Dimitri from Paris : Bons baisers de Paris
Musique

Dimitri from Paris : Bons baisers de Paris

Il y a un an, Dimitri from Paris faisait suer les danseurs du Sona avec un set de D.J. dont lui seul a le secret. À cette époque, son album Sacrebleu! était déjà vieux de trois ans, et une certaine pression commençait à se faire sentir sur ses épaules. Lorsqu’on a su qu’il allait être de passage au China, on n’a pu résister à la tentation de prendre des nouvelles du monsieur. Retranscription d’une entrevue par courriel.

Il y a un an, ce sacré Français de Dimitri from Paris faisait suer les danseurs du Sona avec un set de D.J. dont lui seul a le secret. À cette époque, son album Sacrebleu! était déjà vieux de trois ans, et une certaine pression commençait à se faire sentir sur les épaules de ce maître d’une forme de collage musical brillamment kitsch, qu’on a qualifié de néo-easy listening! Ce qui fait que lorsqu’on a su qu’il allait être de passage au China Club (4910, boulevard Saint-Laurent), le 19 mars, on n’a pu résister à la tentation de prendre des nouvelles du monsieur, et de le harceler de nouveau quant à ses projets. Retranscription d’une correspondance sous forme de questions-réponses par courriel:

Comment va Dimitri ces jours-ci?
«Je vais bien, merci, je m’apprête à sortir une nouvelle compilation mixée qui s’intitulera A Night at the Playboy Mansion (Virgin/Astralwerks) et un nouveau douze pouces sous l’alias Dimitri from Tokyo (BaseNotic). Et je suis ravi de revenir à Montréal!»

Comment va Paris ces jours-ci?
«Paris est toujours un peu calme en matière de musique. Les clubs sont toujours aussi peu nombreux, faute d’un plus large public. Mais celui-ci devient de plus en plus discernant, et exigeant, ce qui a pour conséquences d’améliorer la qualité de la musique dans les clubs parisiens.»

À part de venir faire le D.J., quels sont vos plans lors de votre visite de trois jours à Montréal?
«Aller me reposer chez mon vieux copain Gino à Saint-Léonard!»

En tant qu’ambassadeur de la Ville Lumière, de quoi êtes-vous le plus fier concernant votre ville? Et de quoi avez-vous le plus honte?
«Non, je ne suis pas un ambassadeur de la Ville Lumière! J’ai pris ce nom pour me différencier de deux autres DJ Dimitri, dont, il est vrai, on n’entend plus guère parler aujourd’hui… Sinon, en tant que vrai Parisien, j’aime beaucoup la tour Eiffel, et pas du tout la tour Montparnasse, le plus haut et plus laid immeuble de Paris.»

À quand un nouvel album? À quoi peut-on s’attendre musicalement?
«Je travaille à un nouvel album, pour, je le souhaite, la fin de l’année, avec toute une variété de choses, à écouter dans un endroit chaleureux… Merci. Dimitri.»

Le 19 mars
Au China Club
Voir calendrier D.J.