Destination 450 : Les plus belles terrasses de la Rive-Sud
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Destination 450 : Les plus belles terrasses de la Rive-Sud

Seconde partie d’un duo d’articles sur les adresses qui valent le détour, et les incontournables à y commander.

Après vous avoir présenté les meilleurs plans pour manger en plein air à Longueuil, Saint-Lambert, Brossard et Bouchervillec’est au tour de Varennes, Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville, Belœil et Mont-Saint-Hilaire de vous dévoiler leurs bijoux de terrasses.

 

Bistro V – Varennes (2208, route Marie-Victorin, 450 985-1421, bistrov.com)

Il y a un an, Benoit Marcotte et Stéphanie Gemme ont dit adieu à L’Autre Version, dans le Vieux-Montréal, pour relever un nouveau défi dans leur ville de résidence; Varennes. Nichée contre un mur de brique et entourée d’arbustes verdoyants, la terrasse du Bistro V ne passe pas inaperçue dans les parages. Allez-y lors des «mardis crus», alors que les tartares, spécialités du chef Anthony Lussier, sont à l’honneur à tout petits prix: tartare de bœuf avec langue dans le vinaigre et baguette grillée; tartare de truite avec yogourt à la menthe, nectarines, œufs de saumon, piquillos et chips de lotus; tartare de thon Albacore avec salsa de tomates à la coriandre et croustilles de papadum; tartare de cerf servi sur pain au lait… Les variétés sont nombreuses et les accompagnements, surprenants.

 

L’Assommoir – Vieux Sainte-Julie (611-A, boulevard Saint-Joseph, 514 272-0777, assommoir.com)

Un peu plus de 10 ans après l’ouverture du premier Assommoir, rue Bernard, une troisième succursale de cette institution (qui en compte une autre dans le Vieux-Montréal) a ouvert ses portes à Sainte-Julie en décembre dernier. C’est dans une ancienne école, sur l’une des plus vieilles rues de Sainte-Julie, que le nouveau resto-bar a élu domicile. Une maison ancestrale disposant d’une grande cour se transformant en terrasse en belle saison et sur laquelle les convives semblent s’amuser tout autant que les écoliers d’antan. Comme le veut la tradition de l’établissement, L’Assommoir du Vieux Sainte-Julie est un vrai paradis des cocktails avec une carte en comptant plus de 250. De quoi donner l’embarras du choix lorsque viendra le temps de sélectionner l’élu à siroter au prochain 5 à 7…

 

La Rabastalière – Saint-Bruno-de-Montarville (125, chemin De La Rabastalière Ouest, 450 461-0173, larabastaliere.ca)

En ouvrant cette adresse à la fin des années 1970, la famille Gavina a offert à la région son tout premier grand restaurant. Depuis, la formule traditionnelle – classiques français et service impeccable – n’a pas pris une ride et continue d’attirer les habitants du coin, oui, mais aussi des fidèles de l’extérieur de la ville. Il y a quelque chose de réconfortant à retourner dans cette maisonnette centenaire et à s’attabler dans son jardin coquet encerclé de bosquets. Avec un verre de leur sélection de vins sans cesse renouvelée et un plat concocté avec des ingrédients du marché – que diriez-vous d’une salade de têtes de violon, champignons marinés et vinaigrette aux lardons? –, que demander de plus?

 

Mista – Vieux-Belœil (955, rue Laurier, 450 464-5667, mista.ca)

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Dans un cadre enchanteur, tout près de la rivière Richelieu, le Mista est une véritable oasis au cœur du Vieux-Belœil. Sa terrasse, généralement bondée, est le repaire estival local par excellence avec plus de 100 places assises et une scène où se produisent divers artistes et chansonniers. Sa cuisine rend hommage aux classiques de la cuisine italienne en les actualisant avec des saveurs contemporaines. Le meilleur moment pour venir l’essayer? Lors du «5 à 7 des cuisiniers» (du dimanche au jeudi de 17h à 19h, mais aussi du jeudi au samedi de 22h à 23h), où les prix de plus de 15 plats du menu démarrent à 12$. Notre choix? L’audacieuse pizza aux saucisses italiennes, poivrons rôtis, basilic frais, chili et miel. À noter: toutes les pâtes peuvent être commandées en blé entier ou sans gluten et, réelle rareté, les réservations sur la terrasse sont acceptées.

 

Le Coureur des Bois Bistro culinaire – Belœil (1810, rue Richelieu, 450 467-4477, hotelrivegauche.ca/le-coureur-des-bois/la-cuisine)

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Cela fait tout juste deux ans que ce restaurant, bordant lui aussi la rivière Richelieu, est devenu la table officielle du réputé Hôtel Rive-Gauche. Sa vaste terrasse est parsemée de tables espacées qui nous laissent respirer. La cuisine du chef Jean-François Méthot (Trois Tilleuls, Club Saint-Denis) encense les petits producteurs et taquine la cuisine moléculaire. Pour l’expérimenter pleinement, un menu dégustation de sept services destiné aux groupes de 6 à 8 convives peut être commandé les jeudis, vendredis et samedis, sur réservation. À partir de 129$ par personne, il peut être agrémenté d’accords de vins, de vins premium ou de champagnes. Car les connaisseurs le savent, le secret (pas si bien) gardé du Coureur des Bois est sa précieuse cave à vin de plus de 11 000 bouteilles, qui s’est vu décerner le Best of Award of Excellence 2013-2014 par le magazine Wine Spectator.

 

Grand-Mère Poule – Mont Saint-Hilaire (430, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, 450 467-9419, restolagrandmerepoule.com)

Les résidents de l’île de Montréal qui connaissent la Grand-Mère Poule de la rue Beaubien seront ravis de rencontrer sa soeur de Mont-Saint-Hilaire. Les habitués n’y seront pas dépaysés, retrouvant le même menu où tout – des cretons aux confitures  est fait maison. Ils y verront, entre autres, les fameux rösti  plat signature de la maison –, ces galettes de pommes de terre râpées et rissolées préparées d’après une recette de famille de la coproprio qui est d’origine suisse. Qu’est-ce qui distingue donc les deux adresses? La grande terrasse de cette succursale-ci qui fait face au mont Saint-Hilaire. Lorsque le ciel est dégagé, la vue sur ce dernier est à couper le souffle. L’espace jeu destiné aux «petits poussins», comme ils sont appelés sur le menu, en fait de plus un lieu idéal pour casser la croûte en famille.