81e Congrès de l'Acfas: Sciences et société
Vie

81e Congrès de l’Acfas: Sciences et société

Plateforme par excellence de la diffusion des résultats de recherche, le congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir – Acfas regroupe chaque année environ 5000 participants qui échangent, débattent, et contribuent à l’élaboration d’une véritable société du savoir. De toute la Francophonie, c’est l’événement scientifique multidisciplinaire, interuniversitaire et intersectoriel le plus important.

Fondée en 1923, l’Acfas est un organisme à but non lucratif contribuant à l’avancement des sciences au Québec et dans toute la Francophonie. Son congrès annuel, qui se tient en alternance en région et dans les grands centres urbains de la province, se déroulera cette fois à l’Université Laval, du 6 au 10 mai prochains.

Ouvert sur le monde

Ayant pour thématique Savoirs sans frontières, cette 81e édition se fera sous le signe de l’ouverture. «La science ne devrait jamais avoir de limites. Le congrès sera sans frontières disciplinaires ou géographiques. Sans frontières quant aux idées ou aux approches de connaissances. Bref, ouvert sur le monde, la science et la société», assure la présidente de l’Acfas, Louise Dandurand. On y accueillera d’ailleurs 500 participants venant de l’extérieur du Québec. «Cette année, la fréquentation internationale atteint des sommets et nous espérons que ça ne s’arrêtera pas là! Notre objectif est d’être reconnu non seulement au Québec et au Canada, mais aussi dans toute la Francophonie!»

La science pour tous

La science n’est pas l’apanage des scientifiques, mais touche l’ensemble des citoyens. La mission de l’Acfas étant d’assurer une présence de la science dans la société, son congrès s’adresse à quiconque s’intéresse à la chose scientifique. «Ce n’est pas un événement réservé seulement aux chercheurs. Pour y assister, il suffit de s’y inscrire. Mais nous offrons aussi de nombreuses activités grand public qui sont gratuites. Au programme, on retrouve des colloques et des communications libres dans tous les domaines du savoir. C’est très, très vaste! Il y a près de 4000 présentations», indique la présidente.

En plus des nombreuses communications, le congrès propose différentes activités, comme le concours La preuve par l’image, où l’on invite les chercheurs à faire voir leur science. Issues de la résonance magnétique ou de la microscopie électronique, réelles ou virtuelles, photographies ou dessins, toutes les images sont bienvenues! «Sans jeu de mots, ce concours permet de renverser la lorgnette. Alors qu’on appréhende habituellement la science par les mots, on l’appréhende ici avec l’image», souligne Louise Dandurand. Si les expressions scientifiques sont parfois difficiles à comprendre pour le commun des mortels, les images sont plus attrayantes. «Elles sont absolument intrigantes, et tout aussi surprenantes les unes que les autres. Les gens n’ont pas la moindre idée de ce qu’elles peuvent représenter jusqu’au moment de lire le texte qui les accompagne. C’est une très belle rencontre entre la science et l’esthétique.»

Les vingt images finalistes seront exposées à la Bibliothèque Gabrielle-Roy du 4 mai au 2 juin.

Soutenir sa recherche en 180 secondes

Le congrès met aussi l’accent sur la relève scientifique. «Pour beaucoup d’étudiants, c’est l’occasion de faire leurs premières armes devant leurs pairs», souligne Louise Dandurand.

Outre les communications, l’Acfas propose aux étudiants à la maîtrise et au doctorat issus des universités canadiennes de travailler l’art de la synthèse avec le concours Votre soutenance en 180 secondes. Pas toujours évident de résumer des années de recherche en quelques minutes. Devant un auditoire profane et diversifié, ils doivent présenter leur sujet en français et en termes simples; un exercice ultime de concision! Pour séduire le jury, chaque étudiant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis, attrayant et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. «C’est non seulement un exercice de synthèse, mais aussi d’élocution et de vulgarisation. C’est un triple défi! Cette activité assez ludique est une belle expérience non seulement pour les étudiants qui y participent, mais aussi pour les spectateurs.»

La 81e édition n’a même pas encore eu lieu qu’on prépare déjà la suivante, qui se déroulera à l’Université Concordia sous la thématique La recherche: zones de convergence et de créativité. «Un événement d’une telle ampleur se pense très longtemps à l’avance, car il y a au moins un an de préparation. Certains jours du congrès, plus de 60 colloques se tiennent en même temps : c’est un enjeu logistique absolument phénoménal», explique la présidente. En attendant, elle donne rendez-vous à tous les amoureux de science à l’Université Laval du 6 au 10 mai prochains!

81e Congrès de l’Acfas

Du 6 au 10 mai 2013

Université Laval

www.acfas.ca

*Réalisé par le service commercial du journal Voir