Aujourd’hui, c’est plus de 30 000 étudiants des cégeps et universités qui, à travers le Québec, font grève pour protester contre la hause des frais de scolarité imposée par le gouvernement Charest: soit pour 325$ par année sur les prochains cinq ans.
Facture à terme de cette augmentation pour chaque étudiant: 1 625$.
Un peu partout, des votes de grève se prennent pendant que d’autres la refusent.
Cette grève, certains la jugent inutile et l’augmentation, amplement justifiée.
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Comme ce texte est particulièrement d’actualité en ce lundi 20 février 2012, voici ce que j’en écrivais ici en novembre dernier. Son titre: «Il était une fois une classe moyenne à bout de souffle»…
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Aujourd’hui, des milliers d’étudiants venus de partout à travers le Québec descendent dans les rues de Montréal pour dire «non» à l’augmentation des droits de scolarité édictée par le gouvernement Charest.
Une augmentation de 1 625$ sur les cinq années à venir. Une facture salée.
Au gouvernement et chez ceux qui appuient la mesure, on entend répéter, comme des mantras, que les droits de scolarité sont plus élevés dans les autres provinces; que les universités sont sous-financées; que c’est le prix à payer pour une éducation de qualité; que c’est un «investissement» pour les étudiants; que le régime des prêts et bourses garantira l’équité entre ceux qui auront les moyens de payer l’augmentation et ceux qui ne les auront pas, etc…
Mais bizarrement, aucune démonstration n’a encore été faite quant à plusieurs de ces arguments.
La gestion des universités? Serait-elle aussi fautive? On ne répond pas.
Et les centaines de millions engloutis dans des aventures immobilières catastrophiques et à l’éthique douteuse du genre Ilot Voyageur? On ne répond pas.
Que feront les enfants dont les parents de classe moyenne – déjà saignés à blanc par le collier d’augmentations de tarifs adoptés par le gouvernement – ne pourront pas couvrir la facture? On répond que les prêts & bourses le feront.
Or, quiconque a fait des études universitaires, a travaillé à temps partiel pendant celles-ci et ont eu des parents aux revenus limités ou moyens, sait que ce régime ne fait aucun miracle quant à l’accessibilité. Et il en fera encore moins face à des augmentations aussi élevées et aussi rapides.
Et que feront les étudiants qui, en plus, doivent couvrir une pléthore de frais supplémentaires parce qu’ils doivent aller étudier dans une autre ville ou village? On ne répond pas.
Et l’accessibilité? On répond que rien ne l’affectera. Chiffres pris dans d’autres provinces à l’appui.
Or, là aussi, ce qu’on ne dit pas, c’est que si autant d’âmes viennent peupler les universités et les «collèges», leur profil socio-économique, lui, comprend moins d’enfants de parents moins fortunés et de classe moyenne. Ou que certaines grandes universités au Canada anglais font de plus en plus appel aux étudiants fortunés de l’étranger.
Ici, une lecture éclairante à recommander, courtoisie de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques: «Faut-il vraiment augmenter les frais de scolarité? Huit arguments trompeurs sur la hausse».
Bref, on ne s’en sort pas.
Plus des gouvernements de centre-droite et de droite affament leurs propres assiettes fiscales depuis des années pour cause de réduction du rôle de l’État et croissance de celui du privé; moins la fiscalité des provinces et du fédéral est progressive pour les particuliers et plus elle «libère» les entreprises en impôts et taxes.
Résultat: les mêmes gouvernements vont de plus en plus puiser directement dans les poches de la classe moyenne – en plus de ses propres impôts et taxes. Et ce, même pour les services publics les plus essentiels: la santé et l’éducation.
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Et pour une brillante démonstration, courtoisie de Camil Bouchard, de ce propos, c’est ici.
Peu importe les idéologies de droite, de centre ou de gauche, il y a un un facteur auquel personnellement j’accorde beaucoup d’importance en éducation post-secondaire lorsque vient le temps de discuter de la gratuité scolaire, c’est la PERFORMANCE de l’étudiant(e).
Personnellement je suis en faveur d’une gratuité limitée selon certains facteurs de performance; pourquoi ne tiendrons-nous pas compte du sérieux, de l’effort, du temps que l’étudiant(e) prend pour compléter son programme d’études et du degré de réussite des ses études (notes) pour lui accorder ou non, en partie ou totalement, la gratuité scolaire ? Une gratuité partielle ou totale accordée à l’étudiant(e) dépendant de facteurs de performance et pour un seul programme à chaque cycle universitaire, et pourquoi pas ?
Effectivement, l’effort et la réussite pourraient être récompensés…
Le problème M. Gascon, c’est que le nombre d’heures qu’unE étidiantE consacre au travail affecte ses résultats accadémiques. C’est le serpent qui se mort la queue… L’objectif de la gratuité est justement de donner à chancun les même chances, matérielles du moins, de réussir. Si la gratuité devient une récompense à posteriori pour les plus performants, ça n’a plus de sens. Que devient le principe d’égalité des chances dans ce cas?
Je fais un retour aux études et j’ai trois enfants. Devenue veuve, le salaire que je faisais ne me permettait pas de m’occuper de ma famille seule. Maintenant, la hausse, d’accord, dans la mesure ou le programme des prêts et bourses aide les étudiants. Cependant, il est impossible de vivre de ce programme, même si j’étais seule, je n’y arriverais pas. Je dois donc pallier ce manque de la part du gouvernement et occuper un emploi à temps partiel. Ce qui au final me laisse moins de temps pour « performer » à l’école. Il faut se défaire de ses illusions, les étudiants ne sont pas que des ados capricieux. Ce sont des adultes qui font des sacrifices et qui travaillent fort. De plus, obtenir son bac ne garantit pas un emploi bien rémunéré. L’endettement étudiant ne fait qu’augmenter et non, malheureusement, je n’ai pas beaucoup d’espoir en ce qui concerne le 60 000 $ que je ferai la première année de ma graduation. Pour cela, je devrai obtenir ma maîtrise et, encore là, ça ne veut rien dire non plus. Mais je suis fière de ce que je fais, de ce que je montre à mes enfants. Je suis fière d’être une citoyenne éduquée, qui, sans cette éducation, ne pourrait pas apporter cet apport précieux à la société que permet l’éducation. Je peux aussi me foutre sur le BS, en vouloir à la société de me condamner moi et mes enfants à ce triste sort. C’est vous qui voyez! Après tout, vous êtes les contribuables qui payé pour moi, n’est-ce pas? Un diplôme ou le BS? Moi aussi je travaille, je choisis le diplôme en espérant éviter d’être un fardeau pour la société.
