Été 2012 en arts de la scène : Dégager de la chaleur
Les événements culturels de l’été

Été 2012 en arts de la scène : Dégager de la chaleur

Le mercure s’apprêtant à monter, les foules de la région se vautreront bientôt dans les lieux de diffusion climatisés, attirées par une légèreté opposée à la chaleur accablante.

Annoncée en grande pompe, Boeing Boeing, la célèbre comédie de Marc Camoletti, occupera les planches du Théâtre de l’Île du 4 juillet au 25 août. L’institution, qui cumule les succès populaires, a de nouveau confié les rênes de sa production estivale à Mathieu Charette. Celui qui a récemment mis en scène Madame Després et sa bonne amie devra coordonner les trames narratives de ce quadrilatère amoureux dans lequel s’entremêlent les fuseaux horaires.

Dans le rayon des comédies musicales, La mélodie du bonheur s’arrêtera à la salle Odyssée à la mi-juillet. Cette fois, ce sont Catherine B. Lavoie et Yves Soutière qui se glissent dans la peau de Maria et du capitaine von Trapp, couple auquel a redonné vie Denise Filiatrault. Avis aux intéressés: le bonheur coûte cher en 2012! Les sièges, en effet, se détaillent à plus de 100$ l’unité. Présentée en anglais – quoique la langue, dans ce genre de répertoire, importe moins que les envolées, lyriques comme aériennes -, Wicked, la superproduction qui fait sensation sur Broadway depuis 2003, couvrira la salle Southam du Centre national des Arts de la palette de verts typique de la contrée d’Oz.

Fanas d’acrobaties et de contorsions? Le Cirque Alphonse implante son camp de bûcherons à la salle Odyssée. Dans Timber, la troupe de Lanaudière s’amuse avec les conventions circassiennes, et ce, dans un contexte traditionnel. Les 7 Doigts de la main, eux, convient leur auditoire à une séance de thérapie disjonctée. Psy, pièce orchestrée par la lumineuse Shana Carroll, marque la cinquième présence des 7 Doigts au CNA. Dans un registre plus mégalo, le Cirque du Soleil retourne à la Place Banque Scotia avec Michael Jackson, The Immortal World Tour, obsèques ultra-kitsch d’un roi de la pop au destin moins reluisant.

En humour, finalement, Arturo Brachetti, maître incontesté du déguisement, a concocté, sous la supervision de Serge Denoncourt, un hommage au cinéma. Maïs soufflé non compris, les 26 et 27 juillet à la salle Odyssée. De son côté, le célébrissime Louis-José Houde s’établit au Cégep de l’Outaouais du 5 juillet au 15 septembre pour le rodage de son nouveau spectacle, Les heures verticales.