçu la confirmation par courriel que nous étions inscrits sur la liste électorale il y a quelques jours.
  3. Je communique avec l’équipe du DGE pour confirmer mon adresse en France. Ils l’ont bien enregistrée.
  4. Quelques jours plus tard, à la fin août, toujours rien reçu.
  5. Je décide d’écrire au service du DGE à nouveau. L’équipe me répond dans la journée. On affirme qu’une enquête est faite à l’égard de la compagnie d’envoi afin de savoir ce qui s’est passé avec mon bulletin de vote. Le premier bulletin aurait été égaré.
  6. Je reçois hier un courriel d’une compagnie de livraison française. Je confirme la réception du courriel et leur demande de prendre rendez-vous. Mais je ne reçois aucune réponse.

Nous sommes le premier septembre, j’attends toujours mon bulletin de vote. Mon acolyte est dans la même situation que moi. Cette circonstance est inacceptable et fâcheuse. Nous avons le droit de voter, nous voulons voter. Ce n’est pas la désorganisation bureaucratique des services du Directeur général des élections qui va m’en empêcher.

AJOUT 1:

J’aimerais spécifier que ce cas n’est pas à prendre comme une anedocte. Combien de Québécois sont à l’étranger? On nous bombarde de campagnes de sensibilisation sur l’importance de voter, mais on ne nous permet pas de jouir de notre propre droit au moment venu? Si nous avions des scrutins à date fixe, ce genre d’incidents malheureux pourraient probablement être plus facilement évités.

 

AJOUT 2, confirmation, je ne voterai pas le 4 septembre 2012: