Moi, oui. Assidument. Et je commence à penser qu’il est un spécimen. En même pas un mois, dans notre « petit » milieu littéraire, il sort deux livres de type essai. Et comme si ce n’était pas déjà beaucoup, ces deux titres viennent en opposition avec deux autres, couverture contre couverture, entrainant des débats sur la place publique.
On se rappelle L’État contre les jeunes de Éric Duhaime, qui consiste en une sorte de prêchi-prêcha pour la droite, auquel Jean-François a en quelque sorte répliqué par la bouche de son essai, Comment mettre la droite KO. Ce débat, on l’a su, on l’a vu, Tout le monde en parle depuis le 29 janvier.
Là où l’on commence à sortir de l’ordinaire : trois semaines plus tard, Jean-François Lisée sort un autre titre. Cette fois, c’est de Robert Bourassa dont il est question et de son rôle dans notre histoire. On s’entend que ce rôle dépend beaucoup de quel bois il se chauffait. Georges-Hébert Germain sort ces jours-ci une biographie, qu’il préfère nommer «portrait de proximité », sur Robert Bourassa. Il le présente comme un bâtisseur, Jean François Lisée, un tricheur. Les deux livres s’affrontent. Selon le journaliste Jonathan Trudel, leur vision serait même diamétralement opposée.
Ce dimanche-ci, Georges Hébert Germain sera seul à Tout le monde en parle Selon ses propres termes, il espère « réhabiliter la mémoire de Bourassa ». Faut dire, et on le dit puisqu’il ne s’en cache pas, qu’il a reçu une commande de l’entourage de feu le premier ministre. On peut penser que si la Fiducie de commémoration de la mémoire de Robert Bourassa signe un chèque, d’un montant même minime (qu’on ne dévoile pas), l’objectif poursuivi n’est pas de noircir le portrait de l’homme.
Monsieur Lisée caressait déjà l’idée de souligner le 20e anniversaire de l’échec de l’accord de Charlottetown en faisant paraître une version condensée et « plus digeste » (sic) de ses deux best-sellers sortis en 1994, Le tricheur et Le naufrageur (Boréal). Il a accéléré sa démarche pour faire coïncider la parution de l’essai Le Petit Tricheur – Robert Bourassa derrière le masque (22 fév. – Québec Amérique) avec celui de Georges-Hébert Germain Robert Bourassa (ces jours-ci – Libre Expression).
On reconnait là le comportement d’un homme qui n’a pas peur du débat, il le suscite même. En fait, c’est ce qui me frappe, ce que j’admire. Nous avons besoin d’opinions qui divergent, pour se nuancer, pour voir plus clair. Reconnu pour sa transparence, il nous raconte sur son blogue sa rencontre avec Georges-Hébert Germain, voici un an, où ce dernier lui a parlé de sa commande littéraire sur Bourassa. Il relate une conversation entre hommes qui s’estimaient, se respectaient. Aujourd’hui que le livre est sorti, c’est à suivre. Monsieur Lisée dénonçait, le 15 février, toujours dans son blogue, la malhonnêteté de certains propos tenus à son égard, tirés d’extraits du manuscrit de monsieur Germain.
Attendons la suite du débat auquel d’autres personnes se joindront, je l’espère, afin de déterrer ensemble les racines de notre passé, histoire d’identifier l’arbre qui a poussé dans notre vaste jardin, le Québec.
Lisée, débatteur et écrivain prolifique, n’est-ce pas ?
quand Eric Duhaime lit J.F. Lisée, il pratique l’humilité ou il prend une valium .
Nous avons besoin de débattre, voire de « polémiquer », sans que cela soit vu comme de la « chicane ». J’en ai assez de voir que la divergence d’opinion soit mal perçue. L’expression de l’opinion est à la base même de la démocratie. Si on ne peut plus diverger d’opinion sans que cela soit condamné, parce que perçu comme chicanier, on s’en va droit vers les régimes totalitaires. C’est ce que désirent les Conservateurs de Stephen Harper, en accusant leurs opposants de tous les maux (du côté des pédophiles, des terroristes, etc…).
Nous devons nous sortir de ce bourbier, et vite!
Je rends hommage à Lisée et tous ceux qui débusquent les tentatives de la droite totalitaire, laquelle ne cesse de donner des coups de boutoir à la démocratie et à la liberté d’opinion.
Ça valait la peine de rédiger ce billet pour entendre un commentaire aussi juste et senti.
