Je viens d’envoyer à Poètes de Brousse la (quasi) totalité du manuscrit de: Légendes Pédagogiques. L’autodéfense intellectuelle en éducation.
En voici la table des matières:
Introduction
Chapitre 1 : De simples faits
Chapitre 2 : Faire découvrir
Chapitre 3 : Les intelligences multiples
Chapitre 4 : Les styles d’apprentissage
Chapitre 5 : Les NTIC révolutionnent l’éducation
Chapitre 6 : La fasciathérapie et la somatopsychopédagogie
Chapitre 7 : La communication facilitée
Chapitre 8 : Les recherches sur le cerveau révolutionnent l’éducation
Chapitre 9 : L’effet Mozart
Chapitre 10 : Cerveau Gauche/ Cerveau droit
Chapitre 11 : Nous n’utilisons que 10% de notre cerveau
Chapitre 12 : Brain Gym
Chapitre 13 : Les environnements enrichis
Chapitre 14 : La programmation neurolinguistique
Conclusion
J’ai bien hâte de lire en particulier sur « Les intelligences multiples »!
Au cours de mes cinq années à l’UQAM, j’ai eu le privilège de suivre deux cours de philosophie… Le vôtre, Fondements de l’éducation, et celui de Pierre-Rodolphe Forcier, Méthodologie de la pensée écrite…
Deux excellent cours s’il en est… Deux des meilleur auxquels j’ai assisté…
Dans le deuxième, en traitant du sujet de la thématique des textes, le professeur nous disait alors qu’un chapitre intitulé introduction devait nécessairement traiter des introductions et qu’un autre intitulé conclusion devait nécessairement traiter de celles-ci… Est-ce le cas dans votre ouvrage?
Par ailleurs, il semble que vous ne collaborrez plus avec LUX éditeur… Vous seriez donc devenu le poète de la jungle universitaire du Québec néoconstructiviste?
J’ai bien hâte de vous lire…
Au fait, ça paraît quand, ce livre?
Peut-on m’expliquer ce qu’on a contre le constructivisme ? Est-ce que c’est juste parce que vous n’aimez pas le mot ? C’est un concept piagétien qui est au centre de la pédagogie moderne.
L’épistémologie constructiviste, de Kant à Piaget, est une entreprise intellectuelle légitime et respectable, même si plusieurs la jugent faire fausse route.
Les pratiques constructivistes en enseignement elles, sont , comme le dit John Hattie au terme de sa synthèse des recherches crédibles en éducation, à peu des choses près «l’exact opposé de ce qu’il faut faire« quand on enseigne.
ET ALORS?
Si l’on en croit un conseiller influent du ministre britannique de l’éducation Michael Gove, la réussite scolaire d’un ou une élève dépend à 70 % de son QI, et donc de ses gènes. La qualité de l’enseignement que cet(te) élève reçoit est secondaire.
http://www.theguardian.com/politics/2013/oct/11/genetics-teaching-gove-adviser
Le QI dans les gènes ? Et pourquoi pas un gène du QI ?
Des savants américains (vous imaginez ça, vous, un savant bulgare, par exemple ?) ont bien montré que l’Homme, à cause d’un gène, ne pouvait pas se lécher le coude. Ils ont aussi démontré que tous ceux à qui on a dit ça ont essayé au moins une fois (encore à cause d’un gène).
Etonnant, non ?
J’ai très hâte de lire ce livre…surtout sur la PNL, le brain gym, la fasciathérapie et les intelligences multiples. J’attends.
À propos du constructivisme. N’y a-t-il pas lieu de ne pas tout y englober? Si les approches inductives et articulée autour d' »enquête » n’ont pas des mesures d’effet positive, c’est différent pour les approches par résolution de problème. La différence ne réside-t-elle pas entre le fait de laisser les élèves apprendre (peut-être!) ou d’enseigner des stratégies et des savoirs dans des situations d’apprentissage s’articulant autour d’un problème à résoudre?
Je trouve que le « constructivisme » et le « socio- » sont devenus des valises dans lesquelles on met tout ce qui n’est pas « enseignement explicite », sans nuance.
