Au moment même où le parti politique dans lequel je milite accueille un nouveau membre, j’entreprends cette nouvelle aventure de bloguer « politique », ici au Voir. Au Devoir ce soir, on annonce le soutien de François Rebello (Député de La Prairie) à celui qu’il avait en quelque sorte suivi en politique à ses débuts « pour qu’il devienne [à l’occasion de la prochaine élection provinciale] premier ministre du Québec » au sein de la Coalition Avenir Québec.
Militant au côté de François Legault, j’en suis à ma première expérience partisane en politique même si, professionnellement, j’ai réalisé quelques mandats pour différentes formations à divers paliers. Je suis coalisé…
On comprendra que je préfère tout de suite signifier à quelle enseigne je loge. Je me donne comme ligne éditoriale de ce blogue de commenter l’actualité dans différents domaines que je connais (éducation, culture, vie en société et gouvernance) en toute subjectivité, selon les règles d’un art que je pratique depuis octobre 2002, au moment où j’étais directeur d’école. Je m’apprêtais alors à faire bloguer un groupe de quarante-trois jeunes de fin du primaire et je voulais m’administrer la même médecine pour mieux encadrer la pratique carnetière de mes jeunes émules. L’expérience est devenue une habitude quotidienne jusqu’à aujourd’hui…
Aussi, le regard que je porterai à travers ce blogue témoignera de mon parcours dans cette aventure politique, toute nouvelle pour moi.
Sur les médias sociaux ce soir, la réaction des militants du Parti Québécois est cinglante, parfois vicieuse. Compréhensible… M. Rebello est un politicien qui a du coffre et personne au PQ ne peut rester indifférent devant une telle perte. Mme Marois commence l’année 2012 sur la même tonalité qu’elle a terminé 2011.
Facile à écrire après coup, mais il était assez aisé de prévoir que celui qui a présidé et fondé le groupe Force Jeunesse rejoindrait plusieurs des gens qui sont des proches collaborateurs de François Legault à la Coalition et qu’il a côtoyé à Force Jeunesse ou dans le mouvement étudiant. Je me souviens des nombreux regards complices du 24 septembre dans une activité à laquelle je participais en compagnie de MM Legault et Rebello… La présence de François Rebello dans le parti Coalition Avenir Québec est d’un naturel évident tant au niveau des idées que des solidarités entre les personnes. Restait à l’ex-président et directeur-général de Groupe Investissement Responsable inc. (voir sa biographie) à mesurer l’appétit des québécois pour la question nationale, travail que le temps des Fêtes a probablement complété.
« Force est de constater que la stratégie souverainiste n’a pas fonctionné. La majorité des Québécois n’est pas prête, maintenant, à voter pour la souveraineté. Ça ne veut pas dire que la souveraineté n’est plus possible. Surtout si le Québec renforce sa situation. Si les Québécois reprennent leur économie en main, ils deviennent moins dépendants de facto et d’esprit. Une économie d’entrepreneurs nous rendra plus indépendants. Je suis donc encore souverainiste tout en étant conscient du fait que l’enjeu actuel n’est pas celui de la tenue d’un référendum, mais bien celui de choisir le meilleur gouvernement dirigé par le meilleur premier ministre. » (source)
Ceux qui les premiers jetteront la pierre à François Rebello à la suite de l’annonce de son geste devront d’abord regarder celle de leur propre analyse.
Je prends pour exemple quelques adéquistes actuellement opposés publiquement à l’entente de fusion sur la table qui étaient parmi les premiers à demander à M. Legault de leur «donner » un comté sous la bannière de la Coalition avant même qu’il ne soit annoncé la volonté de créer un parti. N’ayant pas franchi avec succès l’étape des entrevues, c’est drôle de lire ce qu’ils écrivent maintenant, alors qu’au temps de la tournée régionale, je les entendais tenir un tout autre discours!
La Coalition n’existait pas au dernier scrutin et son arrivée sur l’échiquier, si près d’une prochaine échéance électorale, doit modérer les transports de tous ceux qui déchirent leur chemise sur l’autel regroupant les indignés anti-transfuges. Ils oublient dans quel contexte a été créé le Bloc Québécois…
Nul doute que la « montée Legault » influence (et influencera) certaines décisions ces temps-ci et dans les prochaines semaines. Peu de cas aussi « évidents » que celui en cause ce soir se représenteront. François Legault désirait François Rebello et vice-versa, nous le constatons ce soir…
De mon côté, j’accueille avec bonheur un homme qu’il m’avait été donné d’interviewer en juin 2006 sur le parquet d’un colloque du PQ qui portait sur l’éducation. Je ne doute pas qu’à l’occasion de débats sur les propositions touchant l’éducation en prévision du premier congrès de la CAQ, nous aurons d’autres échanges intéressants.
