Ainsi, la Cour a décidé de ne pas renverser la décision du CRTC concernant CHOI-FM.
La station de Québec a donc bel et bien perdu sa licence, et devra fermer ses portes.
Too bad… En même temps, les patrons l'ont cherché, faisant fi des nombreux avertissements du CRTC.
J'imagine qu'il va encore en avoir pour crier à la liberté d'expression baffouée, au baillonnement et à la censure. Comme si le fait d'insulter régulièrement des gens et de laisser courir toutes sortes de rumeurs à leur sujet relevait de la liberté d'expression! Comme si diffuser était un droit!
Les ondes, au Canada, sont publiques. Pour pouvoir y avoir accès, il faut signer un contrat dans lequel on s'engage à respecter une série de règlements. Tu ne les respectes pas? On ne renouvelle pas ton contrat. C'est aussi simple que ça…
Quand tu entres dans un club privé, tu t'engages à respecter ses règles. Sinon, tu es expulsé du club. Eh bien c'est la même chose pour les ondes. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures.
Ce n'est pas une question de censure.
Dommage pour les amateurs de musique alternative à Québec. Les patrons de CHOI les ont laissé tomber, en se foutant complètement du CRTC.
Ils pourront se rabattre sur la radio sur Internet, où Fillion sévira sans aucun problème… (Un nouveau phénomène qui, comme Internet, rendra le CRTC complètement obsolète et inutile.)