Grand Prix du livre de Montréal 2014 : Michael Delisle l’emporte avec Le Feu de mon père
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Grand Prix du livre de Montréal 2014 : Michael Delisle l’emporte avec Le Feu de mon père

C’est finalement l’auteur Michael Delisle qui s’est vu décerner, à l’unanimité, le Grand Prix du livre de Montréal 2014 pour son récit Le Feu de mon père (Les Éditions du Boréal), paru en février dernier.

Joséphine Bacon pour Un thé dans la toundra Nipishapui nete mushuat (Mémoire d’encrier), Anne Élaine Cliche pour Jonas de mémoire (Le Quartanier), Benoit Jutras pour Outrenuit (Les Herbes rouges) et Simon Roy pour Ma vie rouge Kubrick (Les Éditions du Boréal) étaient aussi finalistes, cette année.

Le jury du Grand Prix du livre de Montréal a souligné la « rare maîtrise d’une écriture narrative qui parvient à tenir ensemble l’ironie et la tendresse, le burlesque et la gravité, dans une trame qui fait cohabiter le récit autobiographique d’une enfance peu commune et une réflexion sur l’écriture et la poésie. […] Le feu de mon père est surtout le récit remarquable d’un fils à la fois étonné et affligé, irrité et pourtant ému, et qui cherche dans l’écriture une improbable réponse à l’énigme de la filiation et de la vie ».

Le romancier, nouvelliste et poète Michael Delisle a déjà été lauréat du prix Émile-Nelligan (Fontainebleau, 1987) et du prix Adrienne-Choquette (Le sort de Fille, 2005). Le feu de mon père est également en lice pour le Prix du Gouverneur Général et pour le Prix littéraire des collégiens, cette année.

Le Grand Prix du livre de Montréal récompense, à l’aide d’une bourse de 15 000 $, « un auteur ou à des coauteurs d’un ouvrage de langue française ou anglaise de création, d’analyse, de compilation ou de référence littéraire, artistique ou sociohistorique (à l’exception des rééditions et des traductions) pour la facture exceptionnelle et l’apport original de l’ouvrage.