Tu ne seras pas surpris Mario de savoir que je fais partie de ceux qui sont fâchés par la décision de François Rebello. Aussi prévisible ait-elle pu être, selon toi.
J’aime la politique, tu le sais. J’estime profondément ceux qui s’y engagent — et à plus forte raison, ceux et celles qui vont jusqu’à en faire leur métier, avec les nombreux inconvénients que cela comporte. Et, cela, qu’ils partagent ou pas mes valeurs — qu’ils constituent des alliés ou des adversaires politiques.
Cela dit — la sincérité est pour moi une condition sine qua non à toute forme d’engagement politique pour qu’il soit respectable.
Et s’il est évidemment tout à fait possible de changer d’idées en politique, même sur des idées fondamentales, je ne peux pas m’expliquer qu’on dise quelque chose à un moment donné et presque le contraire quelques mois (voire semaines) plus tard — sans pouvoir expliquer ce changement de cap. Et c’est cela qui me semble condamnable dans le cas de François Rebello.
Je ne dis pas qu’il ne pourrait / pourra pas faire un bon député caquiste, voire (qui sait?) un bon ministre dans un éventuel (qui sait?) gouvernement dirigé par la caq. Je dis simplement que son comportement aujourd’hui est en contradiction avec au moins une des valeurs fondamentales que j’attends d’un politicien.
C’est ça qui me fâche. Le reste relève de la rhétorique.
On doit absolument débarquer Charest qui n’est qu’une grande gueulle et n’apporte aucune solution.On manque d’argent,on rajoute une taxe,AUCUNE CRÉATIVITÉ.Charest est élu par des vieux égoistes qui se fouent de l’avenir de leurs petits enfants.
Charest a promi des soins de santé,les vieux en ont-ils eu des soins de santé.Ceux qui font de l’alzheimer ne devraient pas avoir droit de vote.
Les vieux n’ont rien eu de Charest,mais ils ne s’en souviennent pas,trop vieux,alzheimer peut-être,ils l’on réélu.
Eux ils seront morts quand les problèmes financiers du Québec arriveront,quand la cote de crédit sera comme celle des États-Unis.Le PQ est trop socialiste,on prend l’argent des travailleurs,de ceux quui se forcent pour la donner à ceux qui se la coulent douce.Les jeunes sont pour la plupart bilingues,ils vont tous partir et la situation va empirée.
Ceux qui élisent Charest sont ceux qui profitent du système,but the system gone collapse et quand le système se sera éffrrondré,qui paiera le BS de ceux qui élisent Charest.
Si tu épuise jusqu’à la mort le cheval sur lequel t’est embarqué et que tu n’as pas de cheval de remplacement tu va marcher.
Donnez les cours que vous voulez pour former des camionneurs,des coffreurs,des faiseurs de terrassement,tant que vous ne diminuerez pas le nombre de fonctionnaires,vous n’arriverez à rien.Les gens que vous formerez vont s’en aller dans d’autres provinces et vous serez obliger de recommencer.
Il y a trop de cavaliers sur le cheval,il ne peut plus suivre le cavalier des autres pays où provinces moins chargé.
Beaucoup de travailleurs de la construction au Québec meurent avant 60 ans d,une crise de coeur,et ça personne en parle,le cheval doit continer d’avancer jusqu’à la mort et comme le disent les vieux,on sera plus là quand ça arrivera.On vous laisse une dette,on vend nos meilleures entreprises aux étrangers et on se c…….de vous-autres.
Legault ne peut qu’apporter quelque chose de mieux,Charest ne sait même pas qu’il n’est pas bon,comment pourrait-il s’améliorer.
Tout d’abord, monsieur Asselin, bienvenue sur le site du VOIR!
Ensuite, je vous félicite de ramer à contre-courant dans l’interprétation de la défection de Rebello pour joindre les troupes caquistes.
Toutefois, svp, si vous évoquez les transfuges du Bloc Québécois pour atténuer l’indignation des gens face à cette « trahison » (diront certains) ou cet évident manque de conviction souverainiste (diront d’autres), je vous rappellerai simplement que la CAQ n’a vraiment pas l’équivalent du Beau Risque et encore moins l’échec cuisant du Lac Meech pour justifier ses tours de passe-passe pour faire en sorte que François Legault devienne calife à la place du calife aux prochaines élections provinciales.
