Rosemont-La Petite-Patrie : Un coup de cœur chaque jour
Depuis neuf ans, Chloé Germentier et sa petite famille habitent dans le quartier Rosemont — La Petite-Patrie et adorent la vie qu’ils se sont bâtie sur place.
Quand en 2005, Chloé Germentier et son futur mari Romain ont commencé à magasiner un premier logement bien à eux, ils ne s’attendaient pas du tout à se retrouver dans Rosemont — La Petite-Patrie. «On voulait plutôt dénicher un appartement dans le Mile-End, où nous habitions alors. Je ne connaissais rien de ce quartier en dehors du Marché Jean-Talon (7070, avenue Henri Julien, Montréal), alors ce n’était pas mon premier choix. Mais un jour que j’allais rencontrer notre agente immobilière, à côté de la pile de propriétés qu’elle avait sélectionnées pour nous, j’ai vu la photo d’un jardin. Curieuse, j’ai voulu aller voir l’endroit. Et cette maison nous a tout de suite plu.» Ajoutons tout de même que c’était la première maison qu’ils avaient visitée! Mais ils n’ont jamais, ô grand jamais regretté cet achat. «C’est la meilleure décision que nous ayons prise. Ce quartier a tellement de choses à offrir que je ne suis pas étonnée que les prix de son parc immobilier soient aussi élevés que ceux du Plateau. On y a une qualité de vie incroyable.»
Un quartier familial par excellence
Chloé a depuis l’achat de sa maison élargi sa famille, puisqu’elle est maintenant maman de deux bouts de choux de quatre et deux ans. Comment le quartier Rosemont — La Petite-Patrie répond-il à ses nouveaux besoins? «Ici, c’est un paradis pour la famille. Trottoirs larges, arbres et parcs partout, dont le parc Jarry que j’affectionne particulièrement pour faire du vélo et courir de pataugeoire en pataugeoire avec les enfants durant les beaux jours, festival de films pour enfants au Cinéma Beaubien (2396, rue Beaubien Est, Montréal, 514 721-6060, cinemabeaubien.com), spectacles pour petits à la Tohu (2345, rue Jarry Est, Montréal, 514 376-8648, tohu.ca), activités au centre Claude-Robillard (1000, avenue Émile-Journault, Montréal, 514 872-6900) et à celui de Patro le Prévost (7355, avenue Christophe-Colomb, Montréal, 514 273-8535, patroleprevost.qc.ca); on n’a que l’embarras du choix.» Il semblerait aussi que la bonne humeur soit au rendez-vous jusque chez soi. «On entend les cris de joie des enfants jouant dans les ruelles colorées où le linge est en train de sécher, parfois, les traversant de bout en bout. Cette image du linge qui pend d’une maison à une autre est très représentative de ce quartier, où les habitants échangent, partagent et s’entraident. D’ailleurs, lorsqu’une des amies de ma fille à la garderie est tombée malade, tous les voisins de sa maman sont venus spontanément lui apporter de petits plats pour la supporter. Ça surprend toujours les nouveaux résidents, cette façon de côtoyer tous ses voisins amicalement, mais après, ils ne veulent plus repartir!»
Un quartier pratique et festif
Il faut d’abord le souligner: avec ses nombreuses pistes cyclables, ses quatre stationnements Communauto et la présence du métro, Rosemont — La Petite-Patrie est un quartier où il n’est pas nécessaire de posséder une voiture. De nombreux commerces se sont aussi développés au cours des dix dernières années, afin de répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus bigarrée et recherchée. Pour Chloé, une foodie assumée, le bonheur se trouve tous les jours à deux pas de chez elle: «Je chéris ce quartier multiethnique vivifiant. Au coin de ma rue, il y a un supermarché salvadorien où je vais acheter mes empanadas, ces petits chaussons fourrés à la viande et aux pommes de terre. Une rue au nord, au coin de Jean-Talon et Bélanger, c’est le Marché Oriental, où je m’approvisionne en canard laqué. À quelques rues de là, nous avons la Petite Italie et la Pizzeria Bottega (65, rue Saint-Zotique Est, Montréal, 514 277-8104, bottega.ca) qui nous offre la meilleure pizza ever grâce à son four en pierres volcaniques du Vésuve, capable de cuire en 90 secondes une pizza croustillante à souhait et agrémentée de produits de qualité. Et puis, évidemment, il y a le Marché Jean-Talon où je m’arrête quasiment tous les jours.» Chloé fréquente aussi tous les jours Le pain dans les voiles (357, rue de Castelnau Est, Montréal, 514 278-1515), une boulangerie saluée par tous les amateurs et dont la réputation dépasse nos frontières.
Il semblerait que la fête soit aussi souvent au rendez-vous tout au long de l’année. «J’ai vu un message passer sur le profil Facebook des amis de la rue De Saint-Vallier, où je réside, indiquant que ceux-ci allaient organiser une ruelle hantée le soir d’Halloween.» Une manière peut-être amusante de découvrir un quartier en plein développement.