Annie Major-Matte : La fièvre des planches
Musique

Annie Major-Matte : La fièvre des planches

Nouvelle figure de la scène pop québécoise, ANNIE MAJOR-MATTE prend un malin plaisir à apprivoiser son nouveau chez-soi, la scène. Venue du petit écran où elle a passé le plus clair de son enfance, la voici au Petit Champlain pour son premier vrai spectacle en salle.

Vous l’avez sûrement déjà vue à la télévision, car Annie Major-Matte a oeuvré sur plusieurs plateaux de tournage depuis l’âge de quatre ans. Sa vidéographie est plutôt bien garnie: Le Club des 100 watts, Les Filles de Caleb, Un homme au foyer, D’amour et d’amitié, Blanche, Marguerite Vollant, Les Frimousses… Mais le rêve de chanter qu’elle caressait tout ce temps-là se concrétise en vitesse accélérée depuis la sortie de son premier album, Dissidence, paru en mars dernier. Le succès remporté par les deux premiers extraits, Feu de paille et Ma folie douce-amère, en a étonné plusieurs, jusqu’à la principale intéressée. "Ça m’a vraiment surprise! s’exclame l’enjouée jeune femme. J’avais dit à ma famille: "Attendez-vous pas à m’entendre tout de suite à la radio, ça peut être long avant de se faire connaître…" Et quand j’ai réalisé que c’était pas mes amis qui appelaient dans les radios pour faire des demandes spéciales, ça m’a vraiment épatée! En plus, il y avait tout le phénomène Star Académie au moment où j’ai sorti mon album, alors je suis vraiment heureuse d’avoir réussi à charmer le public…"

La chanteuse de 24 ans, qui signe la grande majorité de ses chansons, a participé au Festival d’été de Québec (Gala Ça m’chante) et aux Francofolies de Montréal cet été, mais admet ressentir un brin de fébrilité à la veille de ce qui sera son premier véritable concert en salle. "Ça va être mon cinquième spectacle au total… et c’est fou comme je trippe! lance-t-elle, les yeux pétillants. C’est sûr que je suis un peu nerveuse, mais je ne sais pas pourquoi, dès que j’embarque sur les planches, je rentre comme en transe. Il se passe vraiment quelque chose; il y a une espèce d’énergie qui s’empare de moi et de plus en plus, je sens que c’est ma place, la scène. J’aime sentir le monde, l’énergie des gens devant moi…" Car en plus de s’entourer de stimulants collaborateurs, il lui importe beaucoup d’échanger avec son public. "Voir que ce que je fais est apprécié par des gens, ça m’encourage. Mais des gens aussi qui osent me dire que c’est pas nécessairement bon ce que je fais ou que ça les touche pas vraiment, tout ça me pousse à être meilleure encore. Ça ne me frustre pas, au contraire: ça me fait plaisir et me motive à me perfectionner…"

Le 21 novembre à 20 h 30
Au Théâtre Petit Champlain/Maison de la Chanson
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