Je ne comprends pas pourquoi nous n’ avons pas le point de vue des parents et grand-parents de ces jeunes qui eux ont payé en proportion beaucoup plus pour faire des études universitaires. En 1960-64 une année universitaire coutait autour de $700.00 par semestre, donc $1,500.00 par année.
Un ingénieur sortait après 4 ans et gagnait $5,000.00 par année, maintenant le jeune ingénieurs gagnera, entre 40,000.00 et 60,000.00 la première année.
Donc les jeunes devraient payer beaucoup plus par année qu’ ils le font maintenant si on faisait les calculs honnêtement Par contre nous n’ avions pas d’ autos, de cellulaires, de MacBook etcetc… tout cela coute cher a la fin du mois.
Ou sont les priorités, certainement pas dans les études pour ces enfants gatés..
L Université n est pas un droit mais un privilège pour ceux qui sont pret a faire des sacrifices et être sérieux.. si tout est gratuit on se retrouvera avec une gang de paresseux, flanneurs et braillards…… c est déjà commencé..
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J’ai une question pour vous. Quel était, à cette époque, la représentativité des classe populaires à l’université? La gratuité scolaire aurrait précisément comme objectif de permettre à tous et toutes de faire des études supérieures, et pas seulement les enfants de familles aisées. Et, en passant, les étudiants qui ont une auto de l’année ne sont pas nécessairement ceux qui vont manifester contre la hausse des frais de scolarité…
L’ingénieur payeras déjà plus d’impôts que d’autres et contribuera financièrement alors d’avantage à la société. L’équité est là.
Cependant, l’étudiant de classe moyenne, ou moyenne-modeste, qui n’a pas accès à l’aide financière car le système est mal calculé. Celui-là qui devra travailler plus pour payer ces études tout en ayant autant d’étude et de travail mais moins de temps à s’y consacrer. Celui-là qui sera plus endetté en sortant, affectant ses projets comme une maison, une famille, démarrer une entreprise.
Bref, cet étudiant modeste y réfléchira peut-être sur sa capacité à se payer des études universitaires. Et celui qui voudra étudier en art ou en sciences humaines (domaine beaucoup moins garant de bon salaire) s’endettera autant. La médecine deviendra-t-elle réservé à ceux pouvant se le payer ? (Le Québec est actuellement le champion canadien du nombre de médecin issu de milieu modeste ou défavorisé. Pour l’instant…)
Et personnellement monsieur, vous ne devez pas visiter les mêmes campus universitaires que moi. J’y vois des étudiants éveillés, passionnés à la tâche, réfléchissant sur leur avenir et sur celui de leur société.
L’éducation est un droit (reconnu par l’Unesco) car il constitue la meilleur garantie de l’égalité des chances de notre système. C’est la base de notre démocratie, le savoir accessible à tous. Demandons donc aux universités de faire des choix (quand 60% de leur budget vont la recherche plutôt que dans la formation directe)
Les étudiants, notre ressource naturelle nationale !
Excusez-moi M.Lemay, mais vos arguments n’ont absolument aucune valeur. D’ailleurs, ils sont les mêmes que la plupart des gens mal informé, se tue à dire et à hurler, sans même savoir de quoi ils parlent. Tout d’abord vous voulez comparer les frais qu’occasionneront la hausse, à ceux des années 60. Comment vous considérez vous capable de le faire en toute égalité? Si selon vos (savant) calculs, le coût des études est le même, mais le revenu différent; n’avez vous pas pensé au coût de la vie en 1960? Révisez vos archives, les logements, la nourriture, les services, etc, tout et je dit bien, tout, était à un prix très très loin de ce qu’il en est aujourd’hui. Oui, peut-être que ces ingénieurs gagnaient 5000$ par année en sortant de l’université, mais je mettrais ma main au feu qu’ils n’avait pas des loyers de 950$ à payer à la fin du mois ! Première chose de règler (si vous n’êtes pas convaincue, faites vos propres recherches, et demandez aux boomers, ils n’ont pas tous le même discours égoiste que vous.) Deuxième des choses. Vous me faites même pitié d’avoir vraiment sortie cet argument ! Le monde serait si beau, si tous les étudiants de la province pouvait se payer des chars, des voyages, des macbook! Sortez de chez vous un peu, tous les étudiants ne sont pas des fêtards fainéants et mous. Beaucoup comme moi, on des enfants, voyagent en autobus, utilisent un téléphone MAISON et se serve du même ordinateur depuis 5 ans même s’il n’est plus dans le meilleur des états. Arrêtez de vous centrer sur votre nombril et sortez donc un peu de chez vous? Peut-être que vous vous apercevriez que les fainéants dont vous parler, ont beaucoup plus d’entregent que vous et iront beaucoup plus loin dans la vie. Car ce sont nous, les étudiants, qui assureront l’avenir du Québec, et ce en nous levant debout! En criant notre mécontentement. Pas en restant écraser sur nos « cul » en regardant le gouvernement nous mener comme des moutons !!
Bonjour Monsieur ou Madame Lemay,
L’argument que vous amenez s’applique, je l’accorde, au étudiant des années 60, qui ont payé de grandes sommes pour faire leurs études. Toutefois, si nous comparons les frais qu’ont déboursés mes parents, et les frais que j’aurai à débourser, en lien avec le salaire minimum, les frais sont beacoup plus élevés maintenant. En effet, en 1979, un étudiant n’avait qu’à travailler 4 semaines à temps plein pour payer ses droits de scolarités. En 2015, un étudiant devra travailler 8,8 semaines, soit plus du double! (référence: http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/05/Brochure-Frais-de-scolarit%C3%A9.pdf , p.13.)