BRAVO POUR CETTE «VÉRITÉ» ESSNTIELLE EN DÉMOCRATIE!
MILLE FOIS «BRAVO»!
JSB, sociologue des médias
mme Grogières, bravo pour vos commentaires lucides.
Vous m’enlevez les mots de la bouche, mais c’est pas grave, j’en ai d’autres 😉 !
Lisez-vous Lisée, demandez-vous Madame Landry?
Non.
Je préfère la lecture d’auteurs moins frondeurs, si je puis ainsi m’exprimer…
(Sans présumer de la «pertinence» ou «non-pertinence» d’un auteur. Simplement par souci de non-ghettoïsation de la pensée…)
Je comprends votre souci de non-ghettoïsation de la pensée, mais rien n’empêche de le lire de temps en temps, et d’en lire d’autres également, ce qui nous en prévient, me semble-t-il.
Quant à moi, je ne vous cacherai pas que je fais plus que le lire de temps en temps, peut-être suis-je susceptible d’être enrégimentée, … jusqu’à preuve du contraire.
@claude
comment sais-tu qu’il est frondeur, si tu ne le lis pas?
Vous avez raison de lire qui il vous plaira de lire, Madame Landry. Cela démontre une ouverture d’esprit, ce qui manque trop souvent chez plusieurs.
Si je ne lis pas François Lisée, c’est probablement en raison des titres assez insultants – à mon avis – de ses livres relatifs à Robert Bourassa. Un homme politique qui, malgré ses défaillances perçues, aura procuré au Québec ses meilleures avancées économiques. Principalement du côté énergétique avec nos grands barrages.
Une avancée initiée par René Lévesque, un de nos autres grands visionnaires. Pour qui j’ai d’ailleurs voté en 1976.
En dénigrant – par le titre-même de ses ouvrages – Robert Bourassa, Jean-François Lisée s’est exclu de mon répertoire de commentateurs méritant considération.
Tout simplement.
(Et puis, je ne considère aucunement que vous puissiez être «enrégimentée»… Un peu «opiniâtrée» peut-être, mais de bonne foi..)
@claude
hein? es-tu sérieux?? tu lis pas un livre si le titre n’est pas à ton goût???? et la sentence s’applique aussi à tous les essais subséquents de l’auteur?
ayoye. tout un critère, ça, claude!
Oh… et puis j’oubliais de le mentionner, parce que pour moi c’est très important, vous avez Mme Landry beaucoup de «classe» dans vos «répliques» à des intervenants pas nécessairement de votre avis.
Nous pouvons être en désaccord, le cas échéant, sans pour autant nous tirer les cheveux…
Une attitude que j’apprécie au plus haut point.
Merci. J’essaie de ne pas oublier qu’un écran, c’est une surface qui cache plusieurs aspects d’une personne. Après tout, vous pourriez un jour être un voisin, un ami, un beau-frère … qui sait !
Merci, Mme Landry.
Merci pour ce tour d’horizon des livres de Jean-François Lisée. C’est un bien bel exercice de présentation, de mise en contexte qui contribue, au final, à la circulation des idées et au débat démocratique !
Je suis contente que ce soit apprécié. J’aurais aimé faire plus pour la diversité de ses titres. J’ai d’ailleurs tenté de faire une phrase qui se tienne avec 5 de ses titres. Je l’ai finalement biffée, elle était un peu trop tirée par les cheveux !
George Hébert Germain semble être un biographe a l’affût de personnage payant$ et sommes toutes assez proche et même parfaitement « groupie « envers les sujets de ses biographies ! De Céline Dion en passant pas René Angelil et Monica la Mitraille, notre groupie biographe semble faire beaucoup plus dans la complaisance que dans l’impartialité.
Entre un François Lisée et un George Hébert Germain je préfère le premier. Bien sûr, le premier étant souverainiste tout comme moi j’avoue ma filiation avec Lisée. Par contre faire une biographie sur un homme politique important comme Robert Bourassa demande une connaissance de la chose politique que François Lisée possède beaucoup plus qu’un biographe du monde des veudettes comme Germain .
Entre Echo-Vedettes et le Devoir ou l’Actualité je préfère les derniers.
Ce que je crois c’est plutôt que notre biographe du Jet Set, Germain, a reçu une offre $$$$ qui n’a pas été capable de refuser et dont l’objectif était de réhabiliter l’image de Robert Bourassa !