Et, surtout, qu’on ne fasse pas rire avec les « convictions » des uns et des autres dans cette coalition « fourre-tout » qui entretien une illusion après l’autre sur une poignée de feuilles volantes.
Bref, ça ne fait pas très sérieux, cette histoire d' »avenir » et de « changement ».
À suivre…
Merci de votre mot de bienvenue M. Boudrias.
Plusieurs circonstances me portent à tracer un parallèle avec l’arrivée du Bloc, dont le fait que depuis que j’ai dix-huit ans, je n’ai voté que sur la Question nationale. L’arrivée de la Coalition offre un choix inédit, tout comme le Bloc offrait un choix inédit à l’époque. Ce n’est pas banal de pouvoir voter sur autre chose que la Question nationale. C’est la première fois depuis trente ans que des souverainistes et des fédéralistes peuvent « jouer dans la même équipe » pour construire le Québec. On peut être en désaccord avec cette vision, mais il faut reconnaître que c’est un choix différent, ce qui justifie que des députés élus au moment où ce choix n’existait pas de changer de camp. Il faut aussi ajouter que l’échéance électorale approche et que les sondages montrent que la population en général souhaite l’existence de cette alternative qui consiste à mettre de côté ce sujet qui nous divise profondément.
Je vais vous parler de mes convictions. Ça fait longtemps que j’attends un parti politique qui va mettre à l’avant-plan l’école autonome. J’ai travaillé 22 ans dans des écoles autonomes et c’est ce qu’il faut pour l’éducation au Québec. Enfin, j’ai la chance d’adhérer à un parti qui va valoriser la profession d’enseignant, qui va soutenir le développement professionnel, entre autres, par l’évaluation. Pour une fois, je peux appuyer une formation politique qui va cesser d’investir dans la bureaucratie pour donner un vrai pouvoir aux gens proches de l’action. Les directeurs d’écoles publiques ne peuvent même pas engager eux-mêmes leurs employés actuellement… quelle organisation pourrait fonctionner efficacement avec les portes tournantes autour d’eux comme c’est le cas actuellement dans les écoles du Québec ?
Je suis à la CAQ par conviction M. Boudrias. Je pourrais continuer comme ça sur les vingt points du plan d’action partagé par tous ceux qui adhèrent.
Au plaisir de continuer d’échanger avec vous.
Cher monsieur Asselin,
Je suis très heureux de lire votre réponse à mon commentaire aujourd’hui.
Ne serait-ce que par souci d’équité envers ceux qui osent encore s’impliquer et afficher leurs convictions politiques à une époque durant laquelle le cynisme règne, vous avez toute mon admiration rien que pour ça.
Tout comme vous, j’attends depuis longtemps un parti politique qui me plaise vraiment pour retourner dans l’arène politique.
En tant qu’électeur, depuis ma majorité, j’y ai toujours été.
Malgré de fortes tendances anarchistes, j’ai toujours refuser de voter blanc ou complètement noir. Autrement dit, en tant que « jeune », j’ai toujours refusé de dire : « Votez bien, votez rien. »
Cela dit, mon implication ne se limitera pas à des commentaires sarcastiques sur des blogues (ICI, dans le mien ou ailleurs), comme je l’ai fait depuis près de 10 ans.
Mon implication ne se limitera pas non plus à intervenir dans les journaux (à travers le courrier des lecteurs – pratique que j’ai prisée pendant ma vingtaine) et je ne me contenterai pas non plus de placer mon mot dans les tribunes libres radiophoniques (celles de Radio-Canada étant mes préférées, mais je ne dédaigne pas non plus une bonne radio privé – comme peut l’être le 98,5 FM).
Par le passé, j’ai milité pour l’ADQ avec un homme qui se disait cousin de Bernard Landry, dans l’Est de Montréal. Pointe-aux-Troubles, pour ne pas la nommer. J’y ai appris beaucoup de choses sur le fonctionnement interne de la politique. Ces joies, ces frustrations, ces moments de grâce et ces moments de bassesses aussi.
J’ai appris à admirer le leg de René Lévesque et du Parti Québécois par le biais d’une loi électorale permettant une organisation très bien rodée et digne de mention. J’en profite d’ailleurs pour féliciter tous les gens qui se dévouent pour assurer le bon fonctionnement de notre processus électoral, élection plate après élection poche.