Il ne faut pas se fermer les yeux, les étudiants ne sont pas tous des enfants gatés, au contraire, plusieurs vivent sous le seuil de la pauvreté. D’ailleurs, je dirais que ceux dont vous parlez, qui ont iphone et compagnie, ne se soucient généralment pas de la hausse, ni de la grève et on l’habitude d’être indiférent parce que « papa maman va payer de toute façon ».
Merci!
Comme vous êtes triste à lire. Tous ces commentaires sur la paresse et la gâterie des étudiants me donnent vachement envie de tout laisser tomber et de me faire vivre sur le bien-être. Non… sérieusement, il faut impérativement sortir de cette vision de l’étudiant gâté et lâche. Sachez que les étudiants qui ne vivent plus chez papa-maman ne se payent pas la totale… et que ce n’est pas tous qui ont accès à des prêts/bourses. Non mais! Et pensez un peu aux étudiants en, disons… communication qui vont en arracher au début de leur carrière… aux philosophes qui ne font pas du fric à en chier… aux artistes qui portent notre culture d’époque en époque… et plus encore. Nous ne sommes pas tous des futurs ingénieurs, médecins et autres… pourtant, nous sommes tout autant nécessaire à l’épanouissement de la société. Société, peut-être que vous avez simplement oublié l’importance de ce terme.
Qui peut m’expliquer comment la Nouvelle Écosse peut -elle avoir à la fois les frais de scolarité les plus élevés du Canada ET le taux de fréquentation universitaire le plus élevé. Le Québec avec ses taux de loin les plus bas n’arrive qu’au milieu du peloton de la fréquentation.
La pratique semble démentir la belle théorie .
On ne peut comparer le taux de fréquentation universitaire du Québec avec celui d’une autre province pour une raison qui tient en un mot: cégep. Étant donné que plusieurs programmes dispensés dans les universités canadiennes sont donnés au cégep (les soins infirmiers par exemple), ces statistique de taux de fréquentation sont biaisées dès le départ. Le Québec ne peut donc pas rivaliser avec les autres provinces.
Parlez-vous de la Nouvelle-Écosse, cette province qui a baissé ses frais de scolarité de 927$ par année depuis quelques années?
Bien entendu, j’imagine que vous savez que le Québec possède surtout des universités francophones et que c’est ainsi plus difficile de gonfler ses chiffres avec des étudiants étrangers…
Et aussi, nous imaginons aisément que vous êtes au courant qu’il y a des différences relatives à la gratuité du Cégep. Ailleurs, il faut, par exemple, aller à l’université pour être infirmier (ière). Donc, le taux de fréquentation post-secondaire est une mesure beaucoup plus fiable. Et à ce titre, le Québec dépasse de 9% la moyenne canadienne! Mais nonobstant cette différence, que vous connaissiez sûrement en tant qu’étudiant responsable, vous savez sûrement que le Québec dépasse de seulement 3% la moyenne canadienne quant à la fréquentation universitaire.
Et cher étudiant socialement responsable, vous savez sûrement que la gratuité du collégial fait en sorte que le Québec est bon premier pour la fréquentation au Canada. Les faits sont têtus disiez-vous? Mais vous serez plus têtus encore car vous reviendrez dire n’importe quoi pour défendre votre opinion en faisant fi des faits!
Savez-vous qu’il y a eu une baisse d’accès à l’université au début des années 90 suite à une augmentation des coûts? On imagine que oui puisque vous devez être un de ces étudiants socialement responsables qui a pris le temps de se renseigner avant de parler!
Et l’augmentation hors-Québec des droits de scolarité a conduit à une baisse de 10% des étudiants provenant de familles à faible revenu! Vous le saviez, cher étudiant socialement responsable ou simplement spinneur de la tite-drette?
J’arrête ici, mais reviendrez si quelqu’un ne vous a pas fait déjà part du restant de mon argumentation.
Donc, peut-être devriez-vous payer moins et travailler plus lorsqu’il s’agit de nous faire part de votre point de vue, vous diminuez la valeur de mon diplôme avec vos absurdités!
tes chiffres valent pas grand chose à cause du facteur cegep. bien essayé.
J’imagine que vous savez aussi que certaines provinces ont aboli une année au secondaire pour la mettre à l’université? Vous savez que le Bacc y dure 4 ans alors qu’en général c’est 3 ans au Québec?
J’imagine aussi que vous savez qu’en 2009 le taux de fréquentation scolaire des 20-24 ans était de :
44.9% au Québec
32.5% en nouvelle-Écosse
43.6% en Ontario
29.6% en Alléluîalberta
Qui est premier?
J’imagine que vous savez que la proportion d’étudiants universitaires diplômés de maîtrise ou de doctorat est plus importante que partout ailleurs au Canada! Le saviez-vous?
Je m’éloigne un peu, mais savez-vous qu’un diplômé en enseignement gagnera 158 275$ dollars de plus durant sa carrière qu’un diplômé du CÉGEP? Quatre ans de travail sans salaire, des prêts à rembourser peut-être, une augmentation des droits, etc., on doit s’entendre pour dire que ça ne vaut pas le coût d’étudier en enseignement!
Selon le CPQ (syndicats des patrons), 46% des étudiants du Québec font en bas de 9999$ par année!
Les gros riches!
En ce moment, on calcule environ 1475$ de dépenses par session (deux par année). Il reste donc à ces enfants gâtés 10 000 – 2 950 = 7 050 pour du luxe tel que se loger, se nourrir, se soigner, etc. Soit 587.50 par mois ou, 136.63 par semaine!
Il y a des gens, qui se disent «socialement responsables» qui applaudissent une augmentation de 1625$ par année! 1625 sur 10 000, c’est 16.25% de diminution de leurs avoirs pour des gens pauvres! Oui, oui, 10 000$ par année est sous le seuil de la pauvreté!
