Fringe Théâtre : Nos choix en théâtre
Scène

Fringe Théâtre : Nos choix en théâtre

Le 21e Festival Fringe se poursuit jusqu’au 19 juin. On vous fait cinq suggestions au rayon théâtre.

Je reviens de mourir, Guillaume

Tout juste diplômé de l’École nationale en mise en scène, Frédérick Moreau crée un spectacle à partir d’un recueil de poésie signé Marie-Charlotte Aubin, un texte qui sera publié en octobre aux Écrits des Forges. Fanny Migneault-Lecavalier et Patrick R. Lacharité prêtent corps à cette histoire d’amour où "la vision idéaliste et ingénue de l’enfant est confrontée aux désirs et aux attentes de l’adulte". À l’Espace 4001, du 11 au 19 juin.

Pleine lune

Diplômé en 2009 du Conservatoire de Montréal, Louis-Philippe Tremblay signe la mise en scène de son propre texte, "une tragédie contemporaine à propos d’une génération en quête de sens". Marie-France Bédard, Hugo B. Lefort, Édith Côté-Demers, Charles Dubé et Guillaume Regaudie incarnent cinq amis dans la vingtaine profondément bouleversés par le suicide d’un proche. À La Elastica, du 11 au 18 juin.

SexeMania

Auteur et metteur en scène, Guillaume Lapierre-Desnoyers s’éloigne du théâtre pour jeunes publics, qui lui est plus familier, pour créer SexeMania, "une réflexion sur l’intimité à l’heure où la vie privée est diffusée à grande échelle et où le sexe s’affiche partout en ville". Marie-Ève Milot et Alexandre Bergeron incarnent deux "multipoqués" ayant perdu le sens des mots "dévoilement", "vulnérabilité" et "intimité". Au MAI, du 10 au 18 juin.

Aussi léger qu’une étoile

Emanuel St-Pierre Beaulieu signe le texte et la mise en scène de ce spectacle décrit comme "une réflexion existentialiste sur la vie et sur l’amour". "Une étoile est sur le point de mourir. Cet événement arrive à point pour donner des réponses scientifiques à la théorie de Célestin, un astrophysicien qui tente de démontrer que le temps est une illusion." Avec Roch Aubert, Mylène Bérubé, Dji Haché et Martin Skorek. À La Chapelle, du 11 au 19 juin.

Happy Incest

Tout simplement remarquable dans Rouge gueule (Théâtre PàP) et Norway.today (La Veillée), le comédien Jonathan Morier incarne Binnilli White dans un texte probablement de son cru, mais signé… Binnilli White. La lecture-performance fera entendre la "sagesse" du personnage, "sa pensée sur les divinités, sur la psychologie, la pornographie, la fragilité, les médias, l’infini, l’amour, la joie, la magie et la mort". Rien de moins. Au MainLine, du 11 au 20 juin.

www.montrealfringe.ca