La chanson à quatre voix : le concert Tous les garçons, Toutes les filles de passage au Lac-Saint-Jean
Musique

La chanson à quatre voix : le concert Tous les garçons, Toutes les filles de passage au Lac-Saint-Jean

Deux filles Emilie Clepper et Chantal Archambault et deux garçons Michel Faubert et Tire le Coyote, tous auteurs-compositeurs-interprètes, se réunissent pour dire des choses et partager des musiques. Tous les garçons, Toutes les filles, un concept qui enchante autant les artistes que le public, propose de nouveaux noms et des artistes confirmés, heureux de partager la scène le temps d’un été.

Complètement envoûtante, Emilie Clepper chante avec une voix singulière et unique, des textes d’une grande maturité où se mêlent mélancolie, douleur sereine et questionnement. Ses influences sont celles rencontrées au hasard des
routes entre le Québec et le texas, ses deux patries. La musique émane du plus profond de son être par le biais de ses rêves pour se consumer dans un folk touchant.

Lumineuse comme le ciel d’Abitibi, Chantal Archambault nous livre son second opus Les élans, réalisé de main de maître par Dany Placard. L’auteure, compositrice et interprète joue avec des contrastes d’images et de sons qui s’entrechoquent pour servir des histoires humaines, intimistes et dessinées d’un trait talentueux, sur fond de country folk.

Grand passionné de chanson folklorique, Michel Faubert collectionne les contes, les complaintes et les chansons à répondre au creux des campagnes québécoises. un travail d’archéologue du répertoire traditionnel qu’il met en valeur seul ou avec les Charbonniers de l’enfer, dans une démarche en marge des tendances. Michel Faubert préfère suivre les chemins inexplorés pour exposer des œuvres du terroir qui se distinguent par la poésie des textes et le caractère hypnotique des mélodies.

Tire le coyote, alias Benoit Pinette, est un artiste résolument folk, baignant dans un univers très personnel, au lyrisme assumé et omniprésent. Avec des textes intimes et candides, ses chansons sont ancrées à l’enseigne des Neil Young et Richard Desjardins, ces icônes de la plus pure des traditions chansonnières des Amériques. Chevauchant ses guitares, il lance ses éclats de poésie émanant du cœur, brodant les métaphores et les régionalismes, pour partager un pan de son intériorité.

Le samedi 20 juillet, à l’Auberge Île du repos de Péribonka, dès 21h.