Ceci étant dit, tout souverainiste que je suis (et je passe souvent pour un pur-et-dur) Robert Bourassa aura été pour moi le moins pire des Premier Ministre d’un gouvernement Libéral, le plus sympathique malgré sa peur légendaire devant l’adversité canadienne et en rien comparable a notre Parrain actuel John James Charest !
A lire la chronique de Yves Boisvert sur Cyberpresse aujourd’ hui concernant l’ouvrage de George Hébert Gemain .
» Le problème principal vient de ce que cet » homme bien » ( Bourassa ) manque d’ épiasseur , dans ce portrait trop indulgent . On sait que c’ est la Fondation de la famille Bourassa qui a payé le biographe »
On repassera pour la transparence ! Hein !
Boisvert n’ est certe pas reconnu pour son militantisme souverainiste quand-même !
Germain a manqué une occasion en or de transparence hier à Tout le monde en parle, quand on lui a posé la question si c’était la famille de Bourassa qui lui a commandé le livre, il a clamé un « non » retentissant. Il est honnête en disant « non », ce n’est pas la famille Bourassa directement qui l’a payé mais une Fiducie commémorative de Bourassa. Mais derrière cette Fiducie, il y a les dollars de la famille Bourassa. Voilà la grosse différence entre l’honnêteté (c’est pas faux) et la TRANSPARENCE.
J’ai été estomaquée d’entendre qu’après la rédaction de son portrait de proximité (il ne se compromet pas en disant biographie), son vote aurait été certaines fois pour le parti libéral au lieu du parti québécois. C’est fort, « tomber en amour » à ce point du sujet d’un biographe. Ce n’est plus du travail journalistique. J’ai déjà lu de ces livres, dont une oeuvre dite historique sur le Château Frontenac et j’ai apprécié l’approche romanesque. Il a un réel talent pour romancer la réalité.
Ce qui rajoute à la confusion est qu’il porte le titre de journaliste et que son livre sera classé dans « Biographie » dans librairies et bibliothèques.
concernant le passage de ce romancier à tout le monde en parle, hier, j’ai adoré le silence total qui a suivi sa blague plate à propos de lisée qui aurait aider parizeau à faire échouer le camp du OUI, en 95……
de plus, il a avoué que bourassa avait menti aux québécois au sujet de ses convictions souverainistes, mais a minimisé l’importance de la chose. comme si l’indépendance politique du québec, n’était pas un enjeu important… incroyable!
finalement, il a avoué que peut-être il aurait dû discuter avec parizeau, avant d’écrire son livre. peut-être, selon germain, que le principal adversaire politique de son sujet aurait eu de quoi à dire, à bien y penser. d’après toi, chose????????????????
j’espère pour lui qu’il a reçu beaucoup d’argent, parce qu’en échange, il y a laissé sa crédibilité.
M. Lisée est un analyste. M. Germain, un peintre. C’est lui même qui l’a dit hier soir à TLME.
Le propre de l’art moderne est de déformer la réalité. Le portrait réalisé par M. Germain tient plus des impressionistes, voir même des surréalistes. Il l’a dit, affirmé lui même, ce n’est pas une biographie.
Je doute fort que dans cent ans on parle encore de ce livre de M. Germain.
M. Bourassa n’est pas tout à fait noir. Mais jamais je ne lui pardonnerai d’avoir saboté la chance unique qui s’offrait à nous au lendemain de l’échec de Meech. Il fallait avoir un énorme mépris du Québécois pour le priver de l’occasion de lancer le navire de l’État vers haute mer. Pour lui, il était inconcevable que les Québécois soient compétents en gestion d’état. Pour lui, les Québécois n’étaient bons qu’à suivre des ordres, comme lors de la Crise d’octobre, lorsque Ottawa menait le bal. Québec sait faire! Pas pour M. Bourassa.
Avec une bonne machine de propagande favorable à l’indépendance du Québec, nous serions passés de 67.5 % à plus de 80 % à une question simple, claire, sans équivoque. Encore une fois, on a raté le coche.
M. Bourassa était né pour un petit pain. Il l’a prouvé à cette occasion. Et par la même occasion, il nous a, nous aussi, privés d’un gros pain rassasiant, satisfaisant. Nous sommes toujours trahits par nos élites. Rien ne change.
En lisant votre commentaire qui, je le précise, rejoint ma vision, je me réjouis d’autant plus que l’objectif de la Fiducie d’ennoblir le portrait de cet homme, qui voyait petit pour le Québec, échoue dans l’oeuf.
