Bob Walsh
LE 12 MAI, AU GRAND THÉÂTRE
On savait déjà que les prestations de Bob Walsh avec le quatuor Allard étaient un must. Celle-là fut exceptionnelle. Exceptionnelle en raison des interprétations, toutes mieux senties les unes que les autres, allant de la mélancolie la plus doucereuse de Ma toune, aux hurlements les plus bluesy de St-James Infirmary. Exceptionnelle en raison de la générosité de Walsh, tant envers son public qu’envers ses compères, qui avaient toute la latitude voulue pour s’exprimer musicalement. Exceptionnelle, enfin, en raison de l’immense complicité qui régnait sur scène – les sourires s’échangeant autant que les notes – et à laquelle le public, venu en grand nombre, participait activement. Ce n’était plus un spectacle, mais une magnifique célébration mettant en lumière l’édifice musical que Walsh s’est efforcé d’ériger depuis 30 années. Et il fallait le voir, l’ami Bob, trônant encore un peu timidement au beau milieu d’une douzaine de musiciens et choristes. Incrédule, même, à savoir si ce beau moment n’avait rien du songe, prenant soin de photographier son public pour mieux s’en convaincre…
ERRATUM
Quelques erreurs se sont glissées dans la chronique «Retour de son» de notre édition du 4 au 10 mai. La chanteuse Bïa n’est pas d’origine portugaise, mais plutôt brésilienne et elle réside en France. Toutes nos excuses pour ces imprécisions.