Imaginons que le gouvernement décident de tous augmenter nos impôts de 16.25% car il nous faut payer, entre autres, des parachutes dorées à des gestionnaires tel que Luc Vinet (plus de 360 000$).
Que tous ceux qui sont prêts à donner 16.25% de leurs revenus au gouvernement en surplus de tout ce qu’ils paient déjà me lancent les premiers arguments en faveur de la hausse des frais de scolarité.
Et j’aimerais avoir une réponse à la question : «comment évalue-t-on la valeur de son diplôme?» Paraît que le mien vaut moins puisque je payais pas assez.
Je pense que l’on devrait abolir les frais de scolarité au moins pour le premier cycle universitaire, et éventuellement pour la totalité de la formation universitaire. Mais on devrait alors expliquer clairement aux étudiants que la formation universitaire, c’est forcément très exigeant, surtout lorsque c’est gratuit.
Il faudrait que les professeurs soient très rigoureux et très stricts. Pour réussir à un cours, dans tous les domaines, il faudrait que les étudiants travaillent très fort et n’espèrent pas «réussir» tout en se montrant fainéants et insouciants.
Pour que cela fonctionne, il faudrait que les enseignants du primaire, du secondaire et du collégial se montrent, eux aussi, plus stricts et plus rigoureux. Je pense, et cette pensée n’est pas gratuite, qu’il y a d’excellents enseignants, dévoués et compétents, qui enseignent au primaire. Mais je sais que de nombreux enseignants et enseignantes du niveau primaire ne connaissent radicalement pas la langue française.
Je termine en soulignant que mes propos ne signifient aucunement que les étudiants sont, en majorité, des fainéants et des insouciants. J’ai enseigné au niveau collégial pendant presque 40 ans et je sais que très nombreux et très nombreuses sont les étudiants et étudiantes qui sont très travaillants et qui savent que LE DROIT À L’ÉDUCATION, DROIT QUI N’EST PAS UN PRIVILÈGE, va de pair avec l’obligation de faire de gros efforts et avec le «devoir» de ne pas se montrer indignes de ce DROIT, toujours menacé.
JSB
Voilà ce qu’il en est vraiment, Monsieur Baribeau: un «droit» étroitement lié à un «devoir».
L’un ne saurait aller sans l’autre.
Encore une fois vous avez raison, Monsieur Perrier.
Il y a 50 ans et plus, les «pauvres» Québécois avaient surtout des DEVOIRS ET OBLIGATIONS. Très rares étaient les droits et prérogatives.
Puis, au fil du temps, on a fait croire à de nombreux jeunes Québécois et à l’ensemble des citoyens qu’ils avaient une pléthore «himalayesque» de droits et un «sahara, bien désertique», de devoirs et obligations.
Lorsque je profère une telle «vérité», je n’incrimine aucunement la majorité des jeunes et je blâme sévèrement de nombreux «vieux».
Lorsqu’il est question de civilité, de civisme et de savoir-vivre, je pense que la famille joue un rôle prépondérant. Mais l’école, bien modestement, peut jouer elle aussi un «certain» rôle.
Le Québec se soit de «ré-équilibrer» de mombreux concepts, ce qui serait éventuellement une manière de «nous» faire vivre dans une société plus «vivable», plus civique et plus agréable, une société moins fondée sur le narcissisme et le nombrilisme.
Du moins c’est là ma pensée!
JSB
@jean-serge
« Encore une fois vous avez raison, Monsieur Perrier. »
c’était quand, l’autre fois?
L’éducation n’est pas un droit. Selon moi, le gouvernement n’a pas de droit moral ou légal de soutirer de l’argent d’une personne (via la contrainte de l’impôt ou autre) pour le donner à une autre personne dans le but de lui fournir une éducation. L’éducation n’est pas un droit, c’est un service que l’on doit payer. Nul n’a droit au bien d’autrui sans consentement volontaire et sans contraintes étatique.
Nous sommes encore manipulés par nos Lucides du Québec dont le Gourou de la secte, Lucien Bouchard, aura laissé son empreinte en faisant passer les simples travailleurs, les citoyens de la classe moyenne inférieur et les plus démunis pour des PARESSEUX. Le même Gourou devenu porte-parole d’une industrie des plus délinquante qui veut notre BIEN collectif et finira probablement par l’avoir si nos québécois votent pour le PLQ ou la CAQ !
Nous sommes manipulés par nos petits libertaires de la droite du Québec pour qui les étudiants et les BS sont des profiteurs et les syndicats de suppôts de Satan !
Nous sommes manipulés par des journalistes et commentateurs de la petite bourgeoiserie dont les Jean Lapierre , Mario Dumont et autres petits arrivistes qui regardent les gens du haut de leur chaise-haute en pleurnichant à chaque fois que des citoyens se tiennent debout et se braquent contre le Québec Inc. , le Conseil du Patronat et ce gouvernement du PLQ qui gaspille l’argent des contribuables de façon nébuleuse et entre petits amis depuis 10 ans . Tellement que le Parrain a été obligé de mettre sur pied une Commission sur la corruption dont il ne voulait pas ( nous savons pourquoi ) et dont que la pression médiatique aura eu le dernier mot !
Je suis à 100 % avec les étudiants !
La journée ou le ménage sera fait dans les couloirs sombres et opaques de la corruption étatisée je suis certain que les sous pour permettre aux étudiants d’ aller à l’université feront surface comme par miracle .
Personnellement, ce qui me «fatigue» surtout avec cette affaire de grève, c’est lorsque l’on affirme qu’il y a (–le nombre que vous voudrez–) étudiants qui seraient en grève pour protester.
Parce que c’est inexact, et même faux.
Au cours des années 1970, j’étais retourné pour une session au Cégep de Saint-Laurent car il me manquait quelques cours requis pour un programme qui m’intéressait à l’université. Pour je ne sais trop quelle raison, une poignée d’excités avait un midi convoqué les étudiants à un vote de grève au gymnase.