Par la suite, j’ai été déchanté en tant que militant au sein du parti Libéral du Canada, l’endroit duquel est issu certains membres influents de votre coalition que vous jugez, d’après mes connaissances historiques, un peu trop « inédites » à mon goût. Si on regarde l’histoire du Québec tout au long du XXe siècle, par exemple. Le XIXe, je n’ose même pas en parler… même si toute la presse politique fût obligée de le faire à cause de la désuète loi sur les mines, qui date de la triste époque durant laquelle les Québécois s’exilaient en grand nombre en Nouvelle-Angleterre en quête d’un emploi… ou dans le Nord du Québec pour y coloniser une terre aussi dure que sa température hostile.
Je me permet de répondre avec force détails à votre réponse cordiale, cher monsieur Asselin, car je n’ai peut-être que 39 ans mais j’ai vu neiger sur mon pays qui n’est pas un pays.
J’ai vu des pratiques et des moeurs politiques au sein du « natural governing party » ayant dominé le siècle dernier qui ne m’ont pas donné le goût de tenter à nouveau le « Beau Risque » avec qui que ce soit.
Voyez-vous, je suis un bon élève, monsieur Asselin.
J’ai fait mes devoirs de citoyens et de politicien, même. Dans l’ombre. En m’impliquant dans ce qu’on appelle un « single issue party », également.
Sans même avoir fumé la cigarette de toute ma vie, par principe, et aussi beaucoup sur un coup de tête inspiré d’une collègue de travail, j’ai aussi été candidat pour le Bloc Pot au provincial (à la même époque que le « transfuge » municipal vers le provincial, Pierre Bourque) et au niveau fédéral pour le compte du parti Marijuana. Un périple qui m’a permis de découvrir un système électoral beaucoup moins performant que celui imaginé et amélioré par le PQ et aussi, une étape de ma vie au cours de laquelle j’ai vu un gagnant (en la personne de Pablo Rodriguez) ne pas trop impressionné à la Chambre des Communes malgré un parcours et un CV plutôt exceptionnel dans le domaine humanitaire.
Je m’étire un peu, mais je présume que vous prendrez le temps de me lire en plusieurs bouchées, si vous n’avez pas déjà décroché à l’évocation de la prohibition de la marijuana dans ce texte, parce que je considère que mon parcours pourraient intéresser des gens ICI, chez VOIR.
Non pas ceux qui font partie de l’équipe éditoriale ou rédactionnelle, malgré mon immense respect pour ceux qui travaillent depuis si longtemps déjà à un média alternatif culturel gratuit, avec tout ce que cela comporte comme défis incroyables, mais bien pour ceux qui lisent les commentaires, qui cherchent un parcours, une perception, une voix discordante et dissidente qui puisse apporter à la fois des certitudes face à la vieille politique (que la CAQ pratique, malgré ses aires de renouveau) mais aussi d’Espoir face à l’avenir du Québec.
Un Québec soucieux de son monde. Propre sur lui-même à l’intérieur de sa personne davantage que par ses vêtements propres et ses manières à table de négociation ou de cuisine.
Pas que je sois un amateur du « Tu dois avoir raison parce que tu n’as pas un sou vaillant qui t’appartienne ».
Non, je parle plutôt d’un engagement politique autre qui se vit autrement. Qui aborde les choses, mais surtout les citoyens, autrement.
Je perçois d’ailleurs dans votre manière d’aborder mon commentaire et ma présence sur le média conversationnel qu’est Twitter comme le désir de faire de même pour le parti qui, selon vos dires, met de l’avant vos convictions.
Cela dit, je ne m’éterniserai pas davantage sur ma « course de la vie » ou sur ce qui m’a heurté le plus profondément dans certains comportement de politiciens au cours de ma jeune vie, mais je tenais simplement à vous dire « bonne chance! » sincèrement.
J’espère simplement que les gens qui voient en vous, via les sondages, l’espoir d’un renouveau et d’un second souffle pour le Québec ne se trompe pas… ou ne seront pas trompé par ceux que vous semblez apprécié énormément.
Loin de moi l’idée de vouloir décourager qui que ce soit (et, encore une fois, je ne parle pas de vous, même si je m’adresse à vous) de s’engager dans cette autre option politique que vous soutenez par vos écrits, mais de mon point de vue, pour des raisons historiques, pour des raisons sociales, pour des raisons très émotives bien ancrées dans mon passé et mes origines plus que modeste dans l’Est de Montréal, je n’envisage nullement la Coalition représenté en ce moment par messieurs Legault et Sirois comme une option viable à long terme pour l’Avenir du Québec.
