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DistortHead : « Vert » un avenir plutôt métallique (Entrevue avec le groupe)

distort

Tu le sais, et je le sais, le marché du métal est saturé un peu partout sur la planète.  Il y a de nombreuses formations qui s’essaient et testent le marché à la recherche d’une certaine reconnaissance. Pour ce qui est du Québec, je me rends compte qu’il y aussi une quantité plutôt incroyable de groupes et le fait qui demeure le plus fantastique est qu’il y en a de très bons mais surtout, d’excellents. Un de ceux-là est DistortHead, un groupe de Châteauguay. Encore tout vert, le groupe s’élance dans un death métal mélodieux aux fortes émanations de deathcore, plutôt vilain! Entretien avec le groupe!

La question qui se veut bien souvent la première lorsqu’on fait le profil 
d’un nouveau groupe est celle qui demande aux membres de nous décrire comment
 votre groupe a été formé ! Donc ?

Le groupe s’est formé dans le garage chez notre batteur. Nous sommes de vieux amis d’école qui jouaient déjà de la musique. Max Arseneau et Maxime Pelletier ont commencé la formation il y a 3 ans, dans le garage des parents de Max, le batteur. Felix Bourcier et Alexandre Guindon ont ensuite joint la formation. Un an plus tard, lors de nos auditions pour trouver un chanteur, notre choix s’est arrêté sur Phil Ranger.

Et comment pouvez-vous décrire la sonorité du groupe ?

Un gros mélange des styles préférés de tous les membres. On essaie de faire quelque chose qui retourne à nos racines, c’est-à-dire la musique qui nous a fait aimer le métal, le core et le côté plus mélodique jusqu’à aujourd’hui.

Aussi, j’aimerais en savoir plus en ce qui concerne le choix du nom du groupe, DistortHead ?

Le nom nous est venu avec la collaboration d’un bon ami à nous et ancien chanteur du band, Hugo McSween. Il est maintenant chanteur de Darkeaon. L’idée a surgit lors d’une soirée plus qu’arrosée!

Il y a un album qui s’en vient du nom d’Invasive Species. Que pouvez-vous nous raconter face à l’enregistrement de l’album ?

Ça faisait un an qu’on travaillait sur les compos qui se retrouveront sur l’album, nous avions plus que hâte de les enregistrer. Silver Wings Studio nous a plus que comblés !!!

Distorhead invasive species

Un premier extrait est déjà disponible. Pourquoi avoir choisi la chanson Invasive Species comme toute première carte de visite?

La chanson Invasive Species nous semblait une bonne idée, un bon concept pour l’album puisque notre intention est d’envahir le monde du métal et pour nous un single, c’est important puisque c’est la première chanson à montrer au public ! C’est la chanson qui représentait le plus nos intentions !

Parlant de la chanson, à tout moment donné, je m’attendais à des moments de voix plus « cleans »  mais ce n’est pas le cas. Le tout reste toujours très agressif ! Est-ce une avenue que vous exploitez sur les autres pièces de l’album ou ce n’est pas de votre registre et demeurez uniquement agressifs dans les attaques vocales ?

Non! Il y a 3 chansons sur l’album qui vous feront découvrir les côtés mélodieux de notre chanteur. Nous pensons vraiment exploiter davantage ce côté de Phil sur le prochain album.

Est-ce difficile de nos jours pour un groupe indépendant du Québec de financer la production
 d’un album?

Le financement en général pour les bands métal québécois qui chantent en anglais est très difficile. Nous y avons été par le financement privé.

Tout comme Type O Negative à l’époque, vos semblez avoir une certaine tendance à utiliser le vert et le noir ! Est-ce un hasard ?

Oui, par contre le vert et le noir sont deux couleurs que nous trouvons visuellement attrayantes.

Après le lancement de l’album, que va-t-il se passer pour le groupe d’ici la fin 2014, début 2015?

Beaucoup de projets sont à venir pour nous. Cinq nouvelles chansons sont déjà composées pour le prochain album, dont une de 12 minutes. Qui sait? Peut-être l’entendrez-vous à notre lancement d’album ce 18 octobre à Châteauguay?

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