Peu d’étudiants s’y présentèrent. Qu’importe, le vote a été conduit et, comme il fallait s’y attendre considérant qui se trouvait principalement dans le gymnase, la grève a été déclarée.
Ma session a été perdue parce qu’une petite minorité avait coupé l’herbe sous le pied de la majorité.
Donc, il y a peut-être 30 000 ou 35 000 étudiants qui n’assistent pas en ce moment à leurs cours, mais ce ne sont pas là 30 000 ou 35 000 étudiants qui sont en grève pour protester. Combien protestent vraiment, 10%, 20%, 30%? Je n’en ai aucune idée.
Et encore, protestent-ils tous, ceux-là responsables de la grève devant être subie par tout le monde ou est-ce, comme c’est trop souvent le cas, un de ces amusements-irresponsables-et-imposés-aux-autres par quelques-uns qui fréquentent un établissement scolaire sans toutefois être véritablement aux études?
Parce que des désintéressés du savoir, les établissements scolaires n’en manquent pas! Et ce sont souvent ceux-là les premiers à se lancer dans une activité propre à les occuper un peu, à leur permettre de passer le temps à autre chose qu’aller en classe.
Et tant pis pour les autres.
Combien de ces étudiantes et étudiants privés de cours sont «réellement» en grève, voilà ce qu’il serait très intéressant de savoir.
Les années 70???? Comme dans il y a 40 ans? Donc, le CH est bon? Les voitures sont grosses? Les gens sont poilus?
@claude
et les autres, là, les « victimes », selon toi, pourquoi ne sont-ils pas allé voter contre la grève, s’ils y sont si farouchement opposés?
ton commentaire manque de rigueur. des exemples:
1. « Personnellement, ce qui me «fatigue» surtout avec cette affaire de grève, c’est lorsque l’on affirme qu’il y a (–le nombre que vous voudrez–) étudiants qui seraient en grève pour protester. Parce que c’est inexact, et même faux. »
claude, franchement, comme si yavait juste toi qui connaissait le vrai chiffre!
2. ton exemple personnel invérifiable datant de 1970, puis, « donc » il n’y a pas 35 000 étudiants qui protestent.
franchement, claude, trouve-nous un exemple plus contemporain!
3. « Combien protestent vraiment, 10%, 20%, 30%? Je n’en ai aucune idée. »
comment peux-tu te permettre de proposer des pourcentage alors que tu n’as aucune idée?!?
4. « amusements-irresponsables-et-imposés-aux-autres par quelques-uns… »
sans commentaire. les historiens du futur jugeront de la pertinence de ce jugement.
5. « …désintéressés du savoir… »
idem.
6. « …une activité propre à les occuper un peu, à leur permettre de passer le temps à autre chose qu’aller en classe. »
idem.
7. « Combien de ces étudiantes et étudiants privés de cours sont «réellement» en grève, voilà ce qu’il serait très intéressant de savoir. »
Effectivement, bonne question.
Plus de 1000 étudiants en AG, ce matin, au cégep Marie-Victorin. (sur 3600 étudiants). Ce matin. C’est plus contemporain que 1970, toujours. Même si ce n’est pas encore représentatif puisqu’il ne s’agit que d’un cégep.
– Sammy Soldat
@le chasseur d’épais, j’aime bien votre point no 7:
***«7. » Combien de ces étudiantes et étudiants privés de cours sont «réellement» en grève, voilà ce qu’il serait très intéressant de savoir. »»
JSB
voyons jean-serge, c’est pas mon point, ça, c’est celui de claude!
enlève-lui pas l’unique passage irréprochable de son commentaire!
« redde caesari quae sunt caesaris » – jésus
J’ajoute que les questions et affirmations de Claude Perrier sont, elles aussi, très pertinentes, voire essentielles.
JSB
j’étais sceptique, à propos des palabres du bon claude, mais là, puisque jean-serge confirme leur qualité, ça me devient impossible de les mettre en doute. je m’incline, confronté que je suis par un éminent sociologue des médias.
Mon cher Chasseur,
Concernant le commentaire de Claude Perrier, et la suggestion d’un manque de rigueur, je vais me permettre de dire que tu as là peut-être sauté aux conclusions…
Son point était clair, celui de souligner qu’une minorité d’étudiants aurait réussi à imposer à une majorité la grève. Je crois que c’est là le sujet principal. Si je me trompe, corrigez-moi.
Le problème est si on s’arrête à décortiquer l’argument de son adversaire en interprétant tout au premier dégré – au pied de la lettre – sans vouloir examiner le fond, je crois ici que c’est faire fausse route. On se peut se permettre des approximations avec des chiffres et des proportions pour étoffer nos commentaires. Rejetter l’argument sur le fait de cette imprécision, je pense que c’est passer à côté et démontrer la failblesse même de la réplique.
Lâche-pas, tu vas les avoir!
😉
@michel bertrand
as-tu lu mon point 7? comment peux-tu prétendre que je suis passé à coté du « sujet principal »? pourtant, je croyais m’être exprimé clairement en utilisant l’expression « excellente question ».
tu sembles vouloir nous signifier que selon toi, tant que le fond conserve un minimum d’allure, on peut se permettre d’écrire n’importe quoi pour l’enrober, l’ « étoffer », comme tu écris.
permets-moi d’être en total désaccord avec ton idée.
Tu as le droit d’être en désaccord, mon cher C…
C’est là qu’on diverge, il ne s’est pas permis d’écrire »n’importe-quoi » pour enrober son commentaire. Ca, c’est uniquement ton opinion…
Son commentaire était clair et concis, et c’est tout.
