La Volée d'Castors : Racines voyageuses
Musique

La Volée d’Castors : Racines voyageuses

Depuis déjà 12 ans, la Volée d’Castors fait swinguer la compagnie et fait même entendre ses reels aux quatre coins du globe.

Véritables ambassadeurs de la culture québécoise, les musiciens de la Volée d’Castors ont parcouru beaucoup de chemin depuis leurs débuts en 1993. Le groupe de musique "trad" s’est fait entendre en Belgique, en Suède, en Australie et même en Malaisie, où il a reçu un fort bon accueil du public. "Pour les gens là-bas, un tapeux de pieds, c’est super exotique!" fait remarquer le guitariste et chanteur Sébastien Parent, tout juste de retour d’une tournée en Angleterre avec ses amis musiciens.

Décembre et temps des Fêtes obligent, les mammifères volants sont de retour au Québec pour une série de spectacles, dont celui au Vieux Clocher de Magog ce samedi. Peut-être est-ce parce qu’ils arrivent à voyager avec leur musique, mais les jeunes musiciens ne s’insurgent pas contre le fait que la musique traditionnelle au Québec soit si fortement et presque uniquement associée à Noël et au jour de l’An. "Au fond, on est bien contents que ça marche à 100 milles à l’heure durant le temps des Fêtes!" observe le violoniste Mathieu Lacas.

Lorsqu’ils ont fondé la Volée d’Castors, Mathieu et Sébastien n’avaient que 15 et 17 ans respectivement. Le projet est né tranquillement, Sébastien faisant partie d’une troupe de danse traditionnelle. À l’époque, en tant qu’accompagnateur, il apprenait à maîtriser la musique du terroir. Interrogés sur leurs débuts, les souvenirs refont surface… "Un de nos premiers shows a eu lieu au Stade, à l’Expo-jeunesse, juste avant Michèle Richard", racontent-ils en riant.

Depuis 1993, le groupe a fait paraître quatre albums, dont VDC qui a obtenu le Félix de l’album traditionnel en 2001. Pour sortir du répertoire traditionnel, les Castors se rendent dans des familles de leur coin de pays, Lanaudière, réputées pour connaître des chansons traditionnelles. Ils glanent ainsi des textes transmis de génération en génération et les apprêtent avec leurs propres arrangements. "On essaie de se démarquer au niveau des textes qu’on chante", mentionnent les deux gaillards. "Et on essaie également de faire une musique qui s’écoute aussi bien au printemps, à l’été et à l’automne." Qu’on se le dise!

Le 18 décembre à 20 h 30
Au Vieux Clocher de Magog

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