Spectacles de danse à voir au Festival TransAmériques : Suivez la danse au FTA
Scène

Spectacles de danse à voir au Festival TransAmériques : Suivez la danse au FTA

Coup d’oeil sur les spectacles de danse à voir au Festival TransAmériques entre le 28 mai et le 4 juin avec trois Québécois, une Belge et une Vancouvéroise.

Sans revenir sur la double présence de la Belge Anne Teresa De Keersmaeker au FTA, précisons que l’écriture chorégraphique d’En atendant est beaucoup plus complexe et représentative de sa signature que celle de Cesena, où la force du groupe émeut et impressionne.

Parmi les événements hors du commun, Isabelle Van Grimde sort la danse des théâtres pour la rapprocher du public dans une galerie où les oeuvres exposées (visuelles, médiatiques ou textuelles) s’inspirent, de près ou de loin, de son oeuvre chorégraphique et de ses recherches théoriques sur la perception du corps. "Le corps en question(s) met en tension le corps primal, celui de nos pulsions les plus élémentaires, et le corps du futur, sans cesse redéfini par l’environnement virtuel et par les avancées technologiques et médicales", indique la chorégraphe associée dans ce projet à une dizaine de créateurs et à deux penseurs.

La Vancouvéroise Dana Gingras a travaillé quant à elle avec une artiste sonore pour jouer avec les ondes hertziennes d’une trentaine de radios dans Heart as Arena. Accompagnée de quatre danseurs, elle livre une chorégraphie très physique qui établit des parallèles entre les dimensions physiologiques et romantiques du coeur. "Le travail du corps est aussi relié au coeur, explique-t-elle. On a fait toutes sortes d’explorations et d’improvisations autour de tout ce qui pouvait avoir rapport avec le coeur – on a même suivi un cours de secourisme pour apprendre les gestes à pratiquer en cas d’attaque cardiaque! – et on a mixé tout ça dans une grande marmite."

Une autre proposition, aussi troublante qu’originale, nous est offerte hors des théâtres, dans un coin retiré du Quartier général du Festival où n’entrent qu’une poignée de spectateurs à la fois. À l’heure où les oiseaux de nuit déploient leurs ailes, Stéphane Gladyszewski déballe sa technologie pour nous faire partager les ébats du couple de Chaleur humaine, la plus aboutie des courtes formes regroupées l’an dernier dans la sulfureuse Danse à 10 de La 2e Porte à gauche.

Plus tard dans la semaine, Danièle Desnoyers présente Sous la peau, la nuit, une oeuvre fraîchement sortie des studios et dans laquelle six interprètes aux fortes personnalités racontent avec leurs corps la folle et éternelle histoire de la rencontre humaine. Faites vos choix.