Tu dis »ton point sept »… Est-ce ton point sept, ou celui de M. Perrier? Tu semblais miser sur l’importance d’en distinguer l’origine plus haut, si je ne m’abuse…
😉
@michel betrand
ben parfait. que pour toi quelqu’un qui estime des pourcentages et dans la foulée admette qu’il n’est pas en mesure d’estimer des pourcentages soit un exemple de clarté et de concision, grand bien te fasse.
et concernant les métaphores tendancieuses que le bon claude pond en rafales, si pour toi il s’agit là de clarté et de concision, ben coudonc, michel, faut croire qu’on a pas les mêmes définitions.
mon point sept, c’est que selon moi, la question que claude pose en conclusion est excellente. est-ce que ça t’aide à faire la subtile distinction entre ce qui est de mon crû et ce qui ne l’est pas?
@M. Bizaillon…fin 50 et début 60 de plus en plus de parents québécois ont pousser leurs fils à faire l’ école d’ ingénieur ou de médecine et leurs filles vers le nursing et comme professeurs brevet A. Plusieurs de ces jeunes sortaient de la ferme, voyageaient en autobus provinciale tous les jours pour se rendre à l université en ville, rentraient le soir a 7.00 heures pour souper, faisaient le train le matin avant de partir et avaient 2 jobs l été pour payer son année.Il y avait toujours 4-5 jeunes sur les rangs qui voyageaint en ville. Donc vous ne savez pas de quoi vous avancés. Le jeune n’ avait pas le droit de se plandre et si vous demandez à ces gens qui aujourd’hui ont 70 ans ils vous diront qu ils sont sortis de milieux tres ordinaires, meme pas classe moyenne. Mais c a bossait fort, pas question de manquer l école ou de ne pas passer un cours.
Je suis d’accord avec MM Baribeau et Perrier.
J’ajouterai tout de même que l’instruction est un droit, qu’elle doit être gratuite et sévère : ou on étudie et on réussi, ou on paresse, flâne et on est expulsé.
La gratuité s’applique à toute forme d’éducation : intellectuelle ou manuelle. Une société sans ouvriers est impossible. Le travail manuel est noble, ne l’oublions pas.
Une grève d’étudiants. Franchement. Ça ne fait pas sérieux. C’est ce qu’on appèle se tirer dans le pied. Ils sont les premières victimes.
L’éducation gratuite me paraît une meilleure solution.
Définitivement un privilège qui est accordé à ceux qui en ont les capacités, exluant celle de payer mais incluant ceux qui puissent performer. Les études universitaires sont un moyen et non une fin. On s’y engage pour obtenir une attestation de connaissance qui pourra nous permettre d’atteindre ses fins. N’oublions jamais que tous nos intérêts peuvent être satisfait par un abonnement à une bibliothèque municipale. Les études supérieures financés en grande partie par l’ensemble des contribuables doivent servir à préparer les créateurs de richesses de demain. Ceux qui s’engagent dans un domaine d’étude utile à l’économie n’aurons aucune difficultée à rentabiliser leur »investissement » même majoré de quelques 1600 $. Pour les autres, vous pourrez vivre pleinement votre passion à la bibliothèque municipale.
HONTE à John James Charest Sur l’air de «Il me reste un pays» de Gilles Vigneault
Il lui reste un pays à détruire
Il lui reste un pays à voler
Il est au tréfonds de lui
N’a ni foi ni loi
Il ne ressemble en rien au pays même
Qu’il se cherche un cœur comme emblème!
Voilà le pays qu’il viole
Il lui reste un pays à détruire
Il lui reste un pays à voler
Vaste et beau comme la mer
Avant d’être massacré
Puis ne tient plus en place
Pour un pet de vache à capturer
Voilà son terrain de Chasse
Il lui reste un pays à donner
Il lui reste un pays à polluer
C’est ce pont qu’il construit
De sa longue nuit qui n’est qu’envie
Pour transiger nos rivières
Froide obscure est son âme
Voilà le pays qu’il aime défaire
Il lui reste un nuage gris à poursuivre
Il lui reste encore une roche à piller
Maîtres! Un jour sonnera le glas
Cloches de ce pays-là sonnez !
Soyons forts pour libérer
Le peuple qui ses chaines cassera
Voilà le pays à vivre
Il lui reste un pays à tout prendre
Il lui reste un pays à manger
Toutes ces ressources envolées
Feront de lui ,homme éhonté
Chacun attend la seconde
Par justice, l’emprisonner
Voilà notre pays au monde
Il nous reste un pays à construire
Il nous reste un pays à reprendre
Chanson rebelle. Adaptation de « Il me reste un Pays » de Gilles Vigneault .Par Pierre Véronneau 20-02-12
Evidemment les gens qui en ont contre la grève en elle même chanterons toujours la même chanson !
Pourtant , y’ a t’ il un autre moyen pour faire comprendre a ce gouvernement de la honte que nous ne sommes pas d’ accord ! Les étudiants doivent se ranger ? Se fermer la trappe ? S’ accroupir comme nos nombreux anti-syndicalistes souhaitent a chaque fois qu’ un groupe de travailleurs OSENT défier l’autorité et demandent le droit a une négociation honnête ?
Pendant que ce gouvernement flambe l’ argent des contribuables entre petit amis du pouvoir ! Pendant que ce gouvernement flambe l’argent des contribuables en jetant cette argent per les fenêtres avec ses Commissions bidons comme la Bastarache , la Bouchard-Taylor et cette dernière la Charbonneau , dont la juge en chef aura reçu l’ordre de son patron John James d’ étirer la sauce jusqu’ après les prochaines élections ?
Moi je suis très heureux de voir des étudiants se prendre en main et de ne pas se laisser manipuler par les béni-oui-oui constamment a genoux devant l’ autorité ! Surtout quand cette autorité est contaminée dans sa presque totalité !
@ Franz Bisaillon
La question ici n’est pas celle d’atteindre ou non l’objectif d’une des chances tous azimuts en éducation post-secondaire totalement gratuite pour tous, mais celle du coût d’un tel système pour l’État et ses ressources financières limitées.
Combien sommes-nous prêts collectivement à payer une égalité parfaite des chances d’un système d’éducation accordant la gratuité totale a tous ?
