Camp est-ce qu'on part?
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Camp est-ce qu’on part?

Ce n’est pas parce que la grisaille nous entoure qu’il ne faut pas penser aux vacances d’été de nos enfants. Et il existe mille et une manières de les tenir occupés tout en leur faisant plaisir dans des camps. Petit tour d’horizon de ce que ces centres peuvent offrir de mieux à nos têtes blondes adorées.

Il peut, au premier abord, sembler un peu étonnant de penser aux vacances d’été alors que la neige est encore omniprésente autour de nous, mais les camps de vacances sont si populaires chaque année qu’il vaut mieux y réserver sa place le plus tôt possible. Et pourtant, l’offre ne manque pas en la matière, loin s’en faut!

Le Centre Père Sablon (4265, avenue Papineau, Montréal, 514 527-1256, centresablon.com), qui accueille chaque été autour de 1500 jeunes, propose à lui seul 25 spécialités différentes pour les enfants âgés de 3 à 12 ans, en plus d’un camp pour ados de 13 à 16 ans. En consultant la programmation du centre, on remarque tout d’abord que les 3 à 5 ans ne sont pas cantonnés à un service de garde, mais peuvent, selon leurs goûts, se concentrer en matinée sur la gymnastique, la natation ou la découverte d’animaux. Leurs aînés de 6 à 12 ans peuvent consacrer leur semaine à des thématiques comme la magie, le katag (sport d’habileté avec des épées en mousse parfait pour les chevaliers ou les jedis en herbe), le théâtre, l’espionnage, le cirque ou encore le skateboard. Pour les ados que l’on souhaite faire décoller du canapé, un camp d’entraînement leur propose de se remettre en forme en pratiquant plusieurs activités supervisées (triathlon, boxe, sports collectifs). De plus, le Centre Père Sablon dispose de programmes d’aide qui permettent à des familles moins nanties ou dont les enfants souffrent de certains troubles de profiter des camps d’été. Une référence vraiment recommandable, au même titre que le CEPSUM (Université de Montréal, 2100, boulevard Édouard-Montpetit, Montréal, 514 343-6150, cepsum.umontreal.ca), qui organise cette année 18 camps thématiques pour les jeunes de 6 à 15 ans. Pendant une ou deux semaines, ils pourront s’initier ou se perfectionner dans plusieurs sports (danse, tennis, plongeon, nage synchronisée, etc.), préparer de la cuisine santé (avec le soutien du groupe Nutrium, la référence en nutrition de l’Université) ou monter une comédie musicale. Le CEPSUM étant également connu pour ses fiers Carabins, qui représentent l’Université de Montréal dans plusieurs disciplines sportives, des entraîneurs et athlètes de ces formations encadrent chaque été des jeunes en football, soccer et volleyball. Une bonne idée si votre enfant est vraiment passionné par ces sports.

Camps nature

Rien de tel qu’un bon bol d’air et un peu de distance pour décrocher du quotidien. C’est ce à quoi La Ferme d’André (1082, Upper Concession, Ormstown, 450 829-2940, lafermedandre.com) convie les jeunes de 4 à 14 ans depuis plus de 40 ans. Unique en son genre, ce centre est organisé comme les écoles alternatives, c’est-à-dire que les enfants, sans division d’âge aucune, y gèrent eux-mêmes leurs activités pendant la journée sous la supervision de moniteurs bien formés. Équitation, Grange théâtre (tout pour se costumer et se transformer en star, y compris une scène et de la musique), Grange atelier d’art, Grange à Tarzan (hébertisme), piscine, potager, étable (chèvres, moutons, alpagas, lapins, poules, etc.) et même cuisine (les enfants participent à la préparation des collations) sont à la disposition des jeunes. Une liberté qui n’empêche pas une atmosphère sécurisante et des couchers à heure fixe. Original.

Artistes en devenir

Le Musée des beaux-arts de Montréal (1380, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, 514 285-2000, mbam.qc.ca) n’est pas qu’un lieu où l’on va voir des expositions. L’été, 75 jeunes de 6 à 11 ans et de 12 à 16 ans prennent d’assaut la bâtisse chaque semaine pour s’initier à l’art ou parfaire leurs techniques artistiques. Portrait, sculpture, création de bijoux ou de masques, ainsi que beaucoup de connaissances apportées par les éducateurs spécialisés sont au programme, cette année en lien avec les expositions sur le Pérou et l’artiste verrier contemporain Dale Chihuly. Il s’agit d’un camp intensif de cinq jours, avec des pauses aux collations et à midi pour s’époumoner en plein air. Et des créations qui s’affichent à la fin des camps, avec un vernissage auquel sont conviés les parents. Une belle initiative.

Les arts de la scène sont aussi ouverts aux plus jeunes grâce au Camp des arts Créations Etc. (7378, rue Lajeunesse, bureau 311, Montréal, 514 278-3941, creations-etc.org). Théâtre, chant et danse réunissent des enfants de 5 à 12 ans, qui élaborent un spectacle en l’espace de quelques semaines. Certains préfèrent se concentrer sur la danse hip-hop, très à la mode mais qui nécessite l’apprentissage de techniques. L’organisme propose même un camp en scénographie, qui permet de se familiariser avec l’art du décor, des costumes et des accessoires en vue dudit spectacle. Les jeunes en redemandent!

Un peu plus loin

Si vous allez en région ou que vos jeunes n’ont pas peur de la distance, plusieurs camps d’été peuvent les combler. Le Village en chanson de Petite-Vallée (41, rue Principale, Petite-Vallée, 418 393-2592, villageenchanson.com), associé au festival bien connu du même nom, accueille les 8 à 17 ans qui ont une passion commune: le chant et l’écriture de chansons. Dans une atmosphère festive, ateliers, cours, mentorat et répétitions se succèdent jusqu’au spectacle de fin de séjour. Pour les adolescents et jeunes adultes qui vouent une véritable passion à la danse, au chant ou à un instrument, le Domaine Forget (5, rang Saint-Antoine, Saint-Irénée, 418 452-8111, domaineforget.com), qui organise annuellement un prestigieux festival, accueille l’été dans son Académie des dizaines de personnes désirant étudier avec les meilleurs danseurs, chorégraphes, chefs de chœur et musiciens. Une occasion inespérée de côtoyer les plus grands dans un cadre intimiste.