Prix des libraires de poésie québécoise: François Rioux remporte la première édition avec Poissons volants
Julie Ledoux
Photo : Extrait de «Fouiller l'écume, 1.iii», tiré de Poissons volants, de François Rioux.
La première édition du Prix des libraires de poésie québécoise se concluait ce soir, dans le cadre du Festival de poésie de Montréal, avec le couronnement de François Rioux, pour son recueil Poissons volants, paru au Quartanier.
Ce prix littéraire, coordonné par l’Association des libraires du Québec (ALQ), a permis d’offrir une nouvelle visibilité à la poésie, cette année, tout en valorisant le travail des libraires spécialisés en poésie.
L’auteur François Rioux reçoit ainsi une bourse de 1 000 $, remise par le Festival de la poésie de Montréal (qui démarre aujourd’hui), partenaire du Prix des libraires dans la catégorie « Poésie québécoise ». Le poète recevra en plus une oeuvre de l’artiste Louis-Georges L’Écuyer, en plus de bénéficier d’une belle visibilité dans les librairies.
Le recueil Poissons volants a séduit le comité de sélection « parce que chacun de ses vers se joue du plaisir de la langue et qu’il évoque la cohabitation du banal et du beau dans le cours des jours ». Le recueil carbure aux allusions printanières (le Printemps, avec un grand «P»), au quotidien des transports en commun, des rues montréalaises, et la laideur et de la beauté dans le geste et l’attente. On s’y attache et s’y penche, avec un abandon aisément adopté.
Pour cette première édition, plus d’une centaine de libraires ont voté pour le Prix de poésie québécoise, témoignant de la nécessité de faire parler la poésie d’ici et de la faire rayonner, par le biais d’un nouveau prix de poésie.
Cette année, Poissons volants de François Rioux a devancé Les jours sans tain de Benoît Chaput (L’Oie de Cravan), Outrenuit de Benoit Jutras (Les Herbes rouges), et L’année des trois printemps d’Isabelle Lamarre (L’Oie de Cravan).