Live à Montréal : Skunk Anansie / Soulfly / Rammstein
Musique

Live à Montréal : Skunk Anansie / Soulfly / Rammstein

Le 6 juin, au Métropolis

Dimanche dernier, le Métropolis s’est transformé en sauna; 2 500 personnes se sont entassées pour déguster Rammstein, jauger Soulfly (ou Max Cavalera) et, dans mon cas, découvrir Skunk Anansie.

Et ce dernier groupe s’est bien débrouillé malgré le petit espace qui lui était alloué sur scène, et le son qui se rendait péniblement jusqu’à l’arrière de la salle. Skin, la chanteuse, est une bête de scène, et la courte prestation du quartette britannique aggro-rock m’a convaincue qu’il me fallait leur prochain album: Post Orgasmic Chill (disponible en août).

Ensuite, Soulfly. Encore une fois, le son se rend difficilement mais l’énergie est là, et quel plaisir que d’entendre les grognements de Max! Eye For an Eye, Prejudice, Bleed, Soulfly, Bumba, Umbabarauma et, au grand plaisir des nostalgiques de Sepultura, Refuse / Resist de Chaos A.D. Une prestation trop courte mais, eh! le groupe revient en tête d’affiche dans quelques semaines!

Rammstein. Je ne comprends pas le buzz autour de ce groupe. Mis à part Du Hast, Engel, Bück Dish, Rammstein et quelques autres dont le nom m’échappe, c’est plutôt linéaire comme musique, non? Tout ça pour dire que les gens étaient carrément AVIDES de voir le spectacle (et c’en est tout un!) commencer. Dans un décor digne de Hellraiser, les six Allemands ont fait leur apparition sur scène de façon théâtrale.

Entre les flammèches et les explosions, les flagellations du chanteur et les petites danses du claviériste (que j’ai surnommé le fou du roi) et son voyage en canot pneumatique sur la foule, le moment fort du concert fut sans contredit la scène où Till Lindermann fait jaillir de son pantalon un énorme dildo pour arroser son compagnon à quatre pattes (le claviériste Christian Lorenz) et la foule. Un groupe à la hauteur de sa réputation.