Je ne pense pas que le portrait de ce portraitiste, pourtant populaire, va devenir le best-seller souhaité par la Fiducie de commémoration. Et ça, ça me fait plaisir. Je trouve plus juste qu’un homme de pouvoir qui nous a fait manquer le bateau ne reçoive pas cet honneur indu. Mais c’est évidemment très personnel.
Qui sait, n’aurait été de personnes lucides, toujours à l’affût de transparence – et je ne parle pas que de Lisée ici, les questions de Guy A par exemple, certains journalistes, font qu’on ne lira pas ce portrait comme une bible.
Et pour moi, une vision juste du passé, ne pas le travestir, est une chance que l’on se donne pour notre présent.
@Le chasseur d’épais : Bonne observation ! Oui, j’espère que monsieur Germain a reçu une bourse d’or, parce que sa réputation a pris un dur coup. On appelle ça se tirer dans le pied devant des milliers de téléspectateurs.
ah oui! j’en oubliais une autre pas pire:
guya: va-t-on vous voir débattre avec lisée dans les prochaines semaines?
germain: euh… non, je crois pas, non…
excellente réponse, georges!
« Merci. J’essaie de ne pas oublier qu’un écran, c’est une surface qui cache plusieurs aspects d’une personne. Après tout, vous pourriez un jour être un voisin, un ami, un beau-frère… qui sait ! »
« Nous pouvons être en désaccord, le cas échéant, sans pour autant nous tirer les cheveux… »
Bof …
Personnellement je prefere un commentaire du type
« hein? es-tu sérieux?? tu lis pas un livre si le titre n’est pas à ton goût???? et la sentence s’applique aussi à tous les essais subséquents de l’auteur? »
« @claude comment sais-tu qu’il est frondeur, si tu ne le lis pas? »
-note: le pseudonyme est tres drole …
Ces commentaires reviennent sur le fond d’affirmations faites par un autre blogeur :
« En dénigrant – par le titre-même de ses ouvrages – Robert Bourassa, Jean-François Lisée s’est exclu de mon répertoire de commentateurs méritant considération »
« Simplement par souci de non-ghettoïsation de la pensée…) »
Ce qui est fascinant c’est que ce meme blogueur ( a moins que des gens utilisent le meme pseudonyme ou que je fasse un erreur alors la mes excuse les plus sinceres) semble a premiere vue commenter des sujets de blogue politique avec des titres parfois frondeur …
« Les caqueteurs arrivent »
Et il semble y aller lui meme de jeux de mots frondeur …
« Bon, pour revenir chez nous à présent, sera-ce Gilles Duceppe qui parviendra à rabattre le «caquet» à François Legault? »
ou meme semble-t-il de commentaires frondeurs
« compte tenu du comportement de buté et de tête carrée qu’affichent de plus en plus Stephen Harper et son parti conservateur-réformiste »
» un fort intéressant portrait de Stephen Harper et de sa tribu d’ignares »
« Tous nos voisins et partenaires canadiens ne sont pas des bornés obnubilés attardés comme Stephen Harper et sa bande de tarés »
Et on lit pas un livre a cause du titre « pas fin » …
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Et sur le fond, on peut bien evoquer son « repertoire » de livres, mais combien y a-t-il de livres portant sur Robert Bourassa par annee … et ultimement les livres de Jean Francois Lisee ne sont-ils pas d’une certaine maniere incontournable si on s’interesse au personnage.
Question de meme … quels sont alors les bouquins sur Robert Bourassa a avoir dans son repertoire si on veut eviter la « ghettoïsation de la pensée » … ce qu’on souhaite bien sur a personne meme son pire ennemi …
D’un autre cote, j’ai un plus grand probleme avec l’ouvrage de George Hébert Gemain et avec ce qui pourrait sembler du revisionisme, et a tout le moins sembler une commande …
« C’est une fiducie, sur laquelle siègent les deux enfants de M. Bourassa, François et Michelle. Elle a collecté des fonds auprès d’amis et de sociétés. » Yves Boisvert
Avec en prime ce qui semble etre des erreurs factuelles importantes et ce qui semble etre un travail tres peu etoffe.
ah oui faut etre poli … meilleur salutation …
Les deux ouvrages de Lisée sur Bourassa ont pour titre « Le Petit Tricheur » et « Le Naufrageur ». Vous me ferez pas accroire qu’on est ici dans l’analyse objective de l’homme et du politicien!
J’ai remarqué le même phénomène avec George W. Il est impensable pour notre gauche que ce président américain ait pu être aussi un être humain!
