Où tu vas quand tu dors en marchant…? : Des détails concernant la version 4.0
Scène

Où tu vas quand tu dors en marchant…? : Des détails concernant la version 4.0

De retour pour une septième année consécutive, le parcours déambulatoire du Carrefour international de théâtre de Québec nous revient avec de nouveaux tableaux et un itinéraire pour mettre le secteur historique en valeur. 

On sait déjà que Labeaume leur a octroyé une subvention de 3,6 M$ pour quatre ans et, depuis la mi-mars, on connait  aussi le nom des concepteurs. Mais qu’est-ce que l’équipe dirigée par le coordonnateur artistique Frédéric Dubois nous mijote, disons, de façon plus concrète?

Aussi curieuse que vous, j’ai contacté les artistes un à un pour leur soutirer quelques scoops sans voler de punchs. Un tour d’horizon partiel (avec images exclusives!) qui donne hâte au 21 mai, soir de première pour la quatrème mouture d’Où tu vas quand tu dors en marchant.

 

La plage, croquis de la scénographe Ariane Sauvé (Courtoisie : Les Écornifleuses)
La plage, croquis de la scénographe Ariane Sauvé (Courtoisie : Les Écornifleuses)

 

Titre du tableau : Le désordre

Lieu : la cour de l’ancienne École Saint-Louis-de-Gonzague

Conceptrices : Laurie-Ève Gagnon, Marie-Hélène Lalande, Joanie Lehoux, Valérie Marquis et Édith Patenaude

 

« On est vraiment parties, nous, du lieu physique et de l’idée de l’enfance et de la cour d’école. […] On s’est vraiment attardées au plaisir qu’on a, à la chance qu’on a quand on est enfants de juste profiter du moment présent. Donc ce qu’on a envie, nous, d’offrir aux spectateurs c’est ça. De fuir l’ordre, l’organisation qui régit nos vies : que ce soit les horaires ou l’idée de toujours performer, le cellulaire qui nous suit partout parce qu’il faut toujours être rejoignable. »
– Marie-Hélène Lalande

 

Le détecteur de la zone de sécurité, croquis de la scénographe Ariane Sauvé (Courtoisie : Les Écornifleuses)
Le détecteur de la zone de sécurité, croquis de la scénographe Ariane Sauvé (Courtoisie : Les Écornifleuses)

Petit scoop : On passe du tableau des Écornifleuses à celui de Pupulus Mordicus en traversant un mur des fortifications par une petite entrée qui est normalement fermée au public. Voir la photo ci-dessus.

 

Pierre Robitaille pose avec la tête de sa marionnette géante (Crédit : Zoé Laporte)
Pierre Robitaille pose avec la tête de sa marionnette géante (Crédit : Zoé Laporte)

Titre du tableau : Machineries

Lieu : Parc de l’Artillerie

Concepteurs : Pierre Robitaille, de Pupulus Mordicus (assisté par Vano Hotton)

 

« Les travailleurs de cet espèce de monde-là post-industriel sont tous habillés pareil comme dans 1984 de George Orwell ou dans Metropolis de Fritz Lang. Ils essaient de survivre en se donnant des petits et des grands rêves. Et c’est ça qu’on essaie de faire vivre aux gens, c’est-à-dire qu’il va y avoir un moment donné une espèce d’immense poupée mécanique qui mesure 14 pieds et qui va s’élever dans une des parties du site. […] Ça va être très majestueux. »
– Pierre Robitaille

 

Sébastien Blondeau, comédien dans le film sur-mesure pour Où tu vas quand tu dors en marchant (Courtoisie Doyon-Rivest)
Sébastien Blondeau, comédien dans le film sur-mesure pour Où tu vas quand tu dors en marchant (Courtoisie Doyon-Rivest)

Titre du tableau : Projections à court terme

Lieu : Champ de parade

Concepteurs : Doyon-Rivest

 

« On a décidé de monter un ciné-parc qui va être quand même assez imposant, ça va être un écran d’à peu près quarante pieds de large et ils va avoir trente voitures qui vont être disposées évidemment devant l’écran. […] Y’a un film qu’on a tourné tout récemment, qui est encore en production, et qui sera projeté. C’est là que va se faire le jeu des comédiens. »

– Mathieu Doyon et Simon Rivest

 

La participation du public au Carnaval de Rio est une inspiration pour Alexandre (Crédit : Fafa du Brésil)
La participation du public au Carnaval de Rio est une inspiration pour Alexandre (Crédit : Fafa du Brésil)

Titre du tableau : Fêter quoi?

Lieu : La Fabrique d’obus et les Nouvelles-Casernes

Concepteur : Alexandre Fecteau

 

« Le titre part d’une question que je me pose depuis un certain temps. Fêter est-il un verbe intransitif? Est-ce que fêter tout court c’est quelque chose ou il faut fêter quelque chose? Est-ce qu’il faut une raison pour fêter? Dans le tableau ça s’articule  un peu autrement, ça devient comme une célébration de la célébration mais aussi une célébration de toutes les petites victoires de nos existences. Ça va être très participatif aussi, ça va être en partie inspiré du public. »

– Alexandre Fecteau

 

Autre détail pas banal : on passera de Fêter quoi? au tableau intitulé Les Palais en marchant dans un genre de tunnel creusé à travers les remparts.

Le tableau d’Alexandre Fecteau permettra également de visiter l’intérieur de la Fabrique d’obus, un lieu généralement fermé au public qui appartient à Parcs Canada. Selon le coordonnateur artistique du parcours, Frédéric Dubois, l’endroit a été remis à neuf et ressemble à un grand loft urbain.

 

LesPalais.jpg

Titre du tableau : Les Palais

Lieu : L’Îlot des palais

Concepteurs : Théâtre Rude Ingénierie et L’Orchestre d’hommes-orchestres

 

« Y’a 18 performeurs donc c’est des artistes de la scène, des gens qui viennent autant de la musique que du théâtre que de la performance en fait. Tout ça est mélangé. Le liant c’est un orchestre. Les 18 performeurs vont jouer de la musique et de différente façon et y’a des danseurs aussi. Tout ça va se fondre et se confondre. »

– Bruno Bouchard de l’Orchestre d’hommes-orchestres

 

 

Tous les jeudis, vendredis et samedi de 21h à 23h

Du 21 mai au 6 juin

La carte détaillée du parcours via carrefourtheatre.qc.ca

 

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