Comme pour tout autre service public notre gouvernement a le devoir d’évaluer les coûts et bénéfices de tout programme à venir et y définir un cadre opérationnel permettant de maximiser le rapport coûts-bénifices, exercice fait en Économie 101.
Erratum: …l’objectif d’une égalité des chances pour tous tout azimut…
Alors que 20% de bénéficiaires de l’aide sociale aptes au travail sont des Tanguy de l’État, n’est-il pas raisonnable de croire que la gratuité tout azimut des études universitaires créerait une nouvelle classe de Tanguy de l’État, des Tanguy de l’alma mater ?
Personnellement, je n’aurais rien contre l’augmentation des frais de scolarité à conditions que les universités ouvrent leurs livres comptables. On dit que les frais de scolarité son gelés. Vrai en théorie, mais en pratique, à cause de l’augmentation des « frais afférents », la facture remise aux étudiants augmente chaque année. Étrange qu’on en ait pas entendu parler. La bataille idéologique a fait rage, et la guerre médiatique a été gagnée avec une facilité déconcertante par nos institutions universitaires.
Où va cet argent? Quels services sont sous-financés? Pourquoi est-ce le cas? La vérité c’est que les étudiants risquent de ne pas voir un sou de retour sur la qualité de leur formation. Dommage, car les possibilités sont nombreuses. L’embauche de chercheurs, l’achat de matériels didactiques, le développement de fonds de recherche, des offres des bourses aux étudiants, la bonification des programmes qui existent déjà, etc… Mais cela fait longtemps que les universités, trop occupées à embaucher des cadres, à augmenter les salaires des doyens et à faire de la spéculation immobilière, n’ont plus à cœur leurs étudiants. Ceux-ci ne sont maintenant plus que de la marchandise aux poches toujours plus profondes.
Pour ce qui est des salaires « nécessairement plus élevés des diplômés ». Faites-moi rire. C’est (peut-être) vrai dans les domaines bio-médicaux, en droits, en ingénierie et en sciences appliquées (et encore), mais pour beaucoup de diplômés, l’arrivée dans le monde professionnel demeure bien incertaine. Et on ne parle même pas de ceux qui ont des maîtrises et des doctorats!
@ M. Girard J ai un fils qui a fait un bac en socio, savait pas quoi faire, donc facile ……..GOOD c a pâye pas , pas de jobs… j ai dit maintenant tu te trouves une job qui te plait. Vendeur dans l âme mon gars et maintenant à 45 ans il est vice-président des ventes dans une multi-nationale. Un bac c est juste un tremplin vers une carrière, parce que la compagnie qui va
l employer va le reformer.. On peut tu mettre cela dans la tète des jeunes .ils ne peuvent pas sauver le monde mais ils doivent se saueer eux-mêmes.
Je désespère de ces jeuines dans la rue…No Guts !!!
vendeur! aye ça c’est une position respectable! pour une multinationale? wow, je vous félicite.
mais, les étudiants qui osent risquer leur session pour combattre le gouvernement et une hausse des frais de scolarité qu’ils jugent abusive, ils ont pas de guts??? je la catche pas, celle-là. peux-tu élaborer? ta définition de guts, surtout, m’intéresse.
Vos exemples (plus ceux plus bas) démontrent bien que le corollaire reliant études universitaires et salaires élevés n’est que de la propagande basé sur du vent.
J’ajouterai cependant que votre message laisse transpirer beaucoup d’ignorance quant au rôle des universités, quant à la formation universitaire dans son ensemble et quant au potentiel des diplômés pour une société comme la nôtre… Malheureusement, vous êtes à l’image du Québec, qui n’est pas tant une société du savoir que du savoir-faire.
On juge les étudiants dans leur paraître.
Les gâtés qui se promènent avec des autos neuves, habillement griffé , séjour dans le Sud etc prennent beaucoup de place mais ils ont tellemment rien à foutre à leurs études * pas tous les étudiants cependant.
Plusieurs doivent travailler durant leurs études car avec les frais surtout universitaire, ils ne peuvent subvenir à leurs besoins .Plusieurs parents vivent très modestement et aimeraient bien voir leurs enfants faire des études.
Nous avons une fondation qui évalue le budget .Un évaluateur se rend au domicile familial et vérifie la situation parentale.
Présentement, nous donnons des bourses aux étudiants ayant peu de revenus même s’ils ont des prêts et bourses.
Les bourses varient car c’est du cas pas cas.
Certains étudiant reçoivent des dons de 1000$ d’autres jusqu’à 2500$ et ce tout au long de leurs études avec variantes.
Nous regardons aussi les résultats scolaires.Si un étudiant du secondaire a une moyenne de 60% et démontre peu de motivation on réfléchit avant de verser un don.
Nous avons aidé 100 étudiants.Notre Fondation a 15 ans mais nous avons eu la chance d’avoir de généreux donateurs .Ces gens ont vécu la situation d’étudier dans la pauvreté.
Si ces étudiants n’avaient pas notre aide, ils ne pourraient faire leur cours qu’importe soit le niveau: autant au DEP CEGEP et universitaire.
J’en conclus que si les frais de scolarité demeurent , on devrait calculer comme le fait notre Fondation.100 étudiants c’est un plus pour la société et croyez-moi aucun de ces étudiants ont échoué.
Bien dit, mon cher Chasseur! On n’a pas les mêmes définitions. Ben c’est tant mieux!
Qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus? Son texte était entièrement satisfaisant, juste assez étoffé, sans être indigeste et beurré épais…
Tu t’archarnes à vouloir le discréditer, et le prendre en défaut; c’est ton droit. Mais tu t’acharnes à la surface finalement, c’est tout.
Pour finir, oui, la question que pose M. Perrier est excellente… Vas-tu y répondre, ou tu la laisse à quelqu’un d’autre?
contrairement à d’autres, moi, quand je ne connais pas la réponse, je ne réponds pas.
qu’est-ce que tu pourrais dire de plus? euh…. rien?
M. Chasseur…j ai un neveu plombier qui fait mieux sa vie que bien des professionnels et IL ADORE ce qu il fait..il emploie maintenant 5 perdonnes.