Et pourtant, j’aime bien monsieur Rebello (pour l’avoir lu au sujet d’un problème de transport collectif qui me tient très à coeur, ICI même, dans une rubrique appelée Antidote, dans le VOIR, il y a de cela quelques années), j’aime aussi beaucoup monsieur Legault pour l’avoir vu verser une larme dans son patelin d’origine, endroit que je visite très souvent parce que je le parcoure tous les jours car il est maintenant mon patelin d’adoption depuis quatre ans déjà, depuis que j’ai emménagé dans la Montérégie.
Mais, voyez-vous, mon problème n’est pas personnel. Mon problème avec la politique n’est pas de dire que tous les politiciens sont des pourris ou des maudits pas bons, comme on le fait trop souvent. Comme je l’ai si souvent entendu dire en amassant des signatures ou en passant des circulaires afin de faire avancer une cause perdue d’avance auprès d’adultes préférant l’hypocrisie plutôt que l’ouverture face à un très particulier enjeu de société.
Enfin, je tiens à terminer ce premier échange en vous encourageant à défendre vos convictions, qui ne sont pas du tout les miennes, avec le même courage et la même audace ou sensibilité que j’ai pu percevoir chez ce grand entrepreneur québécois qui s’appelle François Legault.
J’ai la chance d’être plus positif en ligne alors je le fait. C’est mon style. Ma marque de commerce. Emprunté à Gérald Godin, bien entendu, mais je l’ai fait mien par nécessité et je NOUS souhaite une bonne réunion politique.
Car si je ne suis pas d’accord sur la manière dont nous devrions changer le Québec ensemble, je suis tout à fait d’accord pour répéter une chose que vous avez déjà affirmé. Nous aurons enfin, au Québec, après des années de déni et de désarroi, une occasion INÉDITE, oui, inédite d’enfin s’affronter entre hommes et femmes de plus ou moins bonne volonté et ENFIN échanger des idées dans le respect de chacun afin que, peut-être, ceux qui désespèrent du monde politique, de cet engagement social si particulier qu’il fait même partie de ces professions que l’on définit toujours comme étant une vocation (ingrate, mais tout de même une vocation). Et ce, au même que le merveilleux métier d’enseignant. Je vous disais que je suis un bon étudiant en politique, un peu plus tôt. À l’école, aussi, mais ma vocation d’étudiant ne s’est pas prolongée dans le temps malgré les excellents cégeps et écoles de métier dans lesquels j’ai eu la chance de passé.
Bref, si je perds mon pari politique envers vous aujourd’hui, j’aurai au moins le mérite de le perdre vis-à-vis d’un homme que je respecte. Et je crois que c’est ce qui nous manque au Québec, de toute urgence, nous devons ramener une forme de respect et de décorum qui manque cruellement à nos moeurs politiques. Ne serait-ce que pour donner l’exemple. Ce terme si vieillot qui définit une manière de vivre et d’instruire de sa passion pour la vie (et accessoirement, la politique) qui donne le goût à tous d’élever leur propre niveau de vie (au sens purement moral du terme, s’entend).
Au plaisir de vous lire… et de commenter plus succinctement la prochaine fois.
D’abord, je vous confirme avoir pris le temps de vous lire jusqu’à la fin. J’ai laissé « mariner » mes impressions post lecture quelques heures et j’y reviens aujourd’hui simplement pour vous remercier de cette longue réaction.
Je ne vous connaissais que par quelques grappes de 140 caractères et je découvre via ce commentaire un homme aux multiples facettes avec lequel j’anticipe beaucoup de plaisir à échanger. Comme quoi, il ne faut pas se restreindre à la correspondance sur Twitter, bien qu’elle ne vous desservait pas du tout.
Je partage votre crainte de décevoir. Je vois bien que les attentes sont énormes. Mais j’accepte d’avancer dans l’action, malgré ça.
Au plaisir de renouer ici ou ailleurs, brièvement ou plus longuement comme c’était le cas dans votre dernier commentaire. On se prive trop souvent de prendre le temps et l’espace dont on a besoin et bravo d’avoir osé.
Entre nous deux, le seul qui ose vraiment, en ce moment, c’est vous.
Moi je cherche encore la lumière…