Je ne cacherai à personne que parmi mes motivations à accepter de bloguer au Voir, il y avait celle de pouvoir traiter de ma passion pour la musique auprès de lecteurs qui s’y connaissent. Le Voir n’est-il pas reconnu pour son offre culturelle recherchée et éclectique ?
Heureusement, où que ce soit dans la grande maison du Voir, personne ne semble avoir parlé d’une jeune pianiste née à Montréal dont le premier album de piano solo est un bijou de volupté, Pianoscope. Je peux donc en toute quiétude me vanter d’être le premier à vous décrire les mérites d’Alexandra Stréliski. Je vous parle d’un de mes coups de coeur de 2011…
Je parie que son nom de famille vous dit quelque chose, mais je suggère de rester concentré sur sa musique. Le mélomane appréciera sa belle touche et l’amateur sera conquis par son rythme au contact duquel on se laisse facilement aller à la rêverie. Un peu comme si vous étiez au cinéma, les atmosphères de Pianoscope sont inspirantes et animées. Je ne possède pas le vocabulaire du critique musical et loin de moi l’idée de vous faire croire que je suis un connaisseur : j’aime la bonne musique, c’est tout.
Alexandra ne compte pas sur une de ces grosses machines de l’industrie du disque. Je l’ai découverte via son compte Twitter et s’il y a un choix politique (respect de ma ligne éditoriale oblige) derrière ce billet, il est lié au fait que je suis un adepte de la stratégie marketing du « direct to fan » qui consiste à orienter sa communication de mise en marché, sans intermédiaire, directement auprès de ses fans. Au départ, on comprendra que ce n’est pas un mince tâche d’aller les chercher un à un, mais au stade où en sont rendu les Misteur Valaire, ça commence à être très intéressant.
« En résumé, trouvez vos (vrais) fans, fidélisez-les, donnez-leur une raison d’acheter et à cette condition vous gagnerez de l’argent. De nombreux artistes, maintreams ou indépendants ont radicalement changé de modèle marketing pour utiliser principalement le marketing direct to fan avec succès. Parmi les plus connus, citons les exemples de Nine Inch Nails, Radiohead, Imogen Heap, Amanda Palmer, David Byrne, les Beastie Boys, Weezer, Jonah Matranga, Exsonvaldes ou Cyril Paulus pour la France. Cela peut sembler assez facile: l’artiste entre en contact avec ses fans, leur donne une raison d’acheter et monétise (source). »
Parmi les idées derrière ce billet, il y a donc celle d’augmenter le nombre de ceux qui vont parler en bien de la musique d’Alexandra Stréliski de façon à ce qu’on soit davantage à promouvoir son talent et la douceur des sentiments qui l’accompagne.
Il y a aussi celle de témoigner de l’immense talent de quelqu’un de chez nous que j’apprends à connaître à travers sa musicalité.
Si vous êtes comme moi convaincu que le voyage via Pianoscope est une aventure qui vaut le coup, cliquez sur la photo du haut et procurez-vous son album.
Il vous restera par la suite à communiquer votre découverte aux membres de vos réseaux et à suivre de plus près le travail de la jeune pianiste, histoire de rester en contact avec elle et son oeuvre qui ne demandent qu’à fleurir !
Ce modèle d’affaires reste à peaufiner. Il ne fait pas de miracle et il comporte de grosses limites. Mais il participe à un vaste effort visant à mieux soutenir notre culture et nos artistes de talent.
Nous avons au bout des doigts plusieurs nouvelles capacités via le numérique, dont celle de faire équipe avec ceux qui nourrissent notre âme et participent à notre émerveillement !