Pas de sots m/tiers mais vous vivez dans les nuages. Guts veut dire..ta job ti-culpour le moment
c est l école, prend toi en main et réussit ton année
il emploie cinq perdonnes? il ADORE ça? il fait mieux que plusieurs professionnels?
ah ben tu m’as convaincu. c’est l’exemple qu’il me manquait. merci, f.lemay!
En plus directeur des ventes c est mieux que pousser du papier au gouvernement dans une job de rond de cuir et pousse papier.
ah ça, ça dépend c’est quoi qu’il vend, le directeur des ventes…
(juste de même, tenter de justifier quelque chose en trouvant pire ailleurs, ça jamais été très très convaincant, f.lemay…)
Il semblerait que 40% des étudiants actuellement à l’université soient la première génération de leur lignée familiale à fréquenter l’université.
Autrement dit: on assiste à la montée d’une nouvelle classe sociale. Des gens de milieux modestes qui pourraient avoir la chance d’entrer dans la classe moyenne instruite.
N’est-ce pas un bel acquis ? Que la hausse, majeure, des frais de scolarité risque de mettre en péril.
Et que dire des défis que posent la « nouvelle économie » où les emplois n’exigeant aucune formation disparaissent vers l’Asie et où les nouvelles entreprises exigent une main d’œuvre de plus en plus plus qualifiée. Si Montréal est l’un des grands centres nord-américains du développement de l’informatique ce n’est pas pour rien,.
Doit-on risquer de perdre cela ?
M Lagassé
JE DOUTE que les frais de scolarité soient gratuits.
Jean Charest ne pliera pas .
Cependant il devrait augmenter non les prêts mais le bourses.
Plusieurs étudiants ne peuvent payer ces frais.
Plusieurs étudiants viennent de milieux défavorisés.Divorce, famille mono parentale.
Il y a aussi des gens à l’aise qui ne donnent rien dans l’aide financière.Leur mentalité est: je gagne bien ma vie et je n’ai pas étudié.
Ces étudiants n’ont même pas droit à l’aide gouvernementale!
Le directeur des ventes ne vend rien il a 23 vendeurs pour le faire a travers le Canada.
.
c’est ben pour dire.
Juste pour en finir avec notre discussion, mon cher C.,
Tu me demandes ce que je peux dire de plus? C’est simple: tu as le droit de ne pas répondre si tu ne connais pas la réponse, mais on a aussi le droit de spéculer si ça nous tente…
Tu peux me relancer si ça te chantes, on devine que c’est important à tes yeux d’avoir le dernier mot. Lâche pas!
🙂
c’est toi-même qui te demandais quoi dire de plus, michel!! je t’ai simplement suggéré une réponse…! faut suivre la discussion, tu sais…
concernant ton droit à la spéculation, oui, c’est vrai, tu as le droit. et moi, est-ce que j’ai le droit de souligner tes contradictions? oui? merci. bon ben tout va bien mon michel bertrand. on continue comme ça.
Mais quelles contradictions? Y en a pas de contradictions…
En parlant de suivre la discussion, t’étais pas en train de discuter avec Claude Perrier? Tu m’as suggéré une réponse: tu m’as suggéré de ne rien dire. J’ai juste rejeté ta suggestion… Tu sais, pour certaines affaires t’es pas difficile à suivre…
Lâche pas, tu es convainquant!
Je m’en fous du neveu qui est plombier et qui engage 5 plombiers comme l’autre directeur des ventes qui a 23 vendeurs.
Si je décrivais ce que font mes neveux et nièces et que d’autres blogueurs y allaient dans le même sens, on serait très loin du sujet de Madame Legault.
Madame Thibaudeau…LA n est pas la question…vous n ‘avez rien compris..
Un Droit ou un Privilege.. there is the question.
ah! ouf! bon. merci f.lemay de recentrer le débat. c’est que claire divergeait, là…
alors résumons. votre beau-frère a un gros garage donc l’éducation est un… privilège? c’est ça?
Je pense avoir très bien compris le sujet de Madame Legault.
C’est vos comparaisons que je n’aime pas.Et je m’en fous de savoir l’histoire du plombier et du vendeur.
Je connais la différence entre un droit et un privilège mais vos histoires personnelles ne m’intéressent pas car ce que vous écrivez est pour bien des gens.
La question est de savoir comment les gens de milieu modeste pourront payer leurs études.
Si vous avez lu mon commentaire sur la Fondation que j’ai moi-même crée en formant un conseil d’administration vous auriez d’autres arguments car c’est un droit d’étudier mais il ne faut pas que ça devienne un privilège.
Très heureux sommes-nous d’avoir aidé 100 étudiants et on contimuera autant dans le sens du droit et du privilège.
Monsieur Epais..vous faite vraiment simple……vous devriez faire du stand-up comic.
bonne idée! ça te tente-tu? on pourrait se partir un groupe, genre les frères dalton! il nous manquerait juste william et jack…
un salaire moyen d’un cegep ou d’un poste sans étude supérieur:
35k-40k par année.
le salaire moyen d’un universitaire:
55k-65k par année.
Une différence de 20000$ par année, après impot de 13000$
Cout de 4 ans d’études après la hausse: 13000$.
Si vous savez compter, et que vous vivez sans vous dire que vous etes enfin riches, vous pouvez rembourser 13000$ de plus la première année de votre sortie. par rapport à ceux du cegep.
L’endettement moyen se fiche environs à 20000$…ce qui veux dire que vous aurez amplement les moyens de rembourser vos emprunts.
L’achat d’une maison, condo, voiture neuve et le cout de la vie de luxe n’est pas une excuse quand au responsabilités lié aux études supérieures.
Ce n’est pas au 70% de la sociétée qui n’a pas choisit d’accèder aux études supérieures de payer pour votre choix d’y acceder.
http://www.youtube.com/watch?v=-wBKnGHSfXA&feature=youtu.be
PRENEZ LE TEMPS DE VISIONNER LE VIDÉO SVP.