Dès les premières pages, on est intrigué par la prose de l’auteur, également physiothérapeute auprès des enfants. On suit le drame intérieur du narrateur, alors qu’il s’apprête à s’élancer avec sa voiture sur le mur de l’école que fréquentait son jeune ami Olivier, maintenant disparu. Ses projets suicidaires sont néanmoins retardés par les agissements étranges d’une vieille dame, qu’il épie assis dans sa voiture, tout en évoquant des souvenirs d’Olivier. On s’intéresse à l’humanité des personnages ébauchés par l’auteur, mais on s’enlise dans la trame de l’histoire, qui aurait gagné à être livrée dans un style plus direct. À noter: Denis Fortier s’est inspiré de ses compositions au piano pour écrire le roman. On les découvre, et plus encore, sur le site www.ladisparitiondumercure.com. Éd. Stanké, 2010, 174 p.