Est-ce que « Faire découvrir » est synonyme de « constructivisme »? Je ne le crois pas, mais je creuserai la question.
J’ai aussi bien hâte de lire votre ouvrage…
Il y a déjà quelque temps que je songe à faire une série semblable sur les lieux communs, sorte de dictionnaire des idées reçues sur l’éducation. Je suis impatient de vous lire et d’y glaner de quoi nourrir ma réflexion. Est-ce qu’on y remet à leur place la secte des pédagogounes éclairés ?
Bonjour,
Je vous encourage à faire ce livre! Et pour répondre à votre question, disons que je vais encore me faire des amis dans les sciences de l’éducation….:-)
Bonjour Monsieur Baillargeon,
Cela fait plusieurs mois que je voudrais entrer en contact avec vous, je pensais vous écrire par voie postale, mais je ne sais pas où envoyer mon courrier, donc je me sers de ce blog!
Je fais partie d’une Compagnie de théâtre (Compagnie Lez’Armuses) et depuis un an et demi nous travaillons à la création d’un spectacle ayant comme support principal « Propaganda » de Bernays que vous avez republié et dont vous avez fait la préface.
Nous aimerions tout simplement pouvoir échanger avec vous sur ce projet.
Ma partenaire de jeu et de Compagnie en est l’autrice, il s’agit de la « Success’ story » de Bernays avec des interludes musicales, clownesques, burlesques et choeuraux.
Je vous laisse le mail de la Compagnie et le mien, si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à nous répondre, nous en serions ravies…
Comagnie : [email protected]
Moi : [email protected]
Cordialement
Hélène Bouchaud
Voyez cette publication récente:
http://dx.doi.org/10.1080/00461520.2013.804395
Ben dis donc!
Je suis en train de dévorer votre essai! Bravo! Et surtout, merci!!! Je vais faire connaître cet ouvrage à tous mes collègues enseignants.
À mon avis, vous êtes le plus grand philosophe québécois. J’ai eu la chance d’être votre étudiante il y a une quinzaine d’années. Depuis, je vous lis et vous écoute régulièrement à la radio. Vous êtes exceptionnel. Vous êtes inspirant!
🙂
J’ai lu votre essai d’un trait. Ce que vous dites au sujet des idées reçues en éducation est valable dans de trés nombreux pays.
Ma conjointe et moi avons été enseignants francophones pendant respectivement 5 et 12 ans dans un autre pays. Il y a pire, croyez-moi.
En arrivant au Québec, j’ai entendu parler du « permis d’enseigner ». Cela m’a déja rébuté car cette dénomination suggère un « code » à respecter pour des raisons sécuritaires,Un peu comme un permis de conduire ou un permis de chasse..
. Ma conjointe a eu le courage de refaire tout le bac en Éducation (elle vous a eu comme professeur). Pour ma part, Je me suis dirigé vers un domaine qui me permet de rester moi-même, quoique un peu plus pauvre.
J’ai demandé à ma conjointe de me parler de son travail d’enseignante au secondaire. Elle m’a dit que cela consiste à coopérer avec le systéme et faire semblant d’endosser les idées dominantes en vogue. En un mot, faire « rouler » la réforme.
Je n’aurais jamais résussi à (re)devenir enseignant car je ne me sens pas capable de demeurer vigilent sans jamais me trahir. Je suis trop vieux et trop libertaire pour me remodeler. J’aurais fini par me faire éjecter.
J’ai 2 enfants qui ont fait une partie du primaire et tout le reste au Québec et sont maintenant à l’Université. Ils ont toujours été dans le réseau public. Ils sont brillants et bien allumés. Je ne sais plus qui les a éduqués.
Merci de çes commentaires. Mes salutations à votre épouse.
J’ai lu avec plaisir plusieurs de vos ouvrages et dernièrement « Turbulences ». Nous sommes plusieurs, en Belgique, à penser que le petit guide d’autodéfense intellectuelle devrait figurer dans les lectures indispensables à l’école…
http://www.skolo.org/spip.php?article1617
Malheureusement, il est très difficile, ici, de se procurer le livre « Légendes pédagogiques ». Pourrait-on envisager une version pdf ? Allez-vous l’éditer en Europe ?