La gauche diabolise, la droite gouverne. Cherchez l’erreur.
Georges-Hébert Germain redonne à Bourassa ce que Lisée lui refuse dans ses bouquins: son humanité.
Mais il y a plus. Du non-dit peut-être chez les souverainistes qui s’en prennent au portraitiste.Germain n’a-t-il pas écrit dernièrement sur nos fameux patriotes de 1837 que leur guerre suicidaire contre un ennemi armé jusqu’aux dents était pure folie de notables en manque de pouvoir politique absolu sur leur peuple?
Cette polémique est d’un comique, surtout venant de Boisvert, qui vient nous parler de transparence en plein coeur de l’empire GESCA…Tant qu’à dénoncer, à quand des ouvrages critiques sur Guevara, ce fou sanguinaire de La Cabana.
Et vous, votre t-shirt du Che, y foules-tu au lavage:)
dubya est un être humain????? as-tu des preuves?
C’est pour dire les visions ! Moi qui ai toujours eu l’impression que Georges W. Bush, avec son axe du mal, avait une tendance à diaboliser. En tout cas…
Lisée a écrit deux brûlots. Germain un panégyrique.
Vous m’avez fait sortir mon dictionnaire !
Merci, j’aime apprendre des mots.
Chère madame, quelques faits.
Dès son premier mandat, MONSIEUR George W Bush a ratissé très loin dans le temps et l’avenir par le choix de son cabinet.
Colin Powell, chef d’état major des armées , originaire de Harlem et fils d’immigrants jamaïcains.
Condoleeza Rice, Secrétaire d’État, femme noire née à Birmingham, Alabama.
Alberto Gonzalez, 80 ième Procureur Général des USA, fils d’immigrants mexicains.
Les trois postes les plus importants après la présidence confiés à un hispano, un noir, une femme noire…je trouve que ça commence à faire une somme, et pas très conservatrice, à mon humble avis.
On peut par ailleurs penser comme c’est mon cas, que la présence de Rice et de Powell aux plus hautes fonctions gouvernementales ont ouvert la porte et les esprits américains à l’élection de Barack Obama.
Autre fait. En 2005, au terme de la première élection libre en Irak, Bush a déclaré qu’il s’agissait là du commencement de ce qu’il nomma « le printemps arabe ». Étrange, n’est-ce pas???
Beaucoup d’intellos rébarbatifs à Bush commencent à reviser leur jugement sur cet homme, ex-alcoolo et l’ainé d’une famille de six enfants qui a épousé une enseignante.
Enfin, madame Venise, faites attention avec la littérature. Faut pas mélanger ça avec le journalisme. L’éthylisme qui en émane nous enterre sous un océan de déjections plus ou moins malodorantes jusque dans les pages de nos quotidiens, imprimés ou numériques, payants ou gratis.
« Venise », c’est un très beau prénom. Je félicite vos parents qui ont manifesté là beaucoup d’amour pour vous et pour la beauté du monde.
Il n’y a pas à dire, vous connaissez votre dossier et vous ne parlez pas à travers votre chapeau. J’admire.
Vous touchez un point important, je ne me lancerai pas à tous les jours dans la rédaction de billets flirtant avec le monde de la politique, même si j’y suis sensible, très sensible même, n’étant pas désabusée. Le coeur de mon sujet ici était Jean-François Lisée, le débatteur et essayiste m’allume. J’ai vite réalisé que ça va chercher des commentaires bien au-delà du sujet ci-haut mentionné. Ce n’est pas un billet sur la littérature, même le mieux rédigé qui soit et le plus senti, qui irait chercher autant de réactions !
Pour ce qui est de mon prénom que j’aime, j’en félicite ma mère qui m’a presque obligée à me démarquer. Ce n’est malheureusement pas mon père qui y a contribué, même s’il a joué, à son corps défendant, un rôle dans l’affaire. Ma mère et mon père s’apprêtaient à faire un voyage à Venise, il a eu un accident d’auto et est mort sur le coup. Ma mère enceinte s’est alors dit, si c’est une fille, je l’appellerai Venise. Elle a finalement pu aller à Venise quand j’avais 13 ans, et moi j’attends toujours d’y aller. Ça viendra !
Merci pour votre commentaire instructif et respectueux.
Renversée par ce que je voyais et j’entendais, dans les années 90, j’avais devant moi un homme qui avait purgé sa peine, comme pédophile,… et me disait avoir déjà été pourvoyeur de voyage de pêche pour Robert Bourassa…